Les 8 Entretiens (1ère Partie du 3ème Entretien)

28 Juin 2021

LES 8 ENTRETIENS

1ère PARTIE du

3ÈME ENTRETIEN de Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’Autres : 

■ et ●

L’Âme de toutes les vertus

Click !

Voilà, ça y est, nous enregistrons !

Très bien ! Alors comment vas-tu ? Je vois que tu as presque fini la transcription de notre 1ère rencontre… Bravo et merci : tu as vraiment bien avancé !

Oui ! Alors, du coup je me suis rendu compte que je m’étais concentrée sur notre avant-dernière conversation… Et, du coup, je ne me rappelle même plus ce que nous avons dit la dernière fois ! 

Et j’ai, par contre, baigné donc dans notre 1ère rencontre, à force de l’écouter plusieurs fois, d’abord pour pouvoir la copier et ensuite pour la relire ! 

C’est une clef USB que voilà ?

Oui ! Ça c’est la clef USB pour tout à l’heure…

Et donc, comme je viens de te le dire, j’ai beaucoup été dans l’histoire de « Mettre de la Lumière »…

Non, pardon ! Je voulais dire dans l’histoire de « Voir la Lumière dans l’ombre » …

Bravo ! Ta correction montre que tu as entendu l’essentiel !

Et puis, j’ai beaucoup réfléchi sur l’Amour… 

C’est très important pour moi « cette notion d’Amour » … J’ai toujours eu l’impression que je ne savais pas ce que c’était… Et que j’étais incapable d’aimer… 

Bien sûr, j’ai bien entendu ce que nous avons dit ensemble… Mais… Ce n’est pas facile !

Mais, ce n’est pas tellement ça le souci… Comment dire ? … J’ai, tout d’un coup, réalisé que cet Amour, pour l’atteindre, pour le vivre… Il n’y a que l’Âme qui puisse le vivre ! 

Et moi j’essayais, toujours avec mon petit « moi », de le vivre. J’ai fait une dissociation entre l’Âme et le moi… C’est comme si j’avais une Âme, mais que ce n’était pas moi ! 

Et ça, c’est quelque chose qui n’est pas récent, je le vois bien, et je sais que ce n’est pas juste… il n’y a pas de souci à cela : je le sais ! … 

Mais, j’ai du mal à le vivre, à part à des petits moments de grâce où il y a effectivement cette expérience de l’Unité. 

Mais, c’est évident que c’est Elle, l’Âme, qui « est » cette Amour, qui a ces vertus… Et il est simplement nécessaire de lui laisser la place, de la reconnaître. C’est tout ! 

À la limite, il me semble, maintenant, que c’est le seul travail à accomplir : laisser la place à l’Âme en tout !

Nos mémoires à aimer

Alors, là, tu vois, il y a plusieurs choses que tu viens de me dire… Et, là, je les ai notées pour ne pas les oublier et que nous puissions, agréablement, nous y adresser.

D’abords, au début, tu as dit : « Ce n’est pas facile »…

Cette difficulté ne vient pas de l’Âme. Elle vient de nos mémoires… Ce sont, en effet, nos mémoires, ombreuses, qui reviennent à notre conscience et qui nous font penser que « ce n’est pas facile » !

On nous a tellement dit, et nous-même l’avons tellement répété, que c’était difficile d’être heureux, que c’était difficile d’atteindre le Paradis etc… Et même, souvent, que ce n’était, tout simplement, pas possible !

Du coup, sans même s’en rendre compte, nous répétons ces mémoires… Mais attention ! Et là, ce que je vais dire est important.

Nous répétons ces mémoires ombreuses dans le but, le plus souvent inconscient, de les aimer !

Nous les répétons car nous ne pouvons nous sentir libre, nous ne pouvons nous sentir confortable, qu’avec ce que nous aimons, qu’avec ce dont nous sommes heureux… 

Donc, tant que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose, nous allons, nécessairement, le répéter…

Pourquoi ? Pour arriver, un jour, à en être heureux et donc à en être libre !

Nous sommes bien d’accord sur ce point essentiel ? Ça marche ?

Oui ! Ça marche !

Voilà ! Alors, d’où vient cette pensée « ce n’est pas facile » ? … 

Eh bien! Posons-nous quelques questions :

« À cet instant, cette pensée a-t-elle son origine dans notre Âme ou dans nos mémoires ? »

« À cet instant, somme-nous plus heureux de penser « C’est facile » ou « Ce n’est pas facile » ? »

« Que nous soyons heureux, n’est-ce pas le plus important ? » 

« N’est-ce pas le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres ? »

« Et pouvons-nous être heureux en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ? » 

Et puis enfin : « Ne sommes-nous pas libre de penser ce que nous voulons ? »

Si ! Je suis libre de penser ce que je veux…

Oui ! que je sois heureuse, c’est le plus important…

Et oui également ! Je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser.

Eh bien ! Ainsi donc, choisissons de penser maintenant : « C’est facile » ! Tout simplement parce que c’est, vraiment, ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant… 

Et qui d’autres que nous peut choisir notre pensée ?

Personne, bien sûr.

C’est, d’ailleurs, ce que les enfants font, naturellement ! 

Les enfants arrivent à penser ce qu’ils sont les plus heureux de penser, tant qu’ils ne sont pas encore trop rééduqués… Et en général, ils sont heureux… En tout les cas, le plus souvent, ils sont plus heureux que les adultes qui les entourent !

Évidemment, au fur et à mesure du temps qui passe, ils vont recevoir, à nouveau, une éducation, malheureusement en grande partie ombreuse…

Et en plus, toutes leurs mémoires de leurs vies antérieures reviennent progressivement… et vers l’âge de sept à dix ans elles sont en général pratiquement toutes récupérées par leurs corps énergétiques…

Donc, jusqu’à là, ils vont vivre, en général, plus heureux que les adultes puisque:

D’une part, il n’ont pas encore récupéré toutes leurs mémoires antérieures qui seront ensuite présentes dans leurs corps énergétiques…

Et d’autre part, qu’ils n’ont pas encore suffisamment intégré les enseignements en grande partie ombreux que les adultes, qui les entourent, leurs dispensent.

Oui, tout à fait ! Ça, je l’entends bien et je suis d’accords avec.

Donc, ces enfants vivent, un peu comme les animaux, selon la Loi Divine, mais avec encore peu de conscience… Et ils pensent facilement ce qu’ils sont les plus heureux de penser, comme, par exemple : « C’est facile ! » 

C’est l’ombre qui nous a appris de vies en vies que : « C’était difficile » ! Mais, cela, nous n’avons jamais, vraiment jamais, été heureux de le penser !

