Les 8 Entretiens (4ème Partie du 3ème Entretien)

Tout ce qui existe n’est qu’une invitation à la conscience de la Lumière… et à notre adoration !

On nous avait dit que non ! Et qu’il y avait des moments ou des lieux plus sacrés que d’autres : par exemple quand nous méditions ou bien quand nous étions dans un certain endroit où il y avait, soi-disant, plus de Lumière, une présence de Dieu plus grande… etc… 

Et puis, on nous avait dit que pendant les autres moments de notre vie ou bien dans les autres lieus, moins sacrés, nous perdions notre temps, car nous étions loin de la Lumière…

Mais, comment pouvons-nous ne pas être dans la Lumière à chaque instant et en tout lieu, alors que cette même Lumière est Une, Omniprésente et Infinie ?

Tout à fait ! Et j’en ai conscience lorsque je suis à côté de cette amie difficile dont je t’ai parlé plus haut, mais…

Mais, je n’ai pas dû arriver, je n’ai pas dû y arriver parce que quand je revenais, je n’étais pas bien !

La bonne distance

Oui, mais, tout cela étant dit, il t’est peut-être, parfois, proposé par ton Âme, c’est à dire par toi-même, à un moment donné, d’apprendre à être heureuse de prendre du recul, face à une situation…

Il y a, en effet, plein de petits aspects différents à aimer dans toutes les situations que nous vivons ! 

Et parfois, nous voulons apprendre à être plus heureux de reculer d’un pas que de continuer à avancer… ou bien à être heureux de doser nos rencontres. 

Trouvons toujours la dose, ou la distance, à laquelle nous sommes, pour l’instant, le plus confortable, c’est à dire le plus heureux d’être… par rapport à une situation donnée.

Apprenons à la reconnaître ! Apprenons que la Joie est toujours un critère parfait de notre ouverture de conscience à la Lumière !

Et ceci, quelles qu’aient été les mémoires ombreuses qui venaient nous dire : « Oui mais, si tu ne fais pas ça toi-même qui va le faire ? » … ou bien « Si tu n’es pas là, comment ça va se passer ? » … ou bien « Tu ne dois jamais baisser les bras ! etc. » 

Qui est heureux de penser cela ?

Ce que tu dis là est intéressant pour moi…

Bref, toutes ces nombreuses mémoires de l’ombre qui nous disaient que l’on ne pouvait pas évoluer sans souffrir et que l’on devait toujours se sacrifier pour être récompensé plus tard, que l’on devait fournir un effort désagréable et que plus cet effort était douloureux, plus cela avait de valeur… etc… etc…

Toutes ces mémoires de l’ombre sont à aimer, n’est-ce pas ?

Eh bien, pour moi, c’était apprécier cette femme qui a cet âge-là et qui de toutes les façons n’est pas rien pour nous tous, comme tout Être humain… Bien sûr !

Oui ! L’appréciation est « dans le cœur » !

L’appréciation de la distance « juste » avec une situation donnée est dans le cœur, pas dans les mètres ou dans les kilomètres… Dix kilomètres c’est autant « Dieu » qu’un seul mètre. 

Il n’y a pas de distance de cœur entre nous. Il n’y a pas de séparation entre toi et moi, ou bien entre nous et quiconque… Tout est Un… 

La distance qui nous sépare a toujours comme nom, le même nom : « l’Unité » …

Nous sommes Un

Nous avons appris pendant des millénaires, qu’aimer quelqu’un c’était nécessairement en être proche physiquement. Non ! On peut, bien sûr, aimer quelqu’un et en être proche physiquement, mais on peut aimer quelqu’un et être, en apparence, physiquement loin de lui… Nous pouvons même aimer quelqu’un et ne plus jamais le voir avec nos yeux dans cette vie-ci…. 

Même la mort ne nous sépare qu’en apparence !

Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons… 

Car en effet, nous ne nous quittons jamais !

C’est important, parce que c’est très concret. Et je navigue : ce n’est pas grave en soi, parce que je me débrouille quand même… 

Je veux dire que ce n’est pas dramatique, mais cette relation particulière dont nous parlons est une situation très pratique qui me met en face de la Lumière et de plein de pertes de conscience de la Lumière que je ne voyais pas !

Oui, bien sûr…

Et si tu le vois, tu le fais, tu répètes la situation dans le but de l’aimer…

Ah oui ! Je la répète !

Lumière Pure

 Et la situation telle que tu l’as pratiqué ces dernières semaines est nécessairement parfaite. 

C’est maintenant le temps que nous reconnaissions que la façon dont nous avons  vécu, cette semaine, notre relation avec cette vieille personne difficile, ce n’est qu’une expérience du Divin Pur.

Notre désir de l’aider, notre peur d’y revenir, notre hésitation, notre refus, nos blocages, nos regrets, notre liberté… Tous les mouvements d’humeur que nous avons vécus, toutes les émotions que nous avons expérimentées : tout cela ne peut être que Lumière Pure… La Lumière Omniprésente.

Oui, c’est vrai ! Sinon, nous retombons encore dans l’illusion de la séparation… et donc dans les jugements, dans les reproches…

Eh oui ! Tout ce que nous vivons c’est la Lumière Pure… à chaque fois. Qu’est-ce que ça peut bien être d’autre, puisque rien d’autre n’existe ?

Ah là là là là… !

Instant Parfait

Si Dieu Est Tout, l’instant est Parfait. L’instant est toujours Parfait…

« L’instant » c’est toujours Lui, Lui la Lumière Infinie, Éternelle, Omniprésente ! 

Donc il n’y a aucun instant à combattre ou à condamner… Il n’y a que des instants à aimer.

Tous les instants sont, bien sûr, du Dieu Pur… à adorer !

Sinon, il y a du « dieu » et du « pas dieu » … et on retomberait dans l’incroyance !

J’ai dû écrire cela au moins 10 fois, cette phrase particulière ! Mais, c’est énorme…

Réfléchissons ! Depuis les 100.000 ans environ que la plupart d’entre nous avons été humains, combien de fois avons-nous pratiqué quotidiennement l’inverse, même dans les petites choses ? 

Parce que, c’est pareil : tu peux mettre la table et ne pas être heureuse de la mettre… ou bien tu peux faire la vaisselle et ne pas être heureuse de la faire…

Rien que dans cette vie actuelle :

Combien de fois avons-nous pensé sans être heureux de penser ? 

Combien de fois avons-nous parlé sans être heureux de ce que nous disions ? 

Combien de fois avons-nous fait des choses sans être heureux de les faire ?

Oui, c’est vrai : rien que cette dernière semaine, pour moi c’est encore toujours innombrable !

Reset ! Reset ! Reset !

Pour moi, c’est la même chose ! 

Alors, prenons conscience du formatage intense que nous avons subi… et fait subir… à chacune de nos vies ! 

Cela signifie que, dans cette vie, notre cerveau est quand même « super-formaté » !

Et il faut… et il faudra, de nombreux « resets » pour tout effacer, pour vraiment tout effacer jusqu’à la moindre trace… de nos imaginations de séparation ombreuse !

Si nous avons mis environ 100.000 ans pour installer l’ombre aussi fortement sur notre disque dur, 100.000 ans pour perdre conscience de la Lumière d’une façon aussi poussée… et pour arriver à mettre la planète dans l’état où nous l’avons mise… 

100.000 ans… à, disons, une vie par 100 ans en moyenne, cela fait déjà 1000 vies.

Eh bien ! Aussi bien intentionnés que nous soyons tous, on va bien mettre « un certain temps » pour faire tous les « resets » nécessaires pour revenir à l’état de Paradis Originel… 

Et une vie ou quelques dizaines de vies ce n’est vraiment pas beaucoup pour une telle réalisation !

Et en plus, une telle réalisation ne peut se faire que dans la Joie, sinon elle ne se réalisera pas ! La Lumière, en effet, est la seule référence possible pour le faire !

Seule la Lumière ne voit qu’Elle-même dans l’ombre que nous avons imaginée…

Douce révolution

Je reconnais tout cela ! Et, c’est marrant, je commence à voir que c’est vraiment révolutionnaire ! Ce sont des petites choses qui sont révolutionnaires… 

Mais, il me semble que mon cerveau est obligé de se mettre à l’envers pour « révolutionner »… 

C’est comme s’il fallait marcher sur la tête, ou quelque chose comme ça… C’est un peu cette sensation-là ! 

Et pourtant… Oui ! Du coup, c’est faisable…  Oui ! C’est comme ça ! Et du coup je peux arrêter de me battre, je peux arrêter de me culpabiliser, j’arrête de faire n’importe quoi…

Oui ! De plus en plus, tu fais ce que tu es heureuse de faire, quand tu es heureuse de le faire…

Voilà !

Alors là, nous naviguons selon l’Âme, que nous écoutons dans notre joie…

Et, là, quoi que je fasse, j’en suis si heureuse !

Et nous naviguons… et nous naviguons… Nous faisons ce que nous sommes les plus heureux de faire là… et puis, ensuite, nous ferons ce que nous sommes les plus heureux de faire l’instant suivant…

Et automatiquement, chaque fois, quoi que nous vivons, nous reconnaissons mieux l’instant pour ce qu’il est : la Lumière qui s’offre à nous et nous qui nous offrons à Elle ! 

Et les instants deviennent, à nos yeux, à notre conscience, ce qu’ils sont vraiment, c’est-à-dire de la Lumière Pure.

Et c’est notre révolution en douceur !

Silence…

Recto, verso, c’est la même Feuille Infinie

Il faut vraiment aller à l’inverse de ce que nous avions appris !

Oui ! C’est ça ! Nous avions appris l’inverse… Nous avions vraiment cru que c’était juste… Et ce n’est pas grave… 

Non, ce n’est pas grave… mais…

Ce n’est pas grave ! Puisque « cet inverse », que nous avons appris, n’a qu’une seule pulsion, vraiment une seule, c’est de retrouver « son endroit », c’est de retrouver sa véritable identité, sa véritable couleur, c’est de retrouver la conscience de la Véritable Lumière que cet « inverse » est depuis toujours et pour toujours…

 Cet inverse n’a qu’un seul désir, c’est de se retourner, un peu comme une chaussette ! Et ainsi, retrouver son « endroit ».

Mais, cependant, ne l’oublions pas : avant, à l’envers, c’était une chaussette Divine et maintenant, à l’endroit, c’est une chaussette Divine : seule notre conscience s’est ouverte… un peu plus.

« Chassez le naturel, il revient au galop » … 

Ça, c’est une bonne nouvelle !

Oui, bien sûr, ce vieux dicton nous délivre une très bonne nouvelle ! 

Et, justement, notre naturel, c’est d’être heureux, c’est d’être dans la conscience de la Lumière ! Ça, c’est naturel, puisque c’est Dieu qui nous a créé ainsi… 

« Chassez le naturel », c’est à dire « Faire l’effort, nécessairement douloureux, pour perdre notre conscience de la Lumière » aussi longtemps que nous le voulons… 

Mais, dès l’instant où nous cessons de faire cet effort douloureux pour imaginer cette ombre en place, alors là « le naturel revient au galop », c’est à dire que nous retrouvons tout naturellement notre conscience innée de la Lumière Éternelle… et nous vivons cela dans notre joie !

Notre joie, c’est notre conscience qui s’ouvre

Et de ce fait, la joie est un repère très pratique pour nous ! C’est, semble-t-il, le critère le plus simple, le plus basique, le plus immédiatement accessible à tout le monde, dès aujourd’hui, de la manifestation de l’ouverture de notre conscience à la Lumière…

Nous savons ainsi que, si nous sommes heureux, nous sommes en train d’ouvrir un peu plus, ou de réouvrir, notre conscience à la Lumière Divine, c’est tout ! 

Alors, si, à cet instant, nous sommes plus heureux de faire ceci que de faire cela… Eh bien, nous faisons ceci au lieu de faire cela…

Ça me fait vraiment plaisir, ce que tu dis là !

 ■

Alors, comme ça, nous avançons petit à petit vers une conscience toujours plus grande de l’Infini ! 

Dans ces décombres du passé, dans ce dédale, dans ce labyrinthe que nous avons mis en place en l’imaginant et qui n’avait aucune réalité, sauf celle d’être de la Lumière Pure…

Dans ce labyrinthe par lequel nous avons prétendu que rien n’était Lumière et où nous imaginions qu’il y avait une séparation entre la Lumière et l’ombre, et même que la Lumière n’existait pas… 

Eh bien ! Dans ce labyrinthe, décidons d’avancer tout droit ! Traversons ces murs, en tenant bien fort ce Fil d’Ariane qui est notre foi en la Lumière Absolue ! 

Alors, là, ces murs révèlent leur Réalité : ils ne sont que Lumière… Pure Lumière.

