Chaque Être a ses Dons qui lui sont offerts… Mais, à travers lui, tous les Êtres les reçoivent
Tu ne sais donner que Tout à tous.
Et chaque existence est un Don à toute l’Existence.
En effet, lorsque je me suis posé la question : « Quel est le Don le plus fondamental que nous recevons ? »
La réponse que j’ai été le plus heureux d’entendre, la réponse de mon Âme, a été la suivante : « C’est le Don d’exister »!
En effet, chaque Être reçoit ce Don, universel, et pourtant unique, « d’exister », bien sûr, il le reçoit en tant que lui-même, mais, également, il le reçoit dans l’intérêt de tous.
Quand je dis « chaque Être », je ne parle pas, là, que des Êtres humains qui, eux, n’ont commencé à exister que depuis peu, mais de tous les Êtres, c’est à dire de tout ce qui « existe ».
Exister en tant qu’Être… C’est être à la fois Âme, Corps, et Pensée en un Être qui est unique dans tout l’univers.
Mais, c’est aussi être « Un » avec tous les autres Êtres : une sorte de « Corps-Âme-Pensée » Universel.
Donc, il me semble, pour l’instant, que ce Don d’exister, d’une part chaque Être le reçoit seul, comme un Don qui est unique à lui dans tout l’Univers, mais d’autre part, tous les autres Êtres en bénéficient au même instant grâce à l’existence de cet Être.
Par ce Don, chacun « existe » pour lui-même et pour tous les autres Êtres.
En effet, aucun Être n’existe pour lui seul, séparé de tous les autres Êtres, et qui serait soi-disant, soit supérieur, soit inférieur aux autres Êtres…
Seule l’ombre, c’est à dire notre perte de conscience de la Lumière, propre à presque tous les Êtres humains que nous sommes, nous a permis d’imaginer une telle séparation, qui a été immédiatement douloureuse.
Cette douleur n’est que le signal d’alarme de notre perte de conscience. Et ce signal cesse dès que nous reprenons l’ouverture naturelle de notre conscience de la Lumière dans toute existence.
Donc, lorsque nous recevons, à chaque instant, le Don de notre existence, nous sommes à la fois un seul Être, un Être totalement unique dans tout l’Univers… Mais nous existons aussi comme un Don offert à tous les autres Êtres, sans une seule exception.
En effet, Tu ne sais pas donner moins que Tout… Et Tu Es ce Tout que Tu nous Offres.
Unité Absolue, Tu T’offres, à chaque instant, à la fois à chacun et à tous.
Tes Dons nous distinguent en Toi et nous unissent en Toi.
Bien sûr, aujourd’hui, avec tous ces mots, je suis probablement bien maladroit à décrire le Don de notre existence que Tu offres à chaque instant à tous les Êtres que nous sommes…
Mais, c’est en répétant que nous apprenons.
Alors, je le répète d’une façon, puis d’une autre… pour apprendre, moi-même !
Avec le temps que Tu nous donnes pour exister, nous sommes de plus en plus conscients de Ton Don Merveilleux : celui d’exister !
Et nous réalisons de mieux en mieux que l’existence que Tu nous offres est Parfaite, Infiniment Parfaite…
Et en effet, comment pourrais-tu offrir moins que Ta Perfection ?
Et le Don que Tu offres à l’un des Êtres que nous sommes, Tu l’offres à tous, en Ta Justice Parfaite.
Aucun Être ne reçoit plus, ou moins, que tous les autres Êtres…
Mais, ce qui nous différencie les uns des autres, c’est le moment où nous sommes prêt à recevoir Ton Don que Tu nous donnes, à tous, depuis toujours…
Depuis le début de notre humanité, chacun de nous dose le rythme de l’ouverture à la conscience de son « Existence ».
Nous existons tous, mais chacun à notre rythme.
Depuis que nous sommes devenus Êtres humains, pour les premiers d’entre nous, il y a peut-être environ 150.000 ans seulement, nous choisissons le rythme d’ouverture de notre conscience d’exister grâce à notre Libre Arbitre.
Jouissons de mieux en mieux de toute Ton Existence, dans l’intérêt de tous les Êtres…
Je présente là, en l’état, comme je les ai écrites ce jour-là, les phrases que j’ai pensées au cours de cette partie de BeHappy que j’ai joué, tout seul, le matin du Samedi 3 Février 2024…
Il est 9 heures 07… C’est un bon moment pour commencer à écrire pendant une demi-heure, non stop, ce que je suis le plus heureux de penser… et d’écrire.
Une demi-heure à penser, le mieux que j’en suis capable, à partir de mon Âme… et d’écrire.
Allez, on y va ! … Non stop ! Tranquillement…
Y-a-t-il un meilleur moment que tout de suite pour être heureux ?
Non !
Chaque instant et le meilleur pour être heureux… Et cet instant-ci est Parfait pour être heureux de penser à Toi… Pour être conscient que je ne pense que Toi.
La pensée que je suis le plus heureux de penser ces temps-ci, c’est :
« Tu Es Tout »
Par exemple, « Tu Es » mon petit doigt de ma main gauche qui courre sur le clavier pour écrire le « A », le « Q » et plus rarement le « W » …
Mais, « Tu Es » aussi l’émotion que je suis en train de vivre : émotion de satisfaction de voir le ciel bleu et les rayons du soleil, par la fenêtre ouverte…
Rien de ce qui est n’est pas Toi ! En dehors de Toi, rien n’existe… Tu Es l’Existence-même !
Si quelque chose existe, c’est Toi… Ce ne peut être que Toi !
Et ceci, que j’en ai conscience à cet instant ou pas.
Mais, là, par exemple, cette trace de postillon que je vois sur mon écran d’ordinateur, c’est également Toi… Autant Toi que mon amour le plus élevé que je vis pour ma compagne.
Si Tu Es Tout, rien n’est moins Toi que tout autre chose !
Cela me plaît toujours plus de penser cela : « Tu Es Tout » !
Et puis toutes les conséquences de cette pensée si simple m’émeut toujours agréablement… Et, je m’en régale !
Par exemple, une des conséquences, c’est que toutes les pensées que nous n’avons pas été heureux de penser disparaîtront en tant que souffrance…
Je veux dire qu’elle révèleront leur Réalité, c’est à dire Ta Réalité… Elles révèleront qu’elles ne sont que Toi, comme tout ce qui est…
Alors, nous sommes heureux de les avoir pensées… Et nous sommes heureux de ne pas avoir été heureux de les avoir pensées !
Cela est si simple ! Tout n’est que Ta Lumière… et je veux le reconnaître toujours plus…
Chacune de nos mémoires, n’est faite que de Toi… Et je le reconnais, aujourd’hui, de mieux en mieux.
Je n’ai fait que « Te » vivre… Tout ce qui existe n’a fait que « Te » vivre…
À aucun moment quelque chose a existé qui n’était pas Toi, La Lumière…
Mais alors, ce que nous avons appelé le « mal » n’est-il que Toi ?
Oui ! À mon point de vue, actuel, le mal n’est que Toi dont nous avons perdu conscience.
« C’est notre conscience qui fait toute la différence »
Le mal n’a donc résulté que du choix de notre conscience…
Le mal n’a été que notre perte de conscience de la Réalité Absolue que « Tu Es Tout » …
Et là, à partir de cette perte de conscience, tous nos raisonnements ont été de l’ombre raisonnée, du mal raisonné, souvent d’une façon très intelligente…
En effet, l’ombre sait se faire belle.
Et là, aussitôt la douleur est venue nous signaler notre perte de conscience de Toi !
En effet, la douleur, c est Ton Don pour nous permettre de ne pas perdre plus conscience de Toi ! C’est Tout !
La douleur est Ta Bénédiction qui nous accompagne dès que nous imaginons une distance et un labyrinthe pour pouvoir arriver à Toi…
Et chaque mur de ce labyrinthe est une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser… C’est à dire une pensée qui, grâce au Libre Arbitre que Tu nous donnes, imagine que Tu n’es pas Tout !