Or, dès que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose c’est, évidemment, l’ombre qui pense en nous ! 

C’est-à-dire qu’une fois de plus nous venons de perdre conscience de la Lumière… Et, là, ce n’est plus notre Âme qui est à l’origine de notre pensée. 

Voilà ! Je voulais m’adresser à ça en premier… et redire rapidement ce que nous avons déjà dit plus longuement les dernières fois… Mais que l’on répètera surement de nombreuses autres fois… Pour l’apprendre de mieux en mieux !

Oui ! Je comprends bien… C’est clair.

La sagesse de choisir

Il faut en effet que nous soyons sages. Et, en particulier, il faut que nous devenions de plus en plus sages dans le choix de nos mots et, surtout, de la conscience que nous choisissons d’y mettre.

Et deuxièmement, heu… Eh bien ! Là, je ne me souviens plus du deuxièmement… et peut être qu’il n’y en a pas !

Non, mais j’entends bien ! L’importance du vocabulaire commence à se préciser en moi.

Oui, osons vraiment « choisir » nos mots… de façon à ce qu’ils expriment l’aspect Âme dans tous les plans de notre Être. 

Nos mots, il faut vraiment les choisir, et puis les exprimer, avec notre conscience la plus élevée.

Mais, attention ! Comme nous l’avons dit plusieurs fois : « C’est la conscience qui fait toute la différence » … Ce n’est pas le mot lui-même ! 

Par exemple, lorsque nous choisissons le mot « Dieu », le mot « Amour », le mot « Âme », le mot « ombre » … Tous ces mots, nous allons les utiliser comme nous les avions utilisés auparavant : ce sont les mêmes mots et nous les prononçons et les écrivons pareil…

Cependant, nous allons toujours y mettre plus de conscience de la Lumière…

Mais, également, nous choisissons aussi nos mots, n’est-ce pas ? Quand même, j’aurais pu, par exemple, ne pas dire que c’était « difficile », mais dire que c’était : « pas facile » …

C’est vrai ! Bien sûr que nous pouvons choisir d’autres mots, pour exprimer des concepts… Nous pouvons toujours choisir d’autres mots !

Mais, après avoir dit ce que nous avons dit, nous pouvons cependant très bien penser, à nouveau, « C’est difficile » et choisir d’être, maintenant, totalement heureux de le penser… Et là, si nous « savons » être heureux de le penser, il n’y a plus de problème à penser que « C’est difficile » !

Ah !… Oui… Là, je comprends encore mieux.

Et là, tout à coup, nous venons de transmuter le mot qui exprimait une perte de conscience de la Lumière en ce même mot, mais qui, maintenant, exprime une conscience de la Lumière ! 

C’est-à-dire que, même lorsque nous choisissons de penser : « C’est difficile », la Lumière est là !

Et en effet, pour Dieu il n’y a pas de problème ! « Facile » ou « Difficile », c’est le même Divin, c’est la même Lumière… Puisque Dieu Est Tout.

À ce moment-là, en osant être heureux, enfin, de penser un même mot avec plus de conscience de la Lumière en lui… nous libérons l’ombre en l’aimant !

Obsédés de Lumière

Quoi que nous disions, en fait, c’est l’obsession de la Lumière… qui compte !

Oui ! C’est notre obsession naturelle de la Lumière… Mais là nous la reconnaissons… Et nous choisissons, maintenant, d’être heureux de cette obsession. 

C’est un peu comme la plante qui recherche toujours plus la Lumière : bien sûr, elle cherche, de façon visible la lumière du soleil également, mais elle cherche, par-dessus tout, une conscience plus grande de la Lumière, du Divin… Voilà ! Avec sa conscience végétale, bien sûr.

Et sa conscience de la Lumière Éternelle grandit, sans cesse… Avec une vitesse végétale, bien sûr !

C’est depuis toujours que nous cherchons la Lumière ! Depuis le début de la création… S’il y a un début… Et en réalité, plus précisément, nous ne cherchons pas la Lumière qui, Elle, est Omniprésente… Mais nous cherchons « la conscience toujours plus grande » de cette Lumière Éternelle.

Et, par rapport aux plantes, nous avons une conscience de la même Lumière, mais plus grande qu’elles… Et elles-mêmes ont une conscience de la même Lumière, mais plus grande que le minéral…

Mais, il n’y a pas un seul Être qui soit plus proche de la Lumière qu’un autre Être  !

Tous les Êtres, qu’ils soit minéraux, végétaux, animaux ou humains sont « dans » la Lumière, absolument « dans » la Lumière !

Si la Lumière est Omniprésente, si Elle est Infinie, si Elle est Éternelle, alors, il n’y a pas d’autre possibilité…

Oui, je le crois comme cela…

Quel est le problème ?

Mais, chez les Êtres humains que nous sommes, depuis que nous avons reçu ce fameux Libre Arbitre, depuis que nous avons cette Libre Conscience propre à l’humain, nous avons souvent pu choisir de freiner cette ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière… que tous les Être de la création connaissent !

Et cela a été notre problème à nous les êtres humains. C’est notre problème à nous, mais qui a touché toute notre planète, c’est à dire : tous les Êtres animaux, tous les Êtres végétaux, tous les Êtres minéraux et, bien sûr, tous les Êtres humains…

C’est ce problème que nous avons souvent appelé « Notre perte de conscience de la Lumière » … Mais, en fait, c’est seulement « un frein », et un ralentissement, à notre ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière Infinie …

Nous n’avons jamais perdu la Lumière. Notre problème n’a jamais été notre perte de la Lumière, puisque la Lumière est Éternelle et Omniprésente, mais bien seulement le ralentissement de l’ouverture de conscience naturelle de la Lumière par notre usage, maladroit, de notre Libre Arbitre !

Et donc, depuis le presque début de l’humanité, nous avons pu, trop souvent, choisir de ralentir la prise de conscience de la Lumière Divine.

Et depuis, nous n’avons pas eu le courage ou les vertus nécessaires pour ne pas nous engouffrer, à fond la caisse, dans le labyrinthe de l’ombre, labyrinthe que nous avons accepté de continuer à imaginer et créer à la suite de Caïn ! 

Quelle est la solution ?

Et voilà ! Et pour beaucoup d’entre-nous, cela fait peut-être 150 000 ans que nous pataugeons dans notre labyrinthe d’ombre…

Et heureusement que les Êtres les plus beaux viennent et reviennent nous aider à reprendre pied pour que nous ne continuions pas à nous noyer complètement dans ce « Caïnisme » !