Et, par exemple, chaque fois que nous lâchons une, soi-disant condition de notre bonheur, alors là, nous savons que nous tenons ce Fil d’Ariane et que nous le suivons fidèlement, avec courage… 

Et, automatiquement, « notre Joie » manifeste cela… à nous et, également, à ceux qui nous entourent !

Ça me fait vraiment plaisir parce que la Joie a toujours été mon critère… 

Oui ! La Joie est le critère de toute la Vie… C’est le critère des minéraux, des plantes, des animaux et bien sûr c’est notre critère à nous les Êtres humains, malgré toute l’ombre dont nous l’avions recouverte, par le mesusage de notre Libre Arbitre !

Oui ! La Joie, quand tu la vis, tu sais que c’est « ça » !

Semons la conscience de la Lumière

Oui, bien sûr ! Tu as raison.

Et les Âmes des bébés le savent, également encore… Et ces bébés essayent courageusement de défendre cette vérité face à la pression qu’on leur impose avec la meilleur intention du monde et qu’ils ont pourtant eux-mêmes semée dans leur passé et qu’ils ont retrouvée avant même leur nouvelle naissance, dès qu’ils se sont incarnés ! 

C’est un des véritables sens de cette parole : « Nous récoltons ce que nous avons semé ! »

Rires…

Et alors là qu’est-ce qu’ils vont faire ?

Eh bien ! Soit ces Être humains vont ressemer encore la même ombre dans cette vie, soit, ils vont avoir le courage de dire « Non ! Maintenant, dans cette vie-ci, j’arrête! J’arrête de semer de l’ombre… et je sème ma conscience de la Lumière, en moi et en tous… et ceci, en particulier « dans » l’ombre ! »

Dans cette génération, nous allons avoir le courage de ne pas ressemer ce que nos parents n’ont pas été heureux de nous enseigner… 

Non ! Nous allons, bien sûr, ressemer tout ce qu’ils ont été heureux de nous enseigner… Et, en plus, pour la première fois peut-être, nous allons courageusement semer tout ce que « nous », nous sommes heureux de semer !

Nous allons nous mettre dans cette conscience et nous allons faire ce que nous sommes heureux de faire…

Vivre la Vraie Vie, c’est être heureux … Et nous allons avancer comme ça, de plus en plus heureux ! 

Et nous allons aimer l’ombre… Nous allons aimer nos ennemis…

Et de joie en joie, à chaque fois, la conscience s’ouvre… Et alors, nous avons de plus en plus de foi, notre espoir augmente, notre amour s’épanouie… 

Dans la Réalité, rien de tout cela n’augmente… Mais c’est notre conscience de tout cela qui augmente… et cela redevient notre fonctionnement qui a toujours été Naturel…

Oui, c’est Naturel !

Paradis Naturel

Oui ! Naturel, voilà ! 

Et nous ne voyons pas comment nous pourrions faire autrement… Et à un moment donné, nous le faisons !

En quelque sorte, nous retombons dans notre État Originel de Paradis.

Oui, c’est cela ! Le Paradis est un état Naturel ! C’est notre état Originel.

Je parle là du Paradis terrestre… En effet, ce Paradis sur la terre, sera retrouvé lorsque toutes nos mémoires, sans aucune exception, auront été reconnues comme Lumière !

Nous ne serons plus empêtrés alors dans les complications de l’ombre.

Aimer notre ennemi l’ombre ?

Oui ! Le jour où la dernière ombre sera aimée l’humanité se retrouvera alors, en entier, au Paradis… Ici ! Sur cette terre ! 

Mais, chacun de nous peut voir, et vivre dès maintenant, à cet instant si nous le voulons, les prémices de cette Vérité… 

Mais, est-ce que vraiment tout le monde, y compris les plus méchants, pourront vivre ce Paradis ? 

La plus belle des prophéties

Oui, il n’y aura pas de laissés pour compte… Tout le monde sera aimé de mieux en mieux au fur et à mesure, avec toutes ses mémoires d’ombre qui, alors, révèleront à nos consciences la Lumière Éternelle qu’elles ont toujours été en Réalité.

Et là, lorsque cela sera accompli par tous et pour tous, on retrouvera enfin le Paradis Originel sur « cette » terre.

On le vivra, c’est sûr ! Cela nous est prophétisé par les plus beaux Êtres !

Cette prophétie est la plus belle et donc la plus vraie…

La Beauté exprime toujours la Vérité !

Et plus nous serons nombreux à mettre notre foi en elle, plus vite cette prophétie se manifestera !

Et nous revivrons, c’est sûr, le Paradis que certains parmi nous ont vécu, sur cette terre… Mais, pendant un temps très court, un temps bien court ! Seulement une génération.

Tout cela se réalise par la démarche de tous… Nous sommes des milliards de milliards à y participer : tous les êtres minéraux, tous les êtres végétaux, tous les êtres animaux et tous les êtres humains… C’est notre « multitude » !

C’est dans « ce devenir » que, de plus en plus d’entre nous, les Êtres humains, nous aimons et respectons les animaux, nous aimons les végétaux, et nous aimons les minéraux et bien sûr, nous aimons les humains : cela nous repose, cela nous rassure, cela nous fait du bien !

Par exemple, même un chien regarde son maître avec les yeux de son amour pour lui, même si celui-ci l’a maltraité ! Cela rassure son maître…

Eh bien, ce chien également, participe à la guérison de son maître !

Ce chien fait que nous vivrons ce paradis plus tôt…

Un silence…

Je ne suis pas à l’aise, moi, avec les animaux…

Eh oui ! L’ombre nous a « enseigné » beaucoup de choses sombres sur la Nature… Et de ce fait, on a beaucoup combattu la Nature, on a beaucoup craint la Nature… et donc les animaux… 

L’humain a imaginé et finalement créé beaucoup de dysharmonie sur Gaia, son corps planétaire… Mais cet ombre et sa dysharmonie ont une fin.

L’ombre a toujours une fin.

L’Infini, c’est vraiment l’Infini

Bien sûr, nous ne pourrons jamais être totalement conscients de la Lumière Infinie !

Nous en serons toujours « plus conscients »… mais jamais totalement conscients… 

L’Éternité, c’est à la fois ce « toujours » et ce « jamais » !

Mais, nous pouvons nous poser par exemple les quelques questions suivantes… Et beaucoup d’autres  :

Comment mangerons-nous lorsque nous serons tous beaucoup, beaucoup, plus conscients de la Lumière ?

Comment vivrons-nous alors ?

Que va devenir notre sexualité ?

Quelles vont être nos relations avec la matière, avec la terre ?

Comment serons-nous les uns avec les autres ? 

Nous ne pouvons pas l’imaginer totalement aujourd’hui… Pas tant que nous sommes si emberlificotés dans l’ombre que nous avons nous-mêmes imaginée !

Non, c’est sûr !

N’y aura-t-il plus besoin de verrous aux portes ? Ni de barrières à des propriétés ? Ni de protection quelconque ? 

La notion de « propriété » existera-t-elle encore ? 

Et la communication, quelles formes prendra-t-elle ?

Que seront nos émotions ?

Je ne peux, pour l’instant, qu’imaginer, certainement bien incorrectement, ce que sera la vie sur cette terre lorsque nous serons seulement 100 fois plus conscients de la Lumière ! 

Mais, plus loin ?

Nous pouvons voir l’horizon… Mais après … ? Comment tout cela sera-t-il lorsque nous marcherons vers cet horizon ?

En tous les cas, c’est en continuant à aller vers cet horizon que nous allons découvrir tout cela !

… Je suis absolument sûr qu’un jour nous vivrons, tous, « cette véritable vie merveilleuse » dont tout le monde rêve…

J’ai plaisir à l’imaginer, moi aussi… Mais, bon ! Je dirais presque que… pour le coup ce qui m’intéresse actuellement, c’est l’instant et les petits pas qui sont faits.

C’est le plus important ! De maintes fois, cela nous a été clairement dit : « Le plus important c’est le présent. »

Jouer à être heureux

Parce que, franchement, c’est assez fascinant et ludique ce travail, présenté comme cela…

Oui, bien sûr… On en avance, là ! Et on en avance avec plaisir…

 ● 

C’est comme si j’avais ouvert… Tu m’as permis d’ouvrir une autre porte que celle…

Alors, là, faisons tout de suite une petite remarque… 

Quand nous disons « Tu m’as permis… » à quelqu’un, comme tu viens de le faire, c’est une façon habituelle de fonctionner, de dire, de croire… 

Mais en fait, c’est nous qui nous nous permettons. Chacun, nous constituons notre propre bouquet de fleurs personnel… Et cela, dans l’intérêt de tous.

Chacun se fait son bouquet !

Son bouquet ? C’est à dire ?

Eh bien, nous cueillons une fleur à gauche que quelqu’un offres, nous prenons une fleur à droite que quelqu’un d’autre offre… Mais chacun de nous fait « son » propre bouquet ! Chacun de nous choisit chacune des fleurs qui va le composer… 

Parce que, si nous discutons ensemble comme nous le faisons depuis quelques temps, c’est bien « toi » qui choisis la situation comme « tu » la désires, c’est « toi » qui en fait l’usage pour toi, l’usage que « tu » désires en faire… Ainsi, tu crées ton propre bouquet.

Et, bien sûr, moi aussi de mon côté, je fais pareil… C’est évident ! 

Responsabilité

Mais chacun de nous est seul responsable de la situation qu’il vit et que nous choisissons de vivre ensemble. Je ne suis pas plus responsable que toi, ou toi plus responsable que moi…

Nous sommes tous co-responsables à 100%.

Les visions ombreuses anciennes nous disaient qu’il y avait le haut et le bas, bien séparés ! Qu’il y avait l’ombre et la lumière, bien opposées ! Qu’il y avait des Êtres plus élevés et des Êtres plus bas… Etc… Etc…

Mais, non ! Nous sommes tous à égalité, en Dieu.

Tous ! Nous sommes tous au début de Dieu… 

Quel que soit le kilométrage que chacun a pu parcourir, il reste, à chacun de nous, l’Infini à parcourir ! 

Exactement le « même » Infini !

Oui, mais bon ! J’ai cherché et j’ai trouvé quelque chose que je cherchais…

Ben oui ! Mais, c’est bien toi qui l’a cherché, n’est-ce pas ? Si tu n’avais pas cherché, c’est que tu n’aurais pas eu encore la conscience nécessaire pour chercher tel ou tel ouverture…

C’est toi qui a choisi cette conscience. C’est bien ça, la Libre Conscience ? N’est-ce pas ?

Oui, c’est bien vrai…

Silence…                                                                                                     

… Ensuite, je vois que j’ai noté ici que tu avais dit, au tout début de notre entretien : « Cette forme de l’Unité » … Mais, je ne me souviens plus très bien du contexte, parce que nous avons beaucoup échangé depuis… 

Unité

Mais tout de même, là, nous pouvons dire que l’Unité est Omniprésente et elle est donc « Omniforme ».

L’Unité dont nous parlons ensemble, Elle est Absolue : il n’y a pas ce que, nous, nous appelons « une forme », qui soit plus ou moins dans l’Unité qu’une autre ! Et ceci, malgré que nous ayons pu beaucoup penser l’inverse…

Pour moi, l’Unité c’est un état.

Oui, c’est ça ! C’est un état… L’Unité, c’est l’État naturel ! C’est l’État Éternel ! Oui !

Les 8 Entretiens (5ème Partie du 3ème Entretien)

Unité

Mais tout de même, là, nous pouvons dire que l’Unité est Omniprésente… Et Elle est donc « Omniforme ».

L’Unité dont nous avons parlé ensemble, dont nous parlons ensemble, Elle est Absolue : il n’y a pas ce que, nous, nous appelons habituellement « une forme », qui soit plus ou moins dans l’Unité qu’une autre ! Et ceci, malgré que nous ayons pu beaucoup penser l’inverse…

Pour moi, l’Unité c’est un état.

Oui, c’est ça ! C’est un état… L’Unité, c’est l’État naturel ! C’est l’État Éternel ! Oui !

Que nous en soyons conscient ou pas, nous sommes Un avec Tout, nous sommes Un avec « le Tout ».

C’est un état, oui ! Mais éternel, non ! Il dure plutôt une fraction de seconde ! … Et c’est bien dommage…

Non, ce n’est pas dommage ! Mais si, quand même !

Oui et non ! Oui, tu le vis à l’instant, en une fraction de seconde… Cet instant qui a le goût de l’Éternité ! Alors là, oui, tu as raison…

Mais non! Ce n’est pas dommage !

Instant Éternel

Cet instant, si tu veux, il est à la fois « Instant » et à la fois « Éternel ». Des instants, combien vas-tu en vivre ? Une infinité.

En tous les cas, cela fait une bonne mémoire…

Oui, tu as raison ! Et comme chaque instant, cet instant lumineux particulier passe, en effet, immédiatement dans les mémoires. C’est important : chaque instant lumineux, l’instant d’après, a enrichi nos mémoires !

