Oui, Ta Lumière se sait Lumière en toute choses, même en celles qui nous semblent les plus sombres, à nous les Êtres humains, lorsque nous perdons conscience de Toi…
Je veux dire, par là, que si Ta Lumière est Éternelle, ce qu’Elle est, même dans l’ombre que nous avons choisi de croire la plus sombre, il ne peut y avoir « que » Ta Lumière…
Il est vrai que, trop souvent encore, nous perdons conscience de Ta Lumière dans cette ombre que nous imaginons.
C’est même comme cela que nous la créons : en perdant conscience de l’Absolue Infinité de Ta Lumière.
Mais, heureusement, notre perte de conscience ne fait pas disparaître Ta Lumière qui est Éternelle et Omniprésente… Elle ne L’a fait disparaître qu’à notre conscience !
Chaque homme n’a, pour l’instant, qu’une connaissance très limitée de lui-même et il connaît encore moins les autres.
Déjà, dans cette vie-ci, la simple vie que nous vivons en ce moment, nous avons perdu la mémoire de la plus grande partie de notre existence passée, depuis notre dernière naissance.
Souvent nous ne nous souvenons même pas de ce que nous avons vécu hier ou même il y a une heure… Que dire de ce que nous avons vécu dans notre enfance ou bien, encore plus, dans nos vies antérieures !
Certains pourront répondre que : si, ils ont quelques souvenirs clairs de leur enfance ou d’autres vies !
Et en effet, nous avons, presque tous, le sentiment de nous souvenir de certains faits importants de notre enfance ou d’une autre époque du passé de notre vie vie actuelle ou vie ancienne… ! Oui, c’est vrai, mais…
Mais d’abord, dans mon expérience personnelle, j’ai remarqué que si une autre personne et moi-même décrivions une scène que nous avons vécue ensemble, dans notre passé commun, même récent, nous n’avions jamais la même description… Et souvent nos descriptions étaient très, très éloignées l’une de l’autre.
Alors, quel est le souvenir juste ? Le mien ? Celui de l’autre ?
Nous n’avons pas la réponse…
Cela a toujours été le cas, et particulièrement si les émotions liées à ces évènements étaient intenses ou douloureuses.
Et cette différence de mémoires existent encore aujourd’hui, et ceci malgré les capacités de mémoires toujours plus grandes que permet l’évolution des techniques, les plus performantes, que sont les enregistrements, les photos, les vidéos et l’internet, pour ne parler que d’eux…
Mais nous ne pouvons, tout simplement pas, revivre le passé… Nous pouvons en aimer ou ne pas en aimer la mémoire, mais nous ne pouvons pas le revivre.
Nous ne pouvons qu’en observer les mémoires nécessairement déformées de façon nouvelle à chaque nouvel instant…
Et dans ce présent, seul vivant, nous pouvons choisir d’en être heureux ou pas.
C’est un fait qui n’a pas d’exception : nous interprétons toujours le passé.
Nous le voyons, ce passé, toujours, déformé par tous les évènements qui se sont passés entre lui et le présent… Mais également toujours déformé par ce qui a été vécu avant ce passé… Et enfin, déformé par toutes les imaginations que nous avons à propos du futur.
Ceci est nettement observable dans toutes les situations qu’elle soit propres à une personne, ou bien à un groupe de personnes, que ce groupe soit petit comme une famille ou grand comme un pays, ou même comme l’humanité toute entière.
L’histoire ne peut pas être totalement objective… Elle ne peut qu’être interprétation… Et c’est chacun de nous , à cet instant, qui choisissons « cet » interprétation.
Mais, il est évident que plus l’historien est heureux, plus il pourra, probablement, se rapprocher de la vérité à propos de la description des évènements passés.
D’un autre côté, plus l’historien souffre, plus il y aura, dans sa mémoire une déformation importante de ces mêmes faits passés.
Donc, le bonheur, en plus de ses nombreux autres avantages, a celui d’avoir du passé une mémoire plus juste, mais sans que jamais, cependant, elle puisse être parfaite.
En effet, le présent seul est « La » Vérité. Et il ne le restera que pendant cet instant vécu.
