Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
Nous sommes toujours au début de l’Infini
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C’est là un concept que je n’avais jamais envisagé ! C’est comme si, d’un coup, je devais tout recommencer à zéro ! Enfin…
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Quelque part oui… mais en même temps, non !
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… Je veux dire, dans la compréhension des choses, si tu veux… C’est comme si tout devait être repris depuis le début… Enfin, c’est comme si c’était une remise à zéro !
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Oui ! Mais, dans un fonctionnement sain, chaque instant doit être une remise à zéro !
En réalité, à chaque instant, nous devons repartir à zéro, c’est-à-dire repartir de l’Âme, sans mémoire autre que celle de la Lumière qu’Elle est en nous !
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C’est fou ça ! Parce que déjà, l’injustice, est quelque chose que je n’ai jamais aimé…
Mais se sentir « liée » à quelque chose que je n’aime pas « par l’Amour » … ?! Alors là !…
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Oui ! Par l’Amour Absolu, par l’Amour Vrai… Par l’Amour de la Lumière Éternelle !
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Et du coup, c’est comme si… Eh bien ! Du coup, déjà tu « mets » la Lumière dans ce que tu n’as pas aimé !
« C’est la conscience qui fait toute la différence »
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Tu ne « mets » pas la Lumière… mais simplement tu la « reconnais » … Tu en reprends conscience là où tu l’avais niée… là où tu en avais perdu la conscience… C’est tout !
Nous avons le choix entre seulement deux attitudes : « Aimer » ou « ne pas aimer », c’est à dire soit « Aimer en toute conscience », soit « prétendre que l’on n’aime pas » !
Il faut que nous nous entraidions à prendre conscience de cela… Parce que nous avons tellement été programmés à l’envers ! Nous avons tellement été programmés à prétendre ne pas aimer tellement de choses !
Nous avons tellement été « propagandés », par l’ombre, à ne pas aimer l’ombre, que jusqu’à là nous avions pensé depuis bien longtemps : « Mais, non ! Nous n’allons pas aimer l’injustice, nous n’allons pas aimer le mal ! Nous allons les combattre ! »
Mais comment solutionnerons-nous un tel problème ?
S’il y a de l’ombre, en nous ou chez l’autre, et que, face à cet ombre, nous, nous rajoutons encore une perte de conscience supplémentaire de la Lumière (donc de l’ombre en plus) cela ne va jamais nous donner plus de conscience de la Lumière !
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Non, non ! Ça, ça parait logique ! Ça, je l’avais compris… Mais alors, comment trouver le mécanisme pour augmenter cette conscience de la Lumière… pour changer « ça » ?
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Justement ! Ce qu’il faut abandonner, c’est l’idée-même de « changer quelque chose » ! Il n’y a pas de changement nécessaire !
Nous n’avons rien à changer ! Nous avons juste à ouvrir, toujours plus, notre conscience à la Lumière !
Tout ce que nous avons pu prétendre changer, c’était la Lumière Infinie et Éternelle qui Seule Existe…
Mais, peut-on changer Dieu ? … Non !
Et nous, encouragés par la propagande de l’ombre, l’idée que nous avions, c’était qu’il fallait « changer » la chose ! Il fallait travailler, il fallait prendre le fait et le tordre pour le détordre ! Mais, nous n’avons jamais pu le faire et nous ne le pourrons jamais !
Parce que tant que nous n’avons pas aimé « ce fait particulier », il est réapparu dans notre conscience, dans notre vision, dans notre expérience… Justement pour que nous l’aimions sans aucune condition !
Nous avons toujours été, malgré nous, en train de travailler pour reconnaître la Lumière dans ce fait particulier ! Et, donc, nous avons répété cette même situation… nous l’avons répété encore… et nous l’avons répété encore… dans le seul but d’arriver à en être heureux sans condition aucune !
Nous répétons ce que nous n’avons pas aimé… pour l’Aimer
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Oui, ça c’est sûr, les situations que nous n’aimons pas continuent à exister : que ce soit la guerre, le viol, les injustices de toutes sortes…
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Tu vois donc que l’expérience passée nous montre bien ceci :
Nous n’allons jamais accepter de cesser de vouloir réussir ! Nous n’allons jamais pouvoir arrêter de répéter ces situations que nous n’aimons pas, si nous ne changeons pas fondamentalement d’attitude, c’est à dire de conscience !
Aucun raisonnement ombreux ne va arriver à nous obliger à cesser de vouloir Aimer totalement, infiniment, un fait…
Et ceci, bien que nous ayons dit pendant des années, ou souvent même pendant des vies : « Je ne veux pas aimer ça et je ne l’aimerai jamais… Je ne l’aimerai jamais ! »
Mais… jamais nous n’allons accepter une telle perte de conscience de la Lumière ! Personne n’y est jamais arrivé… Personne n’y arrivera jamais… Et donc, depuis le presque début de l’humanité, tout le monde répète l’expérience et donc la conscience de ce qu’il n’a pas aimé, dans le but d’arriver, un jour, à l’Aimer… C’est Absolu !
Lâcher-prise
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OK !
Alors, pour en revenir à mon histoire, pour en revenir à ce sentiment que j’ai de ne pas assez travailler, ce sentiment de culpabilité et tout ça ?
J’ai eu, tout d’un coup, après ce que tu viens de dire, une sensation de lâcher-prise. Ras le bol ! Enfin, pas ras le bol, mais…
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« Lâcher-prise » et « ras le bol », ce n’est pas pareil !
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Non ! Tu as raison… C’est « ne pas faire » …
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Oui, il s’agit d’arrêter de faire un effort ! Il s’agit d’arrêter de faire un effort douloureux !
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D’accord ! Je n’ai rien à faire ! …
En revanche… Je ne sais pas… J’ai senti monter une forme de confiance… une grande confiance en fait ! En me disant : « J’ai confiance ! Là je n’ai pas envie de travailler ! Ce n’est pas que je ne l’aime pas… »
C’est comme si cette envie devait venir d’ailleurs ! …
La juste distance par rapport au feu
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Mais d’où ?
Non ! Cette envie de « travailler », elle est naturelle… Elle est inscrite en nous depuis toujours…
Et là, c’est un peu la même histoire que l’histoire de « la juste distance » par rapport à un feu…
Comme avec tout, avec « le travail » dont tu parles, il y a une juste distance. Et, à chaque instant, cette distance juste avec ce travail particulier, elle évolue !
À un moment donné, nous avançons vers le feu… et nous nous chauffons un peu plus, encore un peu plus ! Mais, un peu plus tard, nous nous éloignons un peu du même feu, parce que l’on a trop chaud… et tout cela, selon les moments, selon les travaux, selon les priorités, selon les possibilités, etc…
Mais, nous, nous voulions, poussés par l’ombre, une espèce de règle définitive, une bonne distance pour toujours par rapport au feu !
C’est comme si nous étions devant une cheminée et nous disions « Voilà ! Je dois toujours rester à 1 mètre du feu et puis c’est tout ! Que ça me brûle ou que, au contraire, j’ai froid : je dois rester à 1 mètre ! »
Mais non ! Ce n’est pas 1 mètre ! C’est une distance qui va « évoluer » en fonction de millions de facteurs dont la plupart nous échappent… nos mémoires, nos ressources, notre force actuelle, les autres etc… etc…
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Mais, c’est quoi le critère, pour savoir ce que tu fais ?
Être heureux
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Tu es heureuse ! C’est tout ! C’est de faire ce que tu es la plus heureuse de faire à cet instant…
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Je ne suis pas heureuse dans les deux cas !
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Oui ! Mais, c’est parce que, là, avant toute chose, tu es en train de travailler « la culpabilité ».
C’est parce que là, apparemment, dans cet instant que tu m’as décrit, la priorité pour toi était de travailler à « aimer ta culpabilité » … et pas un autre travail !
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Ah oui ! je comprends !
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Et donc, pour faire face à cette priorité, à cette urgence… ce qui vient au-devant de la scène de ta conscience, c’est ta culpabilité… Et, là, du coup, tu répètes l’expérience : culpabilité… culpabilité… et encore culpabilité… pour l’aimer !
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Je suis d’accord !
Répéter n’est jamais une erreur
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Tu l’as répétée pour l’aimer ! … Mais, toi, tu as cru que répéter comme tu le faisais, c’était une erreur ! Tu as cru qu’il fallait détruire cette culpabilité… Quand nous perdons conscience de la Lumière c’est ce que nous croyons, tous !
Mais en réalité, cette répétition, c’est une merveille ! Nous sommes en train de répéter, avec fidélité et courage, exactement ce que nous voulons réussir à Aimer…
Et nous n’avons pas d’autres solutions que de répéter ce que nous voulons réussir à Aimer pour y arriver… et ceci jusqu’à y arriver !
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OK !
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Pour apprendre nous devons répéter !
Pour apprendre à marcher, nous avons répété… Pour apprendre tout ce que nous avons appris, nous avons répété… que ce soit pour apprendre la table de multiplication, pour apprendre une langue…
Apprendre, c’est répéter !
Eh bien ! Pour « apprendre à aimer la culpabilité » nous répétons la culpabilité pour l’aimer… jusqu’à ce que nous réussissions à l’aimer !
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D’accord !
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Le jour où nous arrivons à l’Aimer, nous établissons avec la culpabilité une relation enfin saine ! Maintenant, enfin, nous vivons la Vraie Réalité…
Nous vivons alors ce que nous avons appelé tout à l’heure : « la Culpabilité Lumineuse » … Il ne nous reste plus que de la Culpabilité Lumineuse… Il n’y a plus de culpabilité ombreuse : elle a été transmutée par notre Amour !
Ce qui nous avait posé un problème c’était la culpabilité ombreuse, c’est-à-dire la culpabilité dans laquelle nous perdions conscience de la Lumière…
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Oui, je comprends, c’est vrai !
La Culpabilité Lumineuse
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Et, là, nous étions obligés de recommencer… de continuer ! Là c’est sûr ! Nous reprenions rendez-vous pour recommencer et essayer à nouveau de l’aimer…
Parce que nous n’acceptons jamais la culpabilité ombreuse comme maître… Jamais !
Non ! C’est la Culpabilité Lumineuse que nous voulons : 100 % d’Amour ! Aucune condition ! Voilà ! C’est celle-là que nous voulons vivre et seulement celle-là !
Et ceci, que nous en soyons conscients ou inconscients !
Et, donc, nous répétons fidèlement l’expérience de la culpabilité ombreuse !
Et pour cela, nous prenons rendez-vous, une minute plus tard, ou une heure plus tard, ou bien le lendemain ou bien dans une autre vie et nous revenons travailler, et donc vivre, encore et encore, la culpabilité ombreuse jusqu’à l’Aimer… sans une seule condition !
Ce n’est pas une erreur : il n’y a pas d’autres façons à faire… C’est parfait !
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Oui ! Je comprends mieux maintenant…
Pour l’instant : ombre obligatoire !
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Comment veux-tu faire autrement ?
Est-ce que nous pouvons, honnêtement, prétendre n’avoir aucune ombre en nous ?
Non ! On ne le peut pas… C’est très clair : il y a un certain niveau minimum d’ombre en ce moment sur la planète et nous baignons dedans, extérieurement et intérieurement…
Pour l’instant, sur cette terre, il est totalement injuste d’exiger de qui que ce soit, y compris de nous-même, que nous n’exprimions jamais d’ombre !
Et donc, cette ombre, elle s’exprime ! Pourquoi s’exprime-t-elle ? Pourquoi voyons-nous toute cette ombre autour de nous et en nous ?
Eh bien ! Aussi fou que cela paraisse, c’est pour l’aimer ! Pour la solutionner ! C’est-à-dire pour l’amener à son destin.
Le destin de l’ombre, c’est la Lumière !
Ce que cherche l’ombre c’est son destin : la Lumière ! … C’est tout !
Elle le fait le plus souvent très maladroitement, mais c’est ce qu’elle cherche : la Lumière !
Donc il ne nous reste plus qu’à devenir adroit pour aider l’ombre, en nous et autour de nous, à arriver à sa fin, c’est tout !
Il n’y a pas à changer la Réalité de la culpabilité : elle est Juste !
« Cessons de vouloir devenir, pour accepter être. »
Cessons de vouloir devenir sans culpabilité, pour accepter d’être « avec » de la culpabilité.
« C’est la conscience qui fait toute la différence. »
C’est la conscience que nous avons du processus de la culpabilité qui fait toute la différence.
Réveillons-nous et reconnaissons : « Mais oui ! Nous n’avons pas d’autres solutions : « la Lumière est la Seule Solution Logique, Réelle, à l’ombre… »
Donc nous ne pouvons pas nous en vouloir de répéter !
Et dans ce cas particulier de la culpabilité, nous ne pouvons pas nous en vouloir de répéter notre expérience de la culpabilité… Ni nous ne pouvons en vouloir à qui que ce soit de répéter son expérience de la culpabilité !
Nous ne pouvons que nous en réjouir…
C’est comme cela que nous sommes en train d’apprendre à aimer la culpabilité et à pouvoir ainsi la libérer de notre inconscience de la Lumière en elle…
Et, ainsi, nous ne gardons, autant que nous le pouvons, que la conscience de la Lumière « dans » la culpabilité… et ainsi, nous pouvons vivre la culpabilité, enfin de mieux en mieux, comme la bénédiction qu’elle est…
Et là, nous pouvons tous les jours bénéficier mieux de ce merveilleux signal d’erreur qu’est la culpabilité !
C’est un des beaux aspects du baromètre en nous. Il nous permet d’abord de reprendre conscience que nous venons de perdre conscience de la Lumière Éternelle, et ensuite de reprendre « gentiment » conscience d’Elle… « dans » l’ombre.
N’est-ce pas là un raisonnement qui a sa source dans notre Âme, dans la Lumière en nous ?
Un long silence s’installe…
Rendons grâce de cet Instant Parfait
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Alors, en fait, nous en revenons à ce que tu as dit au début. C’est-à-dire « Répéter c’est apprendre » et aussi que « L’instant est sacré » et que du coup chaque fois que je me re-retrouve à nouveau là-dedans, je devrais même rendre grâce…
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Oui ! Oui ! Rendre grâce… C’est cela ! Chaque fois, à chaque instant, nous devons Lui rendre grâce… Parce que, si Dieu est Tout, c’est bien Dieu Lui-même qui se présente à nous sous la forme d’une émotion, d’une rencontre, d’une couleur que nous voyons… peu importe ! Et c’est Parfait, n’est-ce pas ?
Si nous osons nous rappeler que nous vivons « dans et de » la Lumière Pure à cet instant-même… Alors, cet instant révèle sa Réalité et prend une dimension Artistique, Lumineuse… Merveilleuse !
Et là, l’ombre va frétiller ! Elle va frétiller, parce qu’elle sent qu’elle va peut-être guérir… Tu vois ? … Elle sent que « C’est par là ! » … Et elle va revenir…
Car, pour l’instant, et probablement pour un bon moment, plus nous allons Aimer l’ombre et plus nous allons avoir de l’ombre à Aimer !
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Oh non !!
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Ça, c’est normal ! Ce n’est pas une erreur. Ce n’est pas un problème ! Puisque nous sommes de plus en plus « capables » de l’aimer !
C’est comme les mendiants : plus tu sais aider les mendiants et plus tu as de mendiants qui viennent à toi pour être aidées. Où est le mal ?
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Ah oui !
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Il n’y a rien de mal. C’est logique : ce sont les plus riches qui doivent payer le plus !
Ceux qui sont capables de faire des choses doivent les faire. Et si on est capable de plus… Eh bien ! … Nous allons en faire plus !
Nous sommes tout à fait rigoureux, là-dessus, tout à fait honnête… même si nous n’en sommes pas conscients !
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Oui ! Mais, nous ne prendrons que ce qu’il nous est possible de prendre…
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Oui ! Si nous restons fidèles à notre Âme, c’est-à-dire si nous croyons et écoutons la Lumière en nous, nous aurons exactement la bonne « distance » par rapport au feu, c’est à dire « la bonne dose » exacte pour aujourd’hui, pour cet instant.
Nous aurons donc, par exemple, la culpabilité à la dose exacte que nous pouvons apprendre à aimer aujourd’hui !
Alors, la culpabilité que je ressens, c’est la culpabilité exacte que je suis capable d’Aimer aujourd’hui… et si nous le faisons… paf ! C’est fait !
Et là… Cela fait un précédent ! Ça fait « jurisprudence » ! Nous venons de créer de nouvelles connexions de neurones, nous venons de mettre en place un cerveau nouveau…
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Oui ! Ça fait des synapses en plus !
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La fois d’après ça va revenir pour être confirmé… et nous, nous avons déjà cette petite mémoire qui est encore légère, qui est encore fragile, mais qui, maintenant, est bien là !
Elle n’était pas là avant… Mais maintenant elle est là !
C’est un circuit neurologique qui n’existait pas… et maintenant il existe ! Il est léger, ce circuit, il n’est pas encore solide, mais il existe !
L’autre jour, nous sommes allés chercher de vieilles planches de bois dans un endroit où personne n’avait marché depuis le début du printemps… Eh bien, ce sont nos allées et venues qui, petit à petit, on fait un chemin dans les herbes hautes.
Et quelqu’un d’autre qui viendrait et qui voudrait aller à cet endroit-là, inévitablement, il passera par « ce » chemin où les herbes sont bien pliées et qui est maintenant le chemin le plus facile !
La joie de répéter… toujours !
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J’ai remarqué que j’ai ressenti le plaisir, le bonheur de répéter !
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Ah oui ! Répéter doit être agréable. Plus nous répétons, plus c’est facile… et agréable !
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Cela devient un jeu ?
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Oui ! C’est de l’humour, tu vois ! Tu souris ! Ah, c’est bien ! Je travaille, je reviens et je répète pour ouvrir, toujours plus, ma conscience à la Lumière !
Et quand va-t-on s’arrêter de répéter ?
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Jamais !
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Bravo ! Oui ! Jamais !
Pourquoi jamais ? Parce que Dieu est Infini !
Donc cette ouverture de notre conscience à Sa Lumière, cette augmentation de notre conscience du Divin, ne va jamais s’arrêter parce que nous, nous ne sommes pas Dieu !
Nous sommes une conscience de Dieu ! Donc on va inévitablement continuer… pour toujours !
Car, par exemple, si j’ai réussi à avoir « 103 grammes » de conscience de la Lumière, au lieu de 8 grammes auparavant, c’est déjà très beau… Ma conscience est plus ouverte…
J’ai une plus grande virtuosité… mais après, il y a 110 grammes, 120 grammes etc… et ceci jusqu’à l’Infini !
Et pour atteindre l’Infini… il nous faut vivre l’Éternité !
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Du coup, il y a intérêt à trouver le bonheur tout de suite… y compris dans la répétition elle-même !
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Oui, c’est cela ! Tout de suite ! Soyons heureux dans le processus même ! Dans l’instant ! Mais, ça il faudra le répéter, le répéter !
Parce que, inévitablement, plus nous allons reconnaître la Lumière dans plus de choses, alors, plus des choses fines, des petites choses qui étaient oubliées dans un coin, vont venir à notre conscience pour être reconnues comme n’étant elles aussi « que » Lumière !
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit ■ et petit ●, communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
Et moi ? Et moi !?
Pour tous les concepts, c’est la même chose : c’est normal ! Nous pouvons dire que quand nous réussissons à aimer beaucoup plus un concept particulier qui était prétendus ombreux, finalement, tous les autres concepts que l’on avait prétendus ombreux sont au courant… Toute l’ombre est au courant…
Et donc, nous avons d’autres aspects de l’ombre qui disent :
« Et moi ? Et moi ? Quand est-ce qu’on va m’aimer aussi ? Quand va-t-on me guérir ? Quand est-ce que je vais enfin pouvoir accomplir mon véritable destin, celui de redevenir un concept clair de la Lumière ? »
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Je suis d’accord ! Ça me parle…
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C’est logique ! C’est comme ça !
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C’est mathématique !
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Oui, c’est comme ça ! C’est une loi : la loi d’Amour ! Rien, ni personne ne peut passer à côté !
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Et, en plus, ça me paraît tout à fait cohérent !
Si j’ai échoué… je répèterai
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… Et si, à un moment donné, nous n’arrivons pas à prendre conscience de la Lumière dans quelque chose ?
Eh bien, ce n’est pas grave du tout ! Ce n’est pas grave, puisque nous allons répéter cette chose…
Cette « chose » va revenir à notre conscience, inévitablement pour être reconnue ! Dans une seconde… dans trois jours… dans un an, dans une vie… dans trois vies…
Car cet attrait que nous avons pour la conscience de la Lumière est plus fort que tout ! … plus fort que tout !
Et là, donc plus tard, lors de cette nouvelle tentative de prise de conscience de la Lumière dans cet aspect particulier de l’ombre, nous serons un peu plus près de réussir, parce que, la fois précédente, nous avions commencé à construire un circuit neurologique pour pouvoir prendre conscience de la Lumière dans « cet » aspect de l’ombre particulier…
Donc il y a un début de circuit, là où, avant, il n’y en avait pas ! Jusqu’à là, dans nos mémoires, nous n’avions pas « ça » !
●
Non ! Et en plus tu y mets une conscience… Donc déjà c’est…
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Mais, maintenant, j’ai une petite mémoire qui est manifestée par un début de circuit de neurones, et qui n’attend qu’une chose c’est que nous la renforcions et, patiemment, elle attend une autre rencontre, qui est obligatoire, avec la même ombre… c’est à dire avec la même perte de conscience de la Lumière…
Et là, lors de cette rencontre suivante avec ce même aspect de l’ombre, si nous jouons la bonne carte et que nous ouvrons à nouveau un peu plus notre conscience à la Lumière dans cette ombre… Là, cela fera un peu plus d’éléments mémoriels…
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Eh oui ! Bien sûr, cela fait un peu plus de mémoire de la Lumière…
Le Paradis sur la terre
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Et là, notre circuit neuronal pour le vivre est encore un peu plus solide !