Oui… Je commence à comprendre… Et, ça, c’est vraiment très important !

La Lumière dans nos mémoires est alors plus évidente… et petit à petit nous allons pouvoir nous fier à nos mémoires, de plus en plus solidement, car elles vont être de plus en plus lumineuses.

Et ainsi, il va y avoir, dans nos mémoires, de quoi amarrer, à chaque instant présent, notre conscience à la Lumière de plus en plus facilement.

Il faut donc que nous validions à chaque fois des moments comme ça ! Ces Instants Éternels sont des points d’appui très importants ? …

Oui, je trouve ! Il faut vraiment vivre chaque instant avec le plus de conscience possible, car c’est là où ça se métabolise. C’est là que tout se passe !

Mais ,ce n’est qu’un instant, quand même, quand tu vis ça !

Oui, tu as raison. Ce n’est « qu’un » instant, mais cet instant où tu es plus consciente de l’Unité et tous les autres instants que tu vis ensuite, et où, peut être tu en es un peu moins consciente, tous sont aussi Parfaits que ceux qui les précédent….

… Oui, surement, c’est certain !

Mais peut-être qu’il y a une mémoire nouvelle qui se présente au deuxième instant et qui fait la différence avec le premier instant : ce n’est plus la même mémoire qui se présente au « portillon » de notre conscience…

Et là, tu as une occasion, une nouvelle occasion d’être heureuse de cette mémoire numéro 2… et à cet instant, si tu oses en effet être maintenant heureuse de cette mémoire numéro 2 également, tu vas avoir à nouveau une joie, une sensation d’Unité, une conscience de la Lumière un peu plus profonde… de suite, à l’instant numéro 3 !

Et ces, instants nous pouvons les répéter autant que nous le voulons ! C’est à nous de jouer, selon notre courage. Mais, de toutes les façons, quel que soit le choix que nous allons faire, c’est Parfait… 

C’est-à-dire, que nos hésitations, nos retardements sont aussi Parfaits que nos pas en avant immédiats… Notre immobilité sur une marche est aussi Parfaite que le fait de mettre le pied sur la marche suivante ! 

Ainsi, nous pouvons arrêter de penser et de dire : « Si je marche sur la marche suivante c’est mieux que si je reste sur la marche précédente ». Sinon, là, nous sommes bien en train d’imaginer une séparation !

En effet, si je dis ça, je suis bien en train de dire : Dieu est plus sur la marche suivante que sur celle où je suis à cet instant. 

Oui, ça, c’est vrai !

Et ça, ce n’est pas possible : il n’y a pas plus Dieu sur une marche que sur n’importe quelle autre marche !

Oui, donc en fait, bon ! Si nous reprenons cette histoire de marche. Il y en a une où il y a le sentiment d’Unité et il y en a une autre où il y a le combat et….

Bien sûr, je respecte ta façon de t’exprimer… Et je t’en remercie.

Mais, je préfère penser avec plus de précision : sur la marche numéro 1, il y a Unité Absolue et une certaine conscience de cette Unité… Et sur la marche numéro 2 il y a, bien sûr également, Unité Absolue et, nécessairement, une conscience différente de l’Unité… etc.

Ce que je voulais dire, c’est que, même si sur chacune des marches nous avons une conscience différente de la Lumière, toutes sont dans l’Unité… mais nous ne le vivons pas toujours également…

Oui ! C’est ça ! Quelle que soit la conscience de la Lumière que nous y avons, cela ne change en rien la Perfection et l’Infinité de l’Unité de cet instant. 

Nous ne pouvons pas remettre en question l’Unité ! Mais, nous pouvons remettre en question la conscience que nous choisissons d’avoir de l’Unité Éternelle… Oui ! Ça, nous pouvons la choisir… Car, en effet nous choisissons notre conscience… Mais, nous ne pouvons pas annihiler l’Unité. 

Ah oui ! Maintenant, je vois ce que tu veux dire…

Donc il n’y a pas de soucis ! On est dans l’Unité à chaque instant, que nous le voulions ou pas, que nous en soyons conscients ou pas… 

Par exemple, même si nous avons pensé que nous haïssons quelqu’un, nous étions dans l’Unité, comme d’habitude ! Nous n’en étions simplement pas aussi conscients.

En fait, c’est comme la Lumière et l’ombre !

Tous les mots sont des noms de Dieu

Oui! Ce sont juste d’autres mots… C’est simplement un autre nom de Dieu. Tous les mots que nous pourrons prononcer seront des noms de Dieu. Il n’y a pas d’autres options !

Donc, je prends le mot « séparation » … et si je l’oppose au mot « Unité » … là, j’imagine et je vis une séparation. 

Mais, si je réalise que « Séparation » et « Unité » sont des noms différents du Seul et Unique même Dieu, là, c’est terminé ! 

Là je peux enfin danser ma vie ! Je peux danser librement… Il n’y a aucun mouvement qui me soit interdit : je peux penser sur mes deux jambes, sans aucune contrainte : Séparation, Unité… Séparation, Unité… Séparation, Unité etc…

Et également, il est vrai que pour que nous existions et que nous puissions échanger comme nous le faisons à cet instant, il faut bien qu’il y ait une Séparation entre nous…

Oui ! Ça c’est vrai.

Si nos corps meurent, là, nous ne sommes plus séparés ! Oui mais, il n’y a plus non plus de vie des Corps pour ouvrir notre conscience, comme cela nous est proposé dans nos incarnations qui sont toujours riches, très riches, en séparations. 

Non, c’est vraiment merveilleux ! C’est merveilleux, parce que les solutions abondent de tous les côtés… Ce sont comme des sources qui jaillissent… de chaque mot, de chaque attitude… des sources qui nous lavent… à la température que nous choisissons…

Oui, c’est vrai ! Chaque moment devient passionnant ! Chaque moment est l’occasion de vivre l’Union toujours plus consciemment… y compris dans l’expérience d’une séparation !

Agréablement facile

Et c’est de plus en plus facile ! En tout cas cela nous « semble » de plus en plus facile… Mais, en réalité, c’est facile, totalement, infiniment, depuis le début !

Ça, c’est révolutionnaire : « C’est facile ! » Et j’y crois, franchement !

Si nous nous posons la question : « Est-ce que je suis plus heureuse de croire, c’est à dire de penser, que « c’est facile » ou que « c’est difficile » ? » La tendance générale va être de croire, et donc de penser, que c’est « facile ».

Cependant l’étape qui viendra ensuite inévitablement, plus ou moins vite, c’est que le « difficile » demandera justice !

Et là, nous rions…

Celle-là, je l’ai pas vu venir ! Mais, ça, c’est sûr !

Et le « difficile » dira : « Et moi ! et moi ! et moi ! Est-ce que l’on peut m’aimer aussi ? Moi aussi, le « difficile », comme mon frère le « facile »… Est-ce que, moi aussi, je peux être aimé, totalement, infiniment, comme étant Lumière ? »

Et là, si nous sommes clairs, nous serons bien obligés de répondre : « Oui » !

Mais, est-ce que l’on n’a pas déjà dit « Oui, oui et oui » au difficile ?

Agréablement difficile

Si, je le pense, quand même… Mais, quand nous disons vraiment « Oui ! » au « difficile », le difficile devient une forme de la joie… Comme le « facile » !

Oui, c’est logique !

Quand, heureux de le faire, nous faisons un « effort », intellectuel ou physique ou autre…

Mais, ça, nous l’avons beaucoup fait…

Oui, je le pense, nous l’avons beaucoup fait !

Heureusement, nous avons souvent aimé l’effort difficile… Nous l’avons beaucoup vécu ! Et c’est ce qui fait que nous en arrivons là où nous en sommes aujourd’hui ! 

Ce sont des degrés de conscience différents, mais, c’est le même mouvement d’ouverture de conscience… Depuis toujours, nous ouvrons notre conscience !

Nous avons ouvert notre conscience à la Lumière à travers l’ombre… depuis que nous avons cru faire exister l’ombre…

La Lumière fait feu de tout bois !

La Lumière fait feu de toute ombre !

Tu ne peux pas savoir comme ça me repose, tout ce que nous disons là… J’ai l’impression que, en moi, il y a : « Ouf ! ça me repose… »

Oui ! moi aussi, ça me repose… c’est agréable, c’est jouissif, c’est doux….

La Lumière dans l’effort

C’est vrai que ça rejoint un peu un état enfantin… J’avais oublié ce que c’était que ce goût de la vie, quoi !

En effet, avec ma compagne, nous nous disons souvent que nous vivons une vie de gamins. Nous sommes simplement heureux… Quand nous le voulons, nous faisons ce que nous sommes heureux de faire ! Il y a de moins en moins de poids dans notre vie… Ça s’allège… Et pourtant, nous sommes agréablement actifs !

Et donc, nous retrouvons l’état naturel de joie de l’enfant. Mais là, c’est à un autre niveau de conscience, avec une conscience beaucoup plus large, une conscience d’adulte…

Une conscience dans laquelle nous arrivons à choisir de garder cet état d’esprit, conscients que nous sommes de la présence Éternelle de la Lumière, de la Liberté en toute chose… Et aussi conscients de la Contrainte Agréable… dans « ce » monde !

Parce que, il est juste de s’en rappeler, l’enfant, lui, il fournit bien sûr un effort très important : un effort pour vivre, un effort pour marcher, un effort pour parler, pour apprendre, pour jouer… mais il le fait dans sa joie…

Et en effet, cet effort est, tout simplement, un autre nom de Dieu. Cet effort n’est pas alors imaginé séparé ou opposé à Dieu.

L’effort Lumineux et le repos Lumineux expriment tous les deux la Lumière Éternelle… Et ceci quel que soit le niveau de conscience, enfantin ou adulte, auquel nous sommes arrivés à cet instant.

Tout est effort ! Vivre, c’est faire un effort permanent… C’est le flux de la Lumière !

Oui, c’est vrai… Mais cependant, moi, j’ai toujours eu un problème avec l’effort physique. Mais… je pense que c’est tout simplement dû à la façon dont je le vis.

Tu veux dire ,peut-être : à la façon dont tu « l’as vécu ».

Oui, j’ai oublié. C’est vrai, que je suis plus heureuse de dire « La façon dont je l’ai vécu » que de dire « La façon dont je le vis ».

Mais revenons à l’effort physique… Et aux difficultés que certains peuvent avoir avec lui. Tout cela semble être le résultat de la répétition de la perte de conscience de la Lumière… Et il faut le remarquer, cela existe aussi bien, chez les gens aisées que chez les gens pauvres financièrement… 

C’est le résultat de la façon dont nous avons été enseignés… et dont nous avons nous-même enseigné aux autres… Et ceci aux différentes époques de notre passé !

Et donc, il s’est répandu cette idée que l’effort physique avait une valeur inférieure…

Libres riches, libres pauvres

Et il y a des gens qui travaillent beaucoup physiquement et d’autres qui ne font rien physiquement… 

Par exemple, il y a des gens riches qui vivent confortablement sans travailler, sans faire d’efforts physiques difficiles et il y a des gens pauvres qui travaillent énormément et très durement, pour arriver, difficilement, à survivre !

Ces deux situations, en apparence bien différentes, peuvent être utilisées pour vivre la même problématique : en effet, les riches, comme les pauvres peuvent faire la même erreur : être malheureux… être malheureux de ce qu’ils vivent.

Ces deux catégories d’êtres humains peuvent se priver du Paradis, alors qu’ils peuvent également choisir d’être heureux , les uns d’être heureux riches, les autres d’être heureux pauvres… 

Et, si les uns ou les autres, nous choisissons d’être heureux de la situation où nous nous trouvons à ce moment donné de notre existence terrestre, il y a toujours quelque chose de nouveaux qui se passe dans notre vie : un sentiment de plus grande liberté apparaît, notre esprit s’ouvre, une nouvelle clarté apparaît à notre conscience, un sentiment de plus grande justice se développe sainement en nous…

Oui, oui, c’est bien vrai…

Évidemment… C’est logique ! Toutes les vertus augmentent avec la joie. Chaque fois que nous sommes plus heureux toutes nos vertus se développent un peu plus : nous sommes plus courageux, plus persévérants, plus justes, plus généreux, plus intelligents… etc… au fur et à mesure où nous sommes plus heureux.

Hier j’ai bien vu cela : heureuse, j’ai eu une grande efficacité ! J’ai tout fait avec plaisir… Qu’est-ce que j’ai été contente de ma journée ! Je n’en suis pas revenue !

Mémoires transcendées

Oui, mais maintenant, cette belle journée que tu as vécus, elle fait partie de tes mémoires pour toujours ! Tu ne peux plus l’oublier : c’est inscrit pour toujours, que tu en sois consciente ou inconsciente !

Ta conception de la vie a évolué.