Oui, seul l’instant vécu est vrai à cet instant… et seulement à cet instant. L’instant d’après, cet instant est une mémoire, le plus souvent interprétée et donc déformée.
Donc, la seule mémoire « juste » que nous ayons, c’est cet instant-même que nous sommes en train de vivre…
Et cette mémoire juste de cet instant, elle meurt à l’instant suivant.
Ce concept, je le découvre moi-même maintenant, en y pensant et en écrivant.
L’instant seul existe… Finalement, notre existence ne dure qu’un instant. Nous naissons et nous mourrons à l’instant même où nous existons.
Et c’est à cet instant présent, seulement, que nous interprétons notre passé et imaginons notre avenir.
En ce sens, nous pouvons nous amuser à nommer cet instant « l’Instant Éternel » qui, d’une part, est unique dans tout l’univers et, d’autre part, va se « réincarner » en l’instant suivant pour toujours… C’est une succession éternelle d’instants, tous uniques.
J’aime jouer à penser, comme je le fais ici, une fois de plus, maintenant. C’est simple, agréable et enrichissant.
Lorsque je pense ce que je suis le plus heureux de penser, je découvre toujours de nouveaux aspects du Tout que Tu Es…
Et ces nouveaux aspects m’interrogent toujours, encore plus, sur le reste du Tout que Tu Es !
L’Infini de ce Tout, se déroule dans notre conscience, instant par instant.
L’opposition entre l’Éternité et l’Instant est une vue de notre esprit trompée par l’ombre qu’il a lui-même imaginée.
Ce qui me plaît, là, c’est de croire que le Tout est, à la fois, Éternité « et » Instant » en Un, c’est à dire en Lui-même.
L’Unité du Tout me rassure…
Mais la Diversité du Tout me rassure tout autant…
Voyons ! Qui choisit d’être rassuré face à cette Unité et à cette Diversité du Tout que Tu Es, si ce n’est l’Être humain que je suis ?
L’immensité, d’une part des choix que l’Être que je suis a fait, et d’autre part des choix que tous les autres Êtres ont fait de leur côté, ont déterminé l’instant présent que je vis.
Mais, le libre arbitre dont je jouis depuis que je suis Être humain me permet de choisir la couleur de cet instant que je vis.
Et la couleur dans laquelle je choisis de vivre cet instant présent participe à la mémoire de tous les futurs possibles de tous les Êtres.
Ta Lumière est l’Existence Elle-même.
Tout ce qui existe existe « de Ta Lumière ».
Rien n’existe en dehors de Ta Lumière, même, si depuis que nous sommes humains, nous avons pu, grâce à un usage maladroit de notre libre arbitre, imaginer que c’était le cas.
D’ailleurs, dès que nous l’imaginons, « notre merveilleuse souffrance » nous signale notre erreur… et elle continue à le faire jusqu’à ce que nous reconnaissions que tout, tout, n’est que Ta Lumière… y compris la Souffrance imaginée.
Oui, nous vivons, instantanément, ce que nous imaginons.
Le Paradis n’est pas la fin de la vie. Le Paradis est « la » Vie… La Seule Vie qui Soit.
Le Paradis n’est pas ailleurs, Il est toujours ici, sur cette terre chaque fois que nous « vivons » Ta Lumière en Tout.
Le Paradis est simplement la Vie que nous vivons chaque fois que toute la mémoire de l’ombre que nous imaginons est Aimée.
Le Paradis est impossible à décrire lorsque nous en perdons la conscience… Mais, Il occupe toute notre conscience lorsque nous y sommes.
Ne pas être au Paradis, c’est une illusion… Cette illusion cesse chaque fois que nous y sommes.
Car, en effet, nous ne sortons jamais du Paradis, nous perdons seulement conscience que nous y sommes.
Le Paradis, c’est le présent lorsque ce présent aime la totalité du passé et de l’avenir.
Nous vivons le Paradis chaque chaque fois que nous choisissons d’adorer Ta Lumière en toute chose.
Et, c’est un fait, nous vivons Ton Paradis de plus en plus souvent.