Et à un moment donné, toutes ces mémoires ombreuses se seront présentées pour que, en elles, soit reconnues la Lumière …
Et puis enfin, un jour, totalement inévitable, toutes ces mémoires ombreuses de l’humanité seront reconnues comme de la Lumière Pure… Et alors, il n’y aura plus que des mémoires Lumineuses !
Et ça, c’est « le Paradis sur la terre » …
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Oui ?!
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Quand tous les hommes auront réussi ça, c’est le retour au Paradis sur la terre…
Quand nous aurons tous fait ça, nous sommes au Paradis !
C’est à dire que l’on revient au point de départ où les enfants naîtront à nouveau sur la Terre de Lumière créée par Dieu depuis toujours et pour toujours… sans qu’aucune ombre ne leur soit enseignée.
Et, de plus en plus, les informations qu’ils recevront seront celles dont nous parlons ensemble, encore bien maladroitement, aujourd’hui …
Ils ne vont pas mettre en place d’autres circuits neurologiques que ceux qui permettent de penser la Lumière…
Et ces enfants n’auront alors que des Mémoires Lumineuses…
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Mais, ça va être vite nettoyé ?
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Ils vont avancer à coups de 50 % au lieu de 3 %, par exemple… Et cela fera boule de neige… 60%… 70%… 80%… 90%…
Voilà ! Ils vont se réincarner un certain nombre de fois comme ça… et transmettre ces nouvelles mémoires de plus en plus lumineuses à leurs propres enfants…
Et, à un moment donné, ça se purifie… ça se purifie… puisque chaque fois on fait le même travail qui augmente la conscience que chacun peut avoir de la Lumière…
Et ensuite, un jour, il n’y aura plus, du tout, cette ombre « ambiante », comme on dit, à laquelle, actuellement, nous avons trop souvent prétendu être soumis… en tout cas dans laquelle nous vivons tous les jours !
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Nous y sommes soumis ! Oui !
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Pas du tout ! Elle semble s’imposer à nous, mais on y participe ! Le mot « soumis », ça voudrait dire que nous n’en sommes pas du tout responsables !
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Non ! Ça je suis d’accord ! Et c’est important ! Nous en sommes tous responsables…
Le Paradis est notre destin
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Jusqu’à là nous avons vécu tous les jours dans cette ombre ambiante que nous nous sommes imposés à nous-même !
Mais, là, à un moment donné, nous retrouverons le Paradis !
Le Paradis c’est une terre où il n’y a que des Mémoires Lumineuses : toutes les mémoires ont été élevées et rendues à la Lumière !
Il n’y a plus une mémoire ombreuse : les injustices, les guerres, les viols, les mensonges, les peurs ombreuses… Tout ça, c’est fini ! Tout ça est arrivé à son Destin Lumineux tant espéré…
La terre est rendue à son état Originel… La Lumière !
●
La double chose, c’est que, du coup, en travaillant comme ça, en ayant cette perspective, on s’occupe de la spiritualité et non pas… c’est-à-dire… on passe au-dessus du problème…
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Oui ! Mais, attention, le problème est « intégré » et non pas éliminé … Il est « aimé ».
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Ce n’est pas le problème justement ! Là, tu t’occupes de la solution…
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Oui ! c’est vrai ! Par exemple, une fois que nous avons bien travaillé la culpabilité, une fois que nous avons réussi à élever cette culpabilité à la Lumière, que nous l’avons rendu à la Lumière (on peut exprimer cela de pleins de façons !), il va y avoir des effets…
Eh bien, à ce moment-là, il va y avoir d’autres émotions qui vont venir à notre conscience, ou des détails plus fins liés à cette culpabilité qui vont se présenter à notre conscience… pour y être accueillis, eux aussi, dans la Lumière…
Parce que, c’est comme une pelote de laine dont tu tires un brin… Le reste de la pelote va progressivement se débobiner !
Là, c’est le fil qui symbolise la culpabilité, mais à partir du moment où tu le tires et que tu élèves cette culpabilité à la Lumière, le reste qui lui est relié, parfois très mystérieusement, vient à notre conscience pour obtenir la même réparation ! Tu vois ? …
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Oui.
Un problème… à solutionner en cache un autre… à solutionner !
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Et à un moment donné, il y a un autre aspect qui se présente… et puis il y en a encore un autre… et ainsi de suite… C’est normal… C’est toujours comme ça… jusqu’à la pleine conscience du Paradis !
Mais là, souvent, le problème, c’était que les gens pouvaient se compliquer un peu la vie … En effet le plus souvent quand ils voyaient apparaître un nouveau problème, ils pouvaient penser : « Je régresse ! Avant je n’avais pas ce problème ! » …
Ceci parce qu’ils ne le voyaient pas : il était sagement enfoui dans leurs mémoires, car ils n’étaient pas encore prêts pour pouvoir s’en occuper efficacement…
Mais maintenant il vient à leur conscience ! … Car, ils sont prêts.
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Alors, ça je veux bien le croire parce que… Je vois bien ce qui est derrière ce truc-là !
■
Et les gens disent ; « Mais qu’est-ce que je fais là ? Avant, je n’avais pas ce problème… et maintenant je l’ai ! Zut ! Je fais du mauvais travail ! »
Voyons un exemple, parmi des exemples innombrables : à la suite d’une prise de conscience efficace sur sa culpabilité, dans laquelle elle est arrivé à prendre conscience de la Lumière, une personne a pu commencer à se souvenir qu’elle a vécu un inceste, par exemple…
Pendant des années, elle a vécu sans avoir aucune conscience de cette souffrance qu’elle a vécu dans son enfance ! Un inceste qu’elle a pourtant vécu de façon répétée, par exemple, pouvait être ainsi complètement « hors » de sa conscience !
On pouvait lui dire, du fait de certaines réactions qu’elle avait : « Mais, es-tu sûre que tu n’as pas vécu d’inceste ? … Il ne s’est rien passé avec ton père ou avec quelqu’un d’autre, dans ton enfance ? »
Et, pendant des années, elle a pu répondre, tout à fait sincèrement : « Non ! ».
Mais, là, à un moment donné, lorsqu’elle est prête à résoudre cette ombre en y reconnaissant la Lumière, cela apparaît enfin dans sa conscience !
Quand nous sommes prêts à l’aimer le problème apparaît à notre conscience
●
Pourquoi ?
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Parce que tout simplement, jusqu’à là, il était tout à fait inutile que cela apparaisse à sa conscience !
●
Pourquoi ?
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Parce qu’elle était complètement incapable d’être confortable avec cette mémoire… et encore moins de l’aimer !
C’est là, à nouveau, l’histoire de la « distance » par rapport au feu dont nous avons parlé plus tôt…
Et, avoir conscience de quelque chose que nous sommes absolument incapables d’aimer à cet instant, c’est tout simplement se faire souffrir à nouveau, sans avoir la solution de cette souffrance…
Et souffrir pour rien n’a aucune efficacité ! Aucun intérêt !
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Oui, cela peut se comprendre facilement !
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Mais, cependant, jour après jour, nous grandissons ! Et, finalement, un jour, nous apprenons à aimer une chose… Et puis un autre jour, nous apprenons à aimer une autre un peu plus profonde… et puis encore une autre, qui est encore un peu plus profonde, mais que nous n’étions pas prêt à aimer jusque-là !
Et donc, un jour, paf ! Cette mémoire de l’inceste peut enfin revenir à notre conscience sans danger : elle apparaît à nouveau parce que nous sommes maintenant capables d’envisager de reprendre conscience de la Lumière en elle. C’est à dire que nous sommes capables, enfin, d’envisager de l’aimer… de la rendre à la Lumière !
Eh oui ! … Et à partir de là, nous commençons à travailler petit à petit avec cette mémoire qui peut revenir à notre conscience de plus en plus clairement, au fur et à mesure où nous sommes de plus en plus capables d’y reconnaître la Lumière.
Et là, ensuite, plus ou moins vite, selon notre capacité à tout aimer, tout va venir ! C’est-à-dire que, « à cet instant que nous vivons là », sont présentes toutes nos mémoires relatives à cet inceste ! Et nous savons maintenant les aimer : nous sommes en guérison permanente !
Nous avons, finalement, grandi en conscience de la Lumière grâce à ces évènements.
Et là, alors, nous sommes « tous » davantage guéris…
En effet, nous avons en nous la totalité des mémoires de l’humanité !
À cet instant que nous vivons là, sont accrochées toutes « nos » mémoires. Toutes les mémoires de l’humanité sont présentes en nous à cet instant, comme toujours !
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Oui ! C’est ce que tu disais tout à l’heure…
À partir du moment où tu commences ce type de travail, de toutes les façons tu auras toujours toutes les mémoires qui vont venir !
Tous pour Un, Un pour Tous
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Oui, tout va venir !
Mais, également, des choses qui parfois même ne « te » concernent pas directement dans cette vie !
« Ce n’est pas toi », c’est « nous » ! Parce que en fait nous ne travaillons pas pour « soi » !
Nous ne travaillons pas « que » pour soi !
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Oui, c’est selon ?
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On travaille à l’Amour de l’ombre de l’humanité tout entière !
Et donc il y a des choses qui viennent de quelqu’un d’autre, mais c’est nous qui allons le travailler quand même !
C’est nous qui en prenons conscience… Et, avec d’autres, nous sommes chargés d’apprendre à l’aimer pour tous… sans aucun doute, avec d’autres qui travaillent à droite et à gauche !
Mais enfin, voilà ! Toi ça te vient à la conscience : et donc, c’est pour que tu l’Aimes !
Et si chacun fait bien son boulot, dans le sens évidemment de l’élévation dont nous sommes en train de parler… et bien le monde entier avance ! Il n’y a pas de souci…
C’est le but ! C’est que l’ombre révèle sa véritable identité qui est « Lumière », puisque la Lumière est Omniprésente ! … Voilà !
Moi, je trouve ça magnifique !
C’est simple… C’est accessible… Pour tous, mais là, pour nous en tout cas ! Et on peut le travailler tout de suite…
Un silence…
Oui ! C’est bien la conscience qui change tout
●
C’est vraiment le chemin inverse à celui que je faisais avant !
C’est bizarre ! C’est vraiment une orientation différente, une conscience, différente… qui change tout ! Là vraiment, je vois bien, je connais cette orientation, cette conscience, ce goût !
■
Oui ! Bien sûr ! Tu travailles cela depuis si longtemps !
●
Je sais ce que c’est… Et là, c’est comme si d’un coup, il y avait une possibilité de l’aérer !
■
Ah oui ! Ça c’est sûr !
●
Et cela change ! Je me « plantais » sans arrêt, parce que je travaillais sur les conséquences de la culpabilité et non pas sur le terme lui-même, non pas sur la culpabilité elle-même…
■
Alors attention, ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler sur les conséquences ! Les conséquences doivent être aimées aussi !
D’ailleurs, le plus souvent, nous commençons d’abord par apprendre à aimer les conséquences pour remonter, ensuite, vers la cause qui est aussi à aimer !
Parfois, à un moment donné, pour reprendre ton exemple, nous travaillons sur une conséquence, et puis sur une autre… Et à un moment donné, nous arrivons à la culpabilité elle-même !
C’est ce que tu as fait…
Mais, si tu n’avais pas fait cette préparation, en travaillant l’étape numéro 1, puis l’étape numéro 2, puis la numéro 3… tu n’aurais pas été encore capable d’envisager d’aimer la culpabilité elle-même !
●
Oui, c’est facile à comprendre…
C’est facile à comprendre… et à faire
■
Donc il y a tout ce travail qui, depuis toujours, a construit l’instant présent…
Et l’instant présent, c’est le meilleur, c’est le moment Parfait ! Comme toujours !
Et si, à cet instant, c’est la culpabilité qui se présente à ma conscience… et bien, c’est que je suis prêt à envisager de l’aimer et c’est le moment de commencer à m’entraîner à le faire !
Et cela, pour la millième fois, pour la dix-millième fois, pour la cent-millième fois, mais voilà ! C’est le moment de l’aimer ! C’est le moment d’y voir toujours mieux la Lumière…
C’est toujours le bon moment d’avoir, encore plus, conscience de la Lumière ! …
Et puis, en même temps, nous allons travailler autre chose ! …
Parce que c’est comme ça ! Cela ne se fait pas en ligne droite ! (Il y a un geste) C’est une spirale ascendante (il y a un autre geste) …
●
Attends ! Parce que travailler la culpabilité, ça peut être… Tu la vois ! Tu es dedans…
■
C’est la première étape, de la « voir » ! Tout le monde ne la voit pas !
Toi, tu la vois parce que tu l’as travaillé et alors maintenant tu la vois de mieux en mieux depuis un moment…
Et, comme nous l’avons dit : quand tu conduis ta voiture, il faut ouvrir les yeux ! Donc il faut « voir » la culpabilité pour arriver à l’aimer un jour !
●
Je sais que je dois l’aimer et que je suis en chemin pour apprendre à l’aimer… c’est clair…
■
Voilà ! Et là, tu vas l’aimer, un peu plus, pendant un millième de seconde ! Tu l’aimes !
●
De penser que c’est un message d’erreur, ça je peux l’aimer. Ah ! Chic ! on me dit que je suis dans l’erreur !
■
C’est déjà bien !
●
Mais après ? Euh… Je sais que ce sont des pensées… Mais…
■
Après ? Exactement comme nous avons appris à penser le contraire pendant des millénaires, il faut simplement maintenant oser réapprendre à penser… en choisissant cette fois-ci de penser ce que nous sommes le plus heureux de penser !
En s’entrainant par exemple à penser : « J’aime cette culpabilité » … « Je l’attendais comme mon amie » … « Je la veux » … « Je veux l’écouter et entendre son message bienfaisant » … « Cette culpabilité est merveilleuse ! » etc… etc…
Je saute ! … avec prudence
●
Je suis obligée de reconnaître que je n’ai jamais pensé ce type de pensées de toute cette vie que je suis en train de vivre !
■
Oui ! et probablement que tu ne l’avais jamais pensé dans toutes les vies que tu as vécues !
Mais, maintenant, tu prends évidemment une direction qui est pour l’instant inhabituelle dans notre société ! Alors, tu ne vas pas crier ces pensées-là dans la rue ! C’est intérieur… C’est intime !
Là, on en discute calmement et profondément, mais évidemment on ne va pas parler de ça, de but en blanc, dans ces termes-là, à n’importe qui ! Les gens se vexeraient ou risqueraient de se faire mal avec nos paroles maladroites !
●
Ah oui ! ça c’est clair… D’ailleurs le dicton ne nous dit-il pas « La parole est d’argent, mais le silence est d’or » ?
■
En effet, si on dit à quelqu’un qu’il est sage d’aimer celui qui fait une injustice ou accomplit un viol, et que cette personne n’a jamais fait aucun travail de conscience préalables, ils ne comprendraient pas ce que l’on signifie et ils seraient peut-être même en colère, et ils nous traiteraient probablement de fous… et peut-être nous mettraient-ils leur poing dans la figure ! Et on les comprend…
Nous devons respecter les croyances des autres ! Nous voulons avoir de la douceur en les abordant… et trouver les mots adaptés… à eux !
Et, le plus souvent, on doit tout simplement se taire… et continuer à travailler sur soi ! Ce qui est le seul moyen réellement efficace.
●
Là en effet, Gandhi nous a dit : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » …
■
Oui, nous ne devons pas parler trop rapidement… Soyons heureux de nous taire… On ne doit parler à une personne que si vraiment elle sait être heureuse d’entendre de telles paroles… et si nous sommes vraiment heureux de les lui dire…
Là aussi, il s’agit, encore et toujours, de trouver la bonne distance ! Ce n’est que si c’est ton Âme qui te dit d’en parler que tu dois en parler… Si ce sont tes mémoires encore trop ombreuses, tu vas à l’échec et aux problèmes… pour l’instant !
●
Ça je l’entends bien… Et j’entends bien le fait de penser que j’aime la culpabilité, que j’aime la ressentir parce que c’est un message d’erreur…
Ce message je le veux… et je le veux parce que c’est enrichissant… et du coup, en ce moment, je suis en train de sentir qu’il y a… des gros trucs derrière !
Tirons le fil de l’ombre avec douceur
■
Eh bien, évidemment ! C’est ce que nous avons dit, il y a peu… Nous avons dit ce qui se passait quand on tire un seul fil d’une bobine, mais il faudrait plutôt regarder la chose comme ce que l’on a vu tout à l’heure…
●
Oui, il y a tout un truc…
Rires…
■
Quand nous tirons avec amour le fil… nous avons des millions de choses qui viennent au portillon de notre conscience… pour être aimées ! Ça c’est normal !
Ces autres choses sont attachées à cette culpabilité… qui sont liées dans cette vie, dans l’autres… dans l’autre… dans l’autre… Il y a des milliards d’évènements, et donc des milliards de mémoires…
Mon Âme me protège tout en respectant mon libre-arbitre
●
Il faut en avoir conscience, ou il suffit de les aimer ?
Parce que moi, je ne suis pas consciente de toutes ces mémoires !
■
Nous en aurons conscience ! Mais nous n’en aurons conscience que lorsque nous serons prêts à les aimer, c’est à dire prêts à y voir la Lumière !
Parce que nous avons en nous un système de protection, dont on a parlé tout à l’heure et dont je te reparle maintenant… C’est un processus de protection qui fait que rien ne va se présenter à ma conscience que je ne sois pas capable d’aimer et donc d’élever… à cet instant.
●
Ah oui, c’est vrai !
■
Sinon, ça ne sert à rien d’avoir conscience de nos mémoires ! Cela serait même dangereux !
Donc, nous avons un système de protection… Et du coup, nous n’avons pas encore conscience de ce que nous ne sommes pas encore prêt à aimer !
C’est pour cela que nous avons des vies « saucissonnées » !
Car, nous ne nous souvenons pas de notre vie antérieure… et des autres vies encore antérieures… Et pourtant, nous savons très bien qu’elles ont existé… et nous savons très bien que certains s’en souviennent !
… Tout simplement, parce qu’ils sont capables de les aimer !
Si nous étions capables d’aimer la personne qui nous a coupé la tête dans un lointain passé, nous pourrions nous en souvenir sans problème ! Si nous aimions la personne qui nous a coupé la tête, cela ne nous poserait, aujourd’hui, aucun problème qu’il nous l’ait coupée et nous pourrions nous en souvenir sans danger, ni pour nous, ni pour elle !
Mais, si nous sommes aujourd’hui incapables de faire cela… et que nous nous en souvenions clairement, par un artifice dangereux, alors, pour nous, et pour elle, cela serait un drame terrible ! Et nous pourrions peut-être la tuer dans cette vie-ci, parce qu’elle nous a coupé la tête une vie d’avant ! Ou un truc de ce genre…
●
Ou, peut-être l’inverse… C’est pire, c’est nous qui lui avons coupé la tête… et il va vouloir nous couper la tête !
Aimons notre inconscience
■
Oui, tu comprends ce que je veux dire… On irait au méli-mélo !
Donc, il y a un système de protection ! Par exemple, ce système de protection se manifeste par la vie que j’appelle « saucissonnée ».
Ce n’est pas normal que les vies soit saucissonnées ! … Non, pardon, je me trompe de terme : en fait c’est normal, mais ce n’est pas naturel !
Mais nous avons pris une route qui a nécessité ces saucissonnement pour nous protéger des mémoires que nous avons mis en place dans notre passé lointain et que, pour l’instant, nous ne sommes pas du tout capables d’aimer.
Donc : Ayons une sage inconscience ! … pour l’instant.
●
Alors, merci à notre sage inconscience !
■
Oui ! Il est sage d’aimer notre inconscience !
Nous allons travailler, nous allons travailler… et nous allons donc arriver à aimer une première chose… et puis nous allons apprendre à aimer encore une deuxième chose… et puis encore une troisième ! etc…
Alors, nous étudions d’abord à l’école maternelle… Là, nous apprenons à aimer ce qui est, pour nous, facile à aimer : nous y aimons facilement les gens qui sont gentils, qui sont beaux, qui sont bons, qui sont généreux, les gens qui nous manifestent leur amour…
●
Oui ! Ça, c’est vraiment facile à faire… pour la plupart des gens !
■
Une fois que nous réussissons cela, c’est déjà pas mal ! Car il y a des gens qui ont encore des difficultés à le faire ! Ils ne savent pas bien encore être heureux que quelqu’un soit gentil ou beau… Ils peuvent en être jaloux ou bien triste de ne pas l’être eux-mêmes… etc.
●
Oui, c’est vrai…
■
Il y a des systèmes ombreux pervers de toutes sortes qui ont été mis en place depuis des millénaires !
Mais, cependant, une fois cet apprentissage de débutant réussi, nous passons au cours préparatoire… et là il y a en général des choses, des situations, des personnes, qui, pour la plupart des gens, sont un peu plus difficiles à aimer… mais, ils peuvent maintenant l’envisager !
Il y a donc là des choses qui se présentent à notre conscience et qui, du fait de la programmation ombreuse que nous avons mise en place depuis le presque début de l’humanité, étaient, pour nous, un peu plus difficiles à reconnaître comme étant de la Lumière Infinie…
Mais, si nous travaillons bien et que finalement nous réussissons à aimer également ces aspects de la vie, hop ! Nous passons dans la classe supérieure et nous allons travailler des choses encore un peu plus difficiles pour la plupart des gens…
Et ainsi de suite, pendant des années… pendant des vies… et des vies !
●
Je comprends ! Je peux entendre « aimer » … Mais alors je me pose cette question : « C’est quoi « aimer » au niveau pratique ? »
Aimer, c’est être heureux
■
Dans notre échange, au niveau pratique, au niveau très pratique : « aimer » quelque chose, c’est tout simplement être heureux de cette chose… Être toujours plus heureux de cette chose !
Aimer un aspect de notre vie, aimer une personne, aimer une émotion etc., c’est tout simplement être heureux de cet aspect de notre vie, c’est être heureux de cette personne, c’est être heureux de cette émotion, etc… chaque fois plus !
Je sais que ma compagne m’aime parce que, je sens qu’elle est heureuse que je sois ce que je suis… de plus en plus !