Et il faut qu’il y en ait, parmi nous tous, un nombre suffisant qui arrivent à tenir pied face à l’ombre, c’est-à-dire, d’abord face à l’ombre en eux-mêmes…

Et ensuite à tenir pied face à l’ombre chez leurs frères et sœurs…

Et enfin, à tenir pied face à l’ombre que nous avons répandue chez tous les autres Êtres que sont les animaux, les végétaux et les minéraux… Avec toutes les conséquences.

Il faut absolument que nous tenions pied, de plus en plus nombreux ! 

Et nous ne pouvons pas tenir pied si nous nous séparons de l’ombre… Parce que, si nous nous séparons d’elle, nous maintenons l’illusion d’une séparation… qui, justement, est l’ombre elle-même ! 

Et, là, c’est repartie pour un tour… de souffrance !

Oui ! Jusqu’à là, cela a été toujours pareil : nous avons, trop souvent, rajouté de l’ombre à l’ombre !

Oui, tu as raison ! À ce moment-là, nous avons souvent rajouté de l’ombre à l’ombre. Et, en le faisant, nous nous sommes bien compliqués la vie… Et nous avons posé de gros problèmes à tous les Êtres qui constituent notre Terre.

Nous avons fait des nœuds sur des nœuds. Nous avons augmenté la complexité de notre labyrinthe… 

Si nous ne changeons pas notre attitude vis à vis de l’ombre, à notre échelle, elle restera, momentanément, insoluble ! 

Alors, la véritable solution, c’est d’aimer les nœuds que nous avons mis en place jusqu’à là.

Et donc, dans tous ces mots-là que nous utilisons pour exprimer notre conscience et notre inconscience actuelles, il va falloir, les uns après les autres, y reconnaître de mieux en mieux la Lumière Éternelle.

Mais, « reconnaître la Lumière dans l’ombre », ça, c’est, exactement, ce que l’ombre nous a interdit depuis le début de son existence imaginée ! 

En effet, « L’ombre sait se faire belle » ! Oui, mais… Oui, mais… !

La Pensée, dans ces cas-là… Elle nous trompe… ?

Oui ! Quand notre Pensée raisonne à partir de l’ombre, elle utilise exactement la même intelligence que lorsqu’elle raisonne à partir de la Lumière…

Seulement, là, grâce à cette intelligence, elle va nous faire des raisonnements impeccables, convaincants, qui peuvent même paraître beaux, mais qui sont tous bâtis sur l’ombre…

Et ces raisonnements, aussi intelligents soient-ils, vont nous tromper ! C’est dans ce cas-là, probablement, que l’on dit que « l’ombre sait se faire belle » !

Voilà, ça, c’est une première chose dont tu avais parlé tout à l’heure… Et à laquelle je voulais réagir.

L’Unité Âme-Corps-Pensée

Ensuite, tu as parlé de « dissociation Âme//moi » … 

Alors ça, cette prétendue séparation possible entre nous et notre Âme, c’est simplement parce que nous oublions que l’Âme est partout ! 

C’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit, mais nous allons le redire : l’Âme est dans tous les plans de notre Être… comme, bien sûr, le sont également le Corps et la Pensée !

C’est pour simplifier notre raisonnement que nous parlons soit de l’Âme d’un côté, soit de la Pensées d’un autre côté, soit du Corps d’un troisième côté… 

Et, là, nous avons l’impression d’avoir tout dit en les distinguant comme des aspects, bien distincts, bien séparés … autonomes les uns par rapport aux autres…

Mais non ! Et c’est très clair ! Le Corps, l’Âme et la Pensée, sont « un seul Être »…

Et nous pouvons exprimer cela en disant qu’il y a, bien sûr, l’aspect Âme de l’Âme, mais il y a également l’aspect Âme du Corps et l’aspect Âme de la Pensée… L’Âme est donc « Une » avec tout le reste !

De même, il y a bien sûr l’aspect Corps du Corps, mais il y a également l’aspect Corps de l’Âme et l’aspect Corps de la Pensée… et ainsi de suite…

Donc, l’Âme est partout ! Le Corps est partout ! Et la Pensée est partout… Et c’est ainsi, car ils sont « un seul Être ».

Ça je le sais… C’est intellectuel ! Mais je ne le vis pas !

Si ! Tu le vis puisque nous en discutons. Et, à mon avis, tu arrives à le concevoir quand même très bien !

Mais, c’est pour l’instant une réalité limitée, une réalité imaginaire, il y a encore, trop souvent, l’aspect ombre en nous, c’est à dire cette « perte de conscience de la Lumière en Tout » …

Et la coquinerie de l’ombre en nous, c’est qu’elle appelle nos mémoires d’ombre à la rescousse ! Et alors, nous nous retrouvons en train de faire une ribambelle de petits et grands raisonnements ombreux ! 

Et là, nous avons pu penser… et dire, par exemple : 

« Je ne peux pas penser ça ! » 

« Je n’ai pas le droit de penser ça ! » 

« C’est trop simple de penser ce que je suis le plus heureux de penser ! » 

« Je ne peux pas être heureux de penser ce que je pense à cent pour cent ! »

« Il faut bien que je laisse un peu de place à l’ombre ! » 

« L’ombre existe, c’est un fait… Le mal existera pour toujours. »

« Ce n’est pas possible que ce soit aussi simple, aussi pur… ce n’est pas possible… ! »

Etc… etc… 

C’est à dire une ribambelle de pensées qui se sont construites depuis le presque début de l’humanité et que personne, mais vraiment personne, n’a jamais été heureux de penser !

Mais, en Réalité, bien sûr que c’est possible ! La Lumière existe depuis toujours et pour toujours ! La Lumière, c’est « la » Réalité Elle-même !  C’est comme ça : La Lumière, c’est « le » Fait Éternel.

Mais, nous l’avons voilée ce Fait Éternel qu’est la Lumière.

Cela nous semble impossible à cause de ce voile d’ombre, donc de ce voile de perte de conscience de la Lumière que nous avons créé grâce au « mesusage » de notre Libre Arbitre…

Un mesusage devenu très épais… Si épais qu’il donne même l’illusion d’une omniprésence.

Ce voile d’ombre, nous l’avons d’abord imaginé, inventé, une première fois.

Et puis, pendant des millénaires et des millénaires, nous l’avons argumenté copieusement… Nous avons expliqué, et ré-expliqué, avec notre merveilleuse intelligence, que c’était la nature de l’homme… Nous avons expliqué, très intelligemment également, que nous ne pouvions pas échapper à notre nature ombreuse… etc.