Et chaque mur disparaît dès que nous osons être heureux de l’avoir pensée…
Chaque mur du labyrinthe est imaginaire… Il résulte de l’usage maladroit de notre Libre Arbitre pour penser ce que nous ne sommes pas heureux de penser.
Les Êtres humains sont, en effet, des Libres Consciences merveilleuses !
Choisissons librement de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… à propos de tout, c’est à dire, toujours, à propos de Toi !
Et voilà, à cet instant, ce que je suis heureux de penser :
Je suis en totale sécurité dans ma vie, dans cette Vie Parfaite que Tu m’offres à chaque instant, depuis toujours.
Je suis également heureux de penser : il n’y a aucune faille dans Ton Amour… Il est Parfait ! Et je le sens à chaque instant où je choisis de le sentir.
Chaque instant que je vis, c’est Toi !
Je ne peux vivre que Toi !
Je ne vis que Toi !
Cela peut encore paraître choquant pour ceux qui, depuis des millénaires, sont habitués à penser que Tu n’es pas Tout depuis toujours et qui continuent, peut-être, à le penser.
Mais pour les jeunes enfants dont les corps énergétiques n’ont pas encore été ré-habités par la totalité de leurs mémoires, et qui n’ont pas encore été trop éduqués, c’est une évidence !
Il semble bien qu’à chaque nouvelle naissance, nous est donné une chance de re-croire en Toi comme étant Tout…
Mais, il est vrai que la pression de nos éducateurs adultes et de nos mémoires qui réinvestissent nos corps énergétiques est grandes… très grande !
Et la plupart d’entre nous repartent rapidement pour un tour supplémentaire de souffrances… Ce qui n’est ni obligatoire, ni nécessaire.
En effet, la souffrance n’est pas obligatoire… Il n’y a aucune pression qui puisse s’exercer sur nous pour nous interdire absolument de vivre, heureux, cet isntant que nous vivons.
Nous ne sommes faits que de Toi et nous ne sommes entourés que de Toi !
Je ne croirai jamais autre chose que ce que je suis le plus heureux de croire à cet instant.
Je penserai toujours plus ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant.
Je choisis d’écrire mon avenir avec Toi qui Es Tout.
Oui ! Que mon avenir soit écrit par Toi.
Ton Amour est Parfait et Absolu…
Et Tu n’exerces aucune pression quelle qu’elle soit sur moi… Tu m’aimes et puis c’est Tout !
Tu respectes Absolument le Libre Arbitre que Tu me donnes…
Tu ne sais pas donner la moitié de Toi-même… Tu ne sais donner que Tout Toi-même.
En Toi et par Toi, je suis Absolument Libre…
L’Être que je suis est Corps-Âme-Pensée en Lui.
Et aucun de ces 3 aspects de moi n’est, en aucune façon, séparé des autres.
Mon Corps n’est pas autre chose que ma Pensée et mon Âme.
Nous n’avons pu que les « imaginer » séparés… Mais ils ne l’ont jamais été ! Ils sont « Uns », comme tout ce qui est Toi, c’est à dire comme « Tout » !
Mon Corps ne peut évoluer qu’en « Unité Absolue » avec l’Âme qu’il est et la Pensée qu’il est.
Par exemple, mon Corps ne peut pas retrouver sa santé naturelle, sans que ma pensée ne pense selon mon Âme.
L’Union de l’Âme, de la Pensée et du Corps, c’est Toi.
En perdant conscience que « Tu Est Tout », Nous avons pu imaginer que l’Âme, la Pensée et le Corps étaient séparés…
Mais, puisque « Tu Es Tout », l’Âme, le Corps et la Pensée sont « Toi » et seulement « Toi » … Ils ne sont que des manifestations de Ton Unité Absolue.
Et ils sont donc vécus comme Un, quoique nous « pensions » !
Et mon Corps évolue en Union Absolue avec ma Pensée et mon Âme…
Tout ce qui est, est à la fois Corps, Âme et Pensée.
Rien ne peut être que Corps, ou que Pensée ou qu’Âme !
La Pensée ne peut pas être sans Corps et sans Âme.
Toute Pensée est à ce même instant Corps et Âme.
Ce n’est pas un parallélisme… C’est une Unité.
Et chaque fois que ma pensée change, mon Corps change et mon Âme change.
Chaque instant est un vécu Âme-Corps-Pensée à ce même instant.
À aucun moment, une Âme ne s’est élevée sans une évolution de la Pensée et un mouvement du Corps…
Nous avons pu penser, imaginer, qu’une séparation existait… Mais Tu Es Tout… Et l’Union Lumineuse de Tout est la Seule Réalité !
Mais, dès que nous avons pensé une séparation ombreuse, Tu nous offres le Don de souffrir qui nous invite, « à la fois », à penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, à vivre corporellement ce que nous sommes les plus heureux de vivre, et à aimer en l’Âme comme nous sommes les plus heureux d’aimer.
La souffrance est Ton Amoureuse Invitation à ce que nous réalisions que Tu Es encore plus Tout que ce que nous avions cru, jusqu’à là.
Nous ne courrons pas après l’Union, nous sommes Un depuis toujours… Mais nous tentons, sans cesse, de reprendre plus conscience que nous sommes Un depuis toujours et pour toujours.
Nous ne courrons pas après Toi, mais nous nous rappelons toujours plus que nous sommes en Toi, Éternellement en Toi…
Quelle joie que de vivre !
Quelle joie de souffrir pour me rappeler que Tu Es Tout !
Cette souffrance que je vis n’est pas obligatoire, mais elle est nécessaire chaque fois que je perds conscience que Tu Es Tout… Elle me ramène à la conscience de Ta Joie Éternelle, ce que je désire plus que Tout.
Je veux être heureux de suite… Oui ! tout de suite ! …Et au même moment, au moment-même où je le veux, je le vis !
Être heureux, c’est tout simplement reconnaître la Réalité que je le suis !
Et la souffrance n’est que le Bonheur Éternel dont j’avais perdu conscience.
Alors, quelle chance de souffrir !
Quelle joie de souffrir.
Quelle joie de souffrir pour me rappeler que je suis heureux !
Tu Es Tout : Tu es la joie et la souffrance en Un.
Je ne veux plus prétendre que quelque chose de Toi puisse être séparée d’autre chose de Toi !
Comment avons-nous pu imaginer cela ?
Rien de Toi ne peut être séparé de Toi… Puisque Tu Es Tout… Et que Tout est Un en Toi.
Ma main gauche n’est pas séparée de ma main droite… Elle n’est pas non plus séparée de n’importe quelle main de quelqu’un d’autre… Elle n’est pas non plus séparée de la terre… etc.
Rien n’est séparé de rien.
Tu Es l’Unité Absolue.
Tout est Un, comment que nous le pensions.
Mais, cependant, même lorsque nous pensons « séparation », nous Te pensons « Toi » et donc, nous pensons « Union ».
C’est toujours Toi que nous pensons, puisque Tu Es Tout.
Il n’y a pas de séparation à penser « Union et Séparation ».
Il n’y a pas de « séparation ombreuse » à penser « Union Lumineuse et Séparation Lumineuse ».
Tout ce qui existe n’est qu’une invitation à la conscience de la Lumière… et à notre adoration !
On nous avait dit que non ! Et qu’il y avait des moments ou des lieux plus sacrés que d’autres : par exemple quand nous méditions ou bien quand nous étions dans un certain endroit où il y avait, soi-disant, plus de Lumière, une présence de Dieu plus grande… etc…
Et puis, on nous avait dit que pendant les autres moments de notre vie ou bien dans les autres lieus, moins sacrés, nous perdions notre temps, car nous étions loin de la Lumière…
Mais, comment pouvons-nous ne pas être dans la Lumière à chaque instant et en tout lieu, alors que cette même Lumière est Une, Omniprésente et Infinie ?