Oh oui ! Ça a été une expérience !

Mais, nous avons eu de nombreuses fois ce genre d’expérience…

Et, à chaque fois, notre capital mémoire a évolué : le rapport des « pourcentages » des mémoires Lumineuses, d’un côté, et des mémoires ombreuses, de l’autre, ont changé… et ceci en faveur de nos mémoires Lumineuses.

Et hop ! Voilà ! Ça s’accumule ! Et, plus ou moins rapidement, selon notre courage, selon notre détermination, de plus en plus de nos mémoires ombreuses vont être guéries… Et un jour, toutes le seront ! 

En effet, toutes les mémoires ombreuses que nous avons mises en place dans notre passé humain sont vouées à être reconnues comme Lumineuses, un jour ou l’autre !

Pour en revenir à l’Hydre de Lerne de la mythologie grecque, on nous dit que le seul moment où Hercule a pu en finir avec l’Hydre, ce monstre terrible, le seul moment où il a pu, soi-disant, « vaincre » son ennemi, selon les termes de l’époque, c’est quand il a pris l’Hydre entière et qu’il l’a élevé au-dessus de sa tête : « il l’a élevé au plus haut » …

En fait, «Hercules a tout simplement aimé son ennemi », comme cela nous a été dit plus tard, il y a 2000 ans… Il a reconnu la Lumière « dans » l’ombre, comme nous en avons parlé plusieurs fois ensemble ! 

Je ne me souvenais plus comment il s’en était sorti…

C’est une version de ce mythe en tout cas… Il y a plusieurs versions de cet épisode des travaux d’Hercules… Mais j’aime beaucoup celle-ci : Il coupe une tête de l’Hydre… et il en repousse deux ! Il coupe encore d’autres têtes et à chaque fois, les têtes repoussent en se multipliant…

Et à un moment donné, il réalise qu’il ne s’en sortira pas en « combattant » toutes ces têtes, alors il prend à bras le corps « toute » l’Hydre et il l’élève au-dessus de sa tête : et là, fin du « combat » ! Il a transcendé… Il a aimé son ennemi.

C’est vrai que c’est comme ça, dans les faits ! 

Tous ces symboles anciens peuvent être très beaux… Une fois que nous sommes heureux, une fois que nous « voyons » la Lumière là où Elle est, c’est à dire partout, on comprend beaucoup mieux ces mythes magnifiques qui ont participé à la reconstruction de l’humanité…

Et nous réalisons, également, que des beaux Êtres, aux pensées les plus élevées, ont toujours, dans toutes les civilisations, participé au retour de l’humanité dans son Paradis Originel.

Adoration immédiate

Donc, en fait, si nous sommes dans le fonctionnement globale de voir de plus en plus la Lumière en toute chose, et en particulier de La voir dans l’ombre, il y a un moment où nous offrons tout à la Lumière… sans plus tarder… sans hésiter… Et ainsi nous allons vachement plus vite !

Oui, c’est une adoration : nous offrons tout à la Lumière… Tout Lui est « sacrifié » … Nous rendons tout à Dieu… Allez, zou ! Et là, évidemment, notre vie se simplifie… Et se simplifie encore… Et toujours plus…

Et ce n’est qu’agréable…

C’est important ! C’est très important que ce soit agréable… c’est très important parce que, sinon, nous ne le faisons pas. 

Je veux dire : j’ai souvent constaté et j’ai souvent posé la question de cette notion de « service », de donner… et tout… 

Et je me disais que nous ne pouvons pas être au service si nous ne le faisons pas joyeusement. Et là, je me disais : je ne vois pas comment ! 

Tu vois, cette gratitude avec Dieu…  Moi, je le « sais » mais je ne l’ai pas, je ne la « vis » pas… Mais, en fait, c’est simplement une expérience à faire… et tout peut changer.

Tu ne la « vivais » pas, mais tu la vis certainement de mieux en mieux… Et ça va continuer à augmenter…

Pari gagnant

Oui, ça me paraît possible aujourd’hui… Mais avant, si je voulais être vraiment honnête avec moi-même, je « pensais » bien que ce n’était pas ça encore !

Je vois bien cela grâce à certains de mes amis qui sont dans l’action, dans le service, mais qui y sont « joyeusement » !

Nous ne pouvons pas tricher avec ça… Nous pouvons essayer de faire semblant d’être joyeux, mais ça ne marche pas ! En tous les cas, pour moi, cela n’avait jamais marché.

Et du coup des expériences comme celle de hier sont fondamentales, parce que, là, je me rends compte que je peux le « faire » … et ça me fait du bien… C’est ça qui est important.

C’est pour cela que nous sommes renvoyés sans arrêt à cette notion de « bien-être » que je ne comprenais pas… Parce que cela me semblait assez antinomique : donner tout… et en même temps rester dans le bien-être ! Je ne comprenais pas… Je voulais bien le faire mais je ne comprenais pas… 

Donc, ce n’est seulement que par l’expérience de notre vécue du bien-être et de la joie que que nous pouvons continuer… et augmenter, en fait, notre conscience de la Lumière… 

Oui, cela fait boule de neige.

Mais, maintenant je fais le pari de le faire, de l’expérimenter…

Oui, bien sûr… chaque fois que nous le faisons, cela marche bien… Ça se voit clairement que ça marche bien !

C’est un pari toujours gagnant.

Parce que jusqu’à là, j’attendais presque d’attendre d’être heureuse pour le faire… Alors que là, je sais que c’est possible de suite… en l’état ! 

Tu comprends ?

Oui, oui, oui ! C’était, en effet, le langage tenu habituellement dans le passé…

Ah, oui, ça c’est vrai ! Alors que là, je sais maintenant que c’est possible autrement… tout de suite !

Dieu omniprésent

J’utilise souvent un petit schéma bien simple, mais qui m’aide efficacement à expliquer certaines choses aux gens : Je dessine un point « A » qui symbolise « ce que je suis » et, à un autre endroit, un point « B » qui symbolise « ce que je devrais être » … C’est à dire ce que l’ombre exige que je sois.

En effet, l’idée proposée par l’ombre a toujours été que « nous devions être autre chose que ce que nous sommes » et donc que nous devons toujours nous rendre du point « A » (où l’ombre nous dit que nous ne sommes pas ce que nous devrions être) au point « B » (où nous serions, prétendument, ce que nous devrions être d’après la même ombre) pour enfin pouvoir « devenir heureux »!

L’ombre en nous imagine donc une distance fictive entre le point « A » et le point « B » … et une direction.

Et tu sais comment nous pouvons nommer cette « distance » imaginaire, qui existerait d’après l’ombre, entre ces points « A », où nous sommes et « B », où nous devrions être ?

… Non…

Et bien cette distance imaginée entre le point « A » et le point « B » nous la nommons en général : la « souffrance » … 

Ah oui ! C’est tout à fait ça !

La souffrance, c’est ce que l’on vit quand on prétend que A et B sont 2 points séparés, éloignés… Et bien sûr d’inégale valeur divine !

Et notre souffrance est d’autant plus grande que nous imaginons ces deux points plus éloignés l’un de l’autre !

Et pourtant, le truc est simple… La solution, il n’y en a qu’une :

Il s’agit simplement de reconnaître la vérité que « A » = « B » … et que bien sûr, du coup, nous savons qu’il n’y a aucune distance entre les deux !

« Cessons de vouloir devenir pour accepter être. »

 C’est-à-dire qu’il faut simplement reconnaître que « A » et « B » sont deux noms de Dieu et que je suis parfaitement en Dieu, aussi bien en « A » qu’en « B » … 

Et là, c’est le bonheur immédiat… Enfin détendu !

C’est une façon de symboliser très parlante…

C’est l’attitude la plus sûre… 

 « Cessons de vouloir devenir, pour accepter être »

Alors, là, nous nous régalons de tout…

Et nous pouvons nous trouver en « À », en « B » ou en tout autre point de l’univers, dans la joie, c’est à dire conscient de l’omniprésence de Dieu… et là, il n’y a aucun problème : là où nous sommes, nous sommes parfaitement heureux… d’y être !

Et donc, nous sommes dans ce mouvement, dans ce travail : Petit à petit nous abandonnons cette prétendue distance entre « A » et « B »… Ou entre « toi » et « moi » etc.

Oui, je sens bien ce que tu dis, dans mon vécu.

Mourir de notre « belle mort »

Nous reconnaissons de mieux en mieux qu’il n’y a pas de distance entre « Dieu » et « Dieu ». Donc que nous soyons « là-bas » ou « ici », nous sommes en Lui et nous pouvons vivre la danse de « notre » vie libre et heureux ! 

Nous pouvons faire tel ou tel chemin sans perdre conscience que la Lumière est Omniprésente, vraiment Omniprésente !

Et, bien sûr, cela va donner des styles très différents, évidemment : parmi nous, personne ne va faire le même dessin, personne ne va faire la même musique. Chacun de nous va danser à sa façon parce qu’il danse dans la conscience de la Lumière Omniprésente, il est dans la Lumière, où qu’il soit … et c’est simplement Beau !

Ça peut être une jeune personne ou une vieille personne… Cela sera Beau de toute les façons !

Les 8 entretiens (2ème Partie du 5ème Entretien)

La Lumière, Seule Solution de l’ombre 

Mais, quelle est la solution pour que l’humanité puisse rester, harmonieusement, sur sa planète terre ? 

Eh bien… La seule solution pour nous tous, c’est de reprendre conscience de la Véritable Lumière, y compris « dans » l’ombre que nous avons imaginée de toute pièce… Cette ombre n’a été, en Réalité, « fabriquée », par l’Être humain, « que de Lumière » !

En effet :

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

C’est vraiment la seule solution… ?

Alors, pourquoi ne le faisons-nous pas ?

Jusqu’à là, nous avons simplement beaucoup manqué de courage… Et de bien d’autres vertus…

Alors, aujourd’hui, ayons le plus grand courage qui soit ! … Le courage de permettre à nouveau à notre ouverture naturelle de la conscience, qui a été celle de tous les Êtres, de reprendre l’augmentation originelle de sa vitesse  !

En effet, depuis le presque début de l’humanité, par l’usage maladroit de leur libre arbitre tout nouveau, les Êtres humains que nous sommes ont freiné cette augmentation originelle de la vitesse d’ouverture de leur conscience de la Lumière…

Heureusement, sans jamais arriver à la bloquer totalement ! Ce qui est impossible.

Jusque là, cette vitesse d’ouverture de la conscience avait toujours augmenté de plus en plus chez tous les Êtres… Les Êtres minéraux, puis les Êtres végétaux, puis les Êtres animaux…

Et cette vitesse aurait dû continuer à s’accélérer, mais exponentiellement, chez les humains grâce au libre arbitre qu’ils ont reçu…

La sagesse du dicton nous dit : « Chassons le naturel, il revient au galop » …

Ainsi, ayons le courage de nous laisser reprendre conscience de la Véritable Réalité…

Voyons alors, à chaque fois, progressivement, cette ombre particulière dont nous prenons conscience à cet instant particulier, « guérir », de mieux en mieux, de son retard de conscience, parce que nous l’élevons à la Lumière, parce que nous la rendons à Dieu, parce que nous l’aimons…

Au lieu de la combattre, comme nous l’avons fait depuis des dizaines de millénaires, ayons le courage de ne voir dans cette ombre que la Lumière « qu’elle ne peut qu’être » en Réalité…

Éclairons-là donc… de la Lumière qu’elle est depuis toujours !

Ayons ce courage…

Et ainsi, à chaque fois que nous oserons le faire, il y aura une ombre, parmi les innombrables ombres que nous avons imaginées, qui tendra vers sa fin tant espérée…

Et de ce fait, à chaque fois un peu plus, nous ouvrirons à nouveau, toujours plus rapidement, notre conscience à la Lumière…

Aussi vite que nous le choisirons, nous reprendrons alors notre rythme originel d’ouverture naturelle à la conscience de la Lumière.

Mais, en pratique, comment pouvons-nous faire ?

Eh bien, prenons un petit exemple : si nous avons vécu une colère ombreuse qui, donc, était accompagnée instantanément d’une souffrance qui nous signalait l’ombre-même de cette colère…

En effet, l’ombre est toujours accompagnée de « sa belle douleur », de sa belle souffrance, qui nous invite à réouvrir à nouveau plus notre conscience à la Lumière.

Si donc, finalement, nous osons choisir courageusement, car il faut le plus grand courage pour cela, de ne reconnaître dans cette colère douloureuse que la Lumière qui Seule existe…

Alors, là, cette ombre, souvent si ancienne, va, dans notre conscience, retrouver instantanément son statut de Lumière… Elle va nous révéler sa Réalité-Lumière !

Et là alors… Cette colère que nous avions vécue ombreuse jusqu’à là et depuis des millénaires, que nous avions pensée ombreuse du fait de notre croyance en la séparation… Eh bien, là, nous reprenons bien conscience qu’elle n’était que Lumière Pure, n’est-ce pas ?