Voilà ! C’est tout ! Je me sens aimé d’elle chaque fois qu’elle manifeste sa joie que je sois ce que je suis… C’est tout !
Un autre exemple : Toi tu m’apprécies… n’est-ce pas ?
●
Eh oui, c’est vrai !
Être heureux de ce qu’est l’autre, c’est l’aimer !
■
Alors, du coup, je me sens « aimé » parce que tu l’exprimes en venant et en me faisant confiance… Tu m’apprécies… Et hop ! Ça y est ! Je me sens aimé, je me sens en sécurité avec toi… etc.…
Et pour moi c’est très, très simple ! C’est très ras de terre ! C’est de la philosophie rustique, pas compliquée. C’est tout simplement ceci : « j’aime quelqu’un », ça veut dire que « j’arrive à être heureux de ce qu’il est… chaque jour plus… » … Voilà ! C’est simple !
Mais, inévitablement, si je l’aime, je vais être de plus en plus heureux de tout ce qu’il est ! Et alors, chaque fois, il va me présenter de nouvelles facettes de lui pour que je les aime… et je vais apprendre à les aimer…
Est-ce que j’aime mes enfants ?
●
Alors, par rapport à ce que nous disions tout à l’heure, moi je n’aime pas mes enfants ? Je ne suis pas heureuse de ce qu’ils sont !
■
Alors, ce que tu dis là est important. C’est une très bonne réaction… et qui va présenter pour nous de gros avantages !
Réfléchissons ! Si nous écoutons notre Âme, après l’avoir interrogée : « L’amour est-il limité ou infini ? »
●
L’amour est Infini !
■
D’accord ! Alors, maintenant : « Est-ce que l’amour a un début ? »
●
Non !
■
Alors, il n’a pas de début… Est-ce qu’il a une fin ?
●
Non.
■
Donc, tu Aimes !
●
Oui ! Je vois ce que tu veux dire…
■
Que tu en sois consciente ou inconsciente : tu Aimes ! Que tu en ais conscience ou pas tu n’as pas cessé d’être « Amour ». Et c’est très simple, c’est logique parce que…
●
Tu veux dire que c’est un problème de conscience ?
■
Oui bien sûr ! Ce n’est « qu’un » problème de conscience !
●
Ah… !
Seule la Perfection Existe
■
Qui nous a créés ? Qui nous crée à chaque instant ? Qui nous créera toujours ?
…
C’est Dieu ! N’est-ce pas ?
●
Oui, bien sûr !
■
Est-ce que Dieu peut créer quelque chose d’imparfait ?
●
Non !
■
Non ! Donc, sa création est Parfaite, totalement Parfaite…
Donc je suis créé Parfait !
Si sa Création est Amour, je suis créé « Amour ».
●
En être conscient alors ?
■
Alors après, en effet, notre travail… ça va consister à en être de plus en plus conscient !
Ce qui pose certains problèmes, vu ce que nous avons vécu depuis que celui que l’on nomme Caïn a perdu, pour la première fois chez les humains, conscience de la Lumière.
●
Oui, oui…
■
Mais avant Caïn ? Les animaux, eux, ne pouvaient pas remettre en question la Création de Dieu… Par exemple, ils ne pouvaient pas ne pas aimer quelque chose !
Ils vivaient selon le Plan de la Lumière, sans jamais pouvoir s’y opposer.
Les Êtres n’ont reçu le Libre Arbitre, la Libre Conscience, qu’à partir de leur humanité.
C’est à dire pour les premiers, d’après ce que nous dit la science actuelle, il y a environ 150.000 ans… peut-être 400.000 ans…
Or, « C’est la conscience qui fait toute la différence.
●
Tu ne sais pas ce que cela me fait comme effet de penser que je suis capable d’aimer !
■
Tu n’es pas seulement capable d’aimer ! Tu es Amour Pur !
●
Ah Oui ! Ça me libère d’un truc, ça !
■
Que tu en ais conscience ou pas. Que les autres en aient conscience ou pas…
●
Ah ! J’ai l’amour en moi ?
■
Tu dis « l’avoir » … Non ! « tu l’es » ! Tu es créée comme ça ! Tu es créée Amour…
C’est comme quand tu dis « je suis ce corps » … Eh bien, tu es Amour également.
Au niveau spirituel nous sommes Amour. Au niveau du corps nous sommes Corps physique, au niveau du mental nous sommes Pensée…
Et donc, que nous en soyons conscients ou inconscients, « Nous sommes Amour » !
●
C’est marrant ce mécanisme : dans la mesure où tu reconnais quelque chose tu te donnes la possibilité de l’être.
Être ce que je suis depuis toujours… et le reconnaître librement
■
Non ! Tu te donnes la possibilité de « reconnaître » que tu l’es.
●
Oui, c’est vrai !
■
Tu ne l’es pas plus après qu’avant !
Tu n’es pas plus Amour après en avoir pris conscience qu’avant !
●
C’est comme si je n’avais pas un problème d’amour, mais seulement un problème de conscience…
Et que quand tu as la conscience… c’est la libération !
■
Eh bien, oui ! C’est la libération !
C’est la libération de la perte de conscience de la Lumière Éternelle et Parfaite !
Chaque fois que nous avons plus conscience du Divin… Ouah ! Nous vivons un instant de joie… Voilà ce que ça fait !
Mais, le lendemain, ou un an plus tard, nous avons encore plus conscience du Divin et… Ouah ! Nous vivons un autre instant de joie… etc.
Cela le fera toujours ! C’est la joie… c’est la joie de l’Instant Éternel…
« La joie », c’est ce que nous ressentons chaque fois que notre conscience de la Lumière augmente d’un cran de plus !
La joie n’est pas un état, c’est « un mouvement » !
La joie est un mouvement d’ouverture de conscience !
●
Hum… ! C’est vrai ! Là, je suis d’accord…
■
Voilà ! C’est la joie… Chaque fois… Chaque fois… Chaque fois… Toujours renouvelée à l’infini ! Chaque fois que nous ouvrons, une fois de plus, notre conscience à la Lumière : c’est la Joie !
Et ça durera toujours et cette joie est à la fois grandissante et toujours plus calme…
Les couleurs de cette joie vont en être de plus en plus variées… et cela infiniment…
Tu vois ? Voilà ! Il n’y a aucune limite… « No limit ! »
Mais pour l’instant, nous sommes là où nous sommes, chacun de nous : en plein dans la Lumière, depuis toujours et pour toujours… et notre conscience de cette Lumière Infinie augmente… tranquillement… ou, au début, chaotiquement !
Mais, nous ne pouvons pas, je pense, imaginer ce qu’est « réellement » la Joie…
●
Non ! Ce n’est pas possible…
■
Nous avons une vision très myope de l’avenir !
Nous avons une vision très myope de ce qu’est l’avenir avec une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle !
Mais bon ! Nous sommes très bien comme ça ! Et chaque jour nous irons toujours vers plus de conscience de la Joie, c’est sûr !
Et nous aurons alors les cerveaux qui correspondront à cette conscience… Avec cette conscience, nous allons créer des neurones et des circuits de neurones qui vont nous permettre d’avoir encore plus de conscience de la Lumière…
Donc nous allons avoir un autre cerveau… le cerveau continuera à évoluer… Il changera… Il ne pourra pas être pareil qu’aujourd’hui… et le corps entier également !
« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…
(… Silence…)
●
Pourquoi parlions-nous de l’Amour ?
■
Pour reconnaître, je pense, qu’il est Absolu, Éternel, et que nous ne pouvons pas échapper à une conscience de plus en plus grande de Lui, jour après jour.
●
Ah oui !
L’Amour… toujours l’Amour
■
Et donc, nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que nous sommes, que ce soit pour quelque chose ou pour quelqu’un… Et, bien sûr, personne ne peut augmenter l’Amour Infini qu’il est pour nous…
Mais, en revanche, nous pouvons augmenter notre conscience de l’Amour que nous sommes, pour cette chose ou pour ce quelqu’un ! Et ce quelqu’un peut augmenter sa conscience de l’Amour Infini qu’il est pour nous…
En gros ! Voilà ! Pour le dire maladroitement… mais pour le dire quand-même ! Voilà ! C’est tout !
●
C’est ça ! Nous n’augmentons pas l’Amour Éternel, mais nous augmentons la conscience que nous en avons.
■
Nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que Dieu a fait de nous. Sa création est « Parfaite » ! Nous ne pouvons pas l’améliorer… Mais nous pouvons, toujours plus, prendre conscience de sa plénitude.
●
Du coup, par rapport à aimer… aimer la culpabilité… aimer l’ombre ?
■
Oui ! Aimer un aspect quelconque de l’ombre…
●
Aimer l’ombre… C’est prendre conscience de l’Amour que nous sommes, vis-à-vis de cette ombre ?
■
Oui, puisque, par décret Divin, nous sommes Amour…
●
Alors, déjà, cela m’a fait quelque chose de penser… que j’avais de l’Amour…
■
Ce n’est pas « avoir » !
Quand tu as dit « avoir de l’amour », tu as parlé avec des termes qu’a utilisés l’ombre en général… C’est-à-dire nous pouvions soi-disant « avoir » ou « ne pas avoir » l’Amour…
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit ■ et petit ●, communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
Mon Âme me protège tout en respectant mon libre-arbitre
●
Ces mémoires, il faut en avoir conscience, ou il suffit de les aimer ?
Parce que moi, je ne suis pas consciente de toutes ces mémoires !
■
Nous en aurons conscience ! Mais nous n’en aurons conscience que lorsque nous serons prêts à les aimer, c’est à dire prêt à y reconnaître la Lumière !
Parce que nous avons en nous un système de protection, dont on a parlé tout à l’heure et dont je te reparle maintenant…
C’est un processus de protection qui fait que rien ne va se présenter à ma conscience que je ne sois pas capable d’aimer et donc d’élever… à cet instant.
●
Ah oui, c’est vrai !
■
Sinon, ça ne sert à rien d’avoir conscience de nos mémoires ! Cela serait même dangereux !
Donc, nous avons un système de protection… Et du coup, nous n’avons pas encore conscience de ce que nous ne sommes pas encore prêt à aimer !
C’est pour cela que nous avons des vies « saucissonnées » !
Car, en général, nous ne nous souvenons pas de notre vie antérieure… ni des autres vies encore antérieures… Et pourtant, nous savons très bien qu’elles ont existé… et nous savons très bien que certains, parfois, s’en souviennent !
… Eh bien, tout simplement, parce qu’ils sont capables de les aimer !
Si nous étions capables d’aimer la personne qui nous a coupé la tête dans un lointain passé, nous pourrions nous en souvenir sans aucun problème !
Si nous aimions la personne qui nous a coupé la tête, cela ne nous poserait, aujourd’hui, aucun problème qu’il nous l’ait coupée et nous pourrions nous en souvenir sans danger, ni pour nous, ni pour elle !
Mais, si nous sommes aujourd’hui incapables de faire cela… et que nous nous en souvenions clairement, par un artifice dangereux, alors, pour nous, et pour elle, cela serait un drame terrible ! Et nous pourrions peut-être la tuer dans cette vie-ci, parce qu’elle nous a coupé la tête au cours d’une vie d’avant ! Ou un truc de ce genre…
●
Ou, peut-être l’inverse… C’est pire, c’est nous qui lui avons coupé la tête… et il va vouloir nous couper la tête aujourd’hui !
Aimons notre inconscience
■
Oui, tu comprends ce que je veux dire… On irait au méli-mélo dramatique !
Donc, il y a un système de protection ! Et, par exemple, ce système de protection se manifeste par les vies que j’appelle « saucissonnées ».
Ce n’est pas normal que les vies soit saucissonnées ! … Non, pardon, je me trompe de terme : en fait c’est normal, mais ce n’est pas « naturel » !
Mais, au presque début de l’humanité, nous avons pris une route qui a nécessité ces « saucissonnements » pour nous protéger des mémoires ombreuses que nous avons mis en place dans notre passé lointain et que, pour l’instant, nous ne sommes pas du tout capables d’aimer.
Donc : Ayons une sage inconscience ! … pour l’instant.
●
Alors, merci à notre sage inconscience !
■
Oui ! Il est sage d’aimer notre inconscience !
Nous allons travailler, nous allons travailler… et nous allons donc arriver à aimer une première chose… et puis nous allons apprendre à aimer encore une deuxième chose… et puis encore une troisième ! etc…
Alors, bien sûr, nous étudions d’abord à l’école maternelle… Là, nous apprenons à aimer ce qui est, pour nous, facile à aimer : nous y aimons facilement les gens qui sont gentils, qui sont beaux, qui sont bons, qui sont généreux, les gens qui nous manifestent leur amour… etc.
●
Oui ! Ça, c’est vraiment facile à faire… pour la plupart des gens !
■
Une fois que nous réussissons cela, c’est déjà pas mal ! Car il y a des gens qui ont encore des difficultés à le faire ! Ils ne savent pas bien encore être heureux que quelqu’un soit gentil ou beau… Ils peuvent en être jaloux ou bien triste de ne pas l’être eux-mêmes… etc.
●
Oui, c’est vrai…
■
Il y a des systèmes ombreux pervers de toutes sortes qui ont été mis en place depuis des millénaires !
Mais, cependant, une fois cet apprentissage de débutant réussi, nous passons au cours préparatoire… et là il y a en général des choses, des situations, des personnes, qui, pour la plupart des gens, sont un peu plus difficiles à aimer… mais, ils peuvent maintenant l’envisager !
Il y a donc là des choses qui se présentent à notre conscience et qui, du fait de la programmation ombreuse que nous avons mise en place depuis le presque début de l’humanité, étaient, pour nous, un peu plus difficiles à reconnaître comme étant de la Lumière Infinie…
Mais, si nous travaillons bien et que finalement nous réussissons à aimer également ces aspects de la vie, hop ! Nous passons dans la classe supérieure et nous allons travailler des choses encore un peu plus difficiles pour la plupart des gens…
Et ainsi de suite, pendant des années… pendant des vies… et des vies !
●
Je comprends ! Je peux entendre « aimer » … Mais alors je me pose cette question : « C’est quoi « aimer » au niveau pratique ? »
Aimer, c’est être toujours plus heureux
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Dans notre échange, au niveau pratique, au niveau très pratique : « aimer quelque chose », c’est tout simplement « être heureux de cette chose »… Être toujours plus heureux de cette chose !
Aimer un aspect de notre vie, aimer une personne, aimer une émotion etc., c’est tout simplement être heureux de cet aspect de notre vie, c’est être heureux de cette personne, c’est être heureux de cette émotion, etc… Et ceci, chaque fois plus !
Par exemple, je sais que ma compagne m’aime parce que, je sens qu’elle est heureuse que je sois ce que je suis… de plus en plus !
Voilà ! C’est tout ! Je me sens aimé d’elle chaque fois qu’elle manifeste sa joie, une fois de plus, que je sois ce que je suis… C’est tout !
Un autre exemple : Toi, tu m’apprécies… n’est-ce pas ?
●
Eh oui, c’est vrai !
Être heureux de ce qu’est l’autre, c’est l’aimer !
■
Alors, du coup, je me sens « aimé » par toi, parce que tu l’exprimes en venant discuter avec moi et en me faisant confiance… Tu m’apprécies… Et hop ! Ça y est ! Je me sens aimé, je me sens en sécurité avec toi… etc.…
Et pour moi c’est très, très simple ! C’est très ras de terre ! C’est de la philosophie rustique, pas compliquée.
C’est tout simplement ceci : « j’aime quelqu’un », ça veut dire que « j’arrive à être heureux de ce qu’il est… chaque jour plus… » … Voilà ! C’est simple !
Mais, inévitablement, si je l’aime, je vais être de plus en plus heureux de tout ce qu’il est ! Et alors, chaque fois, inévitablement, il va me présenter de nouvelles facettes de lui pour que je les aime… et je vais apprendre à les aimer…
Aimons-nous nos enfants ?
●
Alors, par rapport à ce que nous disions tout à l’heure, moi je n’aime pas mes enfants ?
En effet, je ne suis pas heureuse de ce qu’ils sont !
■
Alors, ce que tu dis là est important. C’est une très bonne réaction… et qui va présenter pour nous de gros avantages !
Réfléchissons ! Si nous écoutons notre Âme, après l’avoir interrogée : « L’Amour est-il limité ou infini ? »
●
L’Amour est Infini !
■
D’accord ! Alors, maintenant : « Est-ce que l’Amour a un début ? »
●
Non !
■
Alors, Il n’a pas de début… Est-ce qu’Il a une fin ?
●
Non.
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Donc, tu Aimes !
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Oui ! Je vois ce que tu veux dire…
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Que tu en sois consciente ou inconsciente : tu Aimes ! Que tu en ais conscience ou pas tu n’as pas cessé d’être « Amour ». Et c’est très simple, c’est logique parce que…
●
Tu veux dire que c’est un problème de conscience ?
■
Oui bien sûr ! Ce n’est « qu’un » problème de conscience !
●
Ah… !
Seule la Perfection Existe
■
Qui nous a créés ? Qui nous crée à chaque instant ? Qui nous créera toujours ?
…
C’est Dieu ! N’est-ce pas ?
●
Oui, bien sûr !
■
Est-ce que Dieu peut créer quelque chose d’imparfait ?
●
Non !
■
Non ! Donc, sa création est Parfaite, totalement Parfaite…
Donc je suis créé Parfait !
Si sa Création est Amour, je suis créé « Amour ».
●
En être conscient alors ?
■
Alors après, en effet, notre travail… ça va consister à en être de plus en plus conscient !
Ce qui pose certains problèmes, vu ce que nous avons vécu depuis que celui de nos frères que l’on nomme Caïn a perdu, pour la première fois chez les humains, conscience de la Lumière.
●
Oui, oui…
■
Mais avant Caïn ? Les animaux, eux, ne pouvaient pas remettre en question la Création de Dieu… Par exemple, ils ne pouvaient pas ne pas aimer quelque chose !
Ils vivaient selon le Plan de la Lumière, sans jamais pouvoir s’y opposer.
Les Êtres n’ont reçu le Libre Arbitre, la Libre Conscience, qu’à partir de leur humanité.
C’est à dire pour les premiers, d’après ce que nous dit la science actuelle, il y a environ 150.000 ans… peut-être 400.000 ans… Or :
« C’est la conscience qui fait toute la différence.
●
Tu ne sais pas ce que cela me fait comme effet de penser que je suis capable d’aimer !
■
Tu n’es pas seulement « capable » d’aimer ! Tu es « Amour Pur » !
●
Ah Oui ! Ça me libère d’un truc, ça !
■
Que tu en ais conscience ou pas. Que les autres en aient conscience ou pas…
●
Ah ! J’ai l’Amour en moi ?
■
Tu dis « l’avoir » … Non ! « tu l’es » ! Tu es créée comme ça ! Tu es créée Amour…
C’est comme quand tu dis « je suis ce corps » … Eh bien, « tu es cet Amour » également.
Au niveau spirituel nous sommes Amour. Au niveau du corps nous sommes Corps physique, au niveau du mental nous sommes Pensée…
Et donc, que nous en soyons conscients ou inconscients, « Nous sommes Amour » !
●
C’est marrant ce mécanisme : dans la mesure où tu reconnais quelque chose tu te donnes la possibilité de l’être.
Être ce que je suis depuis toujours… et le reconnaître librement
■
Non ! Tu te donnes la possibilité de « reconnaître » que tu l’es.
●
Oui, c’est vrai !
■
Tu ne l’es pas plus après qu’avant !
Tu n’es pas plus Amour après en avoir pris conscience qu’avant !
●
C’est comme si je n’avais pas un problème d’Amour, mais seulement un problème de conscience…
Et que quand tu as la conscience… c’est la libération !
■
Eh bien, oui ! C’est la libération !
C’est la libération de la perte de conscience de la Lumière Éternelle et Parfaite !
Chaque fois que nous avons plus conscience du Divin… Ouah ! Nous vivons un instant de joie… Voilà ce que ça fait !
Mais, le lendemain, ou un an plus tard, nous avons encore plus conscience du Divin et… Alors, ouah ! Nous vivons un autre instant de joie… etc.
Cela le fera toujours ! C’est la Joie… c’est la joie de l’Instant Éternel…
« La joie », c’est ce que nous ressentons chaque fois que notre conscience de la Lumière augmente d’un cran de plus !
La Joie n’est pas un état, c’est « un mouvement » !
La Joie est un mouvement d’ouverture de conscience !
●
Hum… ! C’est vrai ! Là, je suis d’accord…
■
Voilà ! C’est la Joie… Chaque fois… Chaque fois… Chaque fois… Toujours renouvelée à l’infini ! Chaque fois que nous ouvrons, une fois de plus, notre conscience à la Lumière : c’est la Joie !
Et ça durera toujours et cette joie est à la fois grandissante et toujours plus calme…
Les couleurs de cette Joie vont en être de plus en plus variées… et cela infiniment…
Tu vois ? Voilà ! Il n’y a aucune limite… « No limit ! »
Mais pour l’instant, nous sommes là où nous sommes, chacun de nous : en plein dans la Lumière, depuis toujours et pour toujours… et notre conscience de cette Lumière Infinie augmente… tranquillement… ou, parfois, au début, chaotiquement !
Mais, nous ne pouvons pas, je pense, pour l’instant, imaginer ce qu’est « réellement » la Joie…
●
Non ! Ce n’est pas possible…
■
Nous avons une vision très myope de l’avenir !
Nous avons une vision très myope de ce qu’est l’avenir avec une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle !
Mais bon ! Nous sommes très bien comme ça ! Et chaque jour nous irons toujours vers plus de conscience de la Joie, c’est sûr !
Et nous aurons alors les cerveaux qui correspondront à cette conscience… Avec cette conscience, nous allons créer des neurones et des circuits de neurones qui vont nous permettre d’avoir encore plus de conscience de la Lumière…
Donc nous allons avoir un autre cerveau… Notre cerveau continuera à évoluer… Il changera… Il ne pourra pas être pareil qu’aujourd’hui… et le corps entier également !
« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…
(… Silence…)
●
Pourquoi parlions-nous de l’Amour ?