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Tout à fait ! Et j’en ai conscience lorsque je suis à côté de cette amie difficile dont je t’ai parlé plus haut, mais…
Mais, je n’ai pas dû arriver, je n’ai pas dû y arriver parce que quand je revenais, je n’étais pas bien !
La bonne distance
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Oui, mais, tout cela étant dit, il t’est peut-être, parfois, proposé par ton Âme, c’est à dire par toi-même, à un moment donné, d’apprendre à être heureuse de prendre du recul, face à une situation…
Il y a, en effet, plein de petits aspects différents à aimer dans toutes les situations que nous vivons !
Et parfois, nous voulons apprendre à être plus heureux de reculer d’un pas que de continuer à avancer… ou bien à être heureux de doser nos rencontres.
Trouvons toujours la dose, ou la distance, à laquelle nous sommes, pour l’instant, le plus confortable, c’est à dire le plus heureux d’être… par rapport à une situation donnée.
Apprenons à la reconnaître ! Apprenons que la Joie est toujours un critère parfait de notre ouverture de conscience à la Lumière !
Et ceci, quelles qu’aient été les mémoires ombreuses qui venaient nous dire : « Oui mais, si tu ne fais pas ça toi-même qui va le faire ? » … ou bien « Si tu n’es pas là, comment ça va se passer ? » … ou bien « Tu ne dois jamais baisser les bras ! etc. »
Qui est heureux de penser cela ?
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Ce que tu dis là est intéressant pour moi…
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Bref, toutes ces nombreuses mémoires de l’ombre qui nous disaient que l’on ne pouvait pas évoluer sans souffrir et que l’on devait toujours se sacrifier pour être récompensé plus tard, que l’on devait fournir un effort désagréable et que plus cet effort était douloureux, plus cela avait de valeur… etc… etc…
Toutes ces mémoires de l’ombre sont à aimer, n’est-ce pas ?
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Eh bien, pour moi, c’était apprécier cette femme qui a cet âge-là et qui de toutes les façons n’est pas rien pour nous tous, comme tout Être humain… Bien sûr !
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Oui ! L’appréciation est « dans le cœur » !
L’appréciation de la distance « juste » avec une situation donnée est dans le cœur, pas dans les mètres ou dans les kilomètres… Dix kilomètres c’est autant « Dieu » qu’un seul mètre.
Il n’y a pas de distance de cœur entre nous. Il n’y a pas de séparation entre toi et moi, ou bien entre nous et quiconque… Tout est Un…
La distance qui nous sépare a toujours comme nom, le même nom : « l’Unité » …
Nous sommes Un
Nous avons appris pendant des millénaires, qu’aimer quelqu’un c’était nécessairement en être proche physiquement. Non ! On peut, bien sûr, aimer quelqu’un et en être proche physiquement, mais on peut aimer quelqu’un et être, en apparence, physiquement loin de lui… Nous pouvons même aimer quelqu’un et ne plus jamais le voir avec nos yeux dans cette vie-ci….
Même la mort ne nous sépare qu’en apparence !
Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons…
Car en effet, nous ne nous quittons jamais !
●
C’est important, parce que c’est très concret. Et je navigue : ce n’est pas grave en soi, parce que je me débrouille quand même…
Je veux dire que ce n’est pas dramatique, mais cette relation particulière dont nous parlons est une situation très pratique qui me met en face de la Lumière et de plein de pertes de conscience de la Lumière que je ne voyais pas !
■
Oui, bien sûr…
Et si tu le vois, tu le fais, tu répètes la situation dans le but de l’aimer…
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Ah oui ! Je la répète !
Lumière Pure
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Et la situation telle que tu l’as pratiqué ces dernières semaines est nécessairement parfaite.
C’est maintenant le temps que nous reconnaissions que la façon dont nous avons vécu, cette semaine, notre relation avec cette vieille personne difficile, ce n’est qu’une expérience du Divin Pur.
Notre désir de l’aider, notre peur d’y revenir, notre hésitation, notre refus, nos blocages, nos regrets, notre liberté… Tous les mouvements d’humeur que nous avons vécus, toutes les émotions que nous avons expérimentées : tout cela ne peut être que Lumière Pure… La Lumière Omniprésente.
●
Oui, c’est vrai ! Sinon, nous retombons encore dans l’illusion de la séparation… et donc dans les jugements, dans les reproches…
■
Eh oui ! Tout ce que nous vivons c’est la Lumière Pure… à chaque fois. Qu’est-ce que ça peut bien être d’autre, puisque rien d’autre n’existe ?
●
Ah là là là là… !
Instant Parfait
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Si Dieu Est Tout, l’instant est Parfait. L’instant est toujours Parfait…
« L’instant » c’est toujours Lui, Lui la Lumière Infinie, Éternelle, Omniprésente !
Donc il n’y a aucun instant à combattre ou à condamner… Il n’y a que des instants à aimer.
Tous les instants sont, bien sûr, du Dieu Pur… à adorer !
Sinon, il y a du « dieu » et du « pas dieu » … et on retomberait dans l’incroyance !
●
J’ai dû écrire cela au moins 10 fois, cette phrase particulière ! Mais, c’est énorme…
■
Réfléchissons ! Depuis les 100.000 ans environ que la plupart d’entre nous avons été humains, combien de fois avons-nous pratiqué quotidiennement l’inverse, même dans les petites choses ?
Parce que, c’est pareil : tu peux mettre la table et ne pas être heureuse de la mettre… ou bien tu peux faire la vaisselle et ne pas être heureuse de la faire…
Rien que dans cette vie actuelle :
Combien de fois avons-nous pensé sans être heureux de penser ?
Combien de fois avons-nous parlé sans être heureux de ce que nous disions ?
Combien de fois avons-nous fait des choses sans être heureux de les faire ?
●
Oui, c’est vrai : rien que cette dernière semaine, pour moi c’est encore toujours innombrable !
Reset ! Reset ! Reset !
■
Pour moi, c’est la même chose !
Alors, prenons conscience du formatage intense que nous avons subi… et fait subir… à chacune de nos vies !
Cela signifie que, dans cette vie, notre cerveau est quand même « super-formaté » !
Et il faut… et il faudra, de nombreux « resets » pour tout effacer, pour vraiment tout effacer jusqu’à la moindre trace… de nos imaginations de séparation ombreuse !
Si nous avons mis environ 100.000 ans pour installer l’ombre aussi fortement sur notre disque dur, 100.000 ans pour perdre conscience de la Lumière d’une façon aussi poussée… et pour arriver à mettre la planète dans l’état où nous l’avons mise…
100.000 ans… à, disons, une vie par 100 ans en moyenne, cela fait déjà 1000 vies.
Eh bien ! Aussi bien intentionnés que nous soyons tous, on va bien mettre « un certain temps » pour faire tous les « resets » nécessaires pour revenir à l’état de Paradis Originel…
Et une vie ou quelques dizaines de vies ce n’est vraiment pas beaucoup pour une telle réalisation !
Et en plus, une telle réalisation ne peut se faire que dans la Joie, sinon elle ne se réalisera pas ! La Lumière, en effet, est la seule référence possible pour le faire !
Seule la Lumière ne voit qu’Elle-même dans l’ombre que nous avons imaginée…
Douce révolution
●
Je reconnais tout cela ! Et, c’est marrant, je commence à voir que c’est vraiment révolutionnaire ! Ce sont des petites choses qui sont révolutionnaires…
Mais, il me semble que mon cerveau est obligé de se mettre à l’envers pour « révolutionner »…
C’est comme s’il fallait marcher sur la tête, ou quelque chose comme ça… C’est un peu cette sensation-là !
Et pourtant… Oui ! Du coup, c’est faisable… Oui ! C’est comme ça ! Et du coup je peux arrêter de me battre, je peux arrêter de me culpabiliser, j’arrête de faire n’importe quoi…
■
Oui ! De plus en plus, tu fais ce que tu es heureuse de faire, quand tu es heureuse de le faire…
●
Voilà !
