Les 8 Entretiens (1ère Partie du 3ème Entretien)

28 Juin 2021

LES 8 ENTRETIENS

1ère PARTIE du

3ÈME ENTRETIEN de Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’Autres : 

■ et ●

L’Âme de toutes les vertus

Click !

Voilà, ça y est, nous enregistrons !

Très bien ! Alors comment vas-tu ? Je vois que tu as presque fini la transcription de notre 1ère rencontre… Bravo et merci : tu as vraiment bien avancé !

Oui ! Alors, du coup je me suis rendu compte que je m’étais concentrée sur notre avant-dernière conversation… Et, du coup, je ne me rappelle même plus ce que nous avons dit la dernière fois ! 

Et j’ai, par contre, baigné donc dans notre 1ère rencontre, à force de l’écouter plusieurs fois, d’abord pour pouvoir la copier et ensuite pour la relire ! 

C’est une clef USB que voilà ?

Oui ! Ça c’est la clef USB pour tout à l’heure…

Et donc, comme je viens de te le dire, j’ai beaucoup été dans l’histoire de « Mettre de la Lumière »…

Non, pardon ! Je voulais dire dans l’histoire de « Voir la Lumière dans l’ombre » …

Bravo ! Ta correction montre que tu as entendu l’essentiel !

Et puis, j’ai beaucoup réfléchi sur l’Amour… 

C’est très important pour moi « cette notion d’Amour » … J’ai toujours eu l’impression que je ne savais pas ce que c’était… Et que j’étais incapable d’aimer… 

Bien sûr, j’ai bien entendu ce que nous avons dit ensemble… Mais… Ce n’est pas facile !

Mais, ce n’est pas tellement ça le souci… Comment dire ? … J’ai, tout d’un coup, réalisé que cet Amour, pour l’atteindre, pour le vivre… Il n’y a que l’Âme qui puisse le vivre ! 

Et moi j’essayais, toujours avec mon petit « moi », de le vivre. J’ai fait une dissociation entre l’Âme et le moi… C’est comme si j’avais une Âme, mais que ce n’était pas moi ! 

Et ça, c’est quelque chose qui n’est pas récent, je le vois bien, et je sais que ce n’est pas juste… il n’y a pas de souci à cela : je le sais ! … 

Mais, j’ai du mal à le vivre, à part à des petits moments de grâce où il y a effectivement cette expérience de l’Unité. 

Mais, c’est évident que c’est Elle, l’Âme, qui « est » cette Amour, qui a ces vertus… Et il est simplement nécessaire de lui laisser la place, de la reconnaître. C’est tout ! 

À la limite, il me semble, maintenant, que c’est le seul travail à accomplir : laisser la place à l’Âme en tout !

Nos mémoires à aimer

Alors, là, tu vois, il y a plusieurs choses que tu viens de me dire… Et, là, je les ai notées pour ne pas les oublier et que nous puissions, agréablement, nous y adresser.

D’abords, au début, tu as dit : « Ce n’est pas facile »…

Cette difficulté ne vient pas de l’Âme. Elle vient de nos mémoires… Ce sont, en effet, nos mémoires, ombreuses, qui reviennent à notre conscience et qui nous font penser que « ce n’est pas facile » !

On nous a tellement dit, et nous-même l’avons tellement répété, que c’était difficile d’être heureux, que c’était difficile d’atteindre le Paradis etc… Et même, souvent, que ce n’était, tout simplement, pas possible !

Du coup, sans même s’en rendre compte, nous répétons ces mémoires… Mais attention ! Et là, ce que je vais dire est important.

Nous répétons ces mémoires ombreuses dans le but, le plus souvent inconscient, de les aimer !

Nous les répétons car nous ne pouvons nous sentir libre, nous ne pouvons nous sentir confortable, qu’avec ce que nous aimons, qu’avec ce dont nous sommes heureux… 

Donc, tant que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose, nous allons, nécessairement, le répéter…

Pourquoi ? Pour arriver, un jour, à en être heureux et donc à en être libre !

Nous sommes bien d’accord sur ce point essentiel ? Ça marche ?

Oui ! Ça marche !

Voilà ! Alors, d’où vient cette pensée « ce n’est pas facile » ? … 

Eh bien! Posons-nous quelques questions :

« À cet instant, cette pensée a-t-elle son origine dans notre Âme ou dans nos mémoires ? »

« À cet instant, somme-nous plus heureux de penser « C’est facile » ou « Ce n’est pas facile » ? »

« Que nous soyons heureux, n’est-ce pas le plus important ? » 

« N’est-ce pas le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres ? »

« Et pouvons-nous être heureux en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ? » 

Et puis enfin : « Ne sommes-nous pas libre de penser ce que nous voulons ? »

Si ! Je suis libre de penser ce que je veux…

Oui ! que je sois heureuse, c’est le plus important…

Et oui également ! Je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser.

Eh bien ! Ainsi donc, choisissons de penser maintenant : « C’est facile » ! Tout simplement parce que c’est, vraiment, ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant… 

Et qui d’autres que nous peut choisir notre pensée ?

Personne, bien sûr.

C’est, d’ailleurs, ce que les enfants font, naturellement ! 

Les enfants arrivent à penser ce qu’ils sont les plus heureux de penser, tant qu’ils ne sont pas encore trop rééduqués… Et en général, ils sont heureux… En tout les cas, le plus souvent, ils sont plus heureux que les adultes qui les entourent !

Évidemment, au fur et à mesure du temps qui passe, ils vont recevoir, à nouveau, une éducation, malheureusement en grande partie ombreuse…

Et en plus, toutes leurs mémoires de leurs vies antérieures reviennent progressivement… et vers l’âge de sept à dix ans elles sont en général pratiquement toutes récupérées par leurs corps énergétiques…

Donc, jusqu’à là, ils vont vivre, en général, plus heureux que les adultes puisque:

D’une part, il n’ont pas encore récupéré toutes leurs mémoires antérieures qui seront ensuite présentes dans leurs corps énergétiques…

Et d’autre part, qu’ils n’ont pas encore suffisamment intégré les enseignements en grande partie ombreux que les adultes, qui les entourent, leurs dispensent.

Oui, tout à fait ! Ça, je l’entends bien et je suis d’accords avec.

Donc, ces enfants vivent, un peu comme les animaux, selon la Loi Divine, mais avec encore peu de conscience… Et ils pensent facilement ce qu’ils sont les plus heureux de penser, comme, par exemple : « C’est facile ! » 

C’est l’ombre qui nous a appris de vies en vies que : « C’était difficile » ! Mais, cela, nous n’avons jamais, vraiment jamais, été heureux de le penser !