■
Nous parlions de l’Amour pour reconnaître, je pense, qu’il est Absolu, Éternel, et que nous ne pouvons pas échapper à une conscience de plus en plus grande de Lui, jour après jour.
●
Ah oui !
L’Amour… toujours l’Amour
■
Et donc, nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que nous sommes, que ce soit pour pour quelqu’un ou quelque chose… Et, bien sûr, personne ne peut augmenter l’Amour Infini qu’il est pour nous…
Mais, en revanche, nous pouvons augmenter notre conscience de l’Amour que nous sommes, pour cette chose ou pour ce quelqu’un ! Et ce quelqu’un peut augmenter sa conscience de l’Amour Infini qu’il est pour nous…
En gros ! Voilà ! Pour le dire maladroitement… mais pour le dire quand-même ! Voilà ! C’est tout !
●
C’est ça ! Nous n’augmentons pas l’Amour Éternel, mais nous augmentons la conscience que nous en avons.
■
Nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que Dieu a fait de nous. Sa création est « Parfaite » ! Nous ne pouvons pas l’améliorer… Mais nous pouvons, toujours plus, prendre conscience de sa Perfection, de sa Plénitude.
●
Du coup, par rapport à aimer… Aimer la culpabilité ? Aimer l’ombre ?
■
Oui ! Aimer un aspect quelconque de l’ombre…
●
Aimer l’ombre… C’est prendre conscience de l’Amour que nous sommes, vis-à-vis de cette ombre ?
■
Oui, puisque, par décret Divin, nous sommes Amour…
●
Alors, déjà, cela m’a fait quelque chose de penser… que j’avais de l’Amour…
■
Ce n’est pas « avoir » !
Quand tu as dit « avoir de l’amour », tu as parlé avec des termes qu’a utilisés l’ombre en général… C’est-à-dire nous pouvions soi-disant « avoir » ou « ne pas avoir » l’Amour…
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
……….
Nous « sommes » Amour
■
Non !
L’Amour, ce n’est pas quelque chose que nous avons ou que nous n’avons pas !
L’Amour, c’est quelque chose que nous sommes, depuis toujours et pour toujours…
Nous sommes « Amour » par nature ! Nous sommes Amour, par décret Divin…
Cela ne dépend absolument pas de nous !
Ce que nous pouvons appeler Dieu, nous créé comme ça à chaque instant ! Nous ne pouvons rien y changer…
Nous ne pouvons pas changer la Création Parfaite… Nous ne pouvons qu’en avoir de plus en plus conscience… comme tout le reste de la création !
●
Pourquoi je le dis comme ça ? Pourquoi je dis « j’ai » ou « je n’ai pas l’Amour » ?
■
Mais, simplement parce que tu en as pris l’habitude ! C’est normal… même si ce n’est pas vrai !
Parce que, si tu veux, nous avons été formés à séparer l’Amour et nous,! Nous avons été habitués à penser et à dire que l’Amour, c’était un but à atteindre.
Toi, tu étais ici… et là-bas, loin de toi, il y avait l’Amour…
Et toi tu espérais, de toute tes forces, atteindre cet Amour.
Mais, la Réalité c’est que l’Amour et toi… c’est « Un » !
●
Alors, c’est comme les vertus ? C’est comme quand on nous dit que nous avons toutes les vertus en nous ?
■
Évidemment ! Exactement !
●
Et comment pouvons-nous exprimer ça alors ?
■
« C’est la conscience qui fait toute la différence »…
« C’est la conscience qui fait toute la différence » …
●
Oui, c’est vrai, c’est tout !
■
C’est « ta » conscience qui fait toute la différence…
C’est ta conscience qui fait toute « ta » différence…
Dedans et dehors, deux facettes de l’Unité
●
Alors, là… effectivement, à un moment donné, ça m’est rentré dedans ! J’ai pris conscience… que j’étais Amour…
■
Eh bien oui !
Mais, nous avons encore un petit travers… Ce qui est tout à fait normal !
Tu as dit : « Ça m’est rentré dedans », comme si, jusqu’à la, c’était dehors !
●
Eh bien oui…
■
Eh bien non ! Ça n’était pas dehors… C’était dedans depuis toujours… C’était dedans et dehors ! C’était partout !
●
Oui, mais attention, je ne parlais pas de l’Amour quand je disais « Ça m’est rentré dedans » : j’ai cette impression que c’est « la conscience » qui me rentre dedans !
■
Ah pardon ! Mais, la conscience ne te rentre pas dedans non plus, tu la choisis !
Tu choisis d’avoir conscience ou pas, mais cela ne change rien à la Réalité… Ça change tout au niveau de ta conscience.
Tu n’as pas augmenté l’Amour sur la planète parce que tu en as pris conscience !
… Nous aurions parfois cette prétention… un petit peu !
●
Oui ! C’est vrai…
Est-ce que l’Amour grandit ?
■
Trompé par l’ombre que nous avons imaginé en perdant conscience de la Lumière, nous aurions parfois cette prétention : « Grâce à moi, l’amour sur la terre va grandir ! »
Mais non ! L’Amour, c’est Dieu Lui-même ! Il ne va pas grandir : Il est Infini, Il est Absolu… Il n’a pas besoin de « grandir » !
Mais, c’est nous, c’est vrai, qui allons simplement prendre conscience, toujours plus, de cet Amour Infini qui est partout… Nous allons prendre conscience, toujours plus, qu’il n’y a « que » Lui !
Je viens effectivement d’en prendre un peu plus conscience et, de ce fait, je sens la joie de cette ouverture de conscience… Tout ça oui ! C’est vrai !
●
C’est vrai que c’était une expression que j’avais souvent : « Ça me rentre dedans ! ».
■
C’est un détail ! Ce n’est pas essentiel… Je te l’ai fait remarquer juste pour te montrer que, dans notre système de pensée, il y avait, très souvent encore, un dehors et un dedans qui s’opposaient… Alors qu’il n’y a pas de « dedans » et de « dehors » séparés, dans la Réalité…
Mais nous sommes là, à communiquer ensemble, pour affiner, sans arrêt…
●
D’accord ! Donc nous n’augmentons pas l’Amour, mais nous en augmentons la conscience, à ce moment-là.
Et là, c’est vrai ! J’ai eu une augmentation de conscience de cet Amour… ou une prise de conscience, simplement, que l’Amour était en moi !
■
Voilà : que tu es Amour… comme Dieu l’a prévu depuis toujours !
●
Donc… Donc, ça, ça veut dire que je suis… tout à fait capable de faire le travail d’ouverture de conscience vis à vis de quoi que ce soit… Que je suis tout à fait capable… d’aimer… d’aimer l’ombre… normalement ! C’est faisable… !
■
Oui, tout à fait ! Sous tel aspect… ou tel autre ! Oui ! Bien sûr !
●
Parce que, aimer l’ombre, c’est prendre conscience de la Lumière « dans » l’ombre…
■
C’est tout ! Oui ! Tu as raison ! En d’autres termes cela ne nous a-t-il pas été dit, il y a 2000 ans par le Christ, lorsqu’Il a dit : « Aimez votre ennemi » …
Est-ce que cela ne signifie pas : « Aimez ce (ou ceux) que vous n’avez pas aimé » ? Ou bien également, cela ne peut-il pas signifier tout simplement : « Aimez l’ombre » ? Ou bien encore : « Aimez vos pertes de conscience de la Lumière » ? Est-ce que tout cela n’est pas la même chose ? Est-ce que ce n’est pas ça « Aimez notre ennemi » ?
●
Oui ! Donc simplement le fait, déjà, de voir par exemple que « je me sens coupable en ce moment » et de me dire « Ah, mais au fait oui ! Cette culpabilité que je ressens, c’est simplement un merveilleux message d’erreur qui me prévient que je viens de ne pas augmenter ma conscience de la Lumière comme je l’aurai pu ! »
Ça, c’est déjà reconnaître l’Amour « dans » ma culpabilité…
■
Ah ben déjà, là tu vois, tu commences à adoucir ta relation avec la culpabilité ombreuse et tu es en train de commencer à en reconnaître la Lumière! Oui ! C’est nettement un moment d’éclaircissement… de notre conscience !
●
Oui ! Ça met en route quelque chose… Alors, je me dis « Tiens, un message d’erreur ! Mais, l’erreur elle est où ? »
Je préfère être heureux que comprendre…
■
Alors, après bien sûr, si tu veux, nous aimons comprendre !
Le mental est très important… Il est très utile et très beau… Le mental humain est magnifique !
C’est l’usage que nous en avons fait depuis des dizaines de milliers d’années qui, trop souvent, a donné l’impression qu’il était compliqué… et même dangereux !
Originellement, notre mental est fait pour « Penser la Lumière », pour exprimer la Lumière !
C’est à dire, d’une part, pour jouir de toutes les mémoires, que ce soit nos mémoires naturelles Lumineuses… ou bien nos mémoires ombreuses que, depuis le presque début de l’humanité, nous avons mises en place en perdant conscience de la Lumière…
Et, d’autre part imaginer, à cet instant, l’avenir le plus lumineux que nous soyons capables d’imaginer…
Donc, nous n’avons pas à nous méfier de notre mental…. Nous avons juste à y reconnaître la Lumière dont il est réellement la véritable expression, à chaque instant !
●
Finalement, tu es en train de me dire que « Mon mental n’est que Lumière » … Là, je sens déjà les nouvelles connexions qui se mettent en place dans mon cerveau pour que je puisse penser ça…
Parce que je ne l’avais jamais pensé jusqu’à ce jour !
Je préfère être heureux que comprendre…
… mais plus je suis heureux, mieux je comprends
■
Oui ! Étudions les raisonnements ombreux de notre Pensée pour pouvoir y reconnaître la Lumière !
Ces raisonnements ombreux, nous les avions depuis des milliers d’années peut-être… et, là, à cet instant, nous choisissons d’y reconnaître la Lumière, du mieux que nous pouvons…
Et, tout d’un coup, cela entraîne, nécessairement, une suite !
Chaque fois que nous sommes heureux de quelque chose, nous nous préparons à être heureux d’autres choses !
Donc, nous nous entraînons à être heureux d’une chose… Et dès que nous le réussissons, il y a une autre chose qui va se présenter à nous dont, dorénavant, nous sommes plus capables d’être heureux…
Maintenant, si nous arrivons à être également capable d’être heureux de cette deuxième chose, alors notre capacité à être heureux augmente encore… Et alors, il y a un circuit un peu plus solide, inscrit dans notre cerveau, qui nous permet de le faire !
Et alors, là, une troisième chose se présente à notre conscience pour que nous en soyons heureux, c’est à dire pour que nous l’aimions… Et c’est encore un peu plus facile… Et ainsi de suite…
Et donc, petit à petit, si nous sommes fidèles à toujours aimer les mémoires qui se présentent à notre conscience, et si nous sommes toujours, de plus en plus, capables de les aimer, au fur et à mesure, la somme des mémoires que nous n’aimons pas va diminuer sans cesse et la somme des mémoires que nous aimons va augmenter sans cesse.
Et nous allons donc avoir des mémoires de plus en plus légères, de plus en plus « aimables » par nous.
Ainsi, nous allons avoir une quantité de mémoire dont nous sommes heureux de plus en plus élevée par rapport à la quantité des mémoires dont nous n’avons pas su encore être heureux…
Et de ce fait, cela va être de moins en moins dangereux que nous fassions l’erreur de nous fier à nos mémoires, puisque de plus en plus, elles seront Lumineuses… et ainsi de suite…
Tu vois ? C’est un cercle vertueux ! Ou plutôt une spirale ascendante vertueuse !
Un silence…
●
Il y a une chose un peu…
C’est que à chaque fois que l’on revient sur ce principe d’aimer… Aimer la culpabilité… Aimer… Bon d’accord, c’est prendre conscience de la Lumière qu’elle est… Mais…….
J’ai l’impression que c’est ça, en fait, de donner un sens… C’est à dire que… nous parlons d’une mémoire à aimer, de chose à aimer… Bon ! Mais, aimer, par exemple, le fait que j’ai massacré… Ça paraît difficile ! Si ce n’est de donner un sens !
Nul ne sait ce que peut l’Amour
■
Aimer, a été interdit par l’ombre !
Cela a été interdit, sinon celle-ci se serait immédiatement révélée à elle-même être la Lumière qu’elle est en Réalité… et elle aurait disparu en tant qu’ombre, c’est à dire en tant que perte de conscience de la Lumière…
L’ombre, la couleur de l’ombre, l’ambiance de l’ombre : c’était que nous prétendions ne pas aimer… Nous ignorions que nous étions totalement Amour !
Nous calculions, nous réfléchissions, mais nous avons cru que nous n’aimions pas… C’était le problème de l’ombre… La personne qui a imaginé l’ombre a beaucoup perdu conscience de la Lumière Éternelle…
Mais pas complètement !
Elle a perdu une « certaine conscience » de l’Amour Inconditionnel…
Mais pas complètement !
Car, c’est impossible !
Elle n’a pu perdre que « partiellement » conscience de la Lumière Éternelle…
Bien sûr, l’Être qui a perdu une certaine conscience de la Lumière a tissé un voile d’ombre plus ou moins épais, plus ou moins large, plus ou moins sophistiqué, pour cacher la Lumière qui Existe Éternellement derrière ce voile illusoire… et même dans ce voile lui-même…
Tout ceci n’est pas facile à exprimer, puisque l’ombre, que nous avons imaginé, a tenté d’envahir tous les aspects de la vie humaine et même terrestre !
Tous les mots, dans toutes les langues, ont été mésusés pendant des millénaires, sous la pression de notre ombre…
Silence ………
Mais l’ombre n’est « jamais » absolue, jamais… Seule la Lumière est Absolue !
L’ombre a toujours eu un début et elle aura une fin.
L’ombre ne peut voiler qu’une infiniment petite partie de la Lumière Infinie…
Nous ne pouvons perdre conscience que d’une infiniment petite partie de la Lumière Absolue…
Silence ……….
L’ombre veut voir plein de choses, sauf voir plus la Lumière. C’est le problème de l’ombre ! C’est le problème de la perte de conscience, toujours partielle, de la Lumière.
Mais chacun de nous, grâce à notre libre arbitre, nous pouvons penser ce que nous voulons… Et, courageusement, nous allons émettre des mots, des phrases, des raisonnements, qui expriment toujours mieux notre Âme… et donc notre conscience de la Lumière Éternelle.
Mais, il est vrai que ces pensées, exprimées à partir de notre Âme, Parcelle de la Lumière que nous sommes, ces pensées lumineuses vont être en général bien différentes de celles que la société… ombreuse, que nous avons créée, nous a enseignées depuis longtemps.
Au fur et à mesure où nous pensons à partir de la Lumière en nous, nous allons, bien sûr, commencer à penser des concepts marginaux par rapport à ce qui, pour l’instant, se pensent habituellement dans notre société actuelle.
La Lumière ouvrent un chemin dans les hautes herbes qu’Elle est
Mais, en même temps nous enrichissons la mémoire humanitaire de ces pensées nouvelles que nous sommes heureux de penser. Nous y amenons une conscience plus grande de la Lumière.
●
Oui, c’est vrai ! Je le comprends de mieux en mieux…
■
Cela revient au symbole du chemin dont nous avons déjà parlé et que l’on trace dans les herbes hautes et vierges : nous l’ouvrons une première fois, puis nous le reprenons une deuxième fois, puis une troisième fois… Et à un moment donné, il y a, là, un véritable chemin de plus en plus nettement tracé…
Et, ce qui est maintenant devenu un sentier va être de plus en plus facile à emprunter par d’autres personnes… Et sans aucun doute, finalement, elles vont l’emprunter !
Eh bien ! Là, c’est la même chose pour les pensées les plus belles que nous pensons à partir de l’Âme, une première fois, puis une deuxième fois, puis une troisième fois etc…
Ces pensées vont être de plus en plus faciles à penser, aussi bien par nous-même que par tous les autres êtres humains, où qu’ils se trouvent sur notre planète !
C’est comme ça que les êtres ayant les plus belles pensées vont aider le plus ceux qui ont de moins belles pensées…
Si eux ne font pas ça… Si les êtres les plus capables de penser les plus belles pensées ne les pensent pas de façon courageuse, toutes les actions, pourtant logiques, que ces belles Âmes mèneront au niveau matériel rencontreront un problème.
Si, lorsque nous agissons, nous n’avons pas appris à aimer les mémoires de l’humanité, ça va toujours mettre en place un nouveau problème d’ombre ! Et cela dans tous les domaines aussi variés que l’écologie, la politiques, la spiritualité, l’enseignement, les relations personnelles… etc.
Tous nos mots L’expriment
●
Il y a une autre attitude qui est de dire : « Ce n’est pas moi qui Aime, c’est Lui… »
■
Oui, c’est vrai aussi… et c’est beau !
●
Ce n’est peut-être pas aussi beau… mais cela me paraît plus facile !
■
Non ! C’est aussi beau ! C’est une façon totalement intéressante !
C’est une façon intéressante d’exprimer la Lumière…
●
Ah oui ?
■
Mais oui, c’est très bien ! Nous sommes le vecteur du Divin… C’est le même genre de pensée que :
« Mon Père que Ta Volonté soit faite et non la mienne » par exemple… Oui, c’est parfait ! Pas de problème…
Quand on dit ça « Mon Père que Ta Volonté soit faite et non la mienne », on dit : « Lumière, je Te reconnais comme étant mon guide, plutôt que mes mémoires » …
●
Oui !
■
Parce que le problème des mémoires, si tu veux, c’est que bien sûr, dans nos mémoires, nous n’avons pas que de l’ombre…
C’est vrai que nous avons accumulé pas mal d’ombre dans nos mémoires, pendant des siècles et des siècles… des mémoires personnelles, des mémoires des autres etc…
Et donc, quand nous pensons à partir des mémoires, nous prenons un grand risque : le risque de penser « gris », voir « noir » …
Et parfois, trop rarement encore, nous allons pourtant penser « blanc » !
(Rire…)
Et voilà ! Pour l’instant, c’est un trop grand risque de penser à partir des mémoires !
Tandis qu’en pensant directement à partir de l’Âme, c’est « blanc pur » garanti, c’est « Lumière Pure » …
On ne peut pas laver plus blanc que Dieu !
Il n’y a pas d’autres options pour être sûr de penser « blanc » que de penser à partir de l’Âme… C’est ce que nous appelons souvent « Penser ce que nous sommes le plus heureux de penser » !
Quand nous pensons à partir de l’Âme, c’est à dire à partir de la Lumière Pure que nous sommes, alors, la Lumière nous guide, Elle choisit nos mots, Elle choisit nos actions…
●
C’est simple !
■
Mais, oui ! Bien sûr que c’est simple !
●
Nous ne pouvons nous libérer de l’ombre que si nous partons de la pensée qui prends sa source dans l’Âme… dans la Lumière.
■
Dès que nous partons de l’Âme, nous sommes heureux, nous sommes détendus à l’instant… et nous mettons en place des mémoires de qualité pour l’avenir de l’humanité…
●
C’est ce que j’ai senti tout à l’heure et la dernière fois ! C’est qu’en fait, c’est beaucoup plus puissant ! … Parce que, jusqu’à maintenant j’essayais de « changer » …
■
« Rien n’est à changer, tout est à Aimer ! »
●
C’est fou, cette habitude de vouloir « changer » …
■
Rien n’est à changer ! … Le fait de vouloir changer quelque chose, complique notre vie et la vie des autres…
Non… Rien n’est à changer, tout est à aimer ! C’est tout.
Ne nourrissons plus cette idée, inefficace, de vouloir changer le monde, au lieu de l’aimer tel qu’il est…
Nous ne pouvons pas changer les faits… Mais nous pouvons les aimer… et c’est tout à fait différent !
Mais, il faut que nous arrêtions de vouloir les changer !
Dieu est Amour… Donc, il nous Aime… Est-ce qu’il nous Aime comme nous sommes ou comme nous pourrions être ?
●
Ça dépend : Si tu l’imagines comme un homme, Il n’est pas content de toi !
Rire…
■
Tu comprends bien ! Mais, toi, à ton niveau, tu sais très bien qu’Il t’Aime comme tu es… point à la ligne !
Il nous Aime comme nous sommes… Il ne nous demande pas de changer pour qu’Il puisse nous Aimer !
●
Oui, bien sûr ! …
■
Tu prends ton plus véritable ami, si tu es claire, tu es obligé de voir qu’il t’aime sans condition, même si tu parts à droite ou à gauche… Et tu peux toujours le ressentir : Il est là ! C’est tout ! Et ça, ça te rassure… C’est bien ce que tu vis ?
●
Oui, bien sûr !
■
… Alors, nous retournerons vers la conscience de cet ami, c’est sûr… Parce que ça, nous voulons le sentir… Nous voulons le vivre ! Nous voulons vivre ce type de relation…
Nous voulons vivre un Amour Inconditionnel de la part de notre meilleur ami et un amour quasi-inconditionnel de la part de nos autres amis… qui, eux, grandissent comme nous !
…
Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons
Mais c’est ce qui fait que nous sommes là aujourd’hui ! C’est parce que nous avons certaines mémoires de cet Amour Inconditionnel… Nous avons ces liens… Et paf ! Nous sommes à nouveau ensemble !
Et c’est normal !
Si tu as un épicier qui te propose de bons produits et qui est toujours sympa, généreux, honnête etc… tu ne vas pas changer d’épicier ! Tu reviens ! Tu reviens chez lui en tant que clientes fidèles…
Voilà, c’est exactement ce qui se passe : nous revenons et nous reviendrons ! Parce que ça, c’est ce que nous « voulons » vivre ! C’est tout !
Ce que nous voulons tous vivre, c’est une relation d’Amour Inconditionnel…
Et, ensuite, tout en découle ! Ça dégouline… Ça coule comme de l’eau qui, depuis la source, forme un ruisseau et coule jusqu’à nous…
Et si nous ne bloquons pas cette eau, elle va continuer à couler, en un ruisseau de plus en plus important, sur ceux qui nous entourent… et ainsi de suite…
Il faut que ça coule !
C’est vraiment merveilleux…
C’est merveilleux … et c’est accessible !