Et, dans chaque vie successive, nous avons appris cette ombre à nos enfants.

Mais, justement, il n’y a aucune dissociation réelle entre l’Âme et le moi, aucune… Il n’y a qu’une dissociation « pensée » !

Oui, ça, j’en suis convaincue, mais je ne le vis pas !

Bien sûr que tu le vis ! Tu ne peux pas faire autrement que de le vivre !

Tu es vivante parce que tu es une Âme incarnée dans un Corps… Sinon tu ne serais pas vivante dans ce corps ! Tu sais bien que lorsque l’Âme quitte le Corps, nous mourrons… 

Donc, automatiquement, ce que tu appelles « moi », c’est à dire « l’ego », te permet de vivre la conscience de l’unité du Corps, de l’Âme et de la Pensée en toi… C’est à dire en l’Être que tu es.

Mais, alors… Il est où, mon choix ?

Que peut-on choisir ?

Notre choix le plus important, il est simple : 

Soit, nous choisissons de permettre à « la conscience » de la Lumière Éternelle d’augmenter, à son Rythme Originel, chez l’Être humain que nous sommes, comme c’est toujours, encore aujourd’hui, le cas pour les Êtres minéraux, végétaux et animaux…

Et là, nous vivons l’Harmonie Originelle et nous sommes, tout simplement « heureux »… Et nous n’évoluons qu’heureux.

Soit, nous choisissons de ralentir l’ouverture naturelle de notre « conscience » de la Lumière Éternelle, sans jamais arriver à en perdre conscience totalement et encore moins à arrêter totalement son ouverture…

Et alors là, nous vivons le sentiment de dysharmonie et et nous ressentons la merveilleuse souffrance qui nous signale que nous faisons l’inverse de ce que nous voulons le plus faire de toute éternité !

Voilà notre choix ! 

La Lumière Éternelle, Elle-même, n’est pas un choix… c’est LA Réalité Absolue !

Mais, à chaque instant, nous pouvons choisir d’en être, encore, plus ou moins conscients… Et ça, c’est « notre » choix !

Le seul choix que nous ayons, c’est le choix de notre conscience.

La seule liberté que personne ne peut nous enlever, c’est notre liberté de penser.

Cela étant, il y a des tas de choix que nous ne pouvons pas changer à cet instant : ces choix nous les avons fait en amont… Et parfois de nombreux milliards d’années en amont !

Par exemple, dans cette vie, tu es une femme et pendant toute cette vie tu ne peux pas, pour l’instant, choisir d’être un homme… Ceci a été choisi en amont… Tu ne pourras le choisir à nouveau que pour une vie prochaine !

Pour l’instant, également, comme moi, tu dois vivre avec la pesanteur et tu ne peux pas t’en libérer et élever ton corps simplement, dans la pièce où tu te trouves, jusqu’au plafond… Pour l’instant, toi et moi, nous ne le pouvons pas…

Combien de vies nous faudra-t-il pour pouvoir changer un tel choix qui a été fait il y a des milliards et des milliards d’années, au presque début prétendu de cet univers, lorsque les seuls Êtres, que nous étions déjà, étaient minéraux ?

Également, tu es obligée de respirer pour vivre, tu n’as pas le choix de respirer ou pas, tout en restant dans ce corps ! Là, ce sont des choix qui ont été faits alors que les Êtres végétaux que nous étions, étaient apparus sur notre terre minérale, il y a des millions et des millions d’années.

Combien de temps nous faudra-t-il vivre pour que notre conscience puisse continuer à s’ouvrir sans que notre Corps ait besoin de respirer ? Et puis, cela est-il vraiment intéressant ?

etc. etc.

La conscience, que nous avons pour l’instant, des Lois Divines, fait que notre corps doit se soumettre à tout ces choix très anciens et que nous n’avons pas encore le choix en ce qui concerne ceux-ci ! Et que peut-être certains, nous ne les aurons jamais parce que cela ne sera jamais intéressant pour notre ouverture de conscience.

Nous « devons » absorber de l’énergie, nous « devons » bouger, nous « devons » respirer…

Mais, par contre, il y a un choix que nous avons à chaque instant… Et c’est bien, de mon point de vue, le plus important…

Et ce choix fondamental, l’ombre n’a jamais pu et ne pourra jamais nous l’enlever :

Nous avons le choix d’être heureux, ou pas, de la situation que nous vivons à cet instant ?

Ça, c’est bien « notre » choix ? N’est-ce pas ? C’est bien notre « libre choix » ?

Lâcher prise

Oui ! Mais, à ce moment-là, cela me donne la sensation d’un énorme « lâcher prise » !

En effet, je suis en train de découvrir que c’est « ma volonté de vouloir gérer et de vouloir contrôler à tout prix» qui fait que je trouve cela difficile, voire impossible… 

Parce que, c’est comme si, à ce moment-là, il y a une partie de moi qui doit perdre le contrôle… Et je crains de perdre le contrôle !

Mais, tu crains de perdre le contrôle au profit de quoi ?

Au profit de l’ombre !

Eh bien non ! C’est au profit de la Lumière que tu vas perdre le contrôle !

C’est à la Lumière que tu vas enfin « consciemment » offrir le contrôle qu’Elle a de toutes les façons toujours eu et qu’elle aura toujours !

Croire qu’il y a autre chose que la Lumière qui « contrôle » ma vie, c’est tout simplement perdre conscience de l ‘Omniprésence de la Lumière et donc imaginer l’ombre… Et, à partir de la, nous pouvons vivre selon cette imagination, maintenant ombreuse !

La Réalité, c’est qu’il n’y a « que » la Lumière qui contrôle ma vie et rien d’autre !

On peut même, plus simplement, dire qu’il n’y a que la Lumière Divine qui « soit » ma vie.

Ah ! Je comprends, à cet instant, que c’est pour ça que j’avais cette impression de dissociation Âme//moi… Je voulais bien laisser le contrôle encore un petit peu à l’Âme, mais alors, je pensais que ce n’était plus « moi » !

Les noms de Dieu

Oui, c’est probablement cela, mais voilà : l’Âme et toi, c’est « Un » ! 

Et il y a une sorte de lâcher-prise sur l’ombre qui va effectivement nous permettre, si l’on peut dire ainsi, de reconnaître le pouvoir de la Lumière qui l’avait toujours eu, de toutes les façons : « Mon Père que « Ta » volonté soit faite et non la mienne », c’est tout !