Or, dès que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose c’est, évidemment, l’ombre qui pense en nous ! 

C’est-à-dire qu’une fois de plus nous venons de perdre conscience de la Lumière… Et, là, ce n’est plus notre Âme qui est à l’origine de notre pensée. 

Voilà ! Je voulais m’adresser à ça en premier… et redire rapidement ce que nous avons déjà dit plus longuement les dernières fois… Mais que l’on répètera surement de nombreuses autres fois… Pour l’apprendre de mieux en mieux !

Oui ! Je comprends bien… C’est clair.

La sagesse de choisir

Il faut en effet que nous soyons sages. Et, en particulier, il faut que nous devenions de plus en plus sages dans le choix de nos mots et, surtout, de la conscience que nous choisissons d’y mettre.

Et deuxièmement, heu… Eh bien ! Là, je ne me souviens plus du deuxièmement… et peut être qu’il n’y en a pas !

Non, mais j’entends bien ! L’importance du vocabulaire commence à se préciser en moi.

Oui, osons vraiment « choisir » nos mots… de façon à ce qu’ils expriment l’aspect Âme dans tous les plans de notre Être. 

Nos mots, il faut vraiment les choisir, et puis les exprimer, avec notre conscience la plus élevée.

Mais, attention ! Comme nous l’avons dit plusieurs fois : « C’est la conscience qui fait toute la différence » … Ce n’est pas le mot lui-même ! 

Par exemple, lorsque nous choisissons le mot « Dieu », le mot « Amour », le mot « Âme », le mot « ombre » … Tous ces mots, nous allons les utiliser comme nous les avions utilisés auparavant : ce sont les mêmes mots et nous les prononçons et les écrivons pareil…

Cependant, nous allons toujours y mettre plus de conscience de la Lumière…

Mais, également, nous choisissons aussi nos mots, n’est-ce pas ? Quand même, j’aurais pu, par exemple, ne pas dire que c’était « difficile », mais dire que c’était : « pas facile » …

C’est vrai ! Bien sûr que nous pouvons choisir d’autres mots, pour exprimer des concepts… Nous pouvons toujours choisir d’autres mots !

Mais, après avoir dit ce que nous avons dit, nous pouvons cependant très bien penser, à nouveau, « C’est difficile » et choisir d’être, maintenant, totalement heureux de le penser… Et là, si nous « savons » être heureux de le penser, il n’y a plus de problème à penser que « C’est difficile » !

Ah !… Oui… Là, je comprends encore mieux.

Et là, tout à coup, nous venons de transmuter le mot qui exprimait une perte de conscience de la Lumière en ce même mot, mais qui, maintenant, exprime une conscience de la Lumière ! 

C’est-à-dire que, même lorsque nous choisissons de penser : « C’est difficile », la Lumière est là !

Et en effet, pour Dieu il n’y a pas de problème ! « Facile » ou « Difficile », c’est le même Divin, c’est la même Lumière… Puisque Dieu Est Tout.

À ce moment-là, en osant être heureux, enfin, de penser un même mot avec plus de conscience de la Lumière en lui… nous libérons l’ombre en l’aimant !

Obsédés de Lumière

Quoi que nous disions, en fait, c’est l’obsession de la Lumière… qui compte !

Oui ! C’est notre obsession naturelle de la Lumière… Mais là nous la reconnaissons… Et nous choisissons, maintenant, d’être heureux de cette obsession. 

C’est un peu comme la plante qui recherche toujours plus la Lumière : bien sûr, elle cherche, de façon visible la lumière du soleil également, mais elle cherche, par-dessus tout, une conscience plus grande de la Lumière, du Divin… Voilà ! Avec sa conscience végétale, bien sûr.

Et sa conscience de la Lumière Éternelle grandit, sans cesse… Avec une vitesse végétale, bien sûr !

C’est depuis toujours que nous cherchons la Lumière ! Depuis le début de la création… S’il y a un début… Et en réalité, plus précisément, nous ne cherchons pas la Lumière qui, Elle, est Omniprésente… Mais nous cherchons « la conscience toujours plus grande » de cette Lumière Éternelle.

Et, par rapport aux plantes, nous avons une conscience de la même Lumière, mais plus grande qu’elles… Et elles-mêmes ont une conscience de la même Lumière, mais plus grande que le minéral…

Mais, il n’y a pas un seul Être qui soit plus proche de la Lumière qu’un autre Être  !

Tous les Êtres, qu’ils soit minéraux, végétaux, animaux ou humains sont « dans » la Lumière, absolument « dans » la Lumière !

Si la Lumière est Omniprésente, si Elle est Infinie, si Elle est Éternelle, alors, il n’y a pas d’autre possibilité…

Oui, je le crois comme cela…

Quel est le problème ?

Mais, chez les Êtres humains que nous sommes, depuis que nous avons reçu ce fameux Libre Arbitre, depuis que nous avons cette Libre Conscience propre à l’humain, nous avons souvent pu choisir de freiner cette ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière… que tous les Être de la création connaissent !

Et cela a été notre problème à nous les êtres humains. C’est notre problème à nous, mais qui a touché toute notre planète, c’est à dire : tous les Êtres animaux, tous les Êtres végétaux, tous les Êtres minéraux et, bien sûr, tous les Êtres humains…

C’est ce problème que nous avons souvent appelé « Notre perte de conscience de la Lumière » … Mais, en fait, c’est seulement « un frein », et un ralentissement, à notre ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière Infinie …

Nous n’avons jamais perdu la Lumière. Notre problème n’a jamais été notre perte de la Lumière, puisque la Lumière est Éternelle et Omniprésente, mais bien seulement le ralentissement de l’ouverture de conscience naturelle de la Lumière par notre usage, maladroit, de notre Libre Arbitre !

Et donc, depuis le presque début de l’humanité, nous avons pu, trop souvent, choisir de ralentir la prise de conscience de la Lumière Divine.

Et depuis, nous n’avons pas eu le courage ou les vertus nécessaires pour ne pas nous engouffrer, à fond la caisse, dans le labyrinthe de l’ombre, labyrinthe que nous avons accepté de continuer à imaginer et créer à la suite de Caïn ! 

Quelle est la solution ?

Et voilà ! Et pour beaucoup d’entre-nous, cela fait peut-être 150 000 ans que nous pataugeons dans notre labyrinthe d’ombre…

Et heureusement que les Êtres les plus beaux viennent et reviennent nous aider à reprendre pied pour que nous ne continuions pas à nous noyer complètement dans ce « Caïnisme » !