C’est merveilleux et accessible
●
Ça, c’est sûr ! C’est merveilleux !
■
Mais, c’est vrai : il faut simplement que nous acceptions de « répéter » pour apprendre une nouvelle conscience de la Lumière !
« Apprendre, c’est répéter ! » C’est ce que me disait mon père.
« Apprendre, c’est se souvenir… » C’est ce que nous a dit Platon.
C’est en répétant que l’on se souvient de mieux en mieux.
Et qui a appris autrement ?
●
C’est impressionnant de voir, comment nous répétons…
■
Tout ce que nous savons, nous l’avons appris en le répétant : marcher, parler, écrire, compter…
Et même pour apprendre les attitudes ombreuses, comment avons-nous fait ?
●
Nous les avons répétées !
■
C’est tout ! C’est le même mécanisme… Il n’y a « aucune » différence.
Eh bien, pour apprendre les attitudes toujours plus lumineuses, nous répétons… depuis toujours… et pour toujours.
… Et c’est bien ce que nous avons fait, et pas si mal que ça… En effet, il ne faut pas sous-estimer notre passé… Nous avons un certain passé de valeur qui nous a amené à aujourd’hui !
Et nous devons être justes, avec nous-même et avec les autres !
Oui, c’est vrai que nous avons répété des choses belles qui nous ont amenés à aujourd’hui… Mais, nous avons aussi répété des choses douloureuses qui nous ont amenés, également, à aujourd’hui et dont nous pouvons prendre conscience…
Pourquoi en prendre conscience ?
Parce que nous voulons les aimer : nous avons décidé de mettre le paquet et d’y aller !
Et nous avons créé la situation la plus favorable à l’apprentissage de la conscience de l’ombre…
Et ensuite, une fois que nous avons conscience de cette ombre, nous répétons pour apprendre à aimer cette même ombre dont nous avons pris conscience.
Silence…
Répéter, c’est continuer à s’élever
●
Il faut que je me mette à pratiquer !
■
La pratique, c’est tout de suite… Il n’y a pas de soucis !
Chaque instant de vie, c’est la pratique ! Il n’y a pas besoin d’avoir un certain endroit, ni d’avoir une certaine attitude…
La pratique, c’est ici : nous sommes toujours en train de pratiquer ! Et nous n’arrêtons jamais !
Nous regardons la nature… alors nous pratiquons ! Nous mangeons… alors nous pratiquons ! Nous marchons… nous sommes en train de pratiquer… Nous nous rencontrons entre Êtres humains… et là nous pratiquons très fort, etc… Nous pratiquons sans arrêt l’ouverture de la conscience à la Lumière !
Exister, c’est pratiquer !
Crois-tu que la création ait attendu notre vie d’aujourd’hui pour « pratiquer » ? Depuis qu’ils existent, le minéral, le végétal et l’animal ont toujours pratiqué… mais avec leur conscience…
Aujourd’hui, nous, les Êtres humains, nous pratiquons avec notre « libre conscience ».
●
Zut ! à un moment, j’ai compris… et puis je suis redescendue dans mon truc habituel…
■
Tu n’es pas redescendu ! Mais je comprends ce que tu veux dire…
Tu ne peux pas « redescendre ». Tu continus ton ouverture de conscience ! Comme chacun de nous… Comme toute la création…
Ce n’est pas redescendre que de répéter !
Répéter, c’est continuer à monter !
C’est comme si tu marches sur une marche d’escalier… puis tu répètes : deuxième marche… puis tu répètes encore : troisième marche… Et tu montes et tu montes, marche après marche en répétant le même mouvement !
Et ce sont toujours des marches qui sont, chacune, une répétition et qui peuvent nous sembler identiques… pour monter ! Mais ce ne sont jamais les mêmes marches !
Tu répètes, oui… mais en même temps, ce n’est jamais la même marche, car la suivante est toujours un peu plus haute que la précédente… Toujours !
Et grâce à la répétition, à un moment donné, tu te trouves avec une conscience de la Lumière plus grande que celle que tu avais il y a un certain temps… comme malgré toi !
Parce que, à chaque marche, tu as accepté de monter dessus… et de quitter la marche précédente…
Parce que pour arriver à monter sur la marche du dessus, il a bien fallu, à un moment donné, quitter celle qui était plus basse !
(Rire…)
Mourir et naître…
Donc, c’est un mouvement permanent… Il faut, sans arrêt, mourir… puis renaître… mourir… puis renaître… Chaque marche est une naissance et une mort… une naissance et une mort…
Et cela au même instant !
●
C’est vrai ! Il faut d’abord lâcher derrière pour pouvoir ensuite poser devant…
■
Ce n’est pas « d’abord », c’est « maintenant », c’est « en même temps » !
Parce que, quand tu marches, c’est très important la bipédie : quand tu marches, tu poses un pied devant en même temps que tu lèves un pied derrière, au même instant, simultanément ! Sinon, tu ne peux pas avancer !
Donc, c’est « en même temps » …
Tu vas, en même temps, naître ici et mourir là !
Et cela se fait en même temps : ce ne sont pas deux choses séparées ! C’est un seul instant ! Â chaque instant : une naissance, une vie, une mort…
●
Ça, je ne l’avais pas vu… Tu vois !
■
À chaque instant, nous mourons… à chaque instant, nous naissons !
Soyons heureux de mourir, pour naître à ce même instant… Vivre heureux, c’est mourir heureux « et » naître heureux… à chaque instant.
Nous sommes obligés de mourir… C’est le mouvement de la vie ! Soyons en heureux !
Deux pieds pour mourir et naître au même instant
Regarde ! si je marche devant toi, pour te montrer :
Je lance un pied devant et il se pose sur le sol : je nais ! Mais au même moment, il y a celui de derrière qui quitte le sol : je meurs… si je lâche ! Et hop ! il est disponible et tac ! je peux le poser devant ! Et ainsi de suite… Je meurs, je nais, je meurs, je nais… Je marche !
Vivre, c’est un mouvement, c’est une marche, ce n’est pas un état statique…
Et si nous faisons ça, à chaque fois, il y a un mouvement d’ouverture de conscience… et donc, à chaque fois, il y a « la Joie » ! Et c’est notre moteur ! La conscience de la Lumière, c’est notre moteur… On a effectivement accepté, une fois de plus, de mourir pour renaître…
On meurt bien plus qu’une fois dans une vie… Si un instant est infiniment court, il y a donc, dans une vie, un nombre infini d’instants… Et à chacun de ces instants, nous mourrons… Alors dans une vie, nous mourons et nous naissons un nombre infini de fois !
●
C’est bien !
Nous nous aidons les uns les autres,
même si nous n’en sommes pas conscients
■
Mais ce sont des lois très simples. Tu sais… Ce sont des choses évidentes… Il faut simplement s’encourager les uns les autres, s’entraider à reprendre conscience de la Lumière en Tout.
C’est ce que font les générations, les unes avec les autres…
On se propose les uns aux autres des mémoires à aimer…
Quand tu rencontres les enfants, ils mettent ça sur la table et ils te demandent : « Tiens ! Est-ce que tu pourrais aimer ceci en moi ? »
●
Oui, c’est vrai !
■
Admettons que tu ne puisses pas aimer un aspect particulier dans cet enfant et que tu répondes : « Non ! Ça je ne l’aime pas en toi ! » Eh bien, ce n’est pas grave…
Simplement, l’enfant te le représente et te redemande de l’aimer… et imaginons que tu n’aimes toujours pas cet aspect de lui la deuxième fois… Ce n’est pas grave !
Il te le représente une troisième fois et te propose à nouveau de l’aimer… et ainsi de suite…
Et ceci, jusqu’à ce que tu puisses reconnaître que tu Aimes effectivement cet aspect de lui…
Nous ne nous trahissons jamais les uns les autres… Il y a entre nous tous, entre tous les êtres, un contrat. C’est un contrat qui est de persister jusqu’au succès ! Personne ne va lâcher le morceau… Personne ne va accepter d’être aimé à condition qu’il soit différent !
« Tu vois, maman, je suis comme je suis… et c’est « ça » que je t’invite à aimer ! Et toi, tu n’as qu’une envie, c’est d’aimer ce que je suis en abandonnant de me demander de changer…
Alors, allons-y, essayons à nouveau ! J’ai confiance en toi… Je sais que tu vas finalement le reconnaître : Tu m’aimes sans aucune condition ! »
« Tu n’y arrives pas ? Ce n’est pas grave… Je reviendrai demain ou après-demain ou dans trois jours, ou dans vingt ans, ou bien même dans une autre vie… Et je te présenterai à nouveau, fidèlement, ce que tu cherches à aimer en moi qui est exactement ce que je veux qui soit aimé en moi ! Je te le présenterai encore et encore… jusqu’à ce que nous y arrivions ! … »
« Et toi ? Toi, tu me fais la même chose ! »
En effet, c’est toujours dans les deux sens, en même temps…
Et pareil, on travaille fidèlement ensemble… Et nous prenons le temps qui est nécessaire… Cela dépend de chaque cas, des facteurs en présence… etc.
Cela peut mettre une seconde… ou trois ans… ou même trois vies… Mais qu’est-ce que le temps pour le Divin ?
(… Silence)
Si je le fais, ça marche !
●
J’ai senti… J’ai senti… et parfois, j’ai réussi à exprimer mon Amour sur des points sur lesquels je n’avais pas réussi à le faire auparavant…
■
Voilà ! Ça crée un précédent ! Comme on dit en justice : « Cela fait jurisprudence » …
●
Je comprends que ça peut marcher, effectivement !
■
Ça ne peut « que » marcher ! Cela ne peut pas ne pas marcher !
La seule chose qui est nécessaire… c’est qu’il faut le faire !
Mais, si tu mets un pied devant l’autre, tu avances… Il n’y a pas de souci !
C’est comme si on disait : « Je pense que je peux marcher ! »
Non, ce n’est pas « Je peux marcher ! » … mais « Je marche ! » Voilà !
Si je le fais, ça marche ! Et puis, « je » marche…
Mais, chaque mot a son pouvoir ! Tu vois, si nous disons « Ça peut marcher ! » ou si nous disons « Ça marche ! », on ne dit pas la même chose et on ne ressent pas la même chose… Tu vois bien la différence… ?
Tu sais très bien que ce que tu es vraiment heureuse de penser, c’est « Ça marche ! » et non pas « Ça peut marcher ! » … Mais, tu vois comme c’est fin… C’est malin !
●
Oui, c’est vrai… la différence est subtile, mais elle est réelle…
■
On nous dit « L’ombre sait se faire belle ! »
Tu vois ! Ça semble sympa de dire ça : « Ça peut marcher ! » … Mais est-ce que c’est « vraiment » ce que nous sommes le plus heureux de penser et de dire à cet instant ?
Choisissons notre conscience… avec les mots !
C’est là la vraie question : « Est-ce que ce que j’ai pensé là ce que j’étais la plus heureuse de penser ? Oui ou non ? »
●
Non ! C’est vrai… Ce que je suis la plus heureuse de penser, c’est « Ça marche ! »
■
Alors, osons penser : « Ça marche ! » … et pensons-le encore et encore !
Il faut choisir les mots… Il faut choisir notre conscience… et puis… il faut répéter !
●
Les mots, sont très importants…
■
Il faut « oser » les exprimer… Il faut s’y entraîner… soit par écrit… soit seul, par exemple, dans la voiture en parlant… Ou bien en les pensant intensément dans ta tête !
Les mots expriment notre conscience et notre conscience s’exprime par des mots !
Il faut « oser » mettre des mots… clairs et nets qui expriment la Lumière Divine de la façon la plus belle dont nous sommes capables à cet instant…
Le vocabulaire est très important.
●
Oui ! Je le réalise…
Ouvrir les yeux et tenir le volant
■
Par exemple, avec sagesse, il faut que nous choisissions également « le temps de conjugaison » … C’est très important !
Nous n’exprimons pas la même conscience lorsque nous disons : « Ça marche ! », « Ça marchera ! » ou « Ça a marché ! » Nous ne sommes pas en train de dire la même chose… Nous n’exprimons pas la même conscience de la Lumière…
« Qu’est-ce que je suis la plus heureuse de penser et de dire à cet instant ? » C’est, là, une question essentielle que nous voulons nous poser… Et là, il faut que je choisisse…
N’oublions pas : pour conduire notre voiture et arriver à bon port, il faut que nous ouvrions les yeux et que nous tenions le volant, en même temps :
« Ouvrir les yeux », cela signifie « voir ce que j’ai pensé et vérifier si c’est bien ce que je suis le plus heureux de penser… ou pas ! » …
« Tenir le volant », cela signifie « choisir maintenant de penser ce que je suis le plus heureux de penser » !
C’est à dire « Prendre conscience de la conscience que nous venons d’avoir » et en même temps, « Choisir ma conscience suivante à ce nouvel instant » !
C’est là un usage sage du Libre Arbitre qui nous a été donné depuis le début de l’humanité.
Et là, il se passe ce qui doit se passer… C’est à dire une ouverture de la conscience à la Lumière pour l’humanité… à travers moi !
C’est l’intérêt commun que nous servons en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser, c’est à dire en choisissant à chaque instant la conscience que nous sommes le plus heureux d’avoir !
●
De toutes les façons, je ne sais pas ce que cela réveille, mais ça réveille quelque chose de très agréable…
L’instant éternel
■
Et cela se réalise dans ce petit instant… Un instant, c’est bien plus petit qu’une seconde ! C’est infiniment petit…
C’est comme ce « point » dont on nous a parlé en 6ème en cours de mathématique ! Ce point qui n’a pas de surface ! Tu t’en souviens ? Cela m’avait passionné… et du coup j’avais été premier en math ! J’étais ébloui ! Ce point qui n’avait pas de surface m’a beaucoup touché !
De la même façon, l’instant n’a pas de temps ! Il est infiniment court !
Et c’est à cet instant que tout se passe… « L’instant, c’est le plus important ! » C’est là que tout se passe ! C’est là que s’exprime notre libre conscience, notre libre arbitre !
C’est toujours à cet instant que nous naissons et que nous mourons ! … Dans la joie, si nous le choisissons…
Quel plaisir d’en parler !
●
C’est un chemin qui n’en est pas un… puisqu’il ne dure qu’un instant !
■
C’est un chemin… Et il ne faut pas que nous craignions d’utiliser tous les mots…
Le mot « chemin » n’est pas contradictoire avec le concept de « l’instant » et donc, avec le mot qui l’exprime.
C’est comme « la droite » et « la gauche » … La gauche n’est pas l’opposé de la droite… Elle en est le complément !
« Le haut » n’est pas l’opposé « du bas », mais il en est le complément !
Nous avons eu tendance à vivre dans cette idée d’opposer, de séparer, comme « le devant » et « le derrière », « le haut » et « le bas », « l’avant » et « l’après » …
etc.
Tout est Lumière
Non ! Les opposés sont des compléments.
Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes… « l’homme et la femme » : compléments… etc.
Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose. Comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
…..
Tout est Lumière
Non ! Les opposés sont toujours, en réalité, des compléments.
Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes minéraux, animaux et humain,
« l’homme et la femme » : non pas opposés, mais complément… etc.
Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose, comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !
… Silence…
●
C’est beau ! Ce concept-là, d’Unité de Tout ! Le vivre dans notre vie quotidienne, c’est une véritable aventure !
■
Toi ! C’est sûr ! Tu es aventureuse…
●
Dans la marche, je lève le pied là et je le repose là…
■
C’est le même mouvement… Attention ! Quand tu marches, tu as deux pieds qui se posent sur le sol alternativement…
●
C’est plus facile de poser le pied devant… Mais de lever le pied de derrière, c’est plus difficile…
■
Alors… Là, tu vois : tu émets une pensée… Tu es d’accord ?
Tu viens de penser et de dire : « Il est plus facile de poser le pied de devant que de lever celui qui est derrière » …
●
Oui, c’est vrai.
■
Mais, dis-moi : As-tu été, oui ou non, heureuse de penser cette pensée ?
Ou, pour te poser la question autrement : La source de cette pensées a-t-elle été ton Âme ou tes mémoires ?
●
Mes mémoires ! Bien sûr !
■
Tu en es sûre ?
●
Oui, c’est sûr !
■
Dans ce cas, n’hésite pas ! Maintenant que tu en as conscience ! Maintenant que « tu as ouvert les yeux », tu as vu !
Alors là, maintenant, tu peux « prendre le volant » … C’est à dire que, à partir de là, tu peux oser penser, maintenant, ce que tu es la plus heureuse de penser, ce que ton Âme te souffle !
Tu vas lui donner une forme… Il faut simplement l’exprimer !
Osons
Donc, si tu le veux, tu vas choisir de prendre conscience de l’ombre en toi, dans tes pensées, ou autour de toi, dans les pensées des autres… Et ensuite, tu vas choisir de penser à partir de la Lumière en toi, c’est à dire à partir de l’Âme… Et tac !
Je pourrais te dire : « Et ensuite, tu vas choisir de penser ce que tu es la plus heureuse de penser »… Cela veut dire exactement la même chose…
Et chaque fois que nous osons faire ce mouvement naturel, nous vivons un instant de joie ! Chaque fois que nous augmentons notre conscience de la Lumière, nous ressentons un mieux-être ! Toujours.
Il faut simplement créer une petite phrase qui va exprimer cette nouvelle vision que nous sommes en train d’imaginer, de choisir, à partir de notre conscience augmentée de la Lumière…
Et, à partir de là, cela va maintenant faire partie de nos mémoires, maintenant plus lumineuses… D’une part, notre mémoire personnelle et d’autre part, la mémoire de l’humanité sont alors plus élevées, plus belles.
●
Alors, je choisis de penser : « C’est vraiment une grande joie de mettre un pied devant l’autre, sans appréhension ! »
■
C’est parfait comme exemple… Voilà ! Bravo !
Il n’y a pas de contradiction de pieds… C’est un seul corps ! C’est un seul mouvement et le pied de devant va passer derrière et le pied de derrière va passer devant… Et le corps entier avance parce que c’est complet ! Là, il y a le mouvement…
Il n’y a pas un pied de devant qui n’est que devant tout le temps et un pied de derrière qui n’est que derrière tout le temps, sinon tu n’avances pas harmonieusement…
Sinon, tu sautilles ! Et nous ne pouvons pas sautiller très longtemps…
Ce sont des concepts évidents quand on les regarde avec l’Âme, mais ce sont des concepts qui contredisent des années et des années d’habitude de pensée que nous avions vécu dans la séparation, l’opposition, la comparaison, le combat etc…
Nous avons vécu dans ce combat permanent de deux opposés… Moi et l’autre… le féminin et le masculin… Prendre et donner… Offrir et recevoir… Justice et injustice… et bien sûr le bien et le mal ! Alors que tout cela n’est que la Lumière Parfaite !
Croire !
Et là, c’est fini : « Dieu est Tout » ! Nous en avons une conscience plus grande… Nous sommes « plus croyant » en un Dieu Unique, Infini, Éternel, Omniprésent, dont l’aspect est infiniment multiple !
Nous avons pu passer à cet instant d’une certaine incroyance que « Dieux n’est pas tout » … à une certaine croyance plus grande en « Dieu Un ».
C’est le miracle de la foi !
Silence…
À partir de là, pendant un moment, la conversation est difficile à entendre, car le bruit du ventilateur de l’ordinateur s’est fait trop puissant et occupe parfois tout l’espace sonore de l’enregistrement.
Alors ce ne sont, pour un moment, que des bribes plus ou moins longues, séparées par des absences de compréhension plus ou moins longues :
……………..
Mais ensuite, ça fait boule de neige.
Et évolue très vite… Mais, tu sais, c’est au début… Alors nous avons encore l’impression que ça ne bouge pas trop…
……………….
Là, le cerveau fonctionne d’une façon qui lui a été inhabituelle jusqu’à là… Il est obligé de créer de nouveaux circuits pour ces nouvelles pensées… C’est comme si tu apprends une danse que tu n’as jamais dansé : tout le corps doit arriver à faire de nouveaux mouvements…
……………….
Penser, c’est aussi « physique » bien sûr… Penser c’est « corporel »… Pour penser, il y a donc un effort agréable à faire qui est également physique !
Et c’est parce que les gens ne voulaient pas faire cet effort physique de penser, qu’ils n’y arrivaient pas…
En tous cas, on peut dire que le chef d’orchestre, c’est le Divin Lui-même, c’est à dire l’Âme en nous…
……………….
Ça, c’est le chemin, c’est constant… Mais où est-ce un problème ? Est-ce que c’est un problème d’être en train d’avancer ? Est-ce que « avancer », ce n’est pas « arriver » ?
Avancer, c’est bien arriver d’instant en instant…
………………
Mais, c’est évident : si on exige d’un bébé qu’il apprenne à marcher en une seule fois, il ne pourra pas le faire !
La répétition, c’est une Loi Divine ! Ce n’est donc pas une erreur humaine de répéter… Depuis toujours l’univers répète pour ouvrir sa conscience à la Lumière !
Nous, les Êtres humains, nous ne faisons que continuer à vivre selon cette Loi Divine de la Répétition.
……………….
Nous avons pris le temps que Dieu nous donne à chaque instant, en Lui, pour arriver à cet instant actuel.
Personne n’a jamais vécu un instant en dehors de Dieu ! Si Dieu est Tout, ce n’est pas possible… Quelqu’un peut vivre, à chaque instant, avec une certaine conscience et une certaine inconscience de Dieu, mais pas un instant en dehors de Dieu !
……………….
Ce n’est pas compliqué, puisque nous arrivons à aujourd’hui :
Nous avons donc bien avancé, nous avons donc bien évolué… comme tout l’univers !
……………….
C’est cette idée d’une « fin » que l’on retrouve dans toutes les religions et les démarches soi-disant spirituelles… avec le Paradis final, le Samadhi total etc… Cette idée, c’est que à un moment, nous pouvons arriver au bout de Dieu…
Mais ce que l’on appelle habituellement Dieu n’a pas de bout… Cette démarche d’ouverture de la conscience est donc Éternelle…
Bien sûr que tous les « bouts » sont en Dieu également… mais Dieu Infini n’a pas de bout, il contient tous les bouts que les hommes ont pu imaginer…
Il n’y a pas de bout à notre ouverture de conscience… Pour avoir conscience de l’Infini, il nous faut tout simplement l’Éternité.