Et à partir de là, nous vivons selon le Père… Nous acceptons d’exprimer le Père  et le Père seulement ! Par notre Corps, par notre Pensée, nous exprimons l’Âme en tout !

L’Âme est reconnue dans tous les trois plans de notre Être. L’Âme, le Divin en nous, est omniprésente en nous. Cela ne peut pas être autrement ! 

Mais, c’est vrai, nous pouvons en avoir conscience ou pas… ou plutôt, nous pouvons en avoir plus ou moins conscience.

Et ça, c’est « notre » choix !

Mais, le Divin ne peut pas être présent, ici, et absent, là-bas… 

Dieu ne peut pas être présent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « l’Âme » et absent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « le moi »…

C’est le même Dieu ! Il y a un seul Dieu et il est Omniprésent ! Donc, Il est autant présent dans ce que tu appelles ton « moi », ton « Âme », ton « Corps », ou dans ce que nous appelons « l’autre » … etc.

Quelque que soit le mot que tu utilises, que nous allons utiliser, ce sera un des noms de Dieu !

Nous n’avons pas d’autres options. Mais, c’est vrai que nous n’avons pas eu, pour l’instant, l’habitude de cette conscience-là… Aveuglés que nous étions par l’ombre.

Une drôle de décision

C’est quand même bizarre ! 

C’est comme si je devais prendre une décision par rapport à quelque chose qui est déjà là et dont, de toute façon, je ne peux pas faire autrement que ce soit !

Eh oui ! Eh oui ! Et pourtant, depuis que nous sommes humains, nous avons ce « Libre Arbitre »… Et nous en avons mésusé pendant longtemps. Et de ce fait nous avons mis en place des masses de mémoires très importantes : semble-t-il environ 100.000 à 150.000 années de mémoires humaines pour chacun de nous… et pour tous !

Et ces mémoires, elles sont toujours actives… Et elles demandent à être aimées et à être ainsi réintégrées dans la conscience de l’Unité. 

Or, nous avons d’abord, un jour, il y a bien longtemps pour la plupart d’entre nous imaginé l’ombre.

Dès cet instant, nous avions toujours opposé l’ombre à la Lumière…

Et puis enseigné par l’ombre elle-même, nous avons, trop souvent, combattu l’ombre que nous avions imaginée…

Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.

Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »

Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.

Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !

Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…

Alors qu’en réalité l’ombre n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.

Les 8 Entretiens (5ème Partie du 3ème Entretien)

Unité

Mais tout de même, là, nous pouvons dire que l’Unité est Omniprésente… Et Elle est donc « Omniforme ».

L’Unité dont nous avons parlé ensemble, dont nous parlons ensemble, Elle est Absolue : il n’y a pas ce que, nous, nous appelons habituellement « une forme », qui soit plus ou moins dans l’Unité qu’une autre ! Et ceci, malgré que nous ayons pu beaucoup penser l’inverse…

Pour moi, l’Unité c’est un état.

Oui, c’est ça ! C’est un état… L’Unité, c’est l’État naturel ! C’est l’État Éternel ! Oui !

Que nous en soyons conscient ou pas, nous sommes Un avec Tout, nous sommes Un avec « le Tout ».

C’est un état, oui ! Mais éternel, non ! Il dure plutôt une fraction de seconde ! … Et c’est bien dommage…

Non, ce n’est pas dommage ! Mais si, quand même !

Oui et non ! Oui, tu le vis à l’instant, en une fraction de seconde… Cet instant qui a le goût de l’Éternité ! Alors là, oui, tu as raison…

Mais non! Ce n’est pas dommage !

Instant Éternel

Cet instant, si tu veux, il est à la fois « Instant » et à la fois « Éternel ». Des instants, combien vas-tu en vivre ? Une infinité.

En tous les cas, cela fait une bonne mémoire…

Oui, tu as raison ! Et comme chaque instant, cet instant lumineux particulier passe, en effet, immédiatement dans les mémoires. C’est important : chaque instant lumineux, l’instant d’après, a enrichi nos mémoires !

Oui… Je commence à comprendre… Et, ça, c’est vraiment très important !

La Lumière dans nos mémoires est alors plus évidente… et petit à petit nous allons pouvoir nous fier à nos mémoires, de plus en plus solidement, car elles vont être de plus en plus lumineuses.

Et ainsi, il va y avoir, dans nos mémoires, de quoi amarrer, à chaque instant présent, notre conscience à la Lumière de plus en plus facilement.

Il faut donc que nous validions à chaque fois des moments comme ça ! Ces Instants Éternels sont des points d’appui très importants ? …

Oui, je trouve ! Il faut vraiment vivre chaque instant avec le plus de conscience possible, car c’est là où ça se métabolise. C’est là que tout se passe !

Mais ,ce n’est qu’un instant, quand même, quand tu vis ça !

Oui, tu as raison. Ce n’est « qu’un » instant, mais cet instant où tu es plus consciente de l’Unité et tous les autres instants que tu vis ensuite, et où, peut être tu en es un peu moins consciente, tous sont aussi Parfaits que ceux qui les précédent….

… Oui, surement, c’est certain !

Mais peut-être qu’il y a une mémoire nouvelle qui se présente au deuxième instant et qui fait la différence avec le premier instant : ce n’est plus la même mémoire qui se présente au « portillon » de notre conscience…

Et là, tu as une occasion, une nouvelle occasion d’être heureuse de cette mémoire numéro 2… et à cet instant, si tu oses en effet être maintenant heureuse de cette mémoire numéro 2 également, tu vas avoir à nouveau une joie, une sensation d’Unité, une conscience de la Lumière un peu plus profonde… de suite, à l’instant numéro 3 !

Et ces, instants nous pouvons les répéter autant que nous le voulons ! C’est à nous de jouer, selon notre courage. Mais, de toutes les façons, quel que soit le choix que nous allons faire, c’est Parfait… 

C’est-à-dire, que nos hésitations, nos retardements sont aussi Parfaits que nos pas en avant immédiats… Notre immobilité sur une marche est aussi Parfaite que le fait de mettre le pied sur la marche suivante ! 

Ainsi, nous pouvons arrêter de penser et de dire : « Si je marche sur la marche suivante c’est mieux que si je reste sur la marche précédente ». Sinon, là, nous sommes bien en train d’imaginer une séparation !

En effet, si je dis ça, je suis bien en train de dire : Dieu est plus sur la marche suivante que sur celle où je suis à cet instant. 

Oui, ça, c’est vrai !

Et ça, ce n’est pas possible : il n’y a pas plus Dieu sur une marche que sur n’importe quelle autre marche !