Oui ! C’est bien sûr… C’est logique… C’est la logique, si simple, de la Lumière.

Eh bien, ce jour où j’ose m’apercevoir de mon erreur et où j’arrive à décider de reconnaître cette colère-là comme n’étant complètement que la Lumière Elle-même… Alors, ce jour-là, cette ombre particulière disparaitra puisque j’aurais pris conscience de la Lumière qu’Elle Est… 

Et là, c’est terminé ! il n’y aura plus de perte de conscience de la Lumière dans cette colère particulière que j’avais vécue !

Cela sera la fin de l’ombre en Elle.

Bon, mais…

Pardon ! Laisse-moi encore un tout petit moment pour pouvoir continuer…

Oui, bien sûr !

Merci !

Là, cette ombre guérie, qui nous a donc révélé la Lumière qu’elle était en Réalité, fait maintenant partie de nos mémoires et donc des mémoires de l’humanité. 

Et, à partir de là, nous allons, dorénavant, pouvoir nous appuyer sur cette mémoire rendue à la Lumière pour continuer, un peu plus facilement, notre reprise de conscience de la Lumière dans d’autres aspects de l’ombre…

Cela fait comme on dit : « jurisprudence » …

Je comprends…

En effet, parfois, nous sommes heureux et nous pensons à partir de la Lumière, à propos de telle ou telle chose…Mais, parfois nous ne voyons plus la Lumière dans telle ou telle autre chose…

Oui… Je vois…

Lumière-Mémoire

Donc, avant, nous avions une masse de mémoire avec, par exemple, 50 % de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuses… Bien sûr, ces chiffres n’ont aucune valeur scientifique… Ils sont tout à fait arbitrairement imaginés…

Mais, si nous partons de cette hypothèse imaginaire, nos mémoires étaient donc perçues comme un mélange de 50% de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuse… Ce mélange, pour nous, apparait donc comme des mémoires grises et non pas blanches… Alors qu’elle ne peuvent être que Lumière, bien sûr, dans la Réalité-Lumière ! 

Et, du fait de ces mémoires, soi-disant grises, qui ont envahi notre passé, nous avons tous eu des périodes de hauts et de bas dans notre vécu quotidien… Des moments merveilleux et des moments terribles…

Mais, chaque fois que nous réussissons à reconnaître un peu plus que telle mémoire d’ombre, mettons cette colère particulière, n’était en Réalité que de la Lumière Pure… Alors, là, dans les expériences de cette colère que nous pouvons encore continuer à vivre, ça fait déjà ça de moins d’ombre !

Et là, nous passons, par exemple maintenant à 52% de mémoires-Lumière et à seulement 48 % de mémoires ombreuses… dans notre mixte de mémoire.

Et ainsi de suite à chaque fois que nous avons ce courage… Et ainsi de suite encore…

Donc, l’aspect gris de nos mémoire s’éclaircit à chaque fois que nous osons aimer, à nouveau, un aspect de l’ombre…

Oui ! C’est logique…

Mais n’oublions pas que cette ombre, elle, elle est limitée… Elle a eu un début et elle aura une fin… Alors que la Lumière, Elle, Elle est Infinie, Elle est Éternelle.

Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle dans un certain vécu de notre existence…

Et la fin de cette même ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière Éternelle… « y compris dans cette ombre » qui avait été imaginée dans ce même vécu !

L’ombre a une pseudo-masse, mais qui est limitée… Elle arrivera donc inévitablement à sa fin !

Nous allons « grignoter de Lumière » toute l’ombre que nous avions imaginée ! 

Oui, c’est là une bien belle expression…

Alors, pour nous aujourd’hui, exprimer ces concepts, pourtant plein de bon sens, n’est pas simple, car le langage que nous avons pris l’habitude d’utiliser est devenu très ombreux au cours des âges sombres que nous avons, tous, plus ou moins consciemment, choisi de vivre…

L’ombre ne sait pas utiliser ces mots-là qui expriment la Lumière et seulement la Lumière…

Mais, nous allons récupérer progressivement notre langage originel qui n’exprime que la Lumière… et alors, les choses nous sembleront de plus en plus simples à exprimer… et donc à vivre !

Oui ! Cela me semble sûr ! C’est vraiment ce que je suis, moi aussi, la plus heureuse de penser.

En tous cas, nous allons reconnaître de plus en plus la Lumière là où nous avions perdu conscience d’Elle auparavant… 

Et si nous sommes fidèles à cette attitude qui consiste à se rappeler que la Lumière Est Tout… mais vraiment Tout , alors… à un moment donné, nous allons avoir tout notre passé, ou plutôt tout le passé de l’humanité, dans lequel nous n’allons voir que la Lumière dont il était, en Réalité, fait…

Et là, nous aurons retrouvé le Paradis.

Et là, au Paradis, nous ne serons plus gênés par nos mémoires… En effet, toutes ces mémoires auront été reconnues pour ce qu’elles ont toujours été Réellement : Lumière et seulement Pur Lumière ! 

Dans ce futur merveilleux, mais réel, nous aurons reconnu, que tout ce dont nous nous souvenons, tout ce qui s’est passé, toute notre histoire n’est que de Lumière… Et ceci même si nous en avions, dans notre passé, fortement perdu conscience !

Alors, là, nous retrouverons la conscience du Paradis Éternel… Nous vivrons l’Éden. 

Et à partir de là, notre évolution reprendra son cours prévu originellement… Cette évolution consistera à vivre uniquement dans la Joie, c’est à dire dans la conscience de l’Infinité de la Lumière, dans l’Éternité de son Amour… 

Dans les périodes, limitées, d’ombre de notre passé, nous n’avions pu faire que des efforts, le plus souvent douloureux, pour rendre de plus en plus l’ombre à la Lumière, jusqu’à y arriver en totalité…

Mais là, c’est fini et pour toujours : nous allons continuer notre évolution dans ce Paradis retrouvé, dans cet Éden originel, en ne passant que d’instant de conscience de la Lumière… en instant de conscience encore plus grande de la Lumière…

Là, même quand nous allons regarder notre histoire passée, nous n’y verrons que la Lumière dont elle a « réellement » été constituée.

Et là, dans notre Paradis retrouvé, nous ne serons jamais plus dérangés par nos mémoires.

Oui ! Nous voulons vivre cet avenir… Et nous le vivrons !

Mais, concrètement, continuons à prendre l’exemple de la colère : voir la Lumière dans la colère, ça veut dire quoi ?

La merveilleuse « mi-temps de retard« 

Cela veut dire être heureux d’avoir vécu cette colère !

Mais là, il nous faut peut-être parler de cet aspect dont j’aurai pu te parler à plusieurs reprises… Mais je ne l’ai pas encore fait… Faisons-le maintenant !

Comme moi, tu as entendu et probablement lu cette parole : 

« Vous avez toujours une mi-temps de retard ». 

Cela est dans les textes anciens et cela a été redit…

Oui, j’ai entendu parler de cette « mi-temps de retard »…

Ce que j’en comprends, pour l’instant, c’est ceci : le temps s’écoule, comme cela : nous allons nous amuser à le dessiner sur un axe qui va de la gauche vers la droite, comme nous le représentons souvent.

Il semble que nous ne pouvons penser, pour l’instant, qu’une pensée à la fois… La science semble nous le démontrer pour l’instant !

Il me semble également que nous pensons de plus en plus vite, notre ordinateur mental étant de plus en plus rapide, car de plus en plus perfectionné par l’usage que nous en faisons de plus en plus…

De ces faits, qui nous semblent évidents, pour l’instant, il résulte que nous ne prenons conscience de l’instant que nous vivons… que l’instant d’après !

Alors, voyons ce que cela donne sur notre dessin :

  • Au temps « 1 », qui ne dure qu’un instant, nous vivons une émotion, nous vivons quelque chose, nous vivons un phénomène… 
  • Et, au temps suivant « 2 », justement avec « une mi-temps de retard », nous prenons conscience que nous avons vécu cette émotion au temps « 1 »… 
  • Et peut-être qu’au temps « 3 », avec une mi-temps de retard supplémentaire, nous commençons à juger cette émotion vécue au temps « 1 » … ou bien à observer la conscience que nous en avons eu au temps « 2 » … etc… etc…

Si j’observe bien dans le détail, il me semble que c’est vraiment comme cela que je fonctionne moi-même… en effet ! Parce que le temps ne dure qu’un instant !

Donc, en réalité, nous ne pouvons regarder qu’une colère « que nous avons eue ».

Oui ! Nous vivons l’instant… Mais, cet instant, nous ne pouvons l’observer qu’avec « une mi-temps de retard » à un instant suivant !

Ce sera soit l’instant suivant immédiat, soit un instant des années après…

Mais, ce qui est sûr, c’est que nous regardons sans arrêt en arrière ! Nous regardons sans cesse ce que nous appelons le passé !

Alors, c’est ça « la mi-temps de retard » ?

À mon point de vue, oui ! C’est comme cela que je la comprends, en tout cas pour l’instant…

Mais, si nous n’avions pas cette mi-temps de retard et que, au moment où nous vivons la colère, nous l’aimions ?

Nous aurons toujours cette mi-temps de retard… 

Et, bien sûr, cette mi-temps de retard, elle est Parfaite !

Cette mi-temps de retard n’est pas un problème en soi… En effet, dans la Réalité, qui seule nous intéresse, seule la Lumière existe… Et donc, cette mi-temps de retard, comme tout ce qui existe ne peut être que Lumière Merveilleuse !

Mais, c’est l’usage que nous faisons de cette mi-temps de retard qui peut être problématique pour nous… et pour tous ! 

En effet, la véritable question à se poser est : « Quelle conscience allons-nous choisir d’avoir de notre passé, grâce à notre mi-temps de retard ? »

• En effet, si nous vivons une colère qui résulte de notre perte de conscience de la Lumière ou bien de la perte de conscience par quelqu’un d’autre de la Lumière… et qu’à la mi-temps suivante, courageusement, nous osons être heureux d’avoir vécu cette colère… 

Si nous avons le courage d’aimer cette perte de conscience précédente de la Lumière, là nous utilisons bien cette mi-temps de retard pour avoir, à nouveau, conscience de la Lumière… ce qui est son usage originel !

C’est là un usage Lumineux de notre mi-temps de retard… C’est un usage Lumineux de l’instant suivant… C’est un usage lumineux de notre libre arbitre que notre mi-temps de retard permet et matérialise.

• Mais, si nous vivons une colère qui exprime notre perte de conscience de la Lumière, ou celle de quelqu’un d’autre et qu’avec notre mi-temps de retard, nous continuons à utiliser notre libre arbitre pour perdre conscience de la Lumière en condamnant cette colère que nous avons vécu l’instant précédant, chez nous ou chez l’autre… Nous faisons bien là un usage ombreux de notre mi-temps de retard, pourtant Parfaite… Et nous faisons un usage maladroit de notre libre arbitre.

Oui, mais, est-ce que l’usage Lumineux de notre mi-temps de retard pour cette colère va la transformer pour la prochaine fois ?

Transmutation du plomb en or

Oui, bien sûr ! 

Cette colère, étant plus aimée, mais pas encore complètement, elle va automatiquement revenir puisqu’elle n’est pas encore aimée à 100%, pour l’instant…

Mais imaginons que, pour l’instant, nous ayons réussi à l’aimer à 60% ! Alors, évidemment qu’elle va se représenter en espérant obtenir justice, c’est à dire en espérant que les 40% restant, qui n’ont pas encore été aimés, soient aimés… Et là, ce sera à nous d’avoir le courage d’arriver à l’aimer encore plus… 

Nous transmutons l’ombre de cette colère passée par l’amour présent… Nous grignotons la colère d’amour…

Bon, j’ai compris ! 

Donc, c’est vraiment à chaque fois grâce à cette mi-temps de retard que nous pouvons ouvrir notre conscience de la Lumière « dans » la colère…

Oui ! C’est grâce à cette mi-temps de retard qui nous est offerte que notre libre arbitre peut s’exprimer…

Et nous prolongeons toujours la perte de conscience de la Lumière qui nous reste vers l’avenir… dans le but d’en reprendre conscience toujours plus… par un usage toujours plus sage de notre mi-temps de retard et de notre libre arbitre qu’elle nous permet d’exprimer.

Et cette colère, encore non aimée à 100%, va nécessairement revenir dans notre expérience de vie, chaque fois différente, autant de fois que nécessaire, pour être toujours plus aimée… jusqu’à être totalement aimée ! 

La Lumière nous offre Son Éternité pour prendre ou reprendre conscience d’Elle…

Ainsi, cette colère, chez nous ou chez l’autre, va se représenter autant de fois que nécessaire pour que nous l’aimions finalement « totalement » ! 