Et il faut qu’il y en ait, parmi nous tous, un nombre suffisant qui arrivent à tenir pied face à l’ombre, c’est-à-dire, d’abord face à l’ombre en eux-mêmes…

Et ensuite à tenir pied face à l’ombre chez leurs frères et sœurs…

Et enfin, à tenir pied face à l’ombre que nous avons répandue chez tous les autres Êtres que sont les animaux, les végétaux et les minéraux… Avec toutes les conséquences.

Il faut absolument que nous tenions pied, de plus en plus nombreux ! 

Et nous ne pouvons pas tenir pied si nous nous séparons de l’ombre… Parce que, si nous nous séparons d’elle, nous maintenons l’illusion d’une séparation… qui, justement, est l’ombre elle-même ! 

Et, là, c’est repartie pour un tour… de souffrance !

Oui ! Jusqu’à là, cela a été toujours pareil : nous avons, trop souvent, rajouté de l’ombre à l’ombre !

Oui, tu as raison ! À ce moment-là, nous avons souvent rajouté de l’ombre à l’ombre. Et, en le faisant, nous nous sommes bien compliqués la vie… Et nous avons posé de gros problèmes à tous les Êtres qui constituent notre Terre.

Nous avons fait des nœuds sur des nœuds. Nous avons augmenté la complexité de notre labyrinthe… 

Si nous ne changeons pas notre attitude vis à vis de l’ombre, à notre échelle, elle restera, momentanément, insoluble ! 

Alors, la véritable solution, c’est d’aimer les nœuds que nous avons mis en place jusqu’à là.

Et donc, dans tous ces mots-là que nous utilisons pour exprimer notre conscience et notre inconscience actuelles, il va falloir, les uns après les autres, y reconnaître de mieux en mieux la Lumière Éternelle.

Mais, « reconnaître la Lumière dans l’ombre », ça, c’est, exactement, ce que l’ombre nous a interdit depuis le début de son existence imaginée ! 

En effet, « L’ombre sait se faire belle » ! Oui, mais… Oui, mais… !

La Pensée, dans ces cas-là… Elle nous trompe… ?

Oui ! Quand notre Pensée raisonne à partir de l’ombre, elle utilise exactement la même intelligence que lorsqu’elle raisonne à partir de la Lumière…

Seulement, là, grâce à cette intelligence, elle va nous faire des raisonnements impeccables, convaincants, qui peuvent même paraître beaux, mais qui sont tous bâtis sur l’ombre…

Et ces raisonnements, aussi intelligents soient-ils, vont nous tromper ! C’est dans ce cas-là, probablement, que l’on dit que « l’ombre sait se faire belle » !

Voilà, ça, c’est une première chose dont tu avais parlé tout à l’heure… Et à laquelle je voulais réagir.

L’Unité Âme-Corps-Pensée

Ensuite, tu as parlé de « dissociation Âme//moi » … 

Alors ça, cette prétendue séparation possible entre nous et notre Âme, c’est simplement parce que nous oublions que l’Âme est partout ! 

C’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit, mais nous allons le redire : l’Âme est dans tous les plans de notre Être… comme, bien sûr, le sont également le Corps et la Pensée !

C’est pour simplifier notre raisonnement que nous parlons soit de l’Âme d’un côté, soit de la Pensées d’un autre côté, soit du Corps d’un troisième côté… 

Et, là, nous avons l’impression d’avoir tout dit en les distinguant comme des aspects, bien distincts, bien séparés … autonomes les uns par rapport aux autres…

Mais non ! Et c’est très clair ! Le Corps, l’Âme et la Pensée, sont « un seul Être »…

Et nous pouvons exprimer cela en disant qu’il y a, bien sûr, l’aspect Âme de l’Âme, mais il y a également l’aspect Âme du Corps et l’aspect Âme de la Pensée… L’Âme est donc « Une » avec tout le reste !

De même, il y a bien sûr l’aspect Corps du Corps, mais il y a également l’aspect Corps de l’Âme et l’aspect Corps de la Pensée… et ainsi de suite…

Donc, l’Âme est partout ! Le Corps est partout ! Et la Pensée est partout… Et c’est ainsi, car ils sont « un seul Être ».

Ça je le sais… C’est intellectuel ! Mais je ne le vis pas !

Si ! Tu le vis puisque nous en discutons. Et, à mon avis, tu arrives à le concevoir quand même très bien !

Mais, c’est pour l’instant une réalité limitée, une réalité imaginaire, il y a encore, trop souvent, l’aspect ombre en nous, c’est à dire cette « perte de conscience de la Lumière en Tout » …

Et la coquinerie de l’ombre en nous, c’est qu’elle appelle nos mémoires d’ombre à la rescousse ! Et alors, nous nous retrouvons en train de faire une ribambelle de petits et grands raisonnements ombreux ! 

Et là, nous avons pu penser… et dire, par exemple : 

« Je ne peux pas penser ça ! » 

« Je n’ai pas le droit de penser ça ! » 

« C’est trop simple de penser ce que je suis le plus heureux de penser ! » 

« Je ne peux pas être heureux de penser ce que je pense à cent pour cent ! »

« Il faut bien que je laisse un peu de place à l’ombre ! » 

« L’ombre existe, c’est un fait… Le mal existera pour toujours. »

« Ce n’est pas possible que ce soit aussi simple, aussi pur… ce n’est pas possible… ! »

Etc… etc… 

C’est à dire une ribambelle de pensées qui se sont construites depuis le presque début de l’humanité et que personne, mais vraiment personne, n’a jamais été heureux de penser !

Mais, en Réalité, bien sûr que c’est possible ! La Lumière existe depuis toujours et pour toujours ! La Lumière, c’est « la » Réalité Elle-même !  C’est comme ça : La Lumière, c’est « le » Fait Éternel.

Mais, nous l’avons voilée ce Fait Éternel qu’est la Lumière.

Cela nous semble impossible à cause de ce voile d’ombre, donc de ce voile de perte de conscience de la Lumière que nous avons créé grâce au « mesusage » de notre Libre Arbitre…

Un mesusage devenu très épais… Si épais qu’il donne même l’illusion d’une omniprésence.

Ce voile d’ombre, nous l’avons d’abord imaginé, inventé, une première fois.

Et puis, pendant des millénaires et des millénaires, nous l’avons argumenté copieusement… Nous avons expliqué, et ré-expliqué, avec notre merveilleuse intelligence, que c’était la nature de l’homme… Nous avons expliqué, très intelligemment également, que nous ne pouvions pas échapper à notre nature ombreuse… etc.