Oui, donc en fait, bon ! Si nous reprenons cette histoire de marche. Il y en a une où il y a le sentiment d’Unité et il y en a une autre où il y a le combat et….

Bien sûr, je respecte ta façon de t’exprimer… Et je t’en remercie.

Mais, je préfère penser avec plus de précision : sur la marche numéro 1, il y a Unité Absolue et une certaine conscience de cette Unité… Et sur la marche numéro 2 il y a, bien sûr également, Unité Absolue et, nécessairement, une conscience différente de l’Unité… etc.

Ce que je voulais dire, c’est que, même si sur chacune des marches nous avons une conscience différente de la Lumière, toutes sont dans l’Unité… mais nous ne le vivons pas toujours également…

Oui ! C’est ça ! Quelle que soit la conscience de la Lumière que nous y avons, cela ne change en rien la Perfection et l’Infinité de l’Unité de cet instant. 

Nous ne pouvons pas remettre en question l’Unité ! Mais, nous pouvons remettre en question la conscience que nous choisissons d’avoir de l’Unité Éternelle… Oui ! Ça, nous pouvons la choisir… Car, en effet nous choisissons notre conscience… Mais, nous ne pouvons pas annihiler l’Unité. 

Ah oui ! Maintenant, je vois ce que tu veux dire…

Donc il n’y a pas de soucis ! On est dans l’Unité à chaque instant, que nous le voulions ou pas, que nous en soyons conscients ou pas… 

Par exemple, même si nous avons pensé que nous haïssons quelqu’un, nous étions dans l’Unité, comme d’habitude ! Nous n’en étions simplement pas aussi conscients.

En fait, c’est comme la Lumière et l’ombre !

Tous les mots sont des noms de Dieu

Oui! Ce sont juste d’autres mots… C’est simplement un autre nom de Dieu. Tous les mots que nous pourrons prononcer seront des noms de Dieu. Il n’y a pas d’autres options !

Donc, je prends le mot « séparation » … et si je l’oppose au mot « Unité » … là, j’imagine et je vis une séparation. 

Mais, si je réalise que « Séparation » et « Unité » sont des noms différents du Seul et Unique même Dieu, là, c’est terminé ! 

Là je peux enfin danser ma vie ! Je peux danser librement… Il n’y a aucun mouvement qui me soit interdit : je peux penser sur mes deux jambes, sans aucune contrainte : Séparation, Unité… Séparation, Unité… Séparation, Unité etc…

Et également, il est vrai que pour que nous existions et que nous puissions échanger comme nous le faisons à cet instant, il faut bien qu’il y ait une Séparation entre nous…

Oui ! Ça c’est vrai.

Si nos corps meurent, là, nous ne sommes plus séparés ! Oui mais, il n’y a plus non plus de vie des Corps pour ouvrir notre conscience, comme cela nous est proposé dans nos incarnations qui sont toujours riches, très riches, en séparations. 

Non, c’est vraiment merveilleux ! C’est merveilleux, parce que les solutions abondent de tous les côtés… Ce sont comme des sources qui jaillissent… de chaque mot, de chaque attitude… des sources qui nous lavent… à la température que nous choisissons…

Oui, c’est vrai ! Chaque moment devient passionnant ! Chaque moment est l’occasion de vivre l’Union toujours plus consciemment… y compris dans l’expérience d’une séparation !

Agréablement facile

Et c’est de plus en plus facile ! En tout cas cela nous « semble » de plus en plus facile… Mais, en réalité, c’est facile, totalement, infiniment, depuis le début !

Ça, c’est révolutionnaire : « C’est facile ! » Et j’y crois, franchement !

Si nous nous posons la question : « Est-ce que je suis plus heureuse de croire, c’est à dire de penser, que « c’est facile » ou que « c’est difficile » ? » La tendance générale va être de croire, et donc de penser, que c’est « facile ».

Cependant l’étape qui viendra ensuite inévitablement, plus ou moins vite, c’est que le « difficile » demandera justice !

Et là, nous rions…

Celle-là, je l’ai pas vu venir ! Mais, ça, c’est sûr !

Et le « difficile » dira : « Et moi ! et moi ! et moi ! Est-ce que l’on peut m’aimer aussi ? Moi aussi, le « difficile », comme mon frère le « facile »… Est-ce que, moi aussi, je peux être aimé, totalement, infiniment, comme étant Lumière ? »

Et là, si nous sommes clairs, nous serons bien obligés de répondre : « Oui » !

Mais, est-ce que l’on n’a pas déjà dit « Oui, oui et oui » au difficile ?

Agréablement difficile

Si, je le pense, quand même… Mais, quand nous disons vraiment « Oui ! » au « difficile », le difficile devient une forme de la joie… Comme le « facile » !

Oui, c’est logique !

Quand, heureux de le faire, nous faisons un « effort », intellectuel ou physique ou autre…

Mais, ça, nous l’avons beaucoup fait…

Oui, je le pense, nous l’avons beaucoup fait !

Heureusement, nous avons souvent aimé l’effort difficile… Nous l’avons beaucoup vécu ! Et c’est ce qui fait que nous en arrivons là où nous en sommes aujourd’hui ! 

Ce sont des degrés de conscience différents, mais, c’est le même mouvement d’ouverture de conscience… Depuis toujours, nous ouvrons notre conscience !

Nous avons ouvert notre conscience à la Lumière à travers l’ombre… depuis que nous avons cru faire exister l’ombre…

La Lumière fait feu de tout bois !

La Lumière fait feu de toute ombre !

Tu ne peux pas savoir comme ça me repose, tout ce que nous disons là… J’ai l’impression que, en moi, il y a : « Ouf ! ça me repose… »

Oui ! moi aussi, ça me repose… c’est agréable, c’est jouissif, c’est doux….

La Lumière dans l’effort

C’est vrai que ça rejoint un peu un état enfantin… J’avais oublié ce que c’était que ce goût de la vie, quoi !

En effet, avec ma compagne, nous nous disons souvent que nous vivons une vie de gamins. Nous sommes simplement heureux… Quand nous le voulons, nous faisons ce que nous sommes heureux de faire ! Il y a de moins en moins de poids dans notre vie… Ça s’allège… Et pourtant, nous sommes agréablement actifs !

Et donc, nous retrouvons l’état naturel de joie de l’enfant. Mais là, c’est à un autre niveau de conscience, avec une conscience beaucoup plus large, une conscience d’adulte…

Une conscience dans laquelle nous arrivons à choisir de garder cet état d’esprit, conscients que nous sommes de la présence Éternelle de la Lumière, de la Liberté en toute chose… Et aussi conscients de la Contrainte Agréable… dans « ce » monde !