J’écris tout ceci d’abord par ce que je suis heureux de l’écrire et de le lire et même de le relire encore moi-même…
Mais, j’écris également tout ceci pour inviter le lecteur à être, s’il le veut un jour, heureux de le lire… ou heureux de ne pas le lire !
Je souhaite être heureux, toujours plus heureux… Et je le suis.
Je souhaite aussi que le lecteur soit toujours plus heureux… Et il l’est.
Comment je le sais ?
Je le sais parce que je ne choisis de savoir que ce que je suis le plus heureux de savoir…
Ma pensée est mon savoir… Et je vis ce que je sais.
Je remercie le libre arbitre qu’Il m’a donné il y a quelques milliers d’années… Et j’apprends à en faire un usage toujours meilleur pour tous.
Mais non ! Ça revient parce que nous avançons… La roue de la colère tourne pour que nous avancions… et une partie d’elle touche le seuil de notre conscience une première fois… Pour que nous continuions à avancer, il faudra bien que cette même partie de la roue touche notre conscience de nombreuses fois…
Et à chaque fois peut-être, nous penserons : « Zut ! je n’ai rien compris ! » Mais ce n’est pas vrai… nous avançons toujours… toujours !
Ayons cette « humilité de l’instant » …
L’humilité de ce petit travail « local » …
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« L’humilité de l’instant » ? C’est beau !
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Ne détournons pas notre regard de l’instant, sinon nous nous retardons en ne validant pas cet instant… en ne reconnaissant pas Dieu dans ce petit instant que nous venons de vivre…
Et nous avons souvent prétendu que nous ne pouvions reconnaître Dieu que d’un seul coup dans tous Ses Instants à la fois ! Ou pas du tout !
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Oui, c’est vrai, j’ai tellement prétendu ne le reconnaître que « parfaitement » et « définitivement »…
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Voilà ! c’est ça ! C’est un peu comme si nous disions, je ne prendrai cette première bouchée de mon repas que lorsque mon repas sera terminé…
Tant que nous persisterions dans cette attitude, nous maigririons… jusqu’à, finalement, mourir !
Et si nous reprenons l’exemple de la colère, c’est comme si nous décidions de ne commencer à essayer d’aimer notre colère qu’une fois que nous aurions réussi à l’aimer !
N’oublions surtout pas que Dieu est Infini et que pour en prendre conscience il nous faut, tout simplement, Son Éternité…
L’échec est la route du succès
Si, à chaque instant, nous ne cessons jamais d’essayer sans réussir, nous réussirons !
C’est comme le jeune enfant qui apprend à marcher en essayant et en échouant un grand nombre de fois, 2000 fois en moyenne… jusqu’à ce qu’il réussisse.
Et là, à l’instant où il a réussi à marcher quelques pas pour la première fois, que voyons-nous dans ses yeux ?
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Donc, finalement, tu veux dire que nous vivons ces colères répétées pour apprendre à les aimer ?
■
Oui, bien sûr !
Comment apprendre quelque chose sans le répéter ?
Comment apprendre à reconnaître la Lumière dans notre colère sans répéter cette colère ?
Et comment y arriver d’un seul coup dans cette vie, alors que depuis des vies et des vies la colère nous a été interdite à tous…
Seules les autorités malades ont eu la permission, voir le soi-disant devoir, de d’exprimer leur colère ? Mais, là, elles, sans jamais en être heureuses !
Alors, cela nous demande un certain nombre de répétitions pour apprendre à aimer quelque chose dont il nous a été interdit d’être heureux depuis le presque début de l’humanité !
Et c’est encore plus difficile, si nous sommes seuls, isolés, dans un milieu qui combat et condamne l’ombre, plutôt que d’envisager de l’accueillir et de l’aimer !
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Oui, oui ! Je comprends et je suis d’accord avec cela…
Alors, il faut vraiment nous entraider et travailler, instant par instant, sans jamais accepter l’échec comme un échec, mais seulement comme un moyen de réussir…
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Oui ! C’est cela…
Et c’est, sans aucun doute, l’instant précédent dont il est le plus facile d’avoir conscience !