………………
Le mouvement, c’est une prise de conscience toujours accrue de la Lumière… Et quand est-ce que l’on va arriver au bout de Dieu ?
Jamais !
………………
La conjugaison n’est pas un détail
Là, il faut faire attention à la conjugaison ! Les conjugaisons que les Êtres élevés nous ont léguées, à un moment, dans leur sagesse a une grande importance pour pouvoir fonctionner harmonieusement… Ainsi :
Il faut conjuguer au temps passé, ce dont nous parlons et qui est une mémoire du passé… Et le passé, c’est tout le passé depuis l’infini passé, jusqu’au dernier instant que l’on vient de vivre.
Il faut conjuguer au futur, ce dont nous parlons et qui n’est pas encore arrivé, mais dont nous avons une vision.
Il faut conjuguer au présent ce que nous vivons à cet instant. C’est à cet instant présent que s’exerce notre libre arbitre…
Notre conception du présent s’exprime au temps présent… Nous la choisissons au présent… avec notre libre pensée !
En effet, l’instant du choix, c’est tout de suite !
Nous choisissons au présent la pensée que nous choisissons d’avoir au présent… Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cette liberté de conscience est merveilleuse !
Nous avons été enseignés autrement et nous-même nous avons enseigné aux autres autrement… C’est donc normal que cela nous soit présenté, à nous, de cette façon…
Ce que nous pensons à cet instant, ce que nous disons à cet instant, ce que nous faisons à cet instant défini seul ce que nous vivons à cet instant…
La libre conscience, ou libre arbitre, ne s’exerce qu’à cet instant… Elle ne peut s’exercer sur le passé ou sur le futur qu’en passant par le présent…
Elle s’exerce sur le vécu que je choisis d’avoir, « à cet instant », de mon passé : est-ce que je choisis de l’élever ou pas ? C’est à dire, est-ce que je choisis d’en être heureux ou pas ?
De même, c’est à cet instant présent que je choisis la relation que j’établis avec le futur. Suis-je heureux du futur dont j’ai la vision ou pas ?
Et tout cela, je ne peux le faire qu’à cet instant, l’instant du libre arbitre !
Le libre arbitre ne se conjugue qu’au présent
Le Libre arbitre ne se conjugue qu’au présent !
Notre libre arbitre, à cet instant, nous permet de choisir notre mémoire du passé ou notre vision du futur…
Et, à chaque instant, nous pouvons changer la mémoire que nous avons de notre passé ou la vision que nous avons de notre futur…
Le présent, c’est le plus important ! C’est là que je peux « choisir » !
« Maintenant », c’est l’instant du choix !
Seul le présent permet de transcender le passé et l’avenir.
………………
Qu’est-ce qui n’est pas Dieu ?
Tu as faim, c’est l’expérience de Dieu… Tu manges, c’est l’expérience de Dieu… Tu délires, c’est l’expérience de Dieu… Tu es sage, c’est l’expérience de Dieu… Tu regardes une poussière, c’est l’expérience de Dieu, etc.
………………
Nous voulons Le reconnaître de mieux en mieux, dans toutes les circonstances…
Alors, toi, tu as certainement accéléré beaucoup.
Sinon, tu n’aurais pas pu. En tout cas, si tu l’avais fait à un rythme « normal », c’est à dire à un rythme moyen, comme presque 8 milliards d’habitants de la planète, nous ne serions pas là, ensemble, à parler comme nous le faisons… Tu serais « normale » … Donc, tu vois bien…
●
Cela existait déjà…
■
Évidemment, que cela existait déjà, sinon, nous ne serions pas là !
Nous sommes en mouvement, comme tous les Êtres depuis toujours… La vie est en mouvement d’ouverture de conscience, depuis les minéraux, les végétaux, les animaux et puis depuis peu les humains… et donc nous…
Tu as choisis d’accélérer ta prise de conscience… tu as fait plus de pas à la seconde ou à la minute…Oui ! et cela n’est pas nouveau… Dans cette vie-ci, tu sais très bien, depuis ton enfance, que tu n’étais pas comme la majorité des autres, mais un peu décalée !
Il faut bien que certains d’entre nous avancent d’abord pour que les autres puissent avancer ensuite.
Mais, est-ce qu’un petit enfant a moins de valeur qu’un Être humain plus agé ?
Non, bien sûr !
●
En tous les cas, c’est quand même un concept très nouveau.
La nouveauté de toujours
■
Non ! Ce concept est Éternel…
●
La conscience du concept est nouvelle…
■
Oui ! Tout ce concept était à la bonne place depuis toujours… Il ne nous a pas attendu pour exister depuis l’Éternité !
Et il fonctionnait parfaitement… et il continue à fonctionner parfaitement… Mais juste, à chaque instant, notre conscience nouvelle crée de nouveaux circuits neurologiques qui permettent cette nouvelle conscience en mouvement du même Concept Éternel…
Mais, ça ne fonctionne pas plus parfaitement maintenant que ça ne l’a toujours fait ! Car Dieu ne peut pas « dysfonctionner » … C’est notre conscience qui a pu soi-disant dysfonctionner ! Dieu, Lui a toujours été Parfait !
Il ne sera jamais plus Parfait qu’Il ne l’a jamais été.
●
La nourriture de cette conscience n’a-t-elle pas changé ?
■
Sa nourriture a toujours été Parfaite… Sa seule nourriture est la Lumière Elle-même… Il n’y a rien d’autre pour nourrir notre conscience…
●
Qu’est-ce qui peut changer, alors ?
À vraie question, vraie réponse
■
C’est la question ! Quelle question va-t-on se poser ?
Va-t-on se poser la question de l’origine de notre pensée ? Sa source est-elle notre Âme ou nos mémoires ?
Est-ce que l’on va être assez courageux pour choisir nos concepts d’après notre Âme ? Ou bien est-ce que l’on va choisir de garder nos concepts d’après nos mémoires ?
Mais, c’est le même cerveau qui pensera et Tout est Parfait…
●
Mais alors, pourquoi tant de gens souffrent-ils en choisissant leurs concepts à partir de le leurs mémoires ?
■
Mais sont-ils moins parfaits que nous ? Sont-ils moins faits de la Lumière que nous ?
●
Non ! Bien sûr !
■
Leur conscience est juste : c’est la conscience qui est la bonne pour eux, à cet instant.
Chacun de nous a la conscience juste pour soi, à cet instant.
●
Ce regard, porté… Alors, tout est bon ?
■
Oui ! Tout est Lumière.
●
Mais, ça c’est nouveau !
■
Non ! Ce n’est pas nouveau du tout… ça a été enseigné, ré-enseigné… depuis que l’homme existe
●
Mais, moi, c’est la première fois que je l’entends !
■
C’est sûr que tu l’entends pour la première fois comme tu l’entends aujourd’hui !
Chaque instant étant unique, on n’a jamais pu entendre, dans notre passé, ce que l’on entend aujourd’hui comme on l’entend aujourd’hui… Ça, oui !
Mais ils l’ont dit, à l’époque de Pythagore, à l’époque de Socrate et de Platon et à de très nombreuses autres occasions… Nous l’avons entendu sous toutes les formes et dans toutes les langues… en égyptien, en grec, en latin, en français, en chinois …
●
Mais qu’est-ce qui fait qu’on ne l’a pas entendu aussi bien ?
C’est la conscience qui fait toute la différence
■
Notre conscience !
La conscience dont nous parlons, c’est la conscience de la Lumière ! N’est-ce pas ?
Il n’y a que deux positionnements possibles : soit j’augmente la vitesse d’ouverture de ma conscience de la Lumière à cet instant, soit je la diminue…
●
Tu veux dire, « soit je l’arrête » ?
■
Non ! Je ne peux jamais arrêter complètement l’ouverture de ma conscience : les minéraux n’y sont pas arrivés, les végétaux et les animaux non plus et bien sûr l’homme n’y est jamais arrivé et n’y arrivera jamais !
La conscience s’est toujours ouverte et elle s’ouvrira toujours, quelques erreurs que l’humain fasse pour en ralentir l’ouverture.
Les corps ont changé, mais l’ouverture de la conscience de la création a continué et continuera toujours !
L’ouverture de la conscience est une Loi Éternelle que l’on ne peut pas ne pas respecter !
Notre libre conscience, notre libre arbitre ne nous donne de pouvoir que sur « la vitesse d’ouverture de conscience » … mais pas sur l’ouverture de conscience elle-même : elle s’ouvrira de toutes les façons, comme elle s’est toujours ouverte depuis le début de cet univers !
Exister, c’est être une conscience qui s’ouvre !
Soit elle s’ouvre à sa vitesse naturelle, originelle, comme elle l’a toujours fait, sur la terre, avant que la libre conscience humaine n’apparaisse, il y a peut-être 150.000 à 400.000 ans…
Pour que cela continue chez nous, il suffit que l’homme pense toujours à partir de son Âme, c’est à dire de la Lumière en lui…
Au niveau bêtement pratique, il suffit que nous pensions toujours ce que nous sommes les plus heureux de penser… et rien d’autre ! C’est ainsi que la nature a toujours évolué et c’est ainsi qu’elle continuera à évoluer…
Soit la conscience de l’homme ne s’ouvre pas à sa vitesse naturelle, mais à une vitesse inférieure… et ce phénomène n’a pu exister que depuis que la libre conscience est apparue et que nous en avons fait un usage erroné…
Ce n’est donc que depuis le presque début de l’humanité que nous avons pu, librement, nous mettre à penser à partir de nos mémoires…
Et là, au niveau pratique, cela signifie que nous ne pensions pas ce que nous étions le plus heureux de penser, ou même que nous pensions carrément ce que nous n’étions pas du tout heureux de penser !
Et là, nous avons vu le résultat : beaucoup, beaucoup, de souffrance pour toute la terre !
Mais cette souffrance, n’est pas le signe d’un arrêt de l’ouverture de conscience, mais seulement d’un ralentissement de cette ouverture de conscience à une vitesse inférieure à la vitesse « naturelle » ou « originelle » …
Reprenons notre libre arbitre en main
D’où l’intérêt de reprendre un usage sain de notre libre arbitre… il s’agit simplement de l’utiliser pour penser, librement, à partir de notre Âme… de l’utiliser pour penser de mieux en mieux ce que nous sommes les plus heureux de penser…
Faisons actes de foi sur actes de foi pour rendre à notre libre conscience son fonctionnement originel.
Il s’agit d’agir d’une façon qui nous semble nouvelle, sans l’être réellement : pensons à partir de notre Âme et non pas poussés par nos mémoires…
Pensons humblement à partir de notre Âme, comme nous le faisions lorsque nous étions minéraux, puis lorsque nous étions végétaux, puis animaux…
Là, nous avions une conscience (minérale, végétale, puis animal) mais pas encore une « libre conscience ».
Choisissons notre vie
Si nous ne reconnaissons pas en nous le libre arbitre pour faire cela, nous ne pouvons pas le faire… C’est le facteur essentiel…
Bien sûr, il y a des conditions matérielles, il y a des conditions mentales et il y a des conditions spirituelles à l’exercices de notre libre conscience… mais, même ces conditions sont soumises à notre libre arbitre…
Et il faut que tout se mette en place pour que l’ouverture de notre conscience reprenne son « pas » naturel d’origine !
La vie est une ouverture de conscience depuis toujours… et, plus récemment, depuis le début de la création de cet univers !
C’est à dire que la vie est une ouverture de conscience depuis le Big Bang, qui est le nom que nous donnons pour l’instant au soi-disant début de cet univers qui est le nôtre… et à la conscience duquel nous avons de plus en plus accès…
Voilà, c’est la fin de ce 1er entretien qui avait duré 2 heure et que j’ai divisé en 8 parties, pour des raisons pratiques de lecture ou d’écoute.
Et si tout cela vous intéresse vraiment, alors vous pourrez bientôt, lire ou écouter le 2ème entretien que je diviserai probablement également en 8 parties…
Et puis viendra le 3ème entretien… et ainsi de suite, jusqu’au 8ème et derniers de cette 1ère série de 8 entretiens.
Merci de votre intérêt… Et n’hésitez pas à faire vos commentaires, il seront sans aucun doute très utiles pour tous. Je les modèrerai le mieux que je peux avant de les publier avec plaisir.
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
… Click ! Nous commençons l’enregistrement !
Compliments et encouragements, c’est tout !
●
… Je l’ai fait toute seule, pour moi…
■
C’est bien ! Comme ça ? À l’arrache ?
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Je voulais acheter un encadrement pour un tableau que j’avais fait… J’en avais vu un beau, qui me plaisait, sur Internet. Il coutait environ 200 € avec le montage et tout… Je me suis dit « Non, quand même ! »
Et puis, du coup, je me suis décidé à le faire moi-même… Tout moi-même ! … Eh bien ! Finalement, ce n’était pas mal du tout !
■
Eh oui ! Bravo ! Cela t’a plu ?
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Oui ! J’ai eu une sensation agréable, et puis je l’ai accroché au mur… J’ai dit cela à mon meilleur ami l’autre jour… Je lui ai dit : « Tu sais, je me suis même affiché un de mes dessins, il y a du progrès ! »
Nous rions…
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Oui, parce que, au début, on doute beaucoup, on a pensé que l’on dessinait mal et tout ça… Mais, en réalité, personne ne dessine mal ! Chacun pratique son art à sa manière, naturelle, à lui.
●
D’abord, personne ne m’a appris à dessiner… Au début, tu sais, à l’école…
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Cela ne s’apprend pas, le dessin ! C’est naturel… Les enfants, eux, dessinent sans l’avoir appris ! C’est bien plus naturel que d’apprendre à écrire…
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Oui ! Mais moi, on m’a dit, dès le départ, que je ne savais pas chanter, que je ne savais pas dessiner…
Et d’ailleurs, pour mon frère qui venait après moi, on n’a pas cherché… Et on lui a dit : « Ah ! Eh bien, vous êtes comme votre sœur ! »
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Trop souvent, encore, les enseignants, comme beaucoup d’Êtres humains, pensent et disent des choses qu’ils ne sont pas heureux de penser, et encore moins de dire… Mais, cependant, ils peuvent continuer à les penser et à les dire !
Et trop souvent encore, nous nous sommes faits piégés… Et ensuite, nous avons adhéré à ces pensées ombreuses sans même nous en rendre compte, dès notre enfance…
Et nous nous sommes amputés finalement de la jouissance d’un tas de qualités… qui sont pourtant totalement naturelles et originelles pour tous les Êtres humains !
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Moi, je n’aurais même pas osé contredire ce qui m’était dit… Parce que, toute petite, j’ai été critiquée et comparée…
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Un enfant ne devrait recevoir que des compliments et des encouragements, c’est tout !
Des compliments sur la Beauté Naturelle des trois aspects de son Être que sont son Corps, ses Pensées et son Âme.
Des encouragements permanents à prendre toujours plus conscience de cette Beauté en toute chose.
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Eh bien, moi, j’ai entendu, depuis la maternel : « Peut mieux faire ! »
Cela m’a choqué, parce que c’est une remarque que mon père me faisait ensuite, sans arrêt, au cours de mon enfance ! Et cela m’a formaté ! C’est terrible !
La transmission de l’ombre
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Bien sûr ! Moi, également, j’ai reçu, beaucoup plus tard, de mon maître d’école, dans la dernière classe avant la 6ème, comme commentaire dans mon carnet de note : « Agiter avant l’usage ! », c’est à dire, me frapper.
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Ce n’est pas vrai ! « Agiter avant l’usage ? »
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Oui, mon père était d’accord…. Et mon père adhérait à ça : « Agiter avant l’usage ! » … Et il me l’a répété ensuite de nombreuses fois ! Et je suis absolument sûr qu’il pensait que c’était pour mon bien… Car mes parents aimaient leurs enfants…
Rires…
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En fait, nous sommes d’une génération différente… ! Maintenant, on ne touche plus un enfant !
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Oui ! Mais il reste les paroles !
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C’est vrai ! Il y a les paroles qui ont pu être encore pires…
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Parfois, il valait mieux un geste… Tu sais, je ne suis pas favorable du tout à ce que l’on frappe les enfants, mais une parole que l’on n’est ni heureux de dire, ni heureux d’entendre…
●
Oui, cela peut te poursuivre toute ta vie !
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Il faut que nous rendions toutes ces mémoires à la Lumière… C’est, en particulier, la raison pour laquelle nous nous rencontrons aujourd’hui…
Un silence s’installe…
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Tiens, je change de sujet, regarde, j’ai pensé à amener une clef USB.
Écrire ?
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Très bien ! Eh bien, nous l’utiliserons tout à l’heure, puisque nous y mettrons également, si tu le veux, cet entretien d’aujourd’hui et ainsi, tu auras les deux… On y pensera.
On va la mettre là pour la voir. Ainsi, on y pensera avec plaisir !
Alors ? Tu es toujours intéressé à essayer d’écrire quelque chose ensemble ? de mettre un texte progressivement en place ? C’est comme un jeu !
Tout change
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Oui ! Tout à fait. Pour moi, cela fait partie de ma recherche… Mais, j’ai un souci … Les choses ont changé… Et je ne peux manifestement plus travailler et fonctionner comme je le faisais avant !
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Heureusement ! Ça, c’est bien !
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Oui, c’est bien ! Mais effectivement, je te l’ai déjà dit : du coup, tout est bon pour que je puisse essayer de sortir un peu de ce que j’ai appelé mon « no man’s land ». Tu sais ?
Je sens bien qu’il faut que je sois « dans » la vie, mais je ne peux plus bosser intellectuellement de la même façon… Donc, il faut que je trouve des trucs !
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Bien sûr ! Bien sûr !
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Et cela en fait partie…
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C’est ce que tu vis aujourd’hui… et voilà ! Nous bougeons, nous sommes vivants !
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Ouais ! Mais j’ai toujours ce…
Mémoires de Lumière, mémoires d’ombre…Caïn
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Mais, nous avons de vieilles pensées… Des pensées qui viennent des mémoires… Des pensées mémorielles, qui ne nous viennent pas de l’Âme… Ce sont des pensées qui ne sont pas du tout venues de notre Âme lorsqu’elles sont apparues dans notre vie d’aujourd’hui…
Elles ne sont pas non plus venues de l’Âme des gens qui nous les ont proposées à nouveau… Ils n’ont, eux non plus, pas pensé à parler à partir de leur Âme… Mais ils ont parlé, eux aussi, à partir de leurs mémoires…
Car eux-mêmes avaient reçu ces mêmes pensées qui venaient des mémoires des personnes qui leur avaient également parlé à eux aussi… et ainsi de suite… !
Et de cette façon, nous nous sommes transmis ce qui a été appelé par le christianisme religieux « le péché originel »… Et cela, jusqu’à aujourd’hui !
C’est, tout simplement, l’ombre qui s’est transmise des parents aux enfants, depuis Caïn… J’appelle cela le « caïnisme » …
Depuis Caïn, le premier homme qui a perdu conscience de la Lumière, cela s’est transmis, comme ça, de génération en génération…
Et ainsi, les parents ont éduqué leurs enfants avec des pensées qu’ils n’ont pas été heureux de penser eux-mêmes… Mais, ces pensées leur avaient été transmises par leurs parents qui, eux non plus, n’étaient pas heureux de les penser, ni de les transmettre… mais qui les avaient tout de même transmis… etc…
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Oui ! Et même nous, nous avons fait pareil ! … Je vois bien ce que j’ai transmis à mes enfants pendant des années, moi-même… !
Soyons patient avec notre impatience
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Oui mais, pour l’instant, c’est normal ! Nous n’avons pas pu faire autrement, à ce point !
Tant que nous n’avions pas suffisamment pris conscience de la Lumière Pure et que nous n’avons pas su nous fier à cette Lumière, tant que nous ne nous sommes pas exclusivement nourris de cette Lumière, nous nous sommes nourris de la perte de conscience de cette Lumière, donc de l’ombre…
Et, depuis, c’est cette ombre qui a dirigé, trop souvent, certains plans de notre vie…
Mais, malgré ça, nous voyons bien que l’ombre n’a pas gagné ! Nous voyons bien que la Lumière a augmenté dans notre vie !
Enfin ! Pardon ! Je voulais dire plutôt nous voyons bien que « la conscience de la Lumière a augmenté dans notre vie ».
Car j’ai bien dit, là, une bêtise : la Lumière, Elle, Elle n’augmente pas !
La Lumière ne peut pas augmenter : Elle est Infinie ! Mais c’est « notre conscience de la Lumière » qui, seule, augmente !
La conscience de la Lumière
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Oui, c’est vrai, c’est notre conscience de la Lumière qui augmente depuis toujours !
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Eh oui ! Tu vois, ce sont encore « mes » habitudes à moi de langages… Et, là, je n’y ait pas échappé… et il faut sans arrêt y revenir et nous corriger, gentiment !
Parce que ces habitudes de langages transportaient notre erreur, c’est à dire « notre perte de conscience de la Lumière » … Elles lui donnaient une forme…
Trop souvent, nous avons dit « augmenter la Lumière » ! Mais c’est ridicule quand on sait ce que l’on sait ! Cela n’a aucun sens !
Puisque la Lumière est Absolue, Éternelle, Omniprésente, comment va-t-on L’augmenter ? Nous ne pouvons pas L’augmenter, C’est notre « conscience » qui seule peut augmenter… Et ce n’est pas rien !
C’est pour cela que l’un de nos amis de toujours a pu nous dire :
« C’est la conscience qui fait toute la différence ! »
Car oui ! C’est la conscience qui fait toute la différence… Et c’est ça, la clef… Notre clef, c’est notre conscience ! C’est notre libre conscience.
En fait, nous sommes des êtres de conscience, des Êtres libres de leur consciences : notre Corps ne sert qu’à ça, notre Pensée ne sert qu’à ça, notre Âme ne sert qu’à ça : ouvrir librement la conscience de notre Être !