■
Alors là, nous naviguons selon l’Âme, que nous écoutons dans notre joie…
●
Et, là, quoi que je fasse, j’en suis si heureuse !
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Et nous naviguons… et nous naviguons… Nous faisons ce que nous sommes les plus heureux de faire là… et puis, ensuite, nous ferons ce que nous sommes les plus heureux de faire l’instant suivant…
Et automatiquement, chaque fois, quoi que nous vivons, nous reconnaissons mieux l’instant pour ce qu’il est : la Lumière qui s’offre à nous et nous qui nous offrons à Elle !
Et les instants deviennent, à nos yeux, à notre conscience, ce qu’ils sont vraiment, c’est-à-dire de la Lumière Pure.
Et c’est notre révolution en douceur !
Silence…
Recto, verso, c’est la même Feuille Infinie
●
Il faut vraiment aller à l’inverse de ce que nous avions appris !
■
Oui ! C’est ça ! Nous avions appris l’inverse… Nous avions vraiment cru que c’était juste… Et ce n’est pas grave…
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Non, ce n’est pas grave… mais…
■
Ce n’est pas grave ! Puisque « cet inverse », que nous avons appris, n’a qu’une seule pulsion, vraiment une seule, c’est de retrouver « son endroit », c’est de retrouver sa véritable identité, sa véritable couleur, c’est de retrouver la conscience de la Véritable Lumière que cet « inverse » est depuis toujours et pour toujours…
Cet inverse n’a qu’un seul désir, c’est de se retourner, un peu comme une chaussette ! Et ainsi, retrouver son « endroit ».
Mais, cependant, ne l’oublions pas : avant, à l’envers, c’était une chaussette Divine et maintenant, à l’endroit, c’est une chaussette Divine : seule notre conscience s’est ouverte… un peu plus.
« Chassez le naturel, il revient au galop » …
●
Ça, c’est une bonne nouvelle !
■
Oui, bien sûr, ce vieux dicton nous délivre une très bonne nouvelle !
Et, justement, notre naturel, c’est d’être heureux, c’est d’être dans la conscience de la Lumière ! Ça, c’est naturel, puisque c’est Dieu qui nous a créé ainsi…
« Chassez le naturel », c’est à dire « Faire l’effort, nécessairement douloureux, pour perdre notre conscience de la Lumière » aussi longtemps que nous le voulons…
Mais, dès l’instant où nous cessons de faire cet effort douloureux pour imaginer cette ombre en place, alors là « le naturel revient au galop », c’est à dire que nous retrouvons tout naturellement notre conscience innée de la Lumière Éternelle… et nous vivons cela dans notre joie !
Notre joie, c’est notre conscience qui s’ouvre
Et de ce fait, la joie est un repère très pratique pour nous ! C’est, semble-t-il, le critère le plus simple, le plus basique, le plus immédiatement accessible à tout le monde, dès aujourd’hui, de la manifestation de l’ouverture de notre conscience à la Lumière…
Nous savons ainsi que, si nous sommes heureux, nous sommes en train d’ouvrir un peu plus, ou de réouvrir, notre conscience à la Lumière Divine, c’est tout !
Alors, si, à cet instant, nous sommes plus heureux de faire ceci que de faire cela… Eh bien, nous faisons ceci au lieu de faire cela…
●
Ça me fait vraiment plaisir, ce que tu dis là !
■
Alors, comme ça, nous avançons petit à petit vers une conscience toujours plus grande de l’Infini !
Dans ces décombres du passé, dans ce dédale, dans ce labyrinthe que nous avons mis en place en l’imaginant et qui n’avait aucune réalité, sauf celle d’être de la Lumière Pure…
Dans ce labyrinthe par lequel nous avons prétendu que rien n’était Lumière et où nous imaginions qu’il y avait une séparation entre la Lumière et l’ombre, et même que la Lumière n’existait pas…
Eh bien ! Dans ce labyrinthe, décidons d’avancer tout droit ! Traversons ces murs, en tenant bien fort ce Fil d’Ariane qui est notre foi en la Lumière Absolue !
Alors, là, ces murs révèlent leur Réalité : ils ne sont que Lumière… Pure Lumière.
Et, par exemple, chaque fois que nous lâchons une, soi-disant condition de notre bonheur, alors là, nous savons que nous tenons ce Fil d’Ariane et que nous le suivons fidèlement, avec courage…
Et, automatiquement, « notre Joie » manifeste cela… à nous et, également, à ceux qui nous entourent !
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Ça me fait vraiment plaisir parce que la Joie a toujours été mon critère…
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Oui ! La Joie est le critère de toute la Vie… C’est le critère des minéraux, des plantes, des animaux et bien sûr c’est notre critère à nous les Êtres humains, malgré toute l’ombre dont nous l’avions recouverte, par le mesusage de notre Libre Arbitre !
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Oui ! La Joie, quand tu la vis, tu sais que c’est « ça » !
Semons la conscience de la Lumière
■
Oui, bien sûr ! Tu as raison.
Et les Âmes des bébés le savent, également encore… Et ces bébés essayent courageusement de défendre cette vérité face à la pression qu’on leur impose avec la meilleur intention du monde et qu’ils ont pourtant eux-mêmes semée dans leur passé et qu’ils ont retrouvée avant même leur nouvelle naissance, dès qu’ils se sont incarnés !
C’est un des véritables sens de cette parole : « Nous récoltons ce que nous avons semé ! »
Rires…
●
Et alors là qu’est-ce qu’ils vont faire ?
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Eh bien ! Soit ces Être humains vont ressemer encore la même ombre dans cette vie, soit, ils vont avoir le courage de dire « Non ! Maintenant, dans cette vie-ci, j’arrête! J’arrête de semer de l’ombre… et je sème ma conscience de la Lumière, en moi et en tous… et ceci, en particulier « dans » l’ombre ! »
Dans cette génération, nous allons avoir le courage de ne pas ressemer ce que nos parents n’ont pas été heureux de nous enseigner…
Non ! Nous allons, bien sûr, ressemer tout ce qu’ils ont été heureux de nous enseigner… Et, en plus, pour la première fois peut-être, nous allons courageusement semer tout ce que « nous », nous sommes heureux de semer !
Nous allons nous mettre dans cette conscience et nous allons faire ce que nous sommes heureux de faire…
Vivre la Vraie Vie, c’est être heureux … Et nous allons avancer comme ça, de plus en plus heureux !
Et nous allons aimer l’ombre… Nous allons aimer nos ennemis…
Et de joie en joie, à chaque fois, la conscience s’ouvre… Et alors, nous avons de plus en plus de foi, notre espoir augmente, notre amour s’épanouie…
Dans la Réalité, rien de tout cela n’augmente… Mais c’est notre conscience de tout cela qui augmente… et cela redevient notre fonctionnement qui a toujours été Naturel…
●
Oui, c’est Naturel !
Paradis Naturel
■
Oui ! Naturel, voilà !
Et nous ne voyons pas comment nous pourrions faire autrement… Et à un moment donné, nous le faisons !
●
En quelque sorte, nous retombons dans notre État Originel de Paradis.
■
Oui, c’est cela ! Le Paradis est un état Naturel ! C’est notre état Originel.
Je parle là du Paradis terrestre… En effet, ce Paradis sur la terre, sera retrouvé lorsque toutes nos mémoires, sans aucune exception, auront été reconnues comme Lumière !
Nous ne serons plus empêtrés alors dans les complications de l’ombre.
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Aimer notre ennemi l’ombre ?
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Oui ! Le jour où la dernière ombre sera aimée l’humanité se retrouvera alors, en entier, au Paradis… Ici ! Sur cette terre !