Et, dans chaque vie successive, nous avons appris cette ombre à nos enfants.

Mais, justement, il n’y a aucune dissociation réelle entre l’Âme et le moi, aucune… Il n’y a qu’une dissociation « pensée » !

Oui, ça, j’en suis convaincue, mais je ne le vis pas !

Bien sûr que tu le vis ! Tu ne peux pas faire autrement que de le vivre !

Tu es vivante parce que tu es une Âme incarnée dans un Corps… Sinon tu ne serais pas vivante dans ce corps ! Tu sais bien que lorsque l’Âme quitte le Corps, nous mourrons… 

Donc, automatiquement, ce que tu appelles « moi », c’est à dire « l’ego », te permet de vivre la conscience de l’unité du Corps, de l’Âme et de la Pensée en toi… C’est à dire en l’Être que tu es.

Mais, alors… Il est où, mon choix ?

Que peut-on choisir ?

Notre choix le plus important, il est simple : 

Soit, nous choisissons de permettre à « la conscience » de la Lumière Éternelle d’augmenter, à son Rythme Originel, chez l’Être humain que nous sommes, comme c’est toujours, encore aujourd’hui, le cas pour les Êtres minéraux, végétaux et animaux…

Et là, nous vivons l’Harmonie Originelle et nous sommes, tout simplement « heureux »… Et nous n’évoluons qu’heureux.

Soit, nous choisissons de ralentir l’ouverture naturelle de notre « conscience » de la Lumière Éternelle, sans jamais arriver à en perdre conscience totalement et encore moins à arrêter totalement son ouverture…

Et alors là, nous vivons le sentiment de dysharmonie et et nous ressentons la merveilleuse souffrance qui nous signale que nous faisons l’inverse de ce que nous voulons le plus faire de toute éternité !

Voilà notre choix ! 

La Lumière Éternelle, Elle-même, n’est pas un choix… c’est LA Réalité Absolue !

Mais, à chaque instant, nous pouvons choisir d’en être, encore, plus ou moins conscients… Et ça, c’est « notre » choix !

Le seul choix que nous ayons, c’est le choix de notre conscience.

La seule liberté que personne ne peut nous enlever, c’est notre liberté de penser.

Cela étant, il y a des tas de choix que nous ne pouvons pas changer à cet instant : ces choix nous les avons fait en amont… Et parfois de nombreux milliards d’années en amont !

Par exemple, dans cette vie, tu es une femme et pendant toute cette vie tu ne peux pas, pour l’instant, choisir d’être un homme… Ceci a été choisi en amont… Tu ne pourras le choisir à nouveau que pour une vie prochaine !

Pour l’instant, également, comme moi, tu dois vivre avec la pesanteur et tu ne peux pas t’en libérer et élever ton corps simplement, dans la pièce où tu te trouves, jusqu’au plafond… Pour l’instant, toi et moi, nous ne le pouvons pas…

Combien de vies nous faudra-t-il pour pouvoir changer un tel choix qui a été fait il y a des milliards et des milliards d’années, au presque début prétendu de cet univers, lorsque les seuls Êtres, que nous étions déjà, étaient minéraux ?

Également, tu es obligée de respirer pour vivre, tu n’as pas le choix de respirer ou pas, tout en restant dans ce corps ! Là, ce sont des choix qui ont été faits alors que les Êtres végétaux que nous étions, étaient apparus sur notre terre minérale, il y a des millions et des millions d’années.

Combien de temps nous faudra-t-il vivre pour que notre conscience puisse continuer à s’ouvrir sans que notre Corps ait besoin de respirer ? Et puis, cela est-il vraiment intéressant ?

etc. etc.

La conscience, que nous avons pour l’instant, des Lois Divines, fait que notre corps doit se soumettre à tout ces choix très anciens et que nous n’avons pas encore le choix en ce qui concerne ceux-ci ! Et que peut-être certains, nous ne les aurons jamais parce que cela ne sera jamais intéressant pour notre ouverture de conscience.

Nous « devons » absorber de l’énergie, nous « devons » bouger, nous « devons » respirer…

Mais, par contre, il y a un choix que nous avons à chaque instant… Et c’est bien, de mon point de vue, le plus important…

Et ce choix fondamental, l’ombre n’a jamais pu et ne pourra jamais nous l’enlever :

Nous avons le choix d’être heureux, ou pas, de la situation que nous vivons à cet instant ?

Ça, c’est bien « notre » choix ? N’est-ce pas ? C’est bien notre « libre choix » ?

Lâcher prise

Oui ! Mais, à ce moment-là, cela me donne la sensation d’un énorme « lâcher prise » !

En effet, je suis en train de découvrir que c’est « ma volonté de vouloir gérer et de vouloir contrôler à tout prix» qui fait que je trouve cela difficile, voire impossible… 

Parce que, c’est comme si, à ce moment-là, il y a une partie de moi qui doit perdre le contrôle… Et je crains de perdre le contrôle !

Mais, tu crains de perdre le contrôle au profit de quoi ?

Au profit de l’ombre !

Eh bien non ! C’est au profit de la Lumière que tu vas perdre le contrôle !

C’est à la Lumière que tu vas enfin « consciemment » offrir le contrôle qu’Elle a de toutes les façons toujours eu et qu’elle aura toujours !

Croire qu’il y a autre chose que la Lumière qui « contrôle » ma vie, c’est tout simplement perdre conscience de l ‘Omniprésence de la Lumière et donc imaginer l’ombre… Et, à partir de la, nous pouvons vivre selon cette imagination, maintenant ombreuse !

La Réalité, c’est qu’il n’y a « que » la Lumière qui contrôle ma vie et rien d’autre !

On peut même, plus simplement, dire qu’il n’y a que la Lumière Divine qui « soit » ma vie.

Ah ! Je comprends, à cet instant, que c’est pour ça que j’avais cette impression de dissociation Âme//moi… Je voulais bien laisser le contrôle encore un petit peu à l’Âme, mais alors, je pensais que ce n’était plus « moi » !

Les noms de Dieu

Oui, c’est probablement cela, mais voilà : l’Âme et toi, c’est « Un » ! 

Et il y a une sorte de lâcher-prise sur l’ombre qui va effectivement nous permettre, si l’on peut dire ainsi, de reconnaître le pouvoir de la Lumière qui l’avait toujours eu, de toutes les façons : « Mon Père que « Ta » volonté soit faite et non la mienne », c’est tout !