Par exemple, on vient juste de vivre une colère… Et la mi-temps d’après nous avons une chance merveilleuse de pouvoir choisir une conscience de la Lumière encore plus claire « dans » cette colère que nous venons de revivre là, juste à la mi-temps précédente…
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Un pas après l’autre… C’est comme lorsque nous marchons pour aller d’un point à l’autre… Apprenons à vivre cet instant comme le seul instant à vivre !
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Oui, sinon, en détournant notre regard de cet instant immédiat, nous nous imaginons verrouillés… Nous imaginons notre labyrinthe, mais sans fil d’Ariane !
Tout cela parce que nous ne validons pas cet instant, parce que nous ne reconnaissons pas Dieu dans cet instant, dans ce tout petit instant !
Et nous prétendons ne vouloir reconnaître Dieu que dans tous ses instants à la fois…
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Eh Oui… Parfaitement, définitivement etc…
D’une certaine façon vouloir ça, c’est ne pas vouloir jouer le jeu ?
La fuite nous a si souvent sauvé la vie
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Mais en même temps, c’est une prudence… C’est parce que, pour l’instant peut-être, je ne suis vraiment pas capable d’aimer cet instant, je n’y arrive pas du tout !
Alors, je le fuis… je fuis sagement ! Pour l’instant…
Est-ce que c’est mal ? De mon point de vue, non… C’est Parfait !
Parce que la fuite dans l’instant est aussi Parfaite que de se mettre au travail !
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Eh oui, c’est vrai, si Dieu est tout !
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Mais, nous avons eu en nous encore peut-être cette idée ombreuse que c’était mieux de se mettre au travail que de « fuir » …
Et donc, nous avons mis en place des séparations… Nous avons prétendu que là, dans notre travail, il y avait plus Dieu que là, dans notre fuite !
Nous avons pu prétendre qu’il y a plus Dieu dans la croyance que dans l’incroyance… ou bien dans le haut que dans le bas… ou bien dans le courage que dans la peur, etc.
Mais, comment cela est-il possible, si « Dieu Est Tout » ?
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… Je reconnais que ça bosse en moi… Parce que… c’est difficile à dire… Mais, c’est assez curieux… Parce que j’ai noté des instants… Je pourrais dire des pulsions qui m’ont surprise…
Des pulsions sans arrière-pensées… C’est très curieux… Ce n’est pas souvent, ou alors, je n’avais pas remarqué pour l’instant en avoir… Et là j’ai eu des petites choses comme ça… Paf ! Et je sentais qu’il n’y avait rien derrière et rien devant et que j’étais juste dans « cet instant unique »…
La joie : une surprise naturelle
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Tu as été surprise par une nouvelle prise de conscience de la Lumière… Tu as été surprise dans la Lumière… Tu te surprends alors comme étant « dans » la Lumière… c’est à dire dans ton état « naturel »…
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C’est léger… C’est très, très fugace… Mais c’est, comme si tout d’un coup, il n’y avait plus le sac à dos !
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Oui, bien sûr…
Parce que, à un moment donné, pendant un instant, tu t’es fait surprendre, naturellement ! C’est une surprise Naturelle, Lumineuse… Tu t’es faite surprendre par la conscience de la Lumière… Et tu as été consciente de la Lumière dans ce que tu venais de vivre… ou dans ce que tu venais de penser…
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Mais même, je n’ai pas pensé à la Lumière : j’ai vécu, point-barre !
J’ai rencontré quelqu’un… et pouf ! j’étais contente de le voir ! Alors que j’ai des arriérés derrière… et là, ça a changé… pendant un instant !
Chaque instant laisse sa marque pour toujours
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Oui, mais ça fait une marque… L’instant d’après, cela fait partie de tes mémoires… Et même de nos mémoires !
Ce petit moment lumineux, simple te « tombe » dessus, comme tu dis… mais en fait, il « te semble te tomber dessus », car en réalité, c’est le résultat de multiples choix dans ton passé et dans le passé de l’humanité…
Alors, tu as ce petit cadeau qui semble te tomber dessus : un petit moment de légèreté, un petit moment de vie naturelle… de vie selon le Plan de Dieu… OK ?