Parce que, il est juste de s’en rappeler, l’enfant, lui, il fournit bien sûr un effort très important : un effort pour vivre, un effort pour marcher, un effort pour parler, pour apprendre, pour jouer… mais il le fait dans sa joie…

Et en effet, cet effort est, tout simplement, un autre nom de Dieu. Cet effort n’est pas alors imaginé séparé ou opposé à Dieu.

L’effort Lumineux et le repos Lumineux expriment tous les deux la Lumière Éternelle… Et ceci quel que soit le niveau de conscience, enfantin ou adulte, auquel nous sommes arrivés à cet instant.

Tout est effort ! Vivre, c’est faire un effort permanent… C’est le flux de la Lumière !

Oui, c’est vrai… Mais cependant, moi, j’ai toujours eu un problème avec l’effort physique. Mais… je pense que c’est tout simplement dû à la façon dont je le vis.

Tu veux dire ,peut-être : à la façon dont tu « l’as vécu ».

Oui, j’ai oublié. C’est vrai, que je suis plus heureuse de dire « La façon dont je l’ai vécu » que de dire « La façon dont je le vis ».

Mais revenons à l’effort physique… Et aux difficultés que certains peuvent avoir avec lui. Tout cela semble être le résultat de la répétition de la perte de conscience de la Lumière… Et il faut le remarquer, cela existe aussi bien, chez les gens aisées que chez les gens pauvres financièrement… 

C’est le résultat de la façon dont nous avons été enseignés… et dont nous avons nous-même enseigné aux autres… Et ceci aux différentes époques de notre passé !

Et donc, il s’est répandu cette idée que l’effort physique avait une valeur inférieure…

Libres riches, libres pauvres

Et il y a des gens qui travaillent beaucoup physiquement et d’autres qui ne font rien physiquement… 

Par exemple, il y a des gens riches qui vivent confortablement sans travailler, sans faire d’efforts physiques difficiles et il y a des gens pauvres qui travaillent énormément et très durement, pour arriver, difficilement, à survivre !

Ces deux situations, en apparence bien différentes, peuvent être utilisées pour vivre la même problématique : en effet, les riches, comme les pauvres peuvent faire la même erreur : être malheureux… être malheureux de ce qu’ils vivent.

Ces deux catégories d’êtres humains peuvent se priver du Paradis, alors qu’ils peuvent également choisir d’être heureux , les uns d’être heureux riches, les autres d’être heureux pauvres… 

Et, si les uns ou les autres, nous choisissons d’être heureux de la situation où nous nous trouvons à ce moment donné de notre existence terrestre, il y a toujours quelque chose de nouveaux qui se passe dans notre vie : un sentiment de plus grande liberté apparaît, notre esprit s’ouvre, une nouvelle clarté apparaît à notre conscience, un sentiment de plus grande justice se développe sainement en nous…

Oui, oui, c’est bien vrai…

Évidemment… C’est logique ! Toutes les vertus augmentent avec la joie. Chaque fois que nous sommes plus heureux toutes nos vertus se développent un peu plus : nous sommes plus courageux, plus persévérants, plus justes, plus généreux, plus intelligents… etc… au fur et à mesure où nous sommes plus heureux.

Hier j’ai bien vu cela : heureuse, j’ai eu une grande efficacité ! J’ai tout fait avec plaisir… Qu’est-ce que j’ai été contente de ma journée ! Je n’en suis pas revenue !

Mémoires transcendées

Oui, mais maintenant, cette belle journée que tu as vécus, elle fait partie de tes mémoires pour toujours ! Tu ne peux plus l’oublier : c’est inscrit pour toujours, que tu en sois consciente ou inconsciente !

Ta conception de la vie a évolué.

Oh oui ! Ça a été une expérience !

Mais, nous avons eu de nombreuses fois ce genre d’expérience…

Et, à chaque fois, notre capital mémoire a évolué : le rapport des « pourcentages » des mémoires Lumineuses, d’un côté, et des mémoires ombreuses, de l’autre, ont changé… et ceci en faveur de nos mémoires Lumineuses.

Et hop ! Voilà ! Ça s’accumule ! Et, plus ou moins rapidement, selon notre courage, selon notre détermination, de plus en plus de nos mémoires ombreuses vont être guéries… Et un jour, toutes le seront ! 

En effet, toutes les mémoires ombreuses que nous avons mises en place dans notre passé humain sont vouées à être reconnues comme Lumineuses, un jour ou l’autre !

Pour en revenir à l’Hydre de Lerne de la mythologie grecque, on nous dit que le seul moment où Hercule a pu en finir avec l’Hydre, ce monstre terrible, le seul moment où il a pu, soi-disant, « vaincre » son ennemi, selon les termes de l’époque, c’est quand il a pris l’Hydre entière et qu’il l’a élevé au-dessus de sa tête : « il l’a élevé au plus haut » …

En fait, «Hercules a tout simplement aimé son ennemi », comme cela nous a été dit plus tard, il y a 2000 ans… Il a reconnu la Lumière « dans » l’ombre, comme nous en avons parlé plusieurs fois ensemble ! 

Je ne me souvenais plus comment il s’en était sorti…

C’est une version de ce mythe en tout cas… Il y a plusieurs versions de cet épisode des travaux d’Hercules… Mais j’aime beaucoup celle-ci : Il coupe une tête de l’Hydre… et il en repousse deux ! Il coupe encore d’autres têtes et à chaque fois, les têtes repoussent en se multipliant…

Et à un moment donné, il réalise qu’il ne s’en sortira pas en « combattant » toutes ces têtes, alors il prend à bras le corps « toute » l’Hydre et il l’élève au-dessus de sa tête : et là, fin du « combat » ! Il a transcendé… Il a aimé son ennemi.

C’est vrai que c’est comme ça, dans les faits ! 

Tous ces symboles anciens peuvent être très beaux… Une fois que nous sommes heureux, une fois que nous « voyons » la Lumière là où Elle est, c’est à dire partout, on comprend beaucoup mieux ces mythes magnifiques qui ont participé à la reconstruction de l’humanité…

Et nous réalisons, également, que des beaux Êtres, aux pensées les plus élevées, ont toujours, dans toutes les civilisations, participé au retour de l’humanité dans son Paradis Originel.