Et à partir de là, nous vivons selon le Père… Nous acceptons d’exprimer le Père  et le Père seulement ! Par notre Corps, par notre Pensée, nous exprimons l’Âme en tout !

L’Âme est reconnue dans tous les trois plans de notre Être. L’Âme, le Divin en nous, est omniprésente en nous. Cela ne peut pas être autrement ! 

Mais, c’est vrai, nous pouvons en avoir conscience ou pas… ou plutôt, nous pouvons en avoir plus ou moins conscience.

Et ça, c’est « notre » choix !

Mais, le Divin ne peut pas être présent, ici, et absent, là-bas… 

Dieu ne peut pas être présent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « l’Âme » et absent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « le moi »…

C’est le même Dieu ! Il y a un seul Dieu et il est Omniprésent ! Donc, Il est autant présent dans ce que tu appelles ton « moi », ton « Âme », ton « Corps », ou dans ce que nous appelons « l’autre » … etc.

Quelque que soit le mot que tu utilises, que nous allons utiliser, ce sera un des noms de Dieu !

Nous n’avons pas d’autres options. Mais, c’est vrai que nous n’avons pas eu, pour l’instant, l’habitude de cette conscience-là… Aveuglés que nous étions par l’ombre.

Une drôle de décision

C’est quand même bizarre ! 

C’est comme si je devais prendre une décision par rapport à quelque chose qui est déjà là et dont, de toute façon, je ne peux pas faire autrement que ce soit !

Eh oui ! Eh oui ! Et pourtant, depuis que nous sommes humains, nous avons ce « Libre Arbitre »… Et nous en avons mésusé pendant longtemps. Et de ce fait nous avons mis en place des masses de mémoires très importantes : semble-t-il environ 100.000 à 150.000 années de mémoires humaines pour chacun de nous… et pour tous !

Et ces mémoires, elles sont toujours actives… Et elles demandent à être aimées et à être ainsi réintégrées dans la conscience de l’Unité. 

Or, nous avons d’abord, un jour, il y a bien longtemps pour la plupart d’entre nous imaginé l’ombre.

Dès cet instant, nous avions toujours opposé l’ombre à la Lumière…

Et puis enseigné par l’ombre elle-même, nous avons, trop souvent, combattu l’ombre que nous avions imaginée…

Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.

Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »

Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.

Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !

Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…

Alors qu’en réalité l’ombre n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.

Les 8 entretiens (5ème Partie du 5ème Entretien)

Les 8 entretiens (5ème Partie du 5ème Entretien)

L’humilité de l’instant

Mais non ! Ça revient parce que nous avançons… La roue de la colère tourne pour que nous avancions… et une partie d’elle touche le seuil de notre conscience une première fois… Pour que nous continuions à avancer, il faudra bien que cette même partie de la roue touche notre conscience de nombreuses fois…

Et à chaque fois peut-être, nous penserons : « Zut ! je n’ai rien compris ! » Mais ce n’est pas vrai… nous avançons toujours… toujours !

Ayons cette « humilité de l’instant » … 

L’humilité de ce petit travail « local » …

« L’humilité de l’instant » ? C’est beau !

Ne détournons pas notre regard de l’instant, sinon nous nous retardons en ne validant pas cet instant… en ne reconnaissant pas Dieu dans ce petit instant que nous venons de vivre…

Et nous avons souvent prétendu que nous ne pouvions reconnaître Dieu que d’un seul coup dans tous Ses Instants à la fois ! Ou pas du tout !

Oui, c’est vrai, j’ai tellement prétendu ne le reconnaître que « parfaitement » et « définitivement »…

Voilà ! c’est ça ! C’est un peu comme si nous disions, je ne prendrai cette première bouchée de mon repas que lorsque mon repas sera terminé…

Tant que nous persisterions dans cette attitude, nous maigririons… jusqu’à, finalement, mourir !

Et si nous reprenons l’exemple de la colère, c’est comme si nous décidions de ne commencer à essayer d’aimer notre colère qu’une fois que nous aurions réussi à l’aimer !

N’oublions surtout pas que Dieu est Infini et que pour en prendre conscience il nous faut, tout simplement, Son Éternité…

L’échec est la route du succès

Si, à chaque instant, nous ne cessons jamais d’essayer sans réussir, nous réussirons !

C’est comme le jeune enfant qui apprend à marcher en essayant et en échouant un grand nombre de fois, 2000 fois en moyenne… jusqu’à ce qu’il réussisse.

Et là, à l’instant où il a réussi à marcher quelques pas pour la première fois, que voyons-nous dans ses yeux ?

Donc, finalement, tu veux dire que nous vivons ces colères répétées pour apprendre à les aimer ?

Oui, bien sûr ! 

Comment apprendre quelque chose sans le répéter ?

Comment apprendre à reconnaître la Lumière dans notre colère sans répéter cette colère ? 

Et comment y arriver d’un seul coup dans cette vie, alors que depuis des vies et des vies la colère nous a été interdite à tous… 

Seules les autorités malades ont eu la permission, voir le soi-disant devoir, de d’exprimer leur colère ? Mais, là, elles, sans jamais en être heureuses !

Alors, cela nous demande un certain nombre de répétitions pour apprendre à aimer quelque chose dont il nous a été interdit d’être heureux depuis le presque début de l’humanité !

Et c’est encore plus difficile, si nous sommes seuls, isolés, dans un milieu qui combat et condamne l’ombre, plutôt que d’envisager de l’accueillir et de l’aimer !

Oui, oui ! Je comprends et je suis d’accord avec cela…

Alors, il faut vraiment nous entraider et travailler, instant par instant, sans jamais accepter l’échec comme un échec, mais seulement comme un moyen de réussir…

Oui ! C’est cela…

 Et c’est, sans aucun doute, l’instant précédent dont il est le plus facile d’avoir conscience ! 

Par exemple, on vient juste de vivre une colère… Et la mi-temps d’après nous avons une chance merveilleuse de pouvoir choisir une conscience de la Lumière encore plus claire « dans » cette colère que nous venons de revivre là, juste à la mi-temps précédente…

Un pas après l’autre… C’est comme lorsque nous marchons pour aller d’un point à l’autre… Apprenons à vivre cet instant comme le seul instant à vivre !

Oui, sinon, en détournant notre regard de cet instant immédiat, nous nous imaginons verrouillés… Nous imaginons notre labyrinthe, mais sans fil d’Ariane ! 

Tout cela parce que nous ne validons pas cet instant, parce que nous ne reconnaissons pas Dieu dans cet instant, dans ce tout petit instant !