Mais, chacun de nous peut voir, et vivre dès maintenant, à cet instant si nous le voulons, les prémices de cette Vérité…
●
Mais, est-ce que vraiment tout le monde, y compris les plus méchants, pourront vivre ce Paradis ?
La plus belle des prophéties
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Oui, il n’y aura pas de laissés pour compte… Tout le monde sera aimé de mieux en mieux au fur et à mesure, avec toutes ses mémoires d’ombre qui, alors, révèleront à nos consciences la Lumière Éternelle qu’elles ont toujours été en Réalité.
Et là, lorsque cela sera accompli par tous et pour tous, on retrouvera enfin le Paradis Originel sur « cette » terre.
On le vivra, c’est sûr ! Cela nous est prophétisé par les plus beaux Êtres !
Cette prophétie est la plus belle et donc la plus vraie…
La Beauté exprime toujours la Vérité !
Et plus nous serons nombreux à mettre notre foi en elle, plus vite cette prophétie se manifestera !
Et nous revivrons, c’est sûr, le Paradis que certains parmi nous ont vécu, sur cette terre… Mais, pendant un temps très court, un temps bien court ! Seulement une génération.
Tout cela se réalise par la démarche de tous… Nous sommes des milliards de milliards à y participer : tous les êtres minéraux, tous les êtres végétaux, tous les êtres animaux et tous les êtres humains… C’est notre « multitude » !
C’est dans « ce devenir » que, de plus en plus d’entre nous, les Êtres humains, nous aimons et respectons les animaux, nous aimons les végétaux, et nous aimons les minéraux et bien sûr, nous aimons les humains : cela nous repose, cela nous rassure, cela nous fait du bien !
Par exemple, même un chien regarde son maître avec les yeux de son amour pour lui, même si celui-ci l’a maltraité ! Cela rassure son maître…
Eh bien, ce chien également, participe à la guérison de son maître !
Ce chien fait que nous vivrons ce paradis plus tôt…
Un silence…
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Je ne suis pas à l’aise, moi, avec les animaux…
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Eh oui ! L’ombre nous a « enseigné » beaucoup de choses sombres sur la Nature… Et de ce fait, on a beaucoup combattu la Nature, on a beaucoup craint la Nature… et donc les animaux…
L’humain a imaginé et finalement créé beaucoup de dysharmonie sur Gaia, son corps planétaire… Mais cet ombre et sa dysharmonie ont une fin.
L’ombre a toujours une fin.
L’Infini, c’est vraiment l’Infini
Bien sûr, nous ne pourrons jamais être totalement conscients de la Lumière Infinie !
Nous en serons toujours « plus conscients »… mais jamais totalement conscients…
L’Éternité, c’est à la fois ce « toujours » et ce « jamais » !
Mais, nous pouvons nous poser par exemple les quelques questions suivantes… Et beaucoup d’autres :
Comment mangerons-nous lorsque nous serons tous beaucoup, beaucoup, plus conscients de la Lumière ?
Comment vivrons-nous alors ?
Que va devenir notre sexualité ?
Quelles vont être nos relations avec la matière, avec la terre ?
Comment serons-nous les uns avec les autres ?
Nous ne pouvons pas l’imaginer totalement aujourd’hui… Pas tant que nous sommes si emberlificotés dans l’ombre que nous avons nous-mêmes imaginée !
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Non, c’est sûr !
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N’y aura-t-il plus besoin de verrous aux portes ? Ni de barrières à des propriétés ? Ni de protection quelconque ?
La notion de « propriété » existera-t-elle encore ?
Et la communication, quelles formes prendra-t-elle ?
Que seront nos émotions ?
Je ne peux, pour l’instant, qu’imaginer, certainement bien incorrectement, ce que sera la vie sur cette terre lorsque nous serons seulement 100 fois plus conscients de la Lumière !
Mais, plus loin ?
Nous pouvons voir l’horizon… Mais après … ? Comment tout cela sera-t-il lorsque nous marcherons vers cet horizon ?
En tous les cas, c’est en continuant à aller vers cet horizon que nous allons découvrir tout cela !
… Je suis absolument sûr qu’un jour nous vivrons, tous, « cette véritable vie merveilleuse » dont tout le monde rêve…
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J’ai plaisir à l’imaginer, moi aussi… Mais, bon ! Je dirais presque que… pour le coup ce qui m’intéresse actuellement, c’est l’instant et les petits pas qui sont faits.
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C’est le plus important ! De maintes fois, cela nous a été clairement dit : « Le plus important c’est le présent. »
Jouer à être heureux
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Parce que, franchement, c’est assez fascinant et ludique ce travail, présenté comme cela…
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Oui, bien sûr… On en avance, là ! Et on en avance avec plaisir…
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C’est comme si j’avais ouvert… Tu m’as permis d’ouvrir une autre porte que celle…
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Alors, là, faisons tout de suite une petite remarque…
Quand nous disons « Tu m’as permis… » à quelqu’un, comme tu viens de le faire, c’est une façon habituelle de fonctionner, de dire, de croire…
Mais en fait, c’est nous qui nous nous permettons. Chacun, nous constituons notre propre bouquet de fleurs personnel… Et cela, dans l’intérêt de tous.
Chacun se fait son bouquet !
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Son bouquet ? C’est à dire ?
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Eh bien, nous cueillons une fleur à gauche que quelqu’un offres, nous prenons une fleur à droite que quelqu’un d’autre offre… Mais chacun de nous fait « son » propre bouquet ! Chacun de nous choisit chacune des fleurs qui va le composer…
Parce que, si nous discutons ensemble comme nous le faisons depuis quelques temps, c’est bien « toi » qui choisis la situation comme « tu » la désires, c’est « toi » qui en fait l’usage pour toi, l’usage que « tu » désires en faire… Ainsi, tu crées ton propre bouquet.
Et, bien sûr, moi aussi de mon côté, je fais pareil… C’est évident !
Responsabilité
Mais chacun de nous est seul responsable de la situation qu’il vit et que nous choisissons de vivre ensemble. Je ne suis pas plus responsable que toi, ou toi plus responsable que moi…
Nous sommes tous co-responsables à 100%.
Les visions ombreuses anciennes nous disaient qu’il y avait le haut et le bas, bien séparés ! Qu’il y avait l’ombre et la lumière, bien opposées ! Qu’il y avait des Êtres plus élevés et des Êtres plus bas… Etc… Etc…
Mais, non ! Nous sommes tous à égalité, en Dieu.
Tous ! Nous sommes tous au début de Dieu…
Quel que soit le kilométrage que chacun a pu parcourir, il reste, à chacun de nous, l’Infini à parcourir !
Exactement le « même » Infini !
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Oui, mais bon ! J’ai cherché et j’ai trouvé quelque chose que je cherchais…
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Ben oui ! Mais, c’est bien toi qui l’a cherché, n’est-ce pas ? Si tu n’avais pas cherché, c’est que tu n’aurais pas eu encore la conscience nécessaire pour chercher tel ou tel ouverture…
C’est toi qui a choisi cette conscience. C’est bien ça, la Libre Conscience ? N’est-ce pas ?
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Oui, c’est bien vrai…
Silence…
… Ensuite, je vois que j’ai noté ici que tu avais dit, au tout début de notre entretien : « Cette forme de l’Unité » … Mais, je ne me souviens plus très bien du contexte, parce que nous avons beaucoup échangé depuis…
Unité
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Mais tout de même, là, nous pouvons dire que l’Unité est Omniprésente et elle est donc « Omniforme ».
L’Unité dont nous parlons ensemble, Elle est Absolue : il n’y a pas ce que, nous, nous appelons « une forme », qui soit plus ou moins dans l’Unité qu’une autre ! Et ceci, malgré que nous ayons pu beaucoup penser l’inverse…
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Pour moi, l’Unité c’est un état.
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Oui, c’est ça ! C’est un état… L’Unité, c’est l’État naturel ! C’est l’État Éternel ! Oui !