En tous cas, aussi totalement qu’un Être humain puisse aimer…

Je préfère être heureux que comprendre… Mais…

Moi, pour l’instant, la seule chose que je peux, peut-être, envisager, c’est comprendre la colère… Mais l’aimer !? 

Comprendre c’est déjà pas mal !

C’est en voir les mécanismes… Et me dire: « Ça, c’est normal… Ça non ! ».

Comprendre, ce n’est pas mal, mais c’est encore ombreux… C’est encore, trop souvent, piégé quelque part par l’ombre ! 

C’est vraiment être heureux d’un instant que nous avons vécu et non pas se contenter de le comprendre… qui nous intéresse au premier chef.

Et posons-nous cette question toute bête pour essayer d’exprimer la priorité profonde pour nous « d’être heureux » par rapport à « comprendre » :

Préférons-nous que nos parents, nos enfants ou notre conjoint nous comprennent ou bien qu’ils nous aiment ?

Préférons-nous qu’ils comprennent, par exemple, tous les rouages de notre raisonnement ou toutes les raisons de notre action… Ou bien préférons-nous qu’ils soient heureux de tout ce que nous sommes, c’est à dire qu’ils nous aiment sans condition ?

… Mais plus je suis heureux, mieux je comprends

Notre expérience de tous les jours nous le montre :

Tous, autant que nous sommes, nous préférons tous être aimés que compris… Mais, il est vrai que plus nous sommes aimés, mieux nous nous sentons compris.

Nous préférons tous être heureux d’un fait plutôt que de le comprendre… Mais, c’et vrai : plus nous sommes heureux, mieux nous comprenons.

Est-ce qu’une chose qui t’intéresse dans notre relation, ce n’est pas d’avoir affaire avec quelqu’un qui a acquis une certaine virtuosité à être heureux de tout… et ceci d’une façon encore un peu inhabituelle pour l’instant dans notre société ?

Oui, c’est vrai, c’est agréable et enrichissant…

Mais alors ce que tu es en train de me dire c’est que « être heureux » et « aimer » c’est pareil ?

Pour moi c’est pareil. Dans mon langage personnel ces deux termes sont des synonymes…

Mais, pour moi, cela me paraît plus accessible « d’être heureuse » de ceci ou de cela parce que j’y mets un sens… Mais « aimer » ?!

Oui… tu as peut-être raison… Chacun de nous a sa sensibilité personnelle, unique… 

Chacun de nous a sa mémoire unique et donc sa propre « conception initiale »… 

Et chacun de nous utilise les mots à sa façon pour exprimer « sa » conscience…

Oui, cela est vrai.

Son Amour est Infini, pour toujours, le nôtre grandit en Lui 

 ■

Mais, « aimer », qu’est-ce que c’est ? Fondamentalement, qu’est-ce que c’est ?

J’aime une personne… Qu’est-ce que cela veut dire fondamentalement ? 

Il me semble bien que cela veut tout simplement dire que je suis heureux de tout ce qu’est cette personne, avec de moins en moins de conditions… 

Oui, en fait c’est ça ! Regarde ! Si tout d’un coup j’exprime que je ne suis pas heureux d’un aspect de toi, même tout petit, que tu me présentes : par exemple, de tes lunettes, ou de ta façon de coiffer tes cheveux ! Vas-tu alors te sentir vraiment aimée ?

Non, c’est vrai, pas comme je désire être aimée !

C’est vrai ! Je suis bien obligée de reconnaître que je désire être aimée sans « aucune » condition… 

Alors… Comment savons-nous que quelqu’un nous aime ?

Eh bien, nous savons que quelqu’un nous aime parce que cette personne est heureuse de « tout » ce que, nous, nous lui présentons de nous aujourd’hui, sans une seule exception : « notre » présent, « notre » passé, « notre » avenir… Et là nous sommes rassurée : là, nous sommes certains que, aujourd’hui, elle nous aime !

Oui, c’est vrai ! C’est bien comme cela que je sais que quelqu’un m’aime…

Mais si, aujourd’hui, cette personne est heureuse de tout ce que tu es, sauf d’une seule chose dont elle ne sait pas, pour l’instant, être heureuse : par exemple la façon dont tu t’es habillée aujourd’hui… et qu’elle te l’exprime… À cet instant, vas-tu te sentir « vraiment aimée » par elle ?

Non, c’est vrai, je vais me sentir mal aimée, incomplètement aimée…

Eh bien ! À partir de là, si nous nous en tenons à l’essentiel, qui est d’être heureux de suite, nous n’avons que quelques cascades d’options possibles…

Par exemple :

• Grace à notre patience et à notre générosité, grâce à l’amour que nous nous portons à nous-même et que nous portons à l’autre, nous remettons à la mi-temps suivante l’expérience « pourtant existentielle » de nous sentir aimé par l’autre tel que nous sommes… et nous avons, la mi-temps d’après, le courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas, pour l’instant, capable d’être heureux de « tout » ce que nous sommes » : 

Alors, là, nous l’aimons lui, tel qu’il est, sans aucune condition !

Et là, immédiatement, nous sommes tous les deux récompensés : nous, de la joie d’aimer et d’être heureux sans condition… et l’autre, de se sentir aimé sans condition et de pouvoir en être heureux !

D’ailleurs, cette voie d’amour peut prendre, pour simplifier, deux principales formes d’expression : 

• Soit, avec joie, nous changeons de vêtements pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions l’instant d’avant…

• Soit, avec joie, nous gardons le même vêtement, pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions ce même instant d’avant… 

Dans ces deux formes d’expression de notre amour, l’autre reçoit « l’essentiel : c’est à dire notre amour inconditionnel » ! Il va, obligatoirement, le percevoir dans la joie que nous avons à assumer l’attitude que nous avons choisie : il reçoit notre confiance absolue en son amour.

Dans ces deux voies, également, nous recevons nous-même « l’essentiel » : nous recevons le « salaire instantané » qu’est l’amour et la joie que nous ressentons pour l’autre, sans aucune condition…

Nous sommes, alors, des témoins qui osons vivre et offrir à ce même instant notre espoir en nous et en l’autre, notre amour de nous-même et de l’autre et notre foi en la Lumière…

Mais si, par exemple, nous n’avons pas, à cet instant, ce fameux courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas pour l’instant capable d’être heureux de tout ce que nous sommes nous », comment procédons-nous… que se passe-t-il ?

Patience Éternelle de la Lumière

Alors, là, en réalité, ce n’est pas grave du tout !

Simplement, nous allons « choisir », de façon plus ou moins consciente, de revivre cette situation « où l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »… Et ceci, autant de fois que nécessaire pour que nous arrivions à en être nous-même parfaitement heureux !

L’Âme, que nous sommes, nous invite toujours à revivre notre ombre imaginaire, jusqu’à ce que nous puissions reconnaître que la Lumière est Éternelle et Omniprésente…

Et donc, nous revivons cette situation dans laquelle « l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »…

D’une part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience que cette situation particulière n’est en réalité que la Lumière Pure dont nous avions simplement perdu conscience…

D’autre part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience, également, que « le fait que nous ne soyons pas arrivés jusqu’à là à en avoir conscience » n’est en réalité, également, que la Lumière Pure !

Nous n’arrêterons jamais de vouloir Tout aimer, c’est à dire de vouloir être heureux de Tout…

Jamais !

Nous n’arrêterons jamais de vouloir avoir toujours plus conscience de la Lumière, y compris, pour l’instant, dans l’ombre que nous avons imaginée…

Jamais !

Ce n’est que justice d’espérer de nous-même que nous soyons heureux sans condition l’instant suivant… et d’espérer de l’autre qu’il soit heureux sans condition, quand il le voudra et le pourra…

Nous avons raison d’espérer que cela arrive… Nous avons vraiment raison d’essayer encore et encore… jusqu’à ce que cela arrive.

Car cela arrivera inévitablement ! 

Cela est déjà inscrit dans le futur de l’humanité.

Là, il y a eu un long silence… et puis…

En reprenant les textes que nous avons transcrits, je viens de lire que « vouloir que quelqu’un soit autre que ce qu’il est, c’est tenter de prendre possession de lui… »

La Lumière est toujours là, même si nous l’ignorons

Oui, ça, c’est ce que nous appelons « l’ombre »… 

Mais en réalité, nous avons seulement « essayé » de prendre possession de lui, mais sans jamais y être arrivé réellement, car en effet, c’est impossible grâce au libre-arbitre, grâce à la libre conscience que nous sommes, chacun de nous…

Mais, cependant, oui ! cette tentative de l’impossible, c’est l’ombre…

Cela m’a agressé parce que, par exemple, dans la relation mère-enfant, ce n’est que ça ! On cherche tout le temps à ce que l’enfant soit autrement que ce qu’il est.

Non ! Ce n’est pas « que » ça ! Il ne faut pas exagérer non plus en disant que ce n’est « que » ça. Mais, cela a été, c’est vrai, trop souvent ça…

 Mais ça, c’était l’aspect ombreux de la relation… C’était l’ombre par laquelle nous nous étions laissé envahir qui a fait que nous avons pu vouloir que l’enfant soit autre que ce qu’il est…

Mais, il n’y a pas que ça dans la relation d’une mère avec un enfant. Ce n’est pas 100 % ça… Ce n’est pas vrai !

Il y a aussi tout cet amour, tout ce courage d’aimer l’enfant tel il est, aussi ! Il y a des tas de choses qu’une mère aime chez son enfant tel qu’il est… Elle y arrive très bien, le plus souvent ! 

Mais, c’est vrai, il y a aussi des aspects où elle n’y est pas arrivée. Cependant, c’est très, très loin d’être la totalité. Il ne faut pas noircir le tableau plus qu’il ne l’est !

Un sur trois ! Chez moi il y a une de mes enfants avec laquelle, non, non, non ! il n’y a rien qui passe…

J’ai encore essayé : je me suis dit « bon j’essaye encore de l’aimer telle qu’elle est ! » … Et c’est là que j’ai pris conscience que je voulais qu’elle soit autrement que ce qu’elle était !

Le dernier instant est le premier à aimer

Oui, je comprends ! Et je suis en paix d’entendre cela.

Si tu veux, il faut toujours commencer par travailler l’instant qui est « juste avant ». Je veux dire : il vaut mieux s’intéresser en priorité à la mi-temps la plus courte plutôt qu’a une mi-temps plus longue… 

C’est à dire ?

C’est à dire que nous avons dans nos mémoires des choses innombrables que nous n’avons pas, pour l’instant, réussi à aimer : des mémoires de notre vie actuelle, des mémoires de nos vies passées, mais aussi des mémoires du passé de toute l’humanité… 

Évidemment, nous ne pouvons pas essayer d’aller travailler tout ça d’un seul coup… 

C’est en effet énorme ! Et, vu notre allégeance à l’ombre depuis des millénaires et des millénaires, nous ne sommes vraiment pas capables, pour l’instant, aujourd’hui, d’aimer tout ça… en une seule fois !

Oui, c’est énorme et souvent, c’est inaccessible !

En ce qui concerne les mémoires de cette vie, par les différentes thérapies disponibles dans notre société aujourd’hui, nous pouvons, peut-être, les travailler par le biais de la pensée ou bien par celui du corps …

Et, il faut bien le reconnaître, cela est déjà bien difficile… voire, pour l’instant, impossible pour beaucoup trop d’entre nous.

Mais, en ce qui concerne les mémoires qui n’appartiennent « pas » à cette vie, on ne peut pas s’y adresser avec nos pensées ou avec notre corps : c’est du domaine de l’Âme…

Mais, quelle conscience avons-nous de l’Âme ?

Alors, de tout ceci, il résulte que ce qui nous est le plus accessible pour l’instant, c’est à dire ce que vraiment là, à cet instant, nous pouvons envisager d’aimer, ce dont, là, à cet instant, nous pouvons envisager d’être heureux le plus facilement, c’est tout simplement la mi-temps d’avant… C’est, tout simplement, ce que nous venons de vivre, « là », juste à l’instant précédent ! 

C’est la pensée que nous avons eue juste-là… C’est l’émotion que nous venons de ressentir, juste-là… Ce sont les paroles que nous venons de dire ou que l’on vient d’entendre, juste-là… Ce sont les actes que nous venons de faire ou les situations que nous venons de vivre… juste-là, à la mi-temps précédente !

C’est là, notre mémoire qui nous est la plus accessible : c’est notre mémoire immédiate… En effet, nous la voyons encore clairement, nous en avons encore une très bonne conscience… Et elle se propose très clairement à notre amour, à notre joie… Si nous voulons bien le reconnaître !

Eh bien, en pratique, il n’y a pour nous que cette seule priorité ! Et c’est à elle, avec notre mi-temps de retard, qu’il nous faut faire face en premier… C’est elle qu’il nous faut apprendre à aimer en priorité… Car nous en avons encore une claire mémoire.