Et nous prétendons ne vouloir reconnaître Dieu que dans tous ses instants à la fois…

Eh Oui… Parfaitement, définitivement etc…

D’une certaine façon vouloir ça, c’est ne pas vouloir jouer le jeu ?

La fuite nous a si souvent sauvé la vie

Mais en même temps, c’est une prudence… C’est parce que, pour l’instant peut-être, je ne suis vraiment pas capable d’aimer cet instant, je n’y arrive pas du tout ! 

Alors, je le fuis… je fuis sagement ! Pour l’instant…

Est-ce que c’est mal ? De mon point de vue, non… C’est Parfait !

Parce que la fuite dans l’instant est aussi Parfaite que de se mettre au travail !

Eh oui, c’est vrai, si Dieu est tout !

Mais, nous avons eu en nous encore peut-être cette idée ombreuse que c’était mieux de se mettre au travail que de « fuir » … 

Et donc, nous avons mis en place des séparations… Nous avons prétendu que là, dans notre travail, il y avait plus Dieu que là, dans notre fuite ! 

Nous avons pu prétendre qu’il y a plus Dieu dans la croyance que dans l’incroyance… ou bien dans le haut que dans le bas… ou bien dans le courage que dans la peur, etc.

Mais, comment cela est-il possible, si « Dieu Est Tout » ?

… Je reconnais que ça bosse en moi… Parce que… c’est difficile à dire… Mais, c’est assez curieux… Parce que j’ai noté des instants… Je pourrais dire des pulsions qui m’ont surprise…

Des pulsions sans arrière-pensées… C’est très curieux… Ce n’est pas souvent, ou alors, je n’avais pas remarqué pour l’instant en avoir… Et là j’ai eu des petites choses comme ça… Paf ! Et je sentais qu’il n’y avait rien derrière et rien devant et que j’étais juste dans « cet instant unique »…

La joie : une surprise naturelle

Tu as été surprise par une nouvelle prise de conscience de la Lumière… Tu as été surprise dans la Lumière… Tu te surprends alors comme étant « dans » la Lumière… c’est à dire dans ton état « naturel »…

C’est léger… C’est très, très fugace… Mais c’est, comme si tout d’un coup, il n’y avait plus le sac à dos !

Oui, bien sûr…

Parce que, à un moment donné, pendant un instant, tu t’es fait surprendre, naturellement ! C’est une surprise Naturelle, Lumineuse… Tu t’es faite surprendre par la conscience de la Lumière… Et tu as été consciente de la Lumière dans ce que tu venais de vivre… ou dans ce que tu venais de penser…

Mais même, je n’ai pas pensé à la Lumière : j’ai vécu, point-barre !

J’ai rencontré quelqu’un… et pouf ! j’étais contente de le voir ! Alors que j’ai des arriérés derrière… et là, ça a changé… pendant un instant !

Chaque instant laisse sa marque pour toujours

Oui, mais ça fait une marque… L’instant d’après, cela fait partie de tes mémoires… Et même de nos mémoires !

Ce petit moment lumineux, simple te « tombe » dessus, comme tu dis… mais en fait, il « te semble te tomber dessus », car en réalité, c’est le résultat de multiples choix dans ton passé et dans le passé de l’humanité… 

Alors, tu as ce petit cadeau qui semble te tomber dessus : un petit moment de légèreté, un petit moment de vie naturelle… de vie selon le Plan de Dieu… OK ?

Oui ! un peu…

Eh bien voilà ! L’instant d’après, tac, c’est dans « nos » mémoires…

Oui, je crois que je l’ai enregistré, parce que j’avais cette sensation de ne pas avoir mon sac à dos… Ça, c’est marrant !

Le sac à dos lourd, c’est toutes les mémoires que nous n’avons pas encore aimées !

Mais dès l’instant, ou pendant une seconde peut-être, nous arrivons à aimer ce sac à dos, à aimer toutes ces mémoires… dès cet instant où nous arrivons, par surprise, à être plus heureux que nous ne l’avons jamais été de cet instant que nous sommes en train de vivre, avec toutes les mémoires passées qu’il contient et tous les futurs possibles qu’il contient… alors, nous n’avons plus cette sensation de poids sur le dos… 

Et maintenant, merveilleusement, c’est inscrit dans nos mémoires qui s’en trouvent allégées !

Oui, c’est vrai… C’est vraiment ce que je ressens…

Et maintenant, si nous continuons à travailler dans cette direction, il va y avoir de plus en plus souvent ce sac à dos qui s’envolera de nos épaules… À tel moment… Puis à tel autre moment…

Et alors cela nous encourage… Cela nous donne envie de continuer, même quand le sac à dos est revenu sur nos épaule !

La légèreté se densifie… les mémoires légères se condensent… Chaque fois, il y a plus de mémoires de notre conscience de la Lumière… Et automatiquement, nos mémoires s’allègent…

Oui, c’est ce qui se passe…

Maintenant, le truc, c’est de le faire jusqu’au bout !

C’est ce que nous allons faire… Mais combien de temps nous faudra-t-il ? Je ne le sais pas.

Oui, combien de temps nous faudra-t-il ?

L’Eden reconnu

Je ne le sais pas… Mais, ce qui est sûr, c’est que si nous faisons cela régulièrement, il y aura de moins en moins de mémoires ombreuses… Et à un moment donné, il n’y aura plus aucune mémoire qui n’aura pas été aimée, qui n’aura pas été reconnue pour ce qu’elle est : Lumière… 

Elles se seront toutes présentées le nombre de fois nécessaire et paf ! paf ! paf ! nous aurons finalement osé les aimer de plus en plus, les unes après les autres… et c’est toujours à l’instant présent que l’on aura osé les aimer…

Alors, là, il n’y aura plus que de la conscience de Lumière dans nos mémoires… Et là, c’est l’état d’Éden, enfin reconnu !

C’est notre état Originel d’Éden que l’on a connu au début de l’humanité, pendant presque une génération… et que l’on va retrouver.

Mais, tout cela, ce n’est pas quelque chose de calculé… Cela aussi, c’est nouveau pour moi : ce n’est pas calculé… c’est spontané !

Le « calcul », c’est long… Il faut le comprendre : quand on pense à partir de nos mémoires ombreuses, il faut sans cesse beaucoup réfléchir pour choisir un chemin dans ce labyrinthe de toutes les séparations que nous avons imaginée…

Oui, alors que là, je ne vais pas me faire un programme de travail… Ça ne marche pas comme cela ! 

Mais cela entraîne chez moi un certain désarroi !

Tu n’as pas besoin d’un « programme », puisque c’est l’instant !