Adoration immédiate

Donc, en fait, si nous sommes dans le fonctionnement globale de voir de plus en plus la Lumière en toute chose, et en particulier de La voir dans l’ombre, il y a un moment où nous offrons tout à la Lumière… sans plus tarder… sans hésiter… Et ainsi nous allons vachement plus vite !

Oui, c’est une adoration : nous offrons tout à la Lumière… Tout Lui est « sacrifié » … Nous rendons tout à Dieu… Allez, zou ! Et là, évidemment, notre vie se simplifie… Et se simplifie encore… Et toujours plus…

Et ce n’est qu’agréable…

C’est important ! C’est très important que ce soit agréable… c’est très important parce que, sinon, nous ne le faisons pas. 

Je veux dire : j’ai souvent constaté et j’ai souvent posé la question de cette notion de « service », de donner… et tout… 

Et je me disais que nous ne pouvons pas être au service si nous ne le faisons pas joyeusement. Et là, je me disais : je ne vois pas comment ! 

Tu vois, cette gratitude avec Dieu…  Moi, je le « sais » mais je ne l’ai pas, je ne la « vis » pas… Mais, en fait, c’est simplement une expérience à faire… et tout peut changer.

Tu ne la « vivais » pas, mais tu la vis certainement de mieux en mieux… Et ça va continuer à augmenter…

Pari gagnant

Oui, ça me paraît possible aujourd’hui… Mais avant, si je voulais être vraiment honnête avec moi-même, je « pensais » bien que ce n’était pas ça encore !

Je vois bien cela grâce à certains de mes amis qui sont dans l’action, dans le service, mais qui y sont « joyeusement » !

Nous ne pouvons pas tricher avec ça… Nous pouvons essayer de faire semblant d’être joyeux, mais ça ne marche pas ! En tous les cas, pour moi, cela n’avait jamais marché.

Et du coup des expériences comme celle de hier sont fondamentales, parce que, là, je me rends compte que je peux le « faire » … et ça me fait du bien… C’est ça qui est important.

C’est pour cela que nous sommes renvoyés sans arrêt à cette notion de « bien-être » que je ne comprenais pas… Parce que cela me semblait assez antinomique : donner tout… et en même temps rester dans le bien-être ! Je ne comprenais pas… Je voulais bien le faire mais je ne comprenais pas… 

Donc, ce n’est seulement que par l’expérience de notre vécue du bien-être et de la joie que que nous pouvons continuer… et augmenter, en fait, notre conscience de la Lumière… 

Oui, cela fait boule de neige.

Mais, maintenant je fais le pari de le faire, de l’expérimenter…

Oui, bien sûr… chaque fois que nous le faisons, cela marche bien… Ça se voit clairement que ça marche bien !

C’est un pari toujours gagnant.

Parce que jusqu’à là, j’attendais presque d’attendre d’être heureuse pour le faire… Alors que là, je sais que c’est possible de suite… en l’état ! 

Tu comprends ?

Oui, oui, oui ! C’était, en effet, le langage tenu habituellement dans le passé…

Ah, oui, ça c’est vrai ! Alors que là, je sais maintenant que c’est possible autrement… tout de suite !

Dieu omniprésent

J’utilise souvent un petit schéma bien simple, mais qui m’aide efficacement à expliquer certaines choses aux gens : Je dessine un point « A » qui symbolise « ce que je suis » et, à un autre endroit, un point « B » qui symbolise « ce que je devrais être » … C’est à dire ce que l’ombre exige que je sois.

En effet, l’idée proposée par l’ombre a toujours été que « nous devions être autre chose que ce que nous sommes » et donc que nous devons toujours nous rendre du point « A » (où l’ombre nous dit que nous ne sommes pas ce que nous devrions être) au point « B » (où nous serions, prétendument, ce que nous devrions être d’après la même ombre) pour enfin pouvoir « devenir heureux »!

L’ombre en nous imagine donc une distance fictive entre le point « A » et le point « B » … et une direction.

Et tu sais comment nous pouvons nommer cette « distance » imaginaire, qui existerait d’après l’ombre, entre ces points « A », où nous sommes et « B », où nous devrions être ?

… Non…

Et bien cette distance imaginée entre le point « A » et le point « B » nous la nommons en général : la « souffrance » … 

Ah oui ! C’est tout à fait ça !

La souffrance, c’est ce que l’on vit quand on prétend que A et B sont 2 points séparés, éloignés… Et bien sûr d’inégale valeur divine !

Et notre souffrance est d’autant plus grande que nous imaginons ces deux points plus éloignés l’un de l’autre !

Et pourtant, le truc est simple… La solution, il n’y en a qu’une :

Il s’agit simplement de reconnaître la vérité que « A » = « B » … et que bien sûr, du coup, nous savons qu’il n’y a aucune distance entre les deux !

« Cessons de vouloir devenir pour accepter être. »

 C’est-à-dire qu’il faut simplement reconnaître que « A » et « B » sont deux noms de Dieu et que je suis parfaitement en Dieu, aussi bien en « A » qu’en « B » … 

Et là, c’est le bonheur immédiat… Enfin détendu !

C’est une façon de symboliser très parlante…

C’est l’attitude la plus sûre… 

 « Cessons de vouloir devenir, pour accepter être »

Alors, là, nous nous régalons de tout…

Et nous pouvons nous trouver en « À », en « B » ou en tout autre point de l’univers, dans la joie, c’est à dire conscient de l’omniprésence de Dieu… et là, il n’y a aucun problème : là où nous sommes, nous sommes parfaitement heureux… d’y être !

Et donc, nous sommes dans ce mouvement, dans ce travail : Petit à petit nous abandonnons cette prétendue distance entre « A » et « B »… Ou entre « toi » et « moi » etc.

Oui, je sens bien ce que tu dis, dans mon vécu.

Mourir de notre « belle mort »

Nous reconnaissons de mieux en mieux qu’il n’y a pas de distance entre « Dieu » et « Dieu ». Donc que nous soyons « là-bas » ou « ici », nous sommes en Lui et nous pouvons vivre la danse de « notre » vie libre et heureux ! 

Nous pouvons faire tel ou tel chemin sans perdre conscience que la Lumière est Omniprésente, vraiment Omniprésente !

Et, bien sûr, cela va donner des styles très différents, évidemment : parmi nous, personne ne va faire le même dessin, personne ne va faire la même musique. Chacun de nous va danser à sa façon parce qu’il danse dans la conscience de la Lumière Omniprésente, il est dans la Lumière, où qu’il soit … et c’est simplement Beau !

Ça peut être une jeune personne ou une vieille personne… Cela sera Beau de toute les façons !