Essayons peut-être de nous la représenter, cette mémoire immédiate, en utilisant à nouveau la ligne du temps que nous avions dessiné tout à l’heure pour réaliser ce qu’était « une mi-temps de retard » :

Donc, ce dont nous avons le plus de conscience et ce sur quoi nous avons le plus de pouvoir, c’est « la mi-temps juste avant » … C’est l’instant que nous venons juste de vivre…

Par exemple, sur notre schéma, à l’instant « 4 », ce dont nous avons la conscience la plus claire, c’est l’instant « 3 » et non pas l’instant « 2 » et encore moins l’instant « 1 » etc…

Lorsque nous vivons l’instant « 4 », cet instant « 3 », qui est l’instant juste précédent, est encore tout frais dans notre mémoire…

Eh bien, c’est, en priorité, cette mémoire la plus proche, que nous devons envisager d’aimer, plutôt que d’essayer d’aimer une mémoire plus ancienne, même si celle-ci semble peut-être beaucoup plus importante ou si elle semble exister depuis beaucoup plus longtemps…

En effet, être heureux de ces mémoires plus anciennes ou plus importantes, c’est pour nous, trop souvent encore, impossible à faire aujourd’hui…

Ceci du fait des nombreux évènements qui ont été vécus et dont chacun d’entre eux a laissé une trace, c’est à dire une mémoire.

Il y a donc de très nombreuses mémoires qui se sont installées entre ces mémoires anciennes et cet instant que nous sommes en train de vivre là.

Alors, apprenons donc à aimer d’abord ce qui est facile… Et ensuite nous aborderons de plus en plus facilement ce qui nous était même jusqu’à là impossible !

La mi-temps juste précédente, c’est la plus accessible… et c’est elle qui nous offre le fait le plus immédiat, le plus simple, à aimer !

Aimer quelque chose d’ancien et énorme, c’est bien sûr plus difficile pour la plupart d’entre nous…

Alors apprenons d’abord à aimer des choses plus petites et plus accessibles :

La mi-temps précédente est, en général, la plus accessible et la plus facile à aimer !

Les 8 entretiens (5ème Partie du 5ème Entretien)

Les 8 entretiens (5ème Partie du 5ème Entretien)

L’humilité de l’instant

Mais non ! Ça revient parce que nous avançons… La roue de la colère tourne pour que nous avancions… et une partie d’elle touche le seuil de notre conscience une première fois… Pour que nous continuions à avancer, il faudra bien que cette même partie de la roue touche notre conscience de nombreuses fois…

Et à chaque fois peut-être, nous penserons : « Zut ! je n’ai rien compris ! » Mais ce n’est pas vrai… nous avançons toujours… toujours !

Ayons cette « humilité de l’instant » … 

L’humilité de ce petit travail « local » …

« L’humilité de l’instant » ? C’est beau !

Ne détournons pas notre regard de l’instant, sinon nous nous retardons en ne validant pas cet instant… en ne reconnaissant pas Dieu dans ce petit instant que nous venons de vivre…

Et nous avons souvent prétendu que nous ne pouvions reconnaître Dieu que d’un seul coup dans tous Ses Instants à la fois ! Ou pas du tout !

Oui, c’est vrai, j’ai tellement prétendu ne le reconnaître que « parfaitement » et « définitivement »…

Voilà ! c’est ça ! C’est un peu comme si nous disions, je ne prendrai cette première bouchée de mon repas que lorsque mon repas sera terminé…

Tant que nous persisterions dans cette attitude, nous maigririons… jusqu’à, finalement, mourir !

Et si nous reprenons l’exemple de la colère, c’est comme si nous décidions de ne commencer à essayer d’aimer notre colère qu’une fois que nous aurions réussi à l’aimer !

N’oublions surtout pas que Dieu est Infini et que pour en prendre conscience il nous faut, tout simplement, Son Éternité…

L’échec est la route du succès

Si, à chaque instant, nous ne cessons jamais d’essayer sans réussir, nous réussirons !

C’est comme le jeune enfant qui apprend à marcher en essayant et en échouant un grand nombre de fois, 2000 fois en moyenne… jusqu’à ce qu’il réussisse.

Et là, à l’instant où il a réussi à marcher quelques pas pour la première fois, que voyons-nous dans ses yeux ?

Donc, finalement, tu veux dire que nous vivons ces colères répétées pour apprendre à les aimer ?

Oui, bien sûr ! 

Comment apprendre quelque chose sans le répéter ?

Comment apprendre à reconnaître la Lumière dans notre colère sans répéter cette colère ? 

Et comment y arriver d’un seul coup dans cette vie, alors que depuis des vies et des vies la colère nous a été interdite à tous… 

Seules les autorités malades ont eu la permission, voir le soi-disant devoir, de d’exprimer leur colère ? Mais, là, elles, sans jamais en être heureuses !

Alors, cela nous demande un certain nombre de répétitions pour apprendre à aimer quelque chose dont il nous a été interdit d’être heureux depuis le presque début de l’humanité !

Et c’est encore plus difficile, si nous sommes seuls, isolés, dans un milieu qui combat et condamne l’ombre, plutôt que d’envisager de l’accueillir et de l’aimer !

Oui, oui ! Je comprends et je suis d’accord avec cela…

Alors, il faut vraiment nous entraider et travailler, instant par instant, sans jamais accepter l’échec comme un échec, mais seulement comme un moyen de réussir…

Oui ! C’est cela…

 Et c’est, sans aucun doute, l’instant précédent dont il est le plus facile d’avoir conscience ! 

Par exemple, on vient juste de vivre une colère… Et la mi-temps d’après nous avons une chance merveilleuse de pouvoir choisir une conscience de la Lumière encore plus claire « dans » cette colère que nous venons de revivre là, juste à la mi-temps précédente…

Un pas après l’autre… C’est comme lorsque nous marchons pour aller d’un point à l’autre… Apprenons à vivre cet instant comme le seul instant à vivre !

Oui, sinon, en détournant notre regard de cet instant immédiat, nous nous imaginons verrouillés… Nous imaginons notre labyrinthe, mais sans fil d’Ariane ! 

Tout cela parce que nous ne validons pas cet instant, parce que nous ne reconnaissons pas Dieu dans cet instant, dans ce tout petit instant !

Et nous prétendons ne vouloir reconnaître Dieu que dans tous ses instants à la fois…

Eh Oui… Parfaitement, définitivement etc…

D’une certaine façon vouloir ça, c’est ne pas vouloir jouer le jeu ?

La fuite nous a si souvent sauvé la vie

Mais en même temps, c’est une prudence… C’est parce que, pour l’instant peut-être, je ne suis vraiment pas capable d’aimer cet instant, je n’y arrive pas du tout ! 

Alors, je le fuis… je fuis sagement ! Pour l’instant…

Est-ce que c’est mal ? De mon point de vue, non… C’est Parfait !

Parce que la fuite dans l’instant est aussi Parfaite que de se mettre au travail !

Eh oui, c’est vrai, si Dieu est tout !

Mais, nous avons eu en nous encore peut-être cette idée ombreuse que c’était mieux de se mettre au travail que de « fuir » … 

Et donc, nous avons mis en place des séparations… Nous avons prétendu que là, dans notre travail, il y avait plus Dieu que là, dans notre fuite ! 

Nous avons pu prétendre qu’il y a plus Dieu dans la croyance que dans l’incroyance… ou bien dans le haut que dans le bas… ou bien dans le courage que dans la peur, etc.

Mais, comment cela est-il possible, si « Dieu Est Tout » ?

… Je reconnais que ça bosse en moi… Parce que… c’est difficile à dire… Mais, c’est assez curieux… Parce que j’ai noté des instants… Je pourrais dire des pulsions qui m’ont surprise…

Des pulsions sans arrière-pensées… C’est très curieux… Ce n’est pas souvent, ou alors, je n’avais pas remarqué pour l’instant en avoir… Et là j’ai eu des petites choses comme ça… Paf ! Et je sentais qu’il n’y avait rien derrière et rien devant et que j’étais juste dans « cet instant unique »…

La joie : une surprise naturelle

Tu as été surprise par une nouvelle prise de conscience de la Lumière… Tu as été surprise dans la Lumière… Tu te surprends alors comme étant « dans » la Lumière… c’est à dire dans ton état « naturel »…

C’est léger… C’est très, très fugace… Mais c’est, comme si tout d’un coup, il n’y avait plus le sac à dos !

Oui, bien sûr…

Parce que, à un moment donné, pendant un instant, tu t’es fait surprendre, naturellement ! C’est une surprise Naturelle, Lumineuse… Tu t’es faite surprendre par la conscience de la Lumière… Et tu as été consciente de la Lumière dans ce que tu venais de vivre… ou dans ce que tu venais de penser…

Mais même, je n’ai pas pensé à la Lumière : j’ai vécu, point-barre !

J’ai rencontré quelqu’un… et pouf ! j’étais contente de le voir ! Alors que j’ai des arriérés derrière… et là, ça a changé… pendant un instant !

Chaque instant laisse sa marque pour toujours

Oui, mais ça fait une marque… L’instant d’après, cela fait partie de tes mémoires… Et même de nos mémoires !

Ce petit moment lumineux, simple te « tombe » dessus, comme tu dis… mais en fait, il « te semble te tomber dessus », car en réalité, c’est le résultat de multiples choix dans ton passé et dans le passé de l’humanité… 

Alors, tu as ce petit cadeau qui semble te tomber dessus : un petit moment de légèreté, un petit moment de vie naturelle… de vie selon le Plan de Dieu… OK ?

Oui ! un peu…

Eh bien voilà ! L’instant d’après, tac, c’est dans « nos » mémoires…

Oui, je crois que je l’ai enregistré, parce que j’avais cette sensation de ne pas avoir mon sac à dos… Ça, c’est marrant !

Le sac à dos lourd, c’est toutes les mémoires que nous n’avons pas encore aimées !

Mais dès l’instant, ou pendant une seconde peut-être, nous arrivons à aimer ce sac à dos, à aimer toutes ces mémoires… dès cet instant où nous arrivons, par surprise, à être plus heureux que nous ne l’avons jamais été de cet instant que nous sommes en train de vivre, avec toutes les mémoires passées qu’il contient et tous les futurs possibles qu’il contient… alors, nous n’avons plus cette sensation de poids sur le dos… 

Et maintenant, merveilleusement, c’est inscrit dans nos mémoires qui s’en trouvent allégées !

Oui, c’est vrai… C’est vraiment ce que je ressens…

Et maintenant, si nous continuons à travailler dans cette direction, il va y avoir de plus en plus souvent ce sac à dos qui s’envolera de nos épaules… À tel moment… Puis à tel autre moment…

Et alors cela nous encourage… Cela nous donne envie de continuer, même quand le sac à dos est revenu sur nos épaule !

La légèreté se densifie… les mémoires légères se condensent… Chaque fois, il y a plus de mémoires de notre conscience de la Lumière… Et automatiquement, nos mémoires s’allègent…

Oui, c’est ce qui se passe…

Maintenant, le truc, c’est de le faire jusqu’au bout !

C’est ce que nous allons faire… Mais combien de temps nous faudra-t-il ? Je ne le sais pas.

Oui, combien de temps nous faudra-t-il ?

L’Eden reconnu

Je ne le sais pas… Mais, ce qui est sûr, c’est que si nous faisons cela régulièrement, il y aura de moins en moins de mémoires ombreuses… Et à un moment donné, il n’y aura plus aucune mémoire qui n’aura pas été aimée, qui n’aura pas été reconnue pour ce qu’elle est : Lumière… 

Elles se seront toutes présentées le nombre de fois nécessaire et paf ! paf ! paf ! nous aurons finalement osé les aimer de plus en plus, les unes après les autres… et c’est toujours à l’instant présent que l’on aura osé les aimer…

Alors, là, il n’y aura plus que de la conscience de Lumière dans nos mémoires… Et là, c’est l’état d’Éden, enfin reconnu !

C’est notre état Originel d’Éden que l’on a connu au début de l’humanité, pendant presque une génération… et que l’on va retrouver.

Mais, tout cela, ce n’est pas quelque chose de calculé… Cela aussi, c’est nouveau pour moi : ce n’est pas calculé… c’est spontané !

Le « calcul », c’est long… Il faut le comprendre : quand on pense à partir de nos mémoires ombreuses, il faut sans cesse beaucoup réfléchir pour choisir un chemin dans ce labyrinthe de toutes les séparations que nous avons imaginée…

Oui, alors que là, je ne vais pas me faire un programme de travail… Ça ne marche pas comme cela ! 

Mais cela entraîne chez moi un certain désarroi !

Tu n’as pas besoin d’un « programme », puisque c’est l’instant !

Oui, c’est vrai.

De toutes les façons, il n’y a que l’instant d’avant à aimer, avec notre mi-temps de retard.