Oui, c’est vrai.

De toutes les façons, il n’y a que l’instant d’avant à aimer, avec notre mi-temps de retard.

Chaque instant, tu l’utilises pour aimer l’instant d’avant !

Donc… Nous ne pouvons pas calculer !

Du coq à l’âne : de Dieu à Dieu

Non ! Nous n’avons pas besoin de programme : chaque instant est programmé par la Lumière Elle-même !

C’est assez désarçonnant ! Ce n’est pas mon habitude…

Oui, c’est vrai !

Mais, c’est ce qui fait que c’est quelque chose que tu as en toi et qui t’est naturel ? …

Mais, tu le vois bien dans nos discussions : depuis le début, elles ne sont pas organisées… Nous sautons du coq à l’âne sans arrêt, parce que, en fait, nous suivons, pas trop mal je crois, ce programme que nos Âmes nous proposent à l’unisson à chaque instant…

Donc, cela nous permet de vivre une discussion inattendue, souvent philosophique, profonde, dans laquelle, nous découvrons « ensemble » des choses qui nous intéressent beaucoup… 

Mais nous ne savions pas au début de la conversation que nous allions passer par-là, puis par-là, puis par-là… Nous ne pouvions pas le deviner : nous n’avions pas de programme conscient.

Nous avons commencé à parler de ta fille… et puis paf ! paf ! paf !

Oui, c’est vrai… Je ne savais même pas avant notre rencontre que j’allais parler d’elle…

Non, c’est vrai ! Nous ne savions vraiment pas de quoi nous allions parler… Nous avons seulement décidé de passer un moment agréable ensemble en échangeant nos pensées…

C’est dans le Plan de la Lumière que se trouve inscrit notre programme réel… et nous le suivons de notre mieux…

Mais, nous ne pouvons pas le programmer nous-même… nous ne faisons que le suivre… Si nous le voulons !

Comment procédons-nous pour suivre ce Plan de Lumière dont nous sommes souvent inconscients ?

Le programme ? Être heureux ! Quand ? Tout de suite

Quand, avec notre mi-temps de retard, nous décidons d’être heureux de l’instant précédant, nous sommes en train de suivre le Plan… 

Quand nous sommes heureux, c’est le Plan-Lumière qui se propose à nous et que nous acceptons comme « notre » plan.

Quand nous calculons, c’est nous qui imposons notre plan personnel ?

C’est alors nous qui disons : « Il faut que j’aime ceci ! Il faut que j’aime cela ! Il faut que j’aime ma fille ! Et chaque fois que j’y pense, il faut que je sois heureux d’y penser ! »

Nous mettons alors des conditions, la plupart du temps irréalisables, à notre bonheur… « Je serai heureux, à condition que je fasse cela… Et ceci… Et ça encore ! Et je dois le faire comme ceci et comme cela ! » … Et nous nous faisons tout un programme !

Et là, ça devient vraiment… compliqué… 

Pourtant, en même temps, tout ceci est aussi de la Lumière Pure, bien sûr… Mais le voile d’ombre est tellement épais, l’inconscience de la Lumière est tellement grande que nous n’arrivons plus à voir la Lumière que c’est… Et qui pourtant est là, partout, Infinie et Omniprésente…

L’ombre se complexifie et du coup, nous nous perdons…

Et c’est là que nous vivons ce sentiment de dédale… 

Labyrinthe-Lumière

Oui, c’est le fameux labyrinthe…

 ■

Oui, c’est ce fameux labyrinthe qui est à la fois si mythique et qui nous semble si réel ! On l’a complètement imaginé et cela nous semble si compliqué d’en sortir !

C’est vrai que la vie nous semble souvent bien compliquée…

Mais, non, ce n’est pas vrai ! En fait la vie n’est pas compliquée ! Elle est complexe, mais pas compliquée : c’est simplement un instant après un instant…. 

Un petit pas de conscience plus grande de la Lumière après un autre petit pas de conscience plus grande de la Lumière…

Et là, tout se révèle simple : Le fil d’Ariane, c’est notre conscience de la Lumière Omniprésente : pour nous, pas à pas, il y a la Lumière et rien d’autre ! C’est le fil d’Ariane…

Cela nous a été dit : une marche après l’autre ! et surtout ne pas sauter de marche… « Une marche après l’autre… »

Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cela va très bien comme ça !

Et nous pouvons vraiment nous entraider efficacement et simplement…

C’est accessible, c’est disponible :  nous n’avons pas besoin d’être spécialistes de quoi que ce soit. 

Tout le monde peut fonctionner comme cela : c’est naturel ! 

Nous sommes faits pour fonctionner comme cela… avec cette mi-temps de retard qui est là pour nous permettre d’aimer l’instant précédent !

Ah oui… nous avons notre merveilleuse mi-temps de retard…

Eh oui, avec notre belle mi-temps de retard, la vie se présente calmement et on passe d’un instant à l’autre tranquillement… 

Parce que, en fait, notre avenir, il est plein de notre ombre passée que l’on va aimer !

Alors, il n’y a pas de soucis, « C’est la belle vie ! » La Lumière c’est le Plan… Et le Plan c’est la Lumière

Il suffit donc de suivre cette ouverture naturelle, spontanée, originelle de la conscience de la Lumière…

Et c’est simple : 

« Chaque fois que nous sommes heureux, c’est que nous sommes en train d’ouvrir notre conscience à la Lumière… »

Oui, mais là, comment « décider » d’ouvrir notre conscience à la Lumière ?

Eh bien, c’est également tout simple : 

« Nous décidons d’ouvrir notre conscience à la Lumière en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant ! »

Oui, mais comment savoir si ce que je pense est bien ce que je suis la plus heureuse ou le plus heureux de penser ?

Eh bien, tout simplement en se posant la question suivante !

« Est-ce que je pense là ce que je suis la plus heureuse ou le plus heureux de penser, Oui ou Non ? » 

Et là, j’ai moins d’une seconde pour connaître la réponse… J’ai moins d’une seconde pour répondre…

Si je mets plus d’une seconde, c’est que je viens de me compliquer la vie.

Il n’y a en effet là que deux réponses possibles : « Oui » ou « Non » …

En effet, pour une question aussi essentielle : 

« Toute réponse qui n’est pas un « Oui » spontané en moins d’une seconde est un « Non » ! »

Mais, je ne peux pas réfléchir, avant de répondre ?

N’as-tu pas remarqué que plus une question est importante, moins nous avons besoin de réfléchir ?

Oui, c’est vrai !

Là, la question n’est pas seulement importante, elle est fondamentale, elle est essentielle à ma vie ! 

