31 • L’Amour, impossible ?

Allez ! Encore aujourd’hui, bien sûr, je vais jouer un peu, par écrit, au BeHappy… Et, donc, je ne vais écrire là que ce que je suis le plus heureux de penser… pour la simple joie de le penser…

Je vais le faire de mon mieux… Et jouer ainsi, encore, une petite partie de ce jeu que j’aime tant depuis plus de 50 ans… et qui a tant enrichi ma conscience, si simplement.

D’abord, je vais répéter que le but de ma vie et de celle de tous les Êtres que je rencontre, depuis toujours sans une seule exception, c’est d’être heureux…

Mais, attention, ce n’est pas seulement le cas des Êtres humains… Non ! C’est le cas de tous les Êtres qui forment cette planète et tout cet univers.

En tous les cas, sur notre terre, c’est sûr, c’est le cas de tous les Êtres minéraux, de