Chaque instant, tu l’utilises pour aimer l’instant d’avant !

Donc… Nous ne pouvons pas calculer !

Du coq à l’âne : de Dieu à Dieu

Non ! Nous n’avons pas besoin de programme : chaque instant est programmé par la Lumière Elle-même !

C’est assez désarçonnant ! Ce n’est pas mon habitude…

Oui, c’est vrai !

Mais, c’est ce qui fait que c’est quelque chose que tu as en toi et qui t’est naturel ? …

Mais, tu le vois bien dans nos discussions : depuis le début, elles ne sont pas organisées… Nous sautons du coq à l’âne sans arrêt, parce que, en fait, nous suivons, pas trop mal je crois, ce programme que nos Âmes nous proposent à l’unisson à chaque instant…

Donc, cela nous permet de vivre une discussion inattendue, souvent philosophique, profonde, dans laquelle, nous découvrons « ensemble » des choses qui nous intéressent beaucoup… 

Mais nous ne savions pas au début de la conversation que nous allions passer par-là, puis par-là, puis par-là… Nous ne pouvions pas le deviner : nous n’avions pas de programme conscient.

Nous avons commencé à parler de ta fille… et puis paf ! paf ! paf !

Oui, c’est vrai… Je ne savais même pas avant notre rencontre que j’allais parler d’elle…

Non, c’est vrai ! Nous ne savions vraiment pas de quoi nous allions parler… Nous avons seulement décidé de passer un moment agréable ensemble en échangeant nos pensées…

C’est dans le Plan de la Lumière que se trouve inscrit notre programme réel… et nous le suivons de notre mieux…

Mais, nous ne pouvons pas le programmer nous-même… nous ne faisons que le suivre… Si nous le voulons !

Comment procédons-nous pour suivre ce Plan de Lumière dont nous sommes souvent inconscients ?

Le programme ? Être heureux ! Quand ? Tout de suite

Quand, avec notre mi-temps de retard, nous décidons d’être heureux de l’instant précédant, nous sommes en train de suivre le Plan… 

Quand nous sommes heureux, c’est le Plan-Lumière qui se propose à nous et que nous acceptons comme « notre » plan.

Quand nous calculons, c’est nous qui imposons notre plan personnel ?

C’est alors nous qui disons : « Il faut que j’aime ceci ! Il faut que j’aime cela ! Il faut que j’aime ma fille ! Et chaque fois que j’y pense, il faut que je sois heureux d’y penser ! »

Nous mettons alors des conditions, la plupart du temps irréalisables, à notre bonheur… « Je serai heureux, à condition que je fasse cela… Et ceci… Et ça encore ! Et je dois le faire comme ceci et comme cela ! » … Et nous nous faisons tout un programme !

Et là, ça devient vraiment… compliqué… 

Pourtant, en même temps, tout ceci est aussi de la Lumière Pure, bien sûr… Mais le voile d’ombre est tellement épais, l’inconscience de la Lumière est tellement grande que nous n’arrivons plus à voir la Lumière que c’est… Et qui pourtant est là, partout, Infinie et Omniprésente…

L’ombre se complexifie et du coup, nous nous perdons…

Et c’est là que nous vivons ce sentiment de dédale… 

Labyrinthe-Lumière

Oui, c’est le fameux labyrinthe…

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Oui, c’est ce fameux labyrinthe qui est à la fois si mythique et qui nous semble si réel ! On l’a complètement imaginé et cela nous semble si compliqué d’en sortir !

C’est vrai que la vie nous semble souvent bien compliquée…

Mais, non, ce n’est pas vrai ! En fait la vie n’est pas compliquée ! Elle est complexe, mais pas compliquée : c’est simplement un instant après un instant…. 

Un petit pas de conscience plus grande de la Lumière après un autre petit pas de conscience plus grande de la Lumière…

Et là, tout se révèle simple : Le fil d’Ariane, c’est notre conscience de la Lumière Omniprésente : pour nous, pas à pas, il y a la Lumière et rien d’autre ! C’est le fil d’Ariane…

Cela nous a été dit : une marche après l’autre ! et surtout ne pas sauter de marche… « Une marche après l’autre… »

Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cela va très bien comme ça !

Et nous pouvons vraiment nous entraider efficacement et simplement…

C’est accessible, c’est disponible :  nous n’avons pas besoin d’être spécialistes de quoi que ce soit. 

Tout le monde peut fonctionner comme cela : c’est naturel ! 

Nous sommes faits pour fonctionner comme cela… avec cette mi-temps de retard qui est là pour nous permettre d’aimer l’instant précédent !

Ah oui… nous avons notre merveilleuse mi-temps de retard…

Eh oui, avec notre belle mi-temps de retard, la vie se présente calmement et on passe d’un instant à l’autre tranquillement… 

Parce que, en fait, notre avenir, il est plein de notre ombre passée que l’on va aimer !

Alors, il n’y a pas de soucis, « C’est la belle vie ! » La Lumière c’est le Plan… Et le Plan c’est la Lumière

Il suffit donc de suivre cette ouverture naturelle, spontanée, originelle de la conscience de la Lumière…

Et c’est simple : 

« Chaque fois que nous sommes heureux, c’est que nous sommes en train d’ouvrir notre conscience à la Lumière… »

Oui, mais là, comment « décider » d’ouvrir notre conscience à la Lumière ?

Eh bien, c’est également tout simple : 

« Nous décidons d’ouvrir notre conscience à la Lumière en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant ! »

Oui, mais comment savoir si ce que je pense est bien ce que je suis la plus heureuse ou le plus heureux de penser ?

Eh bien, tout simplement en se posant la question suivante !

« Est-ce que je pense là ce que je suis la plus heureuse ou le plus heureux de penser, Oui ou Non ? » 

Et là, j’ai moins d’une seconde pour connaître la réponse… J’ai moins d’une seconde pour répondre…

Si je mets plus d’une seconde, c’est que je viens de me compliquer la vie.

Il n’y a en effet là que deux réponses possibles : « Oui » ou « Non » …

En effet, pour une question aussi essentielle : 

« Toute réponse qui n’est pas un « Oui » spontané en moins d’une seconde est un « Non » ! »

Mais, je ne peux pas réfléchir, avant de répondre ?

N’as-tu pas remarqué que plus une question est importante, moins nous avons besoin de réfléchir ?

Oui, c’est vrai !

Là, la question n’est pas seulement importante, elle est fondamentale, elle est essentielle à ma vie ! 

Si nous reconnaissons que notre but le plus important dans notre vie, c’est d’être heureux… 

Si nous reconnaissons que nous ne pouvons être heureux qu’en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser… 

Alors, là, il n’y a pas de question plus importante que nous puissions nous poser ! 

Oui ! Je reconnais que « être heureux » est la chose la plus importante dans ma vie… et je suis consciente que je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser… C’est vrai !

Une exigence simple et absolue… en moins d’une seconde

Alors là, il faut avoir cette « exigence absolue » quant à la qualité de la réponse à cette question que je répète ici : 

« Est-ce que j’ai pensé là ce que je suis la plus heureuse de penser, Oui ou Non ? »

Cela veut dire que si nous mettons plus d’une seconde à répondre « Oui » à cette question fondamentale, il faut absolument que nous reconnaissions que c’est un « Non » … 

Sinon, dans notre inconscience, les yeux fermés, nous allons nous reperdre dans notre labyrinthe de souffrance… 

Par exemple, un « Oui, mais… », un « Je ne sais pas… », ou bien « une hésitation d’une seconde » : tout cela est un « Non » et doit être reconnu comme un « Non ».

Il faut donc vraiment une exigence aussi absolue pour vivre heureux ?

Oh oui ! une telle exigence est absolument nécessaire pour une réponse à une question aussi simple et importante que celle-ci !

En effet, regardons ces deux exemples : 

Si je pose à ma compagne une question aussi banale que « Est-ce que tu veux un café ? » et qu’elle hésite plus d’une seconde, pour me répondre finalement « Je ne sais pas, je verrai tout à l’heure »… Là, cela n’a vraiment aucune importance parce que la question est sans importance…

Mais, si je posais clairement une question aussi fondamentale pour notre couple que « Est-ce que tu m’aimes ? » … et que ma compagne ne me réponde pas spontanément un « Oui » avant que je n’aie fini ma question, mais plutôt un « Je ne sais pas, je verrai tout à l’heure » ! Là, nous serions conscients que nous avons un problème !

Imagine qu’elle me réponde « Je ne sais pas… » ou bien « Je vais y réfléchir », ou bien simplement qu’elle reste silencieuse : là nous aurions bien un gros problème dans notre couple, n’est-ce pas ?

Rires…

Oui, c’est sûr !

Chaque fois que nous posons une question essentielle, nous attendons une réponse spontanée, c’est à dire une réponse directe de l’Âme… Et non pas une réponse qui se base sur une réflexion d’après nos mémoires.

L’Âme c’est « l’instantanéité » … Les mémoires, c’est la réflexion… Et il faut du temps pour réfléchir ! Les mémoires, c’est beaucoup, beaucoup, de dossiers dont un bon pourcentage sont ombreux ?

Pour être heureux, il faut vivre selon l’Âme, c’est à dire selon la Lumière en nous… n’est-ce pas ?

Oui ! C’est vrai… Tous les sages nous l’ont dit d’une manière ou de l’autre.

La réponse de l’Âme est toujours « spontanée » … une réponse d’après nos mémoires ne va jamais être spontanée… Elle sera nécessairement réfléchie et elle prendra du temps.

La question : « Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser, Oui ou Non ? », avec cette exigence d’un « Oui » spontané en moins d’une seconde, permet donc facilement de savoir si nous pensons à partir de notre Âme ou bien à partir de nos mémoires…

Et notre Âme, n’est-ce pas la Lumière en nous ?

Pour toute personne qui est consciente qu’elle veut être heureuse c’est une question essentielle à se poser régulièrement… C’est un petit outil, simple, pratique, accessible à tous !

Là, un long silence s’installe… et puis…

L’ombre a toujours une bonne raison de se manifester

Ce qui est bien, c’est que je me vois en train de vivre instant par instant…

Mais, c’est comme si, tout d’un coup, je devais quitter tout mon système de pensée et d’organisation. 

Mais, alors là, je me dis, mais attends ! Comment… ? Là, dernièrement, je me suis vu dans deux situation qui ont illustré le fait que quand je ne vais pas bien je perds mon ouverture de focus.

Par exemple : je me suis retrouvée dans une grande ville, dans une situation où il faisait une chaleur horrible et j’étais épuisée et fatiguée… Je n’avais qu’une hâte c’était de m’asseoir et de boire… Et là je me suis vu passer devant quelqu’un pour arriver à la terrasse et m’assoir… tu vois ?

Une autre fois, de la même façon, je me suis vue stressée de ne pas avoir mon test à la pharmacie pour pouvoir prendre mon train pour revenir ici… et, alors que j’étais assise, je n’ai pas vu qu’une dame enceinte attendait debout depuis un certain temps.

Moi aussi, je vois ce genre de phénomène dans certaines de mes journées.

C’est des trucs comme ça que j’ai vécu qui m’ont permis de constater que, quand je n’étais pas en état de calme et de bien-être, j’avais des réactions plutôt négatives.

Oui, mais attend ! Pourquoi as-tu eu, réellement, cette réaction de passer devant l’autre ?

Parce que j’ai peur, parce que je suis tendue…

Oui, d’accord ! Mais ça ce sont des analyses traditionnelles de ce type de situations et de réactions… Ce sont des réponses superficielles…

Mais, pourquoi ? pourquoi « réellement », du point de vue de la Lumière, ce type d’instant se présente à ta conscience ? 

… Et voilà que tu te retrouves, encore, en train de passer devant quelqu’un…

C’est pour que je puisse entendre la conférence d’hier qui m’a permis de me rendre compte qu’avec un peu de cohérence cardiaque je serais peut-être arrivée à améliorer les choses ?

Rires…

L’ombre demande justice : elle veut être aimée

C’est encore un raisonnement qui est intéressant mais qui ne va pas au cœur de la situation…

Est-ce que ce qui s’est présenté à toi, là, n’était pas une perte de conscience de la Lumière ? 

Ah oui, vraiment !

Est-ce que l’on n’a pas appelé « ombre » cette perte de conscience de la Lumière ?

Oui ! Nous l’avons répété plusieurs fois : l’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière…

Et pourquoi, cette ombre se présente-t-elle à ta conscience ? Pourquoi, réellement… au plus profond ?

Silence…

L’ombre se présente toujours à notre conscience pour être reconnue pour de la Lumière, c’est à dire pour être aimée … toujours !

Et elle se représentera à nous tant que nous ne l’aimerons pas…

Silence…

Elle a raison… Cette ombre a raison ! Elle ne demande que justice ! Elle veut être guérie.