●
Alors, là, il y a une chose que j’ai entendue : c’est que tu as parlé de « se soumettre » à notre Âme… et ça, j’étais venue un peu avec ce type de travail en tête… Cela faisait quelque temps que je m’étais rendu compte à quel point, il y avait un travail d’humilité à faire…
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Oui…
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Et je me suis rendu compte que cela ne m’était pas seulement personnel : c’était vraiment le cas de tout le monde !
Et ce n’était pas seulement une question d’orgueil… Je ne me prenais pas pour une personne intelligente… Tout ça, ce n’était pas vrai ! Non, c’était vraiment une sensation de ne pas savoir vraiment ce que c’était que « l’humilité » … C’est toute notre société qui a été comme ça.
■
Oui ! c’était le « Caïnisme »…
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Oui, c’est ça ! C’était cette sensation d’être un individu seulement « individuel »… Et ça c’est difficile à faire évoluer… C’est vraiment un concept différent…
Conjuguer un verbe, c’est choisir
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Tout d’abord, si tu le veux bien, nous allons mettre cette phrase au passé et nous allons oser dire, par exemple : « C’était difficile… Mais cela devient de plus en plus facile » ! C’est notre but, n’est-ce pas ?
Penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… C’est bien notre but ?
●
Oui, tu as raison : « c’était » difficile.
■
Je ne veux pas t’énerver en te faisant cette remarque sur la conjugaison des verbes. Mais, nous sommes là, ensemble, pour mettre les points sur les « i », et devenir très attentifs et peut-être même, pointilleux… au moins pendant le temps où nous conversons ensemble…
Et ensuite, cela se diffusera dans nos vies quotidiennes ! Après, dans notre vie, évidemment, chacun repart de son côté… et nous commettrons encore des erreurs…
Mais ensuite, nous les corrigerons à nouveau et cela autant de fois que nécessaire !
●
Oui, c’est vrai, je préfère penser : « C’était difficile » que « C’est difficile » !
Et là, comme dans toute conception, quand tu vois cela, en toute conscience, c’est déjà une clef pour changer quelque chose.
Face à l’Infini, nous sommes tous toujours au début
■
Cette clef, elle est dépendante de la clef absolue qui est que « Dieu est Infini » …
Et face à l’Infini, nous ne pouvons être que « humble » ! Quand on croit à l’Infini, on ne peut pas être orgueilleux, parce qu’il y a cet « Infini » dont nous sommes conscients un peu plus chaque jour…
Et là, nous avons un rapport avec l’Infini qui nous rappelle toujours que nous sommes infiniment au début de Lui !
Tandis que lorsque j’oubliais cette dimension, qui est au-delà de toute dimension… l’orgueil pouvait apparaître !
Beaucoup de gens avait nié, jusqu’à aujourd’hui, l’Âme ou le Divin, c’est à dire l’Infini en nous… et ils s’attachaient à la matière, à leur quotidien matériel que ces gens croyaient limité…
Mais à ce moment-là, nous n’avions plus conscience de cet « Infini » pour nous comparer et savoir ainsi que nous étions infiniment petits par rapport à cet « Infini Absolu ».
●
Oui ! Cependant, même quand tu le sais, ce n’est pas fini ! … Mais, il y a eu heureusement des expériences de transcendance… Une expérience de transcendance, c’est bien ça ?
■
Oui.
●
À un moment donné, tu es dans l’Infini… Mais, même quand tu le sais, même quand tu l’as vécu une fois de temps en temps, car ce n’est pas quotidien… Ce n’est pas…
■
Alors, là, attends ! Là, es-tu en train de me dire que, à un moment donné, tu as pu avoir une conscience totale de l’Infini ?
●
Ouais !
■
Alors ça, pour moi, c’est impossible ! Je ne peux pas le croire !
●
Enfin… J’ai vécu ce que l’on appelle un moment fort de conscience de l’Infini…
Des crises répétées d’ouverture de conscience
■
Ah ! Là, j’aime que tu modifies ton langage…
Oui ! Alors, ce moment, a donc été « un moment d’ouverture de ta conscience » … Une ouverture peut-être très importante, peut-être soudaine, inattendue…
Un tel moment nous a époustouflé, puisque nous avons découvert, tout d’un coup, une immensité bien au-delà de ce que nous connaissions auparavant !
Ça oui !
Mais… dès l’instant d’après, ou le lendemain, « paf ! » ça a pu recommencer, parce que l’Infini, il est « vraiment » Infini, donc, quelle qu’ait été cette explosion de conscience de notre part, c’était une ouverture de conscience qui nous a donné, une fois de plus « l’impression » de découvrir l’Infini.
Mais, en réalité, nous n’avons découvert qu’une partie nouvelle de l’Infini, encore plus grande que ce dont nous avions conscience jusqu’à là !
Mais, l’Infini, Lui, Il reste, bien sûr, Infini, depuis toujours et pour toujours !
●
Oui ! Alors, c’était une « erreur de frappe », parce que, dans ces moments-là, je me suis sentie, par rapport à cette histoire d’humilité, à ma place : un électron au milieu de l’Univers !
■
Chaque fois que, pour nous, cela s’est ouvert, comme cela, tout d’un coup beaucoup plus, nous avons vu qu’il y avait « nous », notre conscience, avec notre connaissance, notre passé, notre expérience etc… et au même instant, nous avons vu un espace qui nous dépassait largement… Infiniment !
Évidemment, cela nous a remis, une fois de plus, les pendules à l’heure… Tic-Tac !
Mais là, comme à chaque fois, nous avons découvert un aspect plus grand de l’Infini que nous ne connaissions pas auparavant… Mais nous ne venions pas de découvrir « l’Infini » dans sa Totalité !
●
Non, bien sûr ! Non, non, non ! Je venais alors de sentir un peu ce que je pouvais sentir, plus loin qu’auparavant…
Chaque fois que, pour nous, cela s’est ouvert, comme cela, tout d’un coup, nous avons vu qu’il y avait « nous », avec notre connaissance, notre passé, notre expérience etc… et au même instant, nous avons vu un espace qui nous dépassait infiniment…
Évidemment ! Cela nous a remis, une fois de plus, les pendules à l’heure… Tic-Tac !
Mais là, comme à chaque fois, nous avons découvert un aspect plus grand de l’Infini que nous ne connaissions pas avant… Mais nous ne venions pas de découvrir « l’Infini » dans sa Totalité !
●
Non, bien sûr ! Non, non, non ! Je venais alors de sentir un peu ce que je pouvais sentir, plus loin qu’auparavant…
La joie
■
Oui ! C’est cela ! Tu venais d’expérimenter une ouverture supplémentaire nouvelle !
Et ça, ça s’est manifesté par de la « joie » ! Chaque fois qu’il y a eu ce type de phénomène critique : il y a eu « un état de joie » !
●
C’est vrai !
■
La joie, c’est la manifestation d’une ouverture de conscience… donc d’une transcendance.
●
Oui, d’accord, c’est bien ça !
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C’est ça, la joie… Le bonheur, c’est ça !
Nous avons été heureux, chaque fois que nous avons fait ça : chaque fois que nous avons ouvert notre conscience encore un peu plus… ou, parfois, beaucoup plus !
Et nous devons arriver à avoir conscience que nous le faisons à chaque instant.
En tous cas, nous désirons avoir conscience que nous le faisons à chaque instant !
●
C’est ça le problème !
■
Ce n’est pas un problème.
●
Si, c’est de le faire à chaque instant !
■
Mais, nous le « faisons » à chaque instant… que nous en soyons conscients ou pas !
Notre conscience de la Lumière augmente à chaque instant, dès l’instant où nous sommes en vie… et tant que nous sommes en vie !
Que nous le voulions ou pas notre conscience s’ouvre…
Mais, il est vrai que nous pouvons user de notre libre arbitre pour le reconnaître ou pour le nier !
Lorsque nous le reconnaissons, nous expérimentons la joie, lorsque nous le nions, nous expérimentons la souffrance…
Cette souffrance nous signale que nous nions l’existence de ce que nous désirons vivre le plus… Et que nous vivons en réalité !
●
La solution est donc d’être conscient à chaque instant de notre ouverture de conscience qui est naturelle et obligatoire ?
Chaque joie est unique dans l’Éternité
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Oui, c’est cela, mais voilà ! Notre « erreur » a souvent été de partir le plus souvent avec un préjugé sur ce que devait être la prochaine explosion de conscience, la prochaine transcendance, la prochaine ouverture de notre conscience !
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Oui, c’est vrai ! Nous avons tendance à vouloir refaire la même chose ! Nous cherchons à revivre la même transcendance… Sans jamais y arriver, bien sûr !
■
En effet, cela est impossible !
C’est terminé, c’était une expérience de « cette » ouverture de conscience-là, unique… une seule fois dans toute l’Éternité… et point à la ligne !
Nous ne ferons jamais une seconde expérience de cette même ouverture de conscience !
Chaque instant est « Sacré » en lui-même.
Chaque instant est « Total » en lui-même…
Chaque instant est totalement différent de tous les autres instants que nous avons pu vivre, que tous les Êtres humains ont pu vivre et même que les Êtres non-humains ont pu vivre !
C’est vraiment « unique » … Nous sommes « uniques » … Et chaque instant de nos vies est absolument unique dans tout l’univers !
Et nous, à des moments, nous avons voulu que ces instants ne soient pas uniques, quelque part !
Nous avons prétendu que l’instant d’après, ou un instant plus tard, on aurait dû retrouver, exactement ça : le même instant, la même expérience d’ouverture de notre conscience !
Mais, il faudrait reculer, ou arrêter le temps, ou le répéter… Et tout cela nous ne le pouvons pas : ce n’est pas dans le « Plan » …
Tous les poètes ont chanté ce moment vécu… et perdu pour toujours…
Une fois vécu… cet instant, maintenant, c’est une mémoire… Mais notre mémoire, à tous, a été enrichie par cet instant qui maintenant en fait partie !
La mémoire de tout ce qui existe a été enrichie, élevée, par cet instant de conscience plus grande de l’Infini que nous avons choisi de vivre pleinement !
La certitude de la Joie
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Alors, la seule chose à laquelle on peut « s’accrocher », c’est la « Joie » ?
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Oui ! C’est la Joie ! C’est mon point de vue à cet instant et c’est mon point de vue depuis de nombreuses années. C’est comme cela que j’ai choisi de fonctionner moi-même… Et c’est comme cela que j’observe que tous les Êtres fonctionnent.
●
Oui, moi aussi, je fonctionne ainsi ! Je comprends…
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C’est la Joie ! Là, nous avons la garantie que si nous sommes heureux, c’est que notre conscience s’ouvre…
Mais, c’est une nouvelle ouverture de notre conscience, jamais vécue jusqu’à là et que nous ne revivrons jamais…
Quand nous sentons la rose, nous allons sentir cette rose comme nous la sentons à cet instant pour la première fois… Et pour la dernière fois !
Mais nous n’allons pas faire que sentir des roses et des roses et des roses ! L’instant d’après, nous allons jouir peut-être d’une pensée, d’un concept, d’un oiseau qui chante : cela sera, à chaque fois, différent !
Mais, c’est toujours le même mouvement ! Ce qui est toujours pareil, c’est l’expansion de la conscience… et donc la joie qui l’exprime !
« C’est la conscience qui fait toute la différence. »
Et alors, tac… tac… tac… tac… Et dans tous les sens, on ouvre, on ouvre, on ouvre… Nous pouvons faire du dessin, nous pouvons réfléchir, nous pouvons prier, nous pouvons manger… La forme que cela prend n’est pas importante, si cela exprime la conscience de notre « ouverture de conscience » ! Et là, il y a la « Joie ».
Le changement dans la Joie
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C’est important, car cela veut dire… Mais, d’abord, cela va très bien avec le dernier travail que j’ai fait en bio-résonnance qui se résumait en : « Accepte le changement qui favorise ta croissance ! »
Parce qu’on m’avait dit que j’avais un blocage au niveau du « changement ».
Un vieux concept en moi était que « le changement n’était pas bon » !
■
« C’était » comme ça, avant ! Parce que ce n’est pas comme cela que je te vois aujourd’hui.
●
En fait, ce n’était plus vraiment comme ça, mais il y avait tout le temps un reste de petit blocage qui m’empêchait de bouger, un reste d’appréhension de bouger… Et c’est exactement ça : c’est là où j’en était jusqu’à il y a quelques instants !
Ce qui est le plus important, c’est « le pas » que l’on accomplit, et non pas là où on va…
■
Le voyage, le mouvement… En effet, nous allons toujours vers l’Infini… Et nous irons toujours vers l’Infini… Toujours vers plus d’Infini… Ça, c’est sûr… Mais, sans jamais arriver à la fin du voyage.
●
Ce n’est pas de chercher, c’est d’expérimenter la vie. C’est ce que dit aussi Montaigne… C’est ça que je cherche, c’est cela que je veux…
■
C’est cela que « tu vis » ! C’est ce que tu fais à chaque instant ! C’est vraiment ce que tu vis !
●
Ce n’est pas la sensation que j’ai…
Bugs… et solutions
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C’est pourtant ce que tu vis… Mais seulement, tu avais mis en place des petits « bugs » … On a tous mis des petits logiciels en place avec lesquels on se joue des tours ! Socialement, on a mis des petits logiciels ombreux… des logiciels que l’on a copié le plus souvent chez nos éducateurs… C’est la conception sociale, la conception de la majorité du monde, hein ! On s’en est beaucoup chargé…
Il y a eu des choses merveilleuses dans la conception globale des gens, dans la conception globale de l’humanité… Mais il y a eu également des choses très lourdes qui ont eu tendance à freiner notre ouverture de conscience de la Lumière. Mais, cependant, sans jamais arriver à l’arrêter. C’est cela que l’on appelle « l’ombre » …
On ne peut pas arrêter l’ouverture naturelle de notre conscience, mais, c’est vrai, on a pu en perdre la conscience ! Et cette perte de conscience, ou plutôt ce coup de frein factice à notre ouverture de conscience, il s’est toujours manifesté par « la souffrance ».
Chaque fois que nous avons tenté de freiner notre ouverture naturelle de conscience : il y a eu la souffrance !
Dès que l’on a gèné l’ouverture de la conscience à son rythme naturel, à son rythme originel, ça a été la souffrance. !
Et cette souffrance, ce n’est pas une punition !
Merveilleuse souffrance
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Non, la souffrance, c’est, comme tu me l’as dit la dernière fois pour la culpabilité… C’est un signal !
■
Oui, c’est cela ! C’est un signal, un auto-signal qui nous dit : « Là, tu ne penses pas ce que tu es le plus heureux, ou la plus heureuse, de penser ! Là, tu ne fais pas ce que tu es le plus heureux, ou la plus heureuse, de faire ! »
Ce que tu désires le plus au monde, eh bien là, tu n’es pas en train de le faire ! Tu es en train de trichouiller ! Tu t’interdit quelque chose de vraiment vitale !
Tu t’interdis de penser, de dire ou de faire ce que tu as le plus envie de penser, de dire ou de faire… Tu t’interdis de jouir de ta transcendance !
La souffrance, sous toutes ses formes, c’est ceci… ça te dis ça ! C’est le « baromètre » qui nous a toujours signalé, une baisse de pensée » …
●
Mais, je ne suis pas systématiquement en souffrance, quand je me fais un week-end vidéo ou une autre chose de ce genre… Je suis en souffrance à la fin de la journée ! Cela prend la forme d’une culpabilité…
■
Voilà ! C’est exactement adapté à la situation du moment.
Tant que tu es heureuse de regarder tes vidéos, comme une enfant le ferait, tu jouis de la Joie…
Mais, ensuite, dès que tu culpabilise en pensant que tu aurais dû faire autre chose, là, tu commence à souffrir.
La souffrance est très, très sage… La souffrance, elle est parfaitement sage !
C’est la Lumière Elle-même qui nous offre la « souffrance lumineuse ». Ce signal d’alarme est inclus dans l’Être parfait qu’elle a fait de nous et que nous sommes, quelle que soit notre conscience…
Cette souffrance nous signale que nous avons essayé d’échapper à l’ouverture de conscience à laquelle nous désirions accéder.
Nous avons essayé d’y échapper par des mécanismes d’ombre, c’est à dire par une perte de conscience de la Lumière Éternelle.
Cela a pris plein de formes possibles… En effet, cette souffrance a toujours été parfaitement adaptée à nos besoins ! Son intensité a été adaptée à nos besoin et à notre capacité de gestion du moment.
Il n’y a pas eu, jamais eu, de souffrance « stupide », si tu veux ! Il n’y a eu que des souffrances parfaites.
Mais, nous, nous avons jugé… et nous avons dit que « non ! » Influencés par l’ombre que nous avions imaginée, nous avons pensé que la souffrance était toujours mauvaise et qu’elle était interdite… comme d’ailleurs, la mort !
Dans notre société « moderne », il est prétendu que la souffrance ne devrait pas exister. Nous avons perdu la conscience de la valeur de la souffrance…
Dans notre société, nous avons prétendu que la souffrance n’avait aucune valeur.
Mais, ce n’est pas vrai ! La souffrance est très, très utile. Elle est même, carrément « vitale ».
La souffrance : pas nécessaire, mais très utile
C’est vrai que la souffrance n’est pas nécessaire… Mais elle est très utile ».
Évidemment que fonctionner à la joie, c’est plus confortable ! C’est moins cher, c’est tout mieux…
Mais, tant que nous ne sommes pas capables, tant que nous ne savons pas fonctionner à la Joie, nous avons la merveilleuse souffrance… La souffrance qui nous aide, qui nous accompagne et nous invite à jouir de notre ouverture de conscience…
Et là, nous fabriquons de toute pièce une ouverture qui est douloureuse, car nous la freinons ! Mais il y a toujours une ouverture de notre conscience, quand même !
●
Je suis étonnée de ne pas avoir plus de souffrance.
■
Mais, c’est parce que tu es saine ! Tu es quelqu’un de sain !
On discute pour progresser… C’est vrai ! Mais il faut comprendre : si nous prenons une moyenne, tu es au-dessus de la moyenne, nettement au-dessus de la moyenne, en termes de santé, en termes de qualité de vie… C’est évident !
Il ne faut pas oublier quand même que, pour l’instant, il n’y a seulement que relativement peu de gens qui sont, à peu près, dans les niveaux de « santé » dans lesquels tu te trouves.
●
Alors, il faut quand même imaginer que l’élévation de la qualité de vie, l’amélioration de la santé, demande aussi une élévation de l’implication… une élévation de la responsabilité… et d’autres choses comme cela…
■
Oui ! Une élévation de pensée, une libre ouverture de conscience…
●
Donc, on peut être en souffrance, justement ?
La sensibilité à l’erreur augmente avec l’ouverture le la conscience
■
Oui ! Plus on est élevé, plus notre conscience de la Lumière est grande, plus, à erreur égale, nous pouvons souffrir facilement.
●
Donc, je devrais être plus en souffrance, ce qui n’est pas le cas.
■
Mais, c’est tout simplement parce que tu es saine… Tu es beaucoup plus saine que tu ne le penses ! Tu t’ouvres facilement à la conscience de la Lumière…
Tu as une sorte d’harmonie de bonne qualité entre le niveau de ton Âme, le niveau de tes pensées, et tes actions matérielles, c’est à dire le corps… Tout ça est assez harmonieux… ce n’est pas mal du tout !
●
Ce n’est pas mal ? Pourtant, je suis trop souvent insatisfaite !
■
Bien sûr, nous pouvons toujours améliorer… et nous devons toujours nous améliorer…
Nous sommes là pour ça ! Nous existons pour ça ! Nous vivons pour augmenter notre conscience…
Nous sommes là pour augmenter notre conscience de la Perfection du Corps, pour augmenter notre conscience de la Pensée-Lumière et pour augmenter notre conscience de l’Âme Divine que nous sommes.
C’est à dire que nous augmentons notre conscience de la Lumière dans tous les aspects de notre Être. Et c’est parfait !
Évidemment, l’Infini est devant nous, nous n’avons pas de problème d’espace : il y a de quoi grandir… Et nous avons ce sain désir de grandir.
●
Voilà ! C’est plutôt par rapport à ça… que… je suis étonnée de ne pas avoir plus de… souffrance… de ne pas avoir plus de signaux d’erreur !
■
Parce que « au bon moment… tu prends la bonne décision ! »
Nous adaptons notre souffrance à nos besoins
En effet, le baromètre, il a des tonalités :
Légères pour te prévenir en douceur d’une petite erreur que tu as su réparer facilement, si tu étais attentive… Et c’est, sans aucun doute, ce que tu as fait le plus souvent !
Si tu n’a pas été attentive et que tu as inventé un moyen d’échapper au premier signal d’erreur que tu refusais d’entendre… alors là, bien sûr, le signal est devenu plus fort… alors la souffrance a augmenté !
Et ainsi de suite… et cela a pu aller jusqu’à la fracture, jusqu’à l’accident de voiture, jusqu’à un drame terrible par lequel nous avons pu vraiment nous inviter très fortement, et même nous obliger, à ouvrir notre conscience à la Lumière Éternelle, alors que nous hésitions très fortement, jusqu’à là…
Cela a pu être aussi un cancer, l’apparition d’un grave handicap ou un truc comme ça, pour bien taper sur la table ! Et ainsi nous nous invitons à ouvrir un peu plus les yeux sur nos erreurs.
Tout cela a été Parfait ! Cela a toujours été une gamme parfaite d’intensités…
Or, si, comme tu l’as fait le plus souvent, tu réagis au bon moment : s’il y a eu le signal léger d’un léger ralentissement de l’ouverture de ta conscience que tu mettais en place… et donc un léger mal-être qui te le signale… et que toi, tu as corrigé ton erreur sans attendre… et que tu as permis alors la reprise de l’ouverture naturelle de ta conscience en douceur… Pourquoi, alors, aurais-tu à souffrir plus ?
Tout simplement, le signal n’a plus eu de raison d’être, puisque tu lui as répondu efficacement ! Et donc tu n’as pas souffert plus… voire pas du tout, ceci parce que tu as osé corriger ton erreur instantanément !