Mais tout de même, là, nous pouvons dire que l’Unité est Omniprésente… Et Elle est donc « Omniforme ».
L’Unité dont nous avons parlé ensemble, dont nous parlons ensemble, Elle est Absolue : il n’y a pas ce que, nous, nous appelons habituellement « une forme », qui soit plus ou moins dans l’Unité qu’une autre ! Et ceci, malgré que nous ayons pu beaucoup penser l’inverse…
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Pour moi, l’Unité c’est un état.
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Oui, c’est ça ! C’est un état… L’Unité, c’est l’État naturel ! C’est l’État Éternel ! Oui !
Que nous en soyons conscient ou pas, nous sommes Un avec Tout, nous sommes Un avec « le Tout ».
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C’est un état, oui ! Mais éternel, non ! Il dure plutôt une fraction de seconde ! … Et c’est bien dommage…
Non, ce n’est pas dommage ! Mais si, quand même !
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Oui et non ! Oui, tu le vis à l’instant, en une fraction de seconde… Cet instant qui a le goût de l’Éternité ! Alors là, oui, tu as raison…
Mais non! Ce n’est pas dommage !
Instant Éternel
Cet instant, si tu veux, il est à la fois « Instant » et à la fois « Éternel ». Des instants, combien vas-tu en vivre ? Une infinité.
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En tous les cas, cela fait une bonne mémoire…
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Oui, tu as raison ! Et comme chaque instant, cet instant lumineux particulier passe, en effet, immédiatement dans les mémoires. C’est important : chaque instant lumineux, l’instant d’après, a enrichi nos mémoires !
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Oui… Je commence à comprendre… Et, ça, c’est vraiment très important !
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La Lumière dans nos mémoires est alors plus évidente… et petit à petit nous allons pouvoir nous fier à nos mémoires, de plus en plus solidement, car elles vont être de plus en plus lumineuses.
Et ainsi, il va y avoir, dans nos mémoires, de quoi amarrer, à chaque instant présent, notre conscience à la Lumière de plus en plus facilement.
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Il faut donc que nous validions à chaque fois des moments comme ça ! Ces Instants Éternels sont des points d’appui très importants ? …
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Oui, je trouve ! Il faut vraiment vivre chaque instant avec le plus de conscience possible, car c’est là où ça se métabolise. C’est là que tout se passe !
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Mais ,ce n’est qu’un instant, quand même, quand tu vis ça !
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Oui, tu as raison. Ce n’est « qu’un » instant, mais cet instant où tu es plus consciente de l’Unité et tous les autres instants que tu vis ensuite, et où, peut être tu en es un peu moins consciente, tous sont aussi Parfaits que ceux qui les précédent….
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… Oui, surement, c’est certain !
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Mais peut-être qu’il y a une mémoire nouvelle qui se présente au deuxième instant et qui fait la différence avec le premier instant : ce n’est plus la même mémoire qui se présente au « portillon » de notre conscience…
Et là, tu as une occasion, une nouvelle occasion d’être heureuse de cette mémoire numéro 2… et à cet instant, si tu oses en effet être maintenant heureuse de cette mémoire numéro 2 également, tu vas avoir à nouveau une joie, une sensation d’Unité, une conscience de la Lumière un peu plus profonde… de suite, à l’instant numéro 3 !
Et ces, instants nous pouvons les répéter autant que nous le voulons ! C’est à nous de jouer, selon notre courage. Mais, de toutes les façons, quel que soit le choix que nous allons faire, c’est Parfait…
C’est-à-dire, que nos hésitations, nos retardements sont aussi Parfaits que nos pas en avant immédiats… Notre immobilité sur une marche est aussi Parfaite que le fait de mettre le pied sur la marche suivante !
Ainsi, nous pouvons arrêter de penser et de dire : « Si je marche sur la marche suivante c’est mieux que si je reste sur la marche précédente ». Sinon, là, nous sommes bien en train d’imaginer une séparation !
En effet, si je dis ça, je suis bien en train de dire : Dieu est plus sur la marche suivante que sur celle où je suis à cet instant.
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Oui, ça, c’est vrai !
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Et ça, ce n’est pas possible : il n’y a pas plus Dieu sur une marche que sur n’importe quelle autre marche !
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Oui, donc en fait, bon ! Si nous reprenons cette histoire de marche. Il y en a une où il y a le sentiment d’Unité et il y en a une autre où il y a le combat et….
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Bien sûr, je respecte ta façon de t’exprimer… Et je t’en remercie.
Mais, je préfère penser avec plus de précision : sur la marche numéro 1, il y a Unité Absolue et une certaine conscience de cette Unité… Et sur la marche numéro 2 il y a, bien sûr également, Unité Absolue et, nécessairement, une conscience différente de l’Unité… etc.
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Ce que je voulais dire, c’est que, même si sur chacune des marches nous avons une conscience différente de la Lumière, toutes sont dans l’Unité… mais nous ne le vivons pas toujours également…
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Oui ! C’est ça ! Quelle que soit la conscience de la Lumière que nous y avons, cela ne change en rien la Perfection et l’Infinité de l’Unité de cet instant.
Nous ne pouvons pas remettre en question l’Unité ! Mais, nous pouvons remettre en question la conscience que nous choisissons d’avoir de l’Unité Éternelle… Oui ! Ça, nous pouvons la choisir… Car, en effet nous choisissons notre conscience… Mais, nous ne pouvons pas annihiler l’Unité.
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Ah oui ! Maintenant, je vois ce que tu veux dire…
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Donc il n’y a pas de soucis ! On est dans l’Unité à chaque instant, que nous le voulions ou pas, que nous en soyons conscients ou pas…
Par exemple, même si nous avons pensé que nous haïssons quelqu’un, nous étions dans l’Unité, comme d’habitude ! Nous n’en étions simplement pas aussi conscients.
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En fait, c’est comme la Lumière et l’ombre !
Tous les mots sont des noms de Dieu
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Oui! Ce sont juste d’autres mots… C’est simplement un autre nom de Dieu. Tous les mots que nous pourrons prononcer seront des noms de Dieu. Il n’y a pas d’autres options !
Donc, je prends le mot « séparation » … et si je l’oppose au mot « Unité » … là, j’imagine et je vis une séparation.
Mais, si je réalise que « Séparation » et « Unité » sont des noms différents du Seul et Unique même Dieu, là, c’est terminé !
Là je peux enfin danser ma vie ! Je peux danser librement… Il n’y a aucun mouvement qui me soit interdit : je peux penser sur mes deux jambes, sans aucune contrainte : Séparation, Unité… Séparation, Unité… Séparation, Unité etc…
Et également, il est vrai que pour que nous existions et que nous puissions échanger comme nous le faisons à cet instant, il faut bien qu’il y ait une Séparation entre nous…
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Oui ! Ça c’est vrai.
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Si nos corps meurent, là, nous ne sommes plus séparés ! Oui mais, il n’y a plus non plus de vie des Corps pour ouvrir notre conscience, comme cela nous est proposé dans nos incarnations qui sont toujours riches, très riches, en séparations.
Non, c’est vraiment merveilleux ! C’est merveilleux, parce que les solutions abondent de tous les côtés… Ce sont comme des sources qui jaillissent… de chaque mot, de chaque attitude… des sources qui nous lavent… à la température que nous choisissons…
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Oui, c’est vrai ! Chaque moment devient passionnant ! Chaque moment est l’occasion de vivre l’Union toujours plus consciemment… y compris dans l’expérience d’une séparation !
Agréablement facile
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Et c’est de plus en plus facile ! En tout cas cela nous « semble » de plus en plus facile… Mais, en réalité, c’est facile, totalement, infiniment, depuis le début !
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Ça, c’est révolutionnaire : « C’est facile ! » Et j’y crois, franchement !
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Si nous nous posons la question : « Est-ce que je suis plus heureuse de croire, c’est à dire de penser, que « c’est facile » ou que « c’est difficile » ? » La tendance générale va être de croire, et donc de penser, que c’est « facile ».