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Oui ! un peu…
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Eh bien voilà ! L’instant d’après, tac, c’est dans « nos » mémoires…
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Oui, je crois que je l’ai enregistré, parce que j’avais cette sensation de ne pas avoir mon sac à dos… Ça, c’est marrant !
■
Le sac à dos lourd, c’est toutes les mémoires que nous n’avons pas encore aimées !
Mais dès l’instant, ou pendant une seconde peut-être, nous arrivons à aimer ce sac à dos, à aimer toutes ces mémoires… dès cet instant où nous arrivons, par surprise, à être plus heureux que nous ne l’avons jamais été de cet instant que nous sommes en train de vivre, avec toutes les mémoires passées qu’il contient et tous les futurs possibles qu’il contient… alors, nous n’avons plus cette sensation de poids sur le dos…
Et maintenant, merveilleusement, c’est inscrit dans nos mémoires qui s’en trouvent allégées !
●
Oui, c’est vrai… C’est vraiment ce que je ressens…
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Et maintenant, si nous continuons à travailler dans cette direction, il va y avoir de plus en plus souvent ce sac à dos qui s’envolera de nos épaules… À tel moment… Puis à tel autre moment…
Et alors cela nous encourage… Cela nous donne envie de continuer, même quand le sac à dos est revenu sur nos épaule !
La légèreté se densifie… les mémoires légères se condensent… Chaque fois, il y a plus de mémoires de notre conscience de la Lumière… Et automatiquement, nos mémoires s’allègent…
●
Oui, c’est ce qui se passe…
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Maintenant, le truc, c’est de le faire jusqu’au bout !
C’est ce que nous allons faire… Mais combien de temps nous faudra-t-il ? Je ne le sais pas.
●
Oui, combien de temps nous faudra-t-il ?
L’Eden reconnu
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Je ne le sais pas… Mais, ce qui est sûr, c’est que si nous faisons cela régulièrement, il y aura de moins en moins de mémoires ombreuses… Et à un moment donné, il n’y aura plus aucune mémoire qui n’aura pas été aimée, qui n’aura pas été reconnue pour ce qu’elle est : Lumière…
Elles se seront toutes présentées le nombre de fois nécessaire et paf ! paf ! paf ! nous aurons finalement osé les aimer de plus en plus, les unes après les autres… et c’est toujours à l’instant présent que l’on aura osé les aimer…
Alors, là, il n’y aura plus que de la conscience de Lumière dans nos mémoires… Et là, c’est l’état d’Éden, enfin reconnu !
C’est notre état Originel d’Éden que l’on a connu au début de l’humanité, pendant presque une génération… et que l’on va retrouver.
●
Mais, tout cela, ce n’est pas quelque chose de calculé… Cela aussi, c’est nouveau pour moi : ce n’est pas calculé… c’est spontané !
■
Le « calcul », c’est long… Il faut le comprendre : quand on pense à partir de nos mémoires ombreuses, il faut sans cesse beaucoup réfléchir pour choisir un chemin dans ce labyrinthe de toutes les séparations que nous avons imaginée…
●
Oui, alors que là, je ne vais pas me faire un programme de travail… Ça ne marche pas comme cela !
Mais cela entraîne chez moi un certain désarroi !
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Tu n’as pas besoin d’un « programme », puisque c’est l’instant !
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Oui, c’est vrai.
■
De toutes les façons, il n’y a que l’instant d’avant à aimer, avec notre mi-temps de retard.
Chaque instant, tu l’utilises pour aimer l’instant d’avant !
●
Donc… Nous ne pouvons pas calculer !
Du coq à l’âne : de Dieu à Dieu
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Non ! Nous n’avons pas besoin de programme : chaque instant est programmé par la Lumière Elle-même !
●
C’est assez désarçonnant ! Ce n’est pas mon habitude…
■
Oui, c’est vrai !
●
Mais, c’est ce qui fait que c’est quelque chose que tu as en toi et qui t’est naturel ? …
■
Mais, tu le vois bien dans nos discussions : depuis le début, elles ne sont pas organisées… Nous sautons du coq à l’âne sans arrêt, parce que, en fait, nous suivons, pas trop mal je crois, ce programme que nos Âmes nous proposent à l’unisson à chaque instant…
Donc, cela nous permet de vivre une discussion inattendue, souvent philosophique, profonde, dans laquelle, nous découvrons « ensemble » des choses qui nous intéressent beaucoup…
Mais nous ne savions pas au début de la conversation que nous allions passer par-là, puis par-là, puis par-là… Nous ne pouvions pas le deviner : nous n’avions pas de programme conscient.