J’ai l’impression que ce que je t’ai décrit est en lien, par exemple, avec l’ ancienne conception que tu t’es fait proposée, comme, par exemple « Peut mieux faire ! »
C’est là ce que tu as entendu dans ton enfance … et cette conception a évolué, chez l’adulte que tu es, en « Je ne peux pas, je ne peux jamais être satisfaite ! »
Encore un peu de conjugaison ?
D’abord, permets-moi de te proposer une meilleure utilisation de la « conjugaison » qui pourra te permettre de mieux libérer le présent, afin de pouvoir innover, en décrivant honnêtement ce dont tu parles avec le temps de conjugaison qui convient : c’est à dire, ici, le temps passé !
Écoute ! Si tu veux être vraiment sincère, tu peux dire, par exemple : « Je pense que « c’était » en lien avec les anciennes conceptions que l’on m’avait apprises qui disaient « Peut mieux faire ! » … « Je ne pouvais » jamais être satisfaite !
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Oui, tu as raison… je veux apprendre à utiliser les temps de conjugaison, comme ils ont été inventés par les plus belles Âmes : le passé pour parler librement d’évènements passés, le présent pour exprimer mon libre arbitre de l’instant et le futur pour imaginer librement les événement à venir… Comme tu me l’as déjà dit.
Je vais donc penser que :
1, au passé : « Je n’étais jamais satisfaite » …
Mais, 2, au présent : « je peux l’être à cet instant » …
Et enfin, 3, au futur : « Je le serai de plus en plus ! »
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Bravo !
Pour être heureux, soyons efficace
Mais alors là, cela étant dit, et bien dit, il faut que nous reconnaissions que, finalement, ceux qui nous ont dit « Peut mieux faire ! » Eh bien, ils ont dit vrai !
Et, en effet, nous pouvons en effet toujours mieux faire, puisque l’Infini est disponible…
Donc, nous pourrons toujours mieux faire, c’est la « Réalité », c’est un fait « Absolue » …
Ces gens ont donc eu raison de nous dire que « Nous pouvions mieux faire ! » Bien sûr. Mais, ce n’est pas là qu’est le problème…
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Alors, quel est le problème ?
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Oui ! Le vrai problème, c’était l’absence de joie que des personnes ont eu en nous disant cette phrase !
C’était une vérité qui n’était pas vécue dans la joie, qui n’était pas exprimée dans la joie, et donc cette vérité n’était pas mûre à dire ! Elle n’était pas complète…
En effet, là, il y avait des mots justes, mais ils étaient vides de joie : celui qui les disait n’était pas heureux de les dire comme il les disait : c’était donc vide de la vraie vérité !
La Vrai Vérité, c’est la conscience de la Lumière !
Il y avait là l’essentiel qui manquait : la Joie d’exprimer la Lumière !
Pour que le message puisse être parfaitement reçu, il faut cette Joie qui manifeste la conscience de la Lumière dans ce que nous sommes en train de penser, de dire ou de faire.
Oui ! Le vrai problème, c’était l’absence de joie que des personnes ont eu en nous disant cette phrase !
C’était une vérité qui n’était pas vécue dans la joie, qui n’était pas exprimée dans la joie, et donc cette vérité n’était pas mûre à dire ! Elle n’était pas complète…
En effet, là, il y avait des mots justes, mais ils étaient vides de joie : celui qui les disait n’était pas heureux de les dire comme il les disait : c’était donc vide de la vraie vérité !
La Vrai Vérité, c’est la conscience de la Lumière !
Il y avait là l’essentiel qui manquait : la Joie d’exprimer la Lumière !
Pour que le message puisse être parfaitement reçu, il faut cette Joie qui manifeste la conscience de la Lumière dans ce que nous sommes en train de penser, de dire ou de faire.
La Joie est la clef de la communication unitaire.
Or, si des personnes ont pu nous dire cette phrase, avec un jugement douloureux, si elles n’étaient pas heureuses de nous la dire, mais qu’elles nous la disait par habitude, c’était pourtant, certainement, dans l’intention de nous faire du bien ! Mais, elles, elles n’était pas heureuses de le dire ainsi !
C’était donc, à l’époque, irrecevable pour nous ! En effet, alors, nous ne savions pas encore être heureux lorsque que ces personnes, si importantes pour nous, souffraient…
Et, là, nous avons eu des raisons, ombreuses il est vrai, de penser et de dire : « Il y a là quelque chose qui cloche ! » Effectivement, mais, au niveau du fond, ces personnes avaient raison lorsqu’elle disait : « Peut mieux faire ! » …
Et oui ! Bien sûr que l’on pouvait mieux faire ! Heureusement que l’on peut toujours mieux faire… C’est justement l’Infini qui est possible, devant nous. Nous pouvons donc continuer à abonder dans cet Infini. Bien sûr ! Il n’y a pas de problème !
Et c’est bien ce que nous faisons, là, en nous entretenant l’un avec l’autre.
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Il doit y avoir un truc, en ce moment ! Parce que je crois que c’était hier, j’ai eu un super problème ! J’ai relu, enfin plutôt, j’ai eu l’occasion de réentendre un texte qui parlait de l’examen des études que j’avais entreprises avec l’organisation Anthropedia… Et je me suis dit : « C’est vrai ! Tout de même, j’ai eu mon diplôme et dans ce cadre, j’ai eu mon examen d’éveil corporel avec mention… Mais vraiment, pour le coup, c’est comme si tout cela s’était perdu dans un tiroir… »
Et là, tout d’un coup, je me suis dit « Mais, ça ne va pas ! » Et j’ai remis mes cours au-dessus de mon bureau et je les ai repris !
Et ça, c’est un truc que je n’aurais jamais pu faire ! C’est comme si maintenant, je commençais à vraiment me mettre au travail…
Il me manquait cette reconnaissance de quelque chose en moi qui est en chemin et qu’il faut que je reconnaisse… Sinon, ce n’est pas possible ! Je ne peux pas avancer avec du vide en dessous !
Nous sommes toujours au début de l’Infini
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Mais, tu es en train de reconnaître cette chose en toi ! C’est ce que tu fais !
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Oui, c’est vrai ! Ça change… Ça commence ! Je le sens…
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Mais, ça ne commence pas… « ça continue » ! Seulement, aujourd’hui, tu as pu reconnaître cette chose en toi à ce niveau-là… et puis, demain, tu vas la reconnaître à un niveau supérieur… puis, ensuite, à un niveau encore supérieur…
La « reconnaissance » dont tu parles, c’est une reconnaissance qui va durer éternellement ! Elle ne va pas s’arrêter à 100% ou à 300%…
On ne prendra jamais la retraite ! … Il n’y a pas un endroit où nous allons nous arrêter de reconnaître, toujours plus, la Lumière en nous !
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Oui ! C’est vrai.
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Cette « reconnaissance », elle va s’étaler à l’Infini… Elle va continuer son travail… Ce que tu appelles reconnaissance va durer pour toujours. Cela va être sans arrêt renouvelé, remis sur le tapis, recommencée… à l’Infini… Mais jamais au même niveau !
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Oui ! recommencée !
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Et nous aurons souvent le sentiment de recommencer… Mais nous ne recommençons pas en un cercle fermé… Non ! ce sont « les spires » de l’évolution de la conscience…
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La spirale, là !
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Là, si tu veux, tu as un phénomène, (je prends sur le bureau un fil électrique qui représente « ce phénomène », cet aspect de la vie, cet aspect de la conscience… que je dispose verticalement) … Disons que ce fil représente le phénomène de « la reconnaissance »
Et depuis des milliers d’années, nous faisons comme cela : (et là, je dessine une spirale ascendante qui, à chaque spire, rencontre à nouveau le fil représentant la « reconnaissance », mais à un niveau supérieur à chaque tour de spire) …
Et nous revenons à chaque fois encore au concept de « reconnaissance », mais en ayant à chaque fois une conscience plus élevée de la Lumière dans la reconnaissance…
Alors, nous avons pu penser et dire : « Mais je ne bouge pas ! J’ai encore, toujours, mon problème de reconnaissance, exactement comme la dernière fois ! et comme l’avant dernière fois etc… etc. … Je fais du sur place ! Je n’avance pas ! »
C’est d’ailleurs le même phénomène qui se passe pour tout autre concept dont nous pouvons choisir d’étudier l’évolution en nous-même, ou bien dans la société…
Mais, en fait, si nous sommes plus attentifs, nous voyons bien que oui, c’est bien, une nouvelle fois, le concept de la reconnaissance que nous revivons ! C’est vrai !
Mais, à chaque fois, c’est « la Lumière de la reconnaissance » dont nous prenons de plus en plus conscience…
Le mot « reconnaissance » est un nom de Dieu que nous percevons de mieux en mieux ! Nous en avons une conscience toujours plus grande… Et nous en aurons une conscience toujours plus grande ! Et, sans aucun doute, ceci durera pour toujours !
En fait, quand chaque fois que nous revenons à la prochaine spire au contact de la reconnaissance, nous ne sommes plus du tout au même niveau de conscience… et ainsi notre conscience s’ouvre à chaque nouvelle expérience… de reconnaissance !
Parfois une extase, mais attention !
C’est vrai que si cela se fait très petit à petit, nous n’avons pas, peut-être, cette extase que tu as décrit tout à l’heure !
Mais si à un moment donné nous faisons une spire qui est beaucoup plus large, plus allongée, nous allons nous retrouver tout d’un coup dans un paysage de la « reconnaissance » tout à fait nouveau pour nous …
Et là, nous allons avoir cette grande joie qui va manifester cette importante augmentation de notre conscience de la Lumière dans la « reconnaissance » …
Et nous allons même, peut-être, tomber dans l’excès d’avoir l’impression que nous avons enfin tout compris de la Lumière dans « la reconnaissance » …
Alors qu’en réalité, nous sommes, à cet instant comme toujours, à l’infini début de notre prise de conscience de la Lumière, comme nous l’étions au tout début de cet univers !
Nous avons eu, pendant des milliards d’année, d’abord une conscience minérale de la « reconnaissance », puis une conscience végétale de la « reconnaissance », puis une conscience animale de la « reconnaissance » …
Et depuis récemment, depuis peut-être 100.000 ans, nous avons continué à évoluer avec une conscience humaine de la « reconnaissance », jusqu’à aujourd’hui… et cela, probablement, pour toujours !
Rires…
Cette impression, c’est donc souvent : « Je ne retomberai plus, c’est terminé ! »
Mais, en fait ça va continuer, bien sûr ! Oui, nous avons « tout » compris à notre niveau de conscience actuel de la Lumière, mais nous allons avoir besoin de « tout » comprendre à notre niveau de conscience de la Lumière suivant… et puis au niveau suivant et ainsi de suite…
Ça va se répéter ! Et cela se répètera à l’infini… Pour tous les Êtres, cela ne cessera jamais…
Il faut que nous nous y fassions : Nous ne pouvons pas arriver au bout de Dieu ! Nous n’y arriverons jamais !
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Non !
Le plus important : être heureux
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Donc, il n’y a pas de problème. Ce sera pour toujours !
Il ne nous reste plus qu’à être de plus en plus heureux de prendre toujours mieux conscience… et aussi, être heureux que ce sera ainsi… pour toujours !
Et, là, nous voyons donc revenir « ce besoin de reconnaissance », toujours plus fin, toujours plus élevé, encore et encore… avec de plus en plus de joie !
Donc, tous les sentiments que nous avons dureront toujours. Ces émotions vont toujours exister… Ce qui a évolué et continuera d’évoluer, c’est notre conscience en eux de la Lumière Éternelle…
Ces impressions de manquer, ces culpabilités, ces peurs etc. elles vont durer toujours. Il faut simplement que nous prenions conscience que, ces émotions, ces sentiments etc., « c’est Dieu Lui-même » … dont nous prenons conscience un peu plus à chaque « spire » … à chaque nouvelle expérience !
●
Eh bien là, nous rejoignons ce sentiment d’humilité, parce que, tant que nous pensons que ce n’est que de « notre » fait, en tant qu’individu, alors nous bossons, nous ne faisons que travailler dans l’appréhension…
Mais, lorsque nous avons ce niveau de recul qui fait que nous percevons que nous faisons partie d’un Tout, alors, toute expérience devient une expérience réelle et je pense que c’est peut-être comme ça qu’il faudra vivre… c’est bien de vivre avec cette conscience-là !
■
Alors oui ! Cette conscience-là, nous l’avons chaque fois que nous sommes heureux…
Nous avons un dicton que je t’ai peut-être déjà cité, mais dans ce cas je vais le répéter :
« Je suis libre de tout ce que j’Aime, mais j’ai été lié par l’Amour Inconditionnel à tout ce que j’ai prétendu ne pas aimer ».
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Non, tu ne m’avais pas dit cette phrase.
Que l’Amour Inconditionnel !
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Ceci signifie que nous n’allons jamais abandonner de tenter d’Aimer ce que nous avons refusé d’Aimer jusqu’à aujourd’hui !
Nous n’allons jamais lâcher le morceau ! Et cela, ça durera toujours…
Nous n’allons jamais accepter de ne pas Aimer inconditionnellement quoi que ce soit : des aspects de moi, des aspects de l’autre, des aspects de la vie…
Nous pouvons mettre là les mots que nous voulons… Ils sont toujours des noms de la Lumière Éternelle… Et nous n’allons jamais accepter de ne pas aimer ce que ces mots signifient pour nous !
Nous sommes là et nous existons, pour avoir une conscience de Dieu toujours plus grande, une conscience toujours plus élevée de l’Amour Inconditionnel en tout !
Et dès que nous prétendons maintenir une inconscience de la Lumière Éternelle à propos de quelque chose, nous allons établir avec cette chose particulière une relation intense, parce que nous allons « travailler », « étudier » pour apprendre à l’Aimer sans condition…
Or, nous n’avons pas d’autre système pour apprendre quelque chose que « la répétition ».
Et pour apprendre à Aimer quelque chose, nous répétons et nous répétons encore cette chose que nous avons prétendu ne pas aimer… jusqu’à ce que nous réussissions à l’Aimer !
Nous ne pouvons absolument pas nous en empêcher !
Je n’ai jamais vu personne qui puisse s’en empêcher…
Apprendre, c’est répéter
C’est exactement comme pour apprendre les tables des multiplications : nous l’avons répétée jusqu’à ce que nous la sachions.
La répétition, c’est notre « seul » moyen d’apprendre…
En répétant une pensée nouvelle, nous créons un nouveau circuit neurologique dans notre cerveau… et puis en la répétant encore et encore, nous solidifions ce circuit nouveau… et puis nous le solidifions encore, jusqu’à ce que cette pensée fasse partie de notre subconscient… Et là, nous venons de changer notre conception !
Nous avons tout appris par la répétition. Un bébé apprend à marcher en répétant. En répétant quoi ? Eh bien, en répétant les tentatives de marcher sans y arriver, jusqu’à ce qu’il réussisse à marcher. Il essaye, il essaye… et un jour, tac, il marche !
Imaginons un enfant qui ne serait pas heureux de ne pas réussir à marcher après, disons 10 tentatives… Qu’arriverait-il ? Il ne marcherait jamais !
Les enfants ont une telle joie d’essayer sans réussir que finalement, ils réussissent !
La joie d’échouer
La joie d’échouer est une des clefs de la réussite !
La Joie d’échouer, c’est le moteur de la réussite !
Et ensuite l’enfant apprendra, bien sûr, autre chose… et encore autre chose… En répétant ! Et la Joie inconditionnel est le moteur d’un apprentissage réussi.
Le piano, le dessin… n’importe quelle activité, nous l’apprenons en répétant… et en échouant le nombre de fois nécessaire pour l’apprendre.
La répétition fait partie du Plan Divin. C’est cette fameuse spirale que l’on essaye de représenter par ce dessin.
« La répétition » est un des Dons Parfaits que Dieu nous offre à chaque instant !
La répétition, c’est Dieu Lui-même !
La répétition n’est pas un manquement à Dieu.
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Oui, c’est vrai ! La répétition de ce que je n’aime pas jusqu’à ce que je l’Aime…
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Oui, jusqu’à ce que tu sois heureuse. Je vais te l’exprimer d’une autre façon :
« Je suis libre de tout ce dont je suis heureuse, mais j’ai été lié par la Joie Absolue, par la Lumière Infinie, par l’Amour Inconditionnel, à tout ce dont j’ai prétendu ne pas être heureuse. »
Dès que nous avons prétendu ne pas être heureux de quelque chose, nous avons décidé d’arriver à en être heureux…
Cette démarche automatique peut être consciente ou inconsciente, comme notre respiration.
Nous voulons perpétuellement avoir une conscience de la Lumière encore plus grande et être toujours plus heureux de cette même chose… et pour cela, nous allons répéter notre conscience de cette même chose, pour oser y reconnaître, toujours plus, la Lumière Réelle !
Donc, dès que nous avons prétendu mettre « une limite à cette conscience de la Lumière », que nous appelons alors « ombre », nous le vivons comme inacceptable !
Toute incroyance révèlera la croyance
Et donc, il y a une pulsion en nous, qui est plus forte que tout et à laquelle aucune ombre ne pourra résister, une pulsion qui fait que cet aspect que je prétendais vide de la Lumière Infinie (ce que je peux appeler une incroyance en Dieu) reviendra à notre conscience de façon répétée jusqu’à ce que nous y reconnaissions La Lumière Unique !
Pourquoi, j’ai parlé d’une « incroyance en Dieu » ?
Eh bien, tout simplement, parce que si Dieu est Tout, Absolument Tout, et que nous ne l’avons pas reconnu en quoi que ce soit, nous avons donc bien imaginé une séparation avec Lui, nous avons imaginé qu’il y avait « du dieu » et du « non-dieu » … et cette imagination d’une séparation avec Lui, que l’on appelle souvent « l’ombre », on peut aussi l’appeler « l’incroyance » !
Nous ne sommes jamais arrivés et n’arriverons jamais à croire définitivement que « Dieu est Tout, sauf quelque chose » !
Cette incroyance est totalement inacceptable pour notre Âme, même si c’est argumenté très intelligemment par notre pensée ombreuse…
Alors, que faisons-nous ?
Nous allons, tout simplement, revenir vers ce que nous avons prétendu « séparé de la Lumière », nous allons y revenir encore et encore !
Nous allons le travailler, souvent de façon obsessionnelle, jusqu’à ce que nous reconnaissions que « Oui, ça aussi, c’est Dieu » !
Et là, ça y est ! Cela fera dorénavant maintenant partie de notre nouvelle conception initiale à partir de laquelle nous allons vivre la suite…
Jusqu’à ce que, à nouveau, elle soit remise en question pour une conscience encore plus grande de la Lumière… ce qui est souhaitable… et inévitable !
La joie de répéter
Donc, lorsque nous voyons quelque chose, que nous n’aimons pas voir, se répéter dans notre vie, ce n’est pas un malheur, c’est un bonheur…
C’est, tout simplement, que nous sommes en train d’apprendre efficacement… Alors, nous répèterons la rencontre avec cette chose jusqu’à réussir ! Jusqu’à réussir à l’aimer plus, c’est à dire à en être encore plus heureux.
Nous ne pouvons pas nous empêcher de vouloir reconnaître, toujours plus, Dieu dans cette chose particulière… !
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Je comprends… Mais, il y a une nuance que je voudrais éclaircir : est-ce que c’est « apprendre à aimer cette chose parce qu’elle nous donne l’occasion de travailler dessus », ou « c’est la chose elle-même qui est à aimer pour elle-même » ?
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C’est aimer cette chose tout simplement parce que cette chose, c’est Dieu… comme tout ce qui existe !
Tout est Dieu.
Nous sommes bien d’accord là-dessus ?
Tout est Dieu
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Même regarder la télé ?
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Bien sûr ! Puisqu’il n’y a que Dieu qui Existe…
Je te repose cette question… Nous sommes bien d’accord que « Tout est Dieu » ?
Nous ne sommes pas en désaccord sur cette pensée-là, n’est-ce pas ?
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Oui, bien sûr ! Bien sûr ! Seul Dieu Existe.
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Donc, affaire classée ! Tout est Dieu ! Point à la ligne ! C’est terminé…
Du coup, dès que nous regardons quelque chose, dès que nous pensons quelque chose, dès que nous faisons quelque chose… c’est bien Dieu que nous regardons, c’est bien Lui que nous pensons, c’est bien Lui que nous faisons… N’est-ce pas ?
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Oui, c’est vrai ! Même si nous l’avons si souvent oublié…
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Rien ne peut être autre chose que Dieu… Mais est-ce que nous « croyons » en Lui ? Vraiment ?
Croire ou ne pas croire ?
Si nous ne croyons pas en Dieu Omniprésent, nous pouvons alors penser : « Ah non ! Regarder la télé, ça ce n’est pas Dieu ! » ou « Regarder tel émission à la télé, ça ce n’est pas Dieu ! » ou « La sexualité, ça ce n’est pas Dieu ! » ou bien « Manger ça, ce n’est pas Dieu ! » etc…
Mais, non ! Tout est Dieu… Nous ne pouvons rien en retirer sans perdre conscience de Lui.
Et ce qui va se passer, si nous pensons « Ça, ce n’est pas Dieu ! », c’est que nous allons revenir vers « ça », de façon obsessionnelle, de façon intense… Jusqu’à ce que nous reconnaissions que c’est Dieu…
Parce qu’il y a quelque chose en nous, probablement tous les aspects « Âme » en nous, qui ne peut pas envisager que « ça », ce ne soit pas Dieu.
Notre mental encore ombreux a pu imaginer ça… mais notre Âme, Elle, Elle ne le peut pas : Elle ne connaît que Dieu en tant que Tout, puisqu’Elle est une parcelle de Dieu Lui-même en nous !
Et donc, nous allons revenir, et revenir, encore et encore, sur cet aspect de l’existence ! Jusqu’à ce que notre conscience s’ouvre et que nous osions voir la Lumière là où nous ne l’avions pas reconnu, c’est à dire dans cet aspect particulier. C’est tout !
Et après ?
Après, nous passons à autre chose ! Évidemment, puisque c’est l’Infini…