Cependant l’étape qui viendra ensuite inévitablement, plus ou moins vite, c’est que le « difficile » demandera justice !
Et là, nous rions…
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Celle-là, je l’ai pas vu venir ! Mais, ça, c’est sûr !
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Et le « difficile » dira : « Et moi ! et moi ! et moi ! Est-ce que l’on peut m’aimer aussi ? Moi aussi, le « difficile », comme mon frère le « facile »… Est-ce que, moi aussi, je peux être aimé, totalement, infiniment, comme étant Lumière ? »
Et là, si nous sommes clairs, nous serons bien obligés de répondre : « Oui » !
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Mais, est-ce que l’on n’a pas déjà dit « Oui, oui et oui » au difficile ?
Agréablement difficile
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Si, je le pense, quand même… Mais, quand nous disons vraiment « Oui ! » au « difficile », le difficile devient une forme de la joie… Comme le « facile » !
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Oui, c’est logique !
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Quand, heureux de le faire, nous faisons un « effort », intellectuel ou physique ou autre…
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Mais, ça, nous l’avons beaucoup fait…
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Oui, je le pense, nous l’avons beaucoup fait !
Heureusement, nous avons souvent aimé l’effort difficile… Nous l’avons beaucoup vécu ! Et c’est ce qui fait que nous en arrivons là où nous en sommes aujourd’hui !
Ce sont des degrés de conscience différents, mais, c’est le même mouvement d’ouverture de conscience… Depuis toujours, nous ouvrons notre conscience !
Nous avons ouvert notre conscience à la Lumière à travers l’ombre… depuis que nous avons cru faire exister l’ombre…
La Lumière fait feu de tout bois !
La Lumière fait feu de toute ombre !
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Tu ne peux pas savoir comme ça me repose, tout ce que nous disons là… J’ai l’impression que, en moi, il y a : « Ouf ! ça me repose… »
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Oui ! moi aussi, ça me repose… c’est agréable, c’est jouissif, c’est doux….
La Lumière dans l’effort
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C’est vrai que ça rejoint un peu un état enfantin… J’avais oublié ce que c’était que ce goût de la vie, quoi !
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En effet, avec ma compagne, nous nous disons souvent que nous vivons une vie de gamins. Nous sommes simplement heureux… Quand nous le voulons, nous faisons ce que nous sommes heureux de faire ! Il y a de moins en moins de poids dans notre vie… Ça s’allège… Et pourtant, nous sommes agréablement actifs !
Et donc, nous retrouvons l’état naturel de joie de l’enfant. Mais là, c’est à un autre niveau de conscience, avec une conscience beaucoup plus large, une conscience d’adulte…
Une conscience dans laquelle nous arrivons à choisir de garder cet état d’esprit, conscients que nous sommes de la présence Éternelle de la Lumière, de la Liberté en toute chose… Et aussi conscients de la Contrainte Agréable… dans « ce » monde !
Parce que, il est juste de s’en rappeler, l’enfant, lui, il fournit bien sûr un effort très important : un effort pour vivre, un effort pour marcher, un effort pour parler, pour apprendre, pour jouer… mais il le fait dans sa joie…
Et en effet, cet effort est, tout simplement, un autre nom de Dieu. Cet effort n’est pas alors imaginé séparé ou opposé à Dieu.
L’effort Lumineux et le repos Lumineux expriment tous les deux la Lumière Éternelle… Et ceci quel que soit le niveau de conscience, enfantin ou adulte, auquel nous sommes arrivés à cet instant.
Tout est effort ! Vivre, c’est faire un effort permanent… C’est le flux de la Lumière !
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Oui, c’est vrai… Mais cependant, moi, j’ai toujours eu un problème avec l’effort physique. Mais… je pense que c’est tout simplement dû à la façon dont je le vis.
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Tu veux dire ,peut-être : à la façon dont tu « l’as vécu ».
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Oui, j’ai oublié. C’est vrai, que je suis plus heureuse de dire « La façon dont je l’ai vécu » que de dire « La façon dont je le vis ».
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Mais revenons à l’effort physique… Et aux difficultés que certains peuvent avoir avec lui. Tout cela semble être le résultat de la répétition de la perte de conscience de la Lumière… Et il faut le remarquer, cela existe aussi bien, chez les gens aisées que chez les gens pauvres financièrement…
C’est le résultat de la façon dont nous avons été enseignés… et dont nous avons nous-même enseigné aux autres… Et ceci aux différentes époques de notre passé !
Et donc, il s’est répandu cette idée que l’effort physique avait une valeur inférieure…
Libres riches, libres pauvres
Et il y a des gens qui travaillent beaucoup physiquement et d’autres qui ne font rien physiquement…
Par exemple, il y a des gens riches qui vivent confortablement sans travailler, sans faire d’efforts physiques difficiles et il y a des gens pauvres qui travaillent énormément et très durement, pour arriver, difficilement, à survivre !
Ces deux situations, en apparence bien différentes, peuvent être utilisées pour vivre la même problématique : en effet, les riches, comme les pauvres peuvent faire la même erreur : être malheureux… être malheureux de ce qu’ils vivent.
Ces deux catégories d’êtres humains peuvent se priver du Paradis, alors qu’ils peuvent également choisir d’être heureux , les uns d’être heureux riches, les autres d’être heureux pauvres…
Et, si les uns ou les autres, nous choisissons d’être heureux de la situation où nous nous trouvons à ce moment donné de notre existence terrestre, il y a toujours quelque chose de nouveaux qui se passe dans notre vie : un sentiment de plus grande liberté apparaît, notre esprit s’ouvre, une nouvelle clarté apparaît à notre conscience, un sentiment de plus grande justice se développe sainement en nous…
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Oui, oui, c’est bien vrai…
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Évidemment… C’est logique ! Toutes les vertus augmentent avec la joie. Chaque fois que nous sommes plus heureux toutes nos vertus se développent un peu plus : nous sommes plus courageux, plus persévérants, plus justes, plus généreux, plus intelligents… etc… au fur et à mesure où nous sommes plus heureux.
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Hier j’ai bien vu cela : heureuse, j’ai eu une grande efficacité ! J’ai tout fait avec plaisir… Qu’est-ce que j’ai été contente de ma journée ! Je n’en suis pas revenue !
Mémoires transcendées
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Oui, mais maintenant, cette belle journée que tu as vécus, elle fait partie de tes mémoires pour toujours ! Tu ne peux plus l’oublier : c’est inscrit pour toujours, que tu en sois consciente ou inconsciente !
Ta conception de la vie a évolué.
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Oh oui ! Ça a été une expérience !
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Mais, nous avons eu de nombreuses fois ce genre d’expérience…
Et, à chaque fois, notre capital mémoire a évolué : le rapport des « pourcentages » des mémoires Lumineuses, d’un côté, et des mémoires ombreuses, de l’autre, ont changé… et ceci en faveur de nos mémoires Lumineuses.
Et hop ! Voilà ! Ça s’accumule ! Et, plus ou moins rapidement, selon notre courage, selon notre détermination, de plus en plus de nos mémoires ombreuses vont être guéries… Et un jour, toutes le seront !
En effet, toutes les mémoires ombreuses que nous avons mises en place dans notre passé humain sont vouées à être reconnues comme Lumineuses, un jour ou l’autre !
Pour en revenir à l’Hydre de Lerne de la mythologie grecque, on nous dit que le seul moment où Hercule a pu en finir avec l’Hydre, ce monstre terrible, le seul moment où il a pu, soi-disant, « vaincre » son ennemi, selon les termes de l’époque, c’est quand il a pris l’Hydre entière et qu’il l’a élevé au-dessus de sa tête : « il l’a élevé au plus haut » …
En fait, «Hercules a tout simplement aimé son ennemi », comme cela nous a été dit plus tard, il y a 2000 ans… Il a reconnu la Lumière « dans » l’ombre, comme nous en avons parlé plusieurs fois ensemble !