Si nous reconnaissons que notre but le plus important dans notre vie, c’est d’être heureux… 

Si nous reconnaissons que nous ne pouvons être heureux qu’en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser… 

Alors, là, il n’y a pas de question plus importante que nous puissions nous poser ! 

Oui ! Je reconnais que « être heureux » est la chose la plus importante dans ma vie… et je suis consciente que je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser… C’est vrai !

Une exigence simple et absolue… en moins d’une seconde

Alors là, il faut avoir cette « exigence absolue » quant à la qualité de la réponse à cette question que je répète ici : 

« Est-ce que j’ai pensé là ce que je suis la plus heureuse de penser, Oui ou Non ? »

Cela veut dire que si nous mettons plus d’une seconde à répondre « Oui » à cette question fondamentale, il faut absolument que nous reconnaissions que c’est un « Non » … 

Sinon, dans notre inconscience, les yeux fermés, nous allons nous reperdre dans notre labyrinthe de souffrance… 

Par exemple, un « Oui, mais… », un « Je ne sais pas… », ou bien « une hésitation d’une seconde » : tout cela est un « Non » et doit être reconnu comme un « Non ».

Il faut donc vraiment une exigence aussi absolue pour vivre heureux ?

Oh oui ! une telle exigence est absolument nécessaire pour une réponse à une question aussi simple et importante que celle-ci !

En effet, regardons ces deux exemples : 

Si je pose à ma compagne une question aussi banale que « Est-ce que tu veux un café ? » et qu’elle hésite plus d’une seconde, pour me répondre finalement « Je ne sais pas, je verrai tout à l’heure »… Là, cela n’a vraiment aucune importance parce que la question est sans importance…

Mais, si je posais clairement une question aussi fondamentale pour notre couple que « Est-ce que tu m’aimes ? » … et que ma compagne ne me réponde pas spontanément un « Oui » avant que je n’aie fini ma question, mais plutôt un « Je ne sais pas, je verrai tout à l’heure » ! Là, nous serions conscients que nous avons un problème !

Imagine qu’elle me réponde « Je ne sais pas… » ou bien « Je vais y réfléchir », ou bien simplement qu’elle reste silencieuse : là nous aurions bien un gros problème dans notre couple, n’est-ce pas ?

Rires…

Oui, c’est sûr !

Chaque fois que nous posons une question essentielle, nous attendons une réponse spontanée, c’est à dire une réponse directe de l’Âme… Et non pas une réponse qui se base sur une réflexion d’après nos mémoires.

L’Âme c’est « l’instantanéité » … Les mémoires, c’est la réflexion… Et il faut du temps pour réfléchir ! Les mémoires, c’est beaucoup, beaucoup, de dossiers dont un bon pourcentage sont ombreux ?

Pour être heureux, il faut vivre selon l’Âme, c’est à dire selon la Lumière en nous… n’est-ce pas ?

Oui ! C’est vrai… Tous les sages nous l’ont dit d’une manière ou de l’autre.

La réponse de l’Âme est toujours « spontanée » … une réponse d’après nos mémoires ne va jamais être spontanée… Elle sera nécessairement réfléchie et elle prendra du temps.

La question : « Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser, Oui ou Non ? », avec cette exigence d’un « Oui » spontané en moins d’une seconde, permet donc facilement de savoir si nous pensons à partir de notre Âme ou bien à partir de nos mémoires…

Et notre Âme, n’est-ce pas la Lumière en nous ?

Pour toute personne qui est consciente qu’elle veut être heureuse c’est une question essentielle à se poser régulièrement… C’est un petit outil, simple, pratique, accessible à tous !

Là, un long silence s’installe… et puis…

L’ombre a toujours une bonne raison de se manifester

Ce qui est bien, c’est que je me vois en train de vivre instant par instant…

Mais, c’est comme si, tout d’un coup, je devais quitter tout mon système de pensée et d’organisation. 

Mais, alors là, je me dis, mais attends ! Comment… ? Là, dernièrement, je me suis vu dans deux situation qui ont illustré le fait que quand je ne vais pas bien je perds mon ouverture de focus.

Par exemple : je me suis retrouvée dans une grande ville, dans une situation où il faisait une chaleur horrible et j’étais épuisée et fatiguée… Je n’avais qu’une hâte c’était de m’asseoir et de boire… Et là je me suis vu passer devant quelqu’un pour arriver à la terrasse et m’assoir… tu vois ?

Une autre fois, de la même façon, je me suis vue stressée de ne pas avoir mon test à la pharmacie pour pouvoir prendre mon train pour revenir ici… et, alors que j’étais assise, je n’ai pas vu qu’une dame enceinte attendait debout depuis un certain temps.

Moi aussi, je vois ce genre de phénomène dans certaines de mes journées.

C’est des trucs comme ça que j’ai vécu qui m’ont permis de constater que, quand je n’étais pas en état de calme et de bien-être, j’avais des réactions plutôt négatives.

Oui, mais attend ! Pourquoi as-tu eu, réellement, cette réaction de passer devant l’autre ?

Parce que j’ai peur, parce que je suis tendue…

Oui, d’accord ! Mais ça ce sont des analyses traditionnelles de ce type de situations et de réactions… Ce sont des réponses superficielles…

Mais, pourquoi ? pourquoi « réellement », du point de vue de la Lumière, ce type d’instant se présente à ta conscience ? 

… Et voilà que tu te retrouves, encore, en train de passer devant quelqu’un…

C’est pour que je puisse entendre la conférence d’hier qui m’a permis de me rendre compte qu’avec un peu de cohérence cardiaque je serais peut-être arrivée à améliorer les choses ?

Rires…

L’ombre demande justice : elle veut être aimée

C’est encore un raisonnement qui est intéressant mais qui ne va pas au cœur de la situation…

Est-ce que ce qui s’est présenté à toi, là, n’était pas une perte de conscience de la Lumière ? 

Ah oui, vraiment !

Est-ce que l’on n’a pas appelé « ombre » cette perte de conscience de la Lumière ?

Oui ! Nous l’avons répété plusieurs fois : l’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière…

Et pourquoi, cette ombre se présente-t-elle à ta conscience ? Pourquoi, réellement… au plus profond ?

Silence…

L’ombre se présente toujours à notre conscience pour être reconnue pour de la Lumière, c’est à dire pour être aimée … toujours !

Et elle se représentera à nous tant que nous ne l’aimerons pas…

Silence…

Elle a raison… Cette ombre a raison ! Elle ne demande que justice ! Elle veut être guérie.