Nous avons commencé à parler de ta fille… et puis paf ! paf ! paf !
●
Oui, c’est vrai… Je ne savais même pas avant notre rencontre que j’allais parler d’elle…
Non, c’est vrai ! Nous ne savions vraiment pas de quoi nous allions parler… Nous avons seulement décidé de passer un moment agréable ensemble en échangeant nos pensées…
■
C’est dans le Plan de la Lumière que se trouve inscrit notre programme réel… et nous le suivons de notre mieux…
Mais, nous ne pouvons pas le programmer nous-même… nous ne faisons que le suivre… Si nous le voulons !
●
Comment procédons-nous pour suivre ce Plan de Lumière dont nous sommes souvent inconscients ?
Le programme ? Être heureux ! Quand ? Tout de suite
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Quand, avec notre mi-temps de retard, nous décidons d’être heureux de l’instant précédant, nous sommes en train de suivre le Plan…
Quand nous sommes heureux, c’est le Plan-Lumière qui se propose à nous et que nous acceptons comme « notre » plan.
●
Quand nous calculons, c’est nous qui imposons notre plan personnel ?
■
C’est alors nous qui disons : « Il faut que j’aime ceci ! Il faut que j’aime cela ! Il faut que j’aime ma fille ! Et chaque fois que j’y pense, il faut que je sois heureux d’y penser ! »
Nous mettons alors des conditions, la plupart du temps irréalisables, à notre bonheur… « Je serai heureux, à condition que je fasse cela… Et ceci… Et ça encore ! Et je dois le faire comme ceci et comme cela ! » … Et nous nous faisons tout un programme !
Et là, ça devient vraiment… compliqué…
Pourtant, en même temps, tout ceci est aussi de la Lumière Pure, bien sûr… Mais le voile d’ombre est tellement épais, l’inconscience de la Lumière est tellement grande que nous n’arrivons plus à voir la Lumière que c’est… Et qui pourtant est là, partout, Infinie et Omniprésente…
L’ombre se complexifie et du coup, nous nous perdons…
Et c’est là que nous vivons ce sentiment de dédale…
Labyrinthe-Lumière
●
Oui, c’est le fameux labyrinthe…
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Oui, c’est ce fameux labyrinthe qui est à la fois si mythique et qui nous semble si réel ! On l’a complètement imaginé et cela nous semble si compliqué d’en sortir !
●
C’est vrai que la vie nous semble souvent bien compliquée…
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Mais, non, ce n’est pas vrai ! En fait la vie n’est pas compliquée ! Elle est complexe, mais pas compliquée : c’est simplement un instant après un instant….
Un petit pas de conscience plus grande de la Lumière après un autre petit pas de conscience plus grande de la Lumière…
Et là, tout se révèle simple : Le fil d’Ariane, c’est notre conscience de la Lumière Omniprésente : pour nous, pas à pas, il y a la Lumière et rien d’autre ! C’est le fil d’Ariane…
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Cela nous a été dit : une marche après l’autre ! et surtout ne pas sauter de marche… « Une marche après l’autre… »
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Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cela va très bien comme ça !
Et nous pouvons vraiment nous entraider efficacement et simplement…
C’est accessible, c’est disponible : nous n’avons pas besoin d’être spécialistes de quoi que ce soit.
Tout le monde peut fonctionner comme cela : c’est naturel !
Nous sommes faits pour fonctionner comme cela… avec cette mi-temps de retard qui est là pour nous permettre d’aimer l’instant précédent !
●
Ah oui… nous avons notre merveilleuse mi-temps de retard…
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Eh oui, avec notre belle mi-temps de retard, la vie se présente calmement et on passe d’un instant à l’autre tranquillement…
Parce que, en fait, notre avenir, il est plein de notre ombre passée que l’on va aimer !
Alors, il n’y a pas de soucis, « C’est la belle vie ! » La Lumière c’est le Plan… Et le Plan c’est la Lumière
Il suffit donc de suivre cette ouverture naturelle, spontanée, originelle de la conscience de la Lumière…
Et c’est simple :
« Chaque fois que nous sommes heureux, c’est que nous sommes en train d’ouvrir notre conscience à la Lumière… »
●
Oui, mais là, comment « décider » d’ouvrir notre conscience à la Lumière ?
■
Eh bien, c’est également tout simple :
« Nous décidons d’ouvrir notre conscience à la Lumière en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant ! »
●
Oui, mais comment savoir si ce que je pense est bien ce que je suis la plus heureuse ou le plus heureux de penser ?
■
Eh bien, tout simplement en se posant la question suivante !
« Est-ce que je pense là ce que je suis la plus heureuse ou le plus heureux de penser, Oui ou Non ? »
Et là, j’ai moins d’une seconde pour connaître la réponse… J’ai moins d’une seconde pour répondre…
Si je mets plus d’une seconde, c’est que je viens de me compliquer la vie.
Il n’y a en effet là que deux réponses possibles : « Oui » ou « Non » …
En effet, pour une question aussi essentielle :
« Toute réponse qui n’est pas un « Oui » spontané en moins d’une seconde est un « Non » ! »
●
Mais, je ne peux pas réfléchir, avant de répondre ?
■
N’as-tu pas remarqué que plus une question est importante, moins nous avons besoin de réfléchir ?
●
Oui, c’est vrai !
■
Là, la question n’est pas seulement importante, elle est fondamentale, elle est essentielle à ma vie !
Si nous reconnaissons que notre but le plus important dans notre vie, c’est d’être heureux…
Si nous reconnaissons que nous ne pouvons être heureux qu’en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser…
Alors, là, il n’y a pas de question plus importante que nous puissions nous poser !
●
Oui ! Je reconnais que « être heureux » est la chose la plus importante dans ma vie… et je suis consciente que je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser… C’est vrai !
Une exigence simple et absolue… en moins d’une seconde
■
Alors là, il faut avoir cette « exigence absolue » quant à la qualité de la réponse à cette question que je répète ici :
« Est-ce que j’ai pensé là ce que je suis la plus heureuse de penser, Oui ou Non ? »
Cela veut dire que si nous mettons plus d’une seconde à répondre « Oui » à cette question fondamentale, il faut absolument que nous reconnaissions que c’est un « Non » …
Sinon, dans notre inconscience, les yeux fermés, nous allons nous reperdre dans notre labyrinthe de souffrance…
Par exemple, un « Oui, mais… », un « Je ne sais pas… », ou bien « une hésitation d’une seconde » : tout cela est un « Non » et doit être reconnu comme un « Non ».
●
Il faut donc vraiment une exigence aussi absolue pour vivre heureux ?
■
Oh oui ! une telle exigence est absolument nécessaire pour une réponse à une question aussi simple et importante que celle-ci !
En effet, regardons ces deux exemples :
Si je pose à ma compagne une question aussi banale que « Est-ce que tu veux un café ? » et qu’elle hésite plus d’une seconde, pour me répondre finalement « Je ne sais pas, je verrai tout à l’heure »… Là, cela n’a vraiment aucune importance parce que la question est sans importance…
Mais, si je posais clairement une question aussi fondamentale pour notre couple que « Est-ce que tu m’aimes ? » … et que ma compagne ne me réponde pas spontanément un « Oui » avant que je n’aie fini ma question, mais plutôt un « Je ne sais pas, je verrai tout à l’heure » ! Là, nous serions conscients que nous avons un problème !
Imagine qu’elle me réponde « Je ne sais pas… » ou bien « Je vais y réfléchir », ou bien simplement qu’elle reste silencieuse : là nous aurions bien un gros problème dans notre couple, n’est-ce pas ?
Rires…
●
Oui, c’est sûr !
■
Chaque fois que nous posons une question essentielle, nous attendons une réponse spontanée, c’est à dire une réponse directe de l’Âme… Et non pas une réponse qui se base sur une réflexion d’après nos mémoires.
L’Âme c’est « l’instantanéité » … Les mémoires, c’est la réflexion… Et il faut du temps pour réfléchir ! Les mémoires, c’est beaucoup, beaucoup, de dossiers dont un bon pourcentage sont ombreux ?
Pour être heureux, il faut vivre selon l’Âme, c’est à dire selon la Lumière en nous… n’est-ce pas ?
●
Oui ! C’est vrai… Tous les sages nous l’ont dit d’une manière ou de l’autre.
■
La réponse de l’Âme est toujours « spontanée » … une réponse d’après nos mémoires ne va jamais être spontanée… Elle sera nécessairement réfléchie et elle prendra du temps.
La question : « Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser, Oui ou Non ? », avec cette exigence d’un « Oui » spontané en moins d’une seconde, permet donc facilement de savoir si nous pensons à partir de notre Âme ou bien à partir de nos mémoires…
Et notre Âme, n’est-ce pas la Lumière en nous ?
Pour toute personne qui est consciente qu’elle veut être heureuse c’est une question essentielle à se poser régulièrement… C’est un petit outil, simple, pratique, accessible à tous !
Là, un long silence s’installe… et puis…
L’ombre a toujours une bonne raison de se manifester
●
Ce qui est bien, c’est que je me vois en train de vivre instant par instant…
Mais, c’est comme si, tout d’un coup, je devais quitter tout mon système de pensée et d’organisation.
Mais, alors là, je me dis, mais attends ! Comment… ? Là, dernièrement, je me suis vu dans deux situation qui ont illustré le fait que quand je ne vais pas bien je perds mon ouverture de focus.
Par exemple : je me suis retrouvée dans une grande ville, dans une situation où il faisait une chaleur horrible et j’étais épuisée et fatiguée… Je n’avais qu’une hâte c’était de m’asseoir et de boire… Et là je me suis vu passer devant quelqu’un pour arriver à la terrasse et m’assoir… tu vois ?
Une autre fois, de la même façon, je me suis vue stressée de ne pas avoir mon test à la pharmacie pour pouvoir prendre mon train pour revenir ici… et, alors que j’étais assise, je n’ai pas vu qu’une dame enceinte attendait debout depuis un certain temps.
■
Moi aussi, je vois ce genre de phénomène dans certaines de mes journées.
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C’est des trucs comme ça que j’ai vécu qui m’ont permis de constater que, quand je n’étais pas en état de calme et de bien-être, j’avais des réactions plutôt négatives.
■
Oui, mais attend ! Pourquoi as-tu eu, réellement, cette réaction de passer devant l’autre ?
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Parce que j’ai peur, parce que je suis tendue…
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Oui, d’accord ! Mais ça ce sont des analyses traditionnelles de ce type de situations et de réactions… Ce sont des réponses superficielles…
Mais, pourquoi ? pourquoi « réellement », du point de vue de la Lumière, ce type d’instant se présente à ta conscience ?
… Et voilà que tu te retrouves, encore, en train de passer devant quelqu’un…
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C’est pour que je puisse entendre la conférence d’hier qui m’a permis de me rendre compte qu’avec un peu de cohérence cardiaque je serais peut-être arrivée à améliorer les choses ?
Rires…
L’ombre demande justice : elle veut être aimée
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C’est encore un raisonnement qui est intéressant mais qui ne va pas au cœur de la situation…
Est-ce que ce qui s’est présenté à toi, là, n’était pas une perte de conscience de la Lumière ?
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Ah oui, vraiment !
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Est-ce que l’on n’a pas appelé « ombre » cette perte de conscience de la Lumière ?
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Oui ! Nous l’avons répété plusieurs fois : l’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière…
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Et pourquoi, cette ombre se présente-t-elle à ta conscience ? Pourquoi, réellement… au plus profond ?
Silence…
L’ombre se présente toujours à notre conscience pour être reconnue pour de la Lumière, c’est à dire pour être aimée … toujours !
Et elle se représentera à nous tant que nous ne l’aimerons pas…
Silence…
Elle a raison… Cette ombre a raison ! Elle ne demande que justice ! Elle veut être guérie.