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Je ne me souvenais plus comment il s’en était sorti…
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C’est une version de ce mythe en tout cas… Il y a plusieurs versions de cet épisode des travaux d’Hercules… Mais j’aime beaucoup celle-ci : Il coupe une tête de l’Hydre… et il en repousse deux ! Il coupe encore d’autres têtes et à chaque fois, les têtes repoussent en se multipliant…
Et à un moment donné, il réalise qu’il ne s’en sortira pas en « combattant » toutes ces têtes, alors il prend à bras le corps « toute » l’Hydre et il l’élève au-dessus de sa tête : et là, fin du « combat » ! Il a transcendé… Il a aimé son ennemi.
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C’est vrai que c’est comme ça, dans les faits !
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Tous ces symboles anciens peuvent être très beaux… Une fois que nous sommes heureux, une fois que nous « voyons » la Lumière là où Elle est, c’est à dire partout, on comprend beaucoup mieux ces mythes magnifiques qui ont participé à la reconstruction de l’humanité…
Et nous réalisons, également, que des beaux Êtres, aux pensées les plus élevées, ont toujours, dans toutes les civilisations, participé au retour de l’humanité dans son Paradis Originel.
Adoration immédiate
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Donc, en fait, si nous sommes dans le fonctionnement globale de voir de plus en plus la Lumière en toute chose, et en particulier de La voir dans l’ombre, il y a un moment où nous offrons tout à la Lumière… sans plus tarder… sans hésiter… Et ainsi nous allons vachement plus vite !
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Oui, c’est une adoration : nous offrons tout à la Lumière… Tout Lui est « sacrifié » … Nous rendons tout à Dieu… Allez, zou ! Et là, évidemment, notre vie se simplifie… Et se simplifie encore… Et toujours plus…
Et ce n’est qu’agréable…
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C’est important ! C’est très important que ce soit agréable… c’est très important parce que, sinon, nous ne le faisons pas.
Je veux dire : j’ai souvent constaté et j’ai souvent posé la question de cette notion de « service », de donner… et tout…
Et je me disais que nous ne pouvons pas être au service si nous ne le faisons pas joyeusement. Et là, je me disais : je ne vois pas comment !
Tu vois, cette gratitude avec Dieu… Moi, je le « sais » mais je ne l’ai pas, je ne la « vis » pas… Mais, en fait, c’est simplement une expérience à faire… et tout peut changer.
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Tu ne la « vivais » pas, mais tu la vis certainement de mieux en mieux… Et ça va continuer à augmenter…
Pari gagnant
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Oui, ça me paraît possible aujourd’hui… Mais avant, si je voulais être vraiment honnête avec moi-même, je « pensais » bien que ce n’était pas ça encore !
Je vois bien cela grâce à certains de mes amis qui sont dans l’action, dans le service, mais qui y sont « joyeusement » !
Nous ne pouvons pas tricher avec ça… Nous pouvons essayer de faire semblant d’être joyeux, mais ça ne marche pas ! En tous les cas, pour moi, cela n’avait jamais marché.
Et du coup des expériences comme celle de hier sont fondamentales, parce que, là, je me rends compte que je peux le « faire » … et ça me fait du bien… C’est ça qui est important.
C’est pour cela que nous sommes renvoyés sans arrêt à cette notion de « bien-être » que je ne comprenais pas… Parce que cela me semblait assez antinomique : donner tout… et en même temps rester dans le bien-être ! Je ne comprenais pas… Je voulais bien le faire mais je ne comprenais pas…
Donc, ce n’est seulement que par l’expérience de notre vécue du bien-être et de la joie que que nous pouvons continuer… et augmenter, en fait, notre conscience de la Lumière…
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Oui, cela fait boule de neige.
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Mais, maintenant je fais le pari de le faire, de l’expérimenter…
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Oui, bien sûr… chaque fois que nous le faisons, cela marche bien… Ça se voit clairement que ça marche bien !
C’est un pari toujours gagnant.
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Parce que jusqu’à là, j’attendais presque d’attendre d’être heureuse pour le faire… Alors que là, je sais que c’est possible de suite… en l’état !
Tu comprends ?
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Oui, oui, oui ! C’était, en effet, le langage tenu habituellement dans le passé…
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Ah, oui, ça c’est vrai ! Alors que là, je sais maintenant que c’est possible autrement… tout de suite !
Dieu omniprésent
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J’utilise souvent un petit schéma bien simple, mais qui m’aide efficacement à expliquer certaines choses aux gens : Je dessine un point « A » qui symbolise « ce que je suis » et, à un autre endroit, un point « B » qui symbolise « ce que je devrais être » … C’est à dire ce que l’ombre exige que je sois.
En effet, l’idée proposée par l’ombre a toujours été que « nous devions être autre chose que ce que nous sommes » et donc que nous devons toujours nous rendre du point « A » (où l’ombre nous dit que nous ne sommes pas ce que nous devrions être) au point « B » (où nous serions, prétendument, ce que nous devrions être d’après la même ombre) pour enfin pouvoir « devenir heureux »!
L’ombre en nous imagine donc une distance fictive entre le point « A » et le point « B » … et une direction.
Et tu sais comment nous pouvons nommer cette « distance » imaginaire, qui existerait d’après l’ombre, entre ces points « A », où nous sommes et « B », où nous devrions être ?
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… Non…
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Et bien cette distance imaginée entre le point « A » et le point « B » nous la nommons en général : la « souffrance » …
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Ah oui ! C’est tout à fait ça !
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La souffrance, c’est ce que l’on vit quand on prétend que A et B sont 2 points séparés, éloignés… Et bien sûr d’inégale valeur divine !
Et notre souffrance est d’autant plus grande que nous imaginons ces deux points plus éloignés l’un de l’autre !
Et pourtant, le truc est simple… La solution, il n’y en a qu’une :
Il s’agit simplement de reconnaître la vérité que « A » = « B » … et que bien sûr, du coup, nous savons qu’il n’y a aucune distance entre les deux !
« Cessons de vouloir devenir pour accepter être. »
C’est-à-dire qu’il faut simplement reconnaître que « A » et « B » sont deux noms de Dieu et que je suis parfaitement en Dieu, aussi bien en « A » qu’en « B » …
Et là, c’est le bonheur immédiat… Enfin détendu !
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C’est une façon de symboliser très parlante…
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C’est l’attitude la plus sûre…
« Cessons de vouloir devenir, pour accepter être »
Alors, là, nous nous régalons de tout…
Et nous pouvons nous trouver en « À », en « B » ou en tout autre point de l’univers, dans la joie, c’est à dire conscient de l’omniprésence de Dieu… et là, il n’y a aucun problème : là où nous sommes, nous sommes parfaitement heureux… d’y être !
Et donc, nous sommes dans ce mouvement, dans ce travail : Petit à petit nous abandonnons cette prétendue distance entre « A » et « B »… Ou entre « toi » et « moi » etc.
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Oui, je sens bien ce que tu dis, dans mon vécu.
Mourir de notre « belle mort »
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Nous reconnaissons de mieux en mieux qu’il n’y a pas de distance entre « Dieu » et « Dieu ». Donc que nous soyons « là-bas » ou « ici », nous sommes en Lui et nous pouvons vivre la danse de « notre » vie libre et heureux !
Nous pouvons faire tel ou tel chemin sans perdre conscience que la Lumière est Omniprésente, vraiment Omniprésente !
Et, bien sûr, cela va donner des styles très différents, évidemment : parmi nous, personne ne va faire le même dessin, personne ne va faire la même musique. Chacun de nous va danser à sa façon parce qu’il danse dans la conscience de la Lumière Omniprésente, il est dans la Lumière, où qu’il soit … et c’est simplement Beau !
Ça peut être une jeune personne ou une vieille personne… Cela sera Beau de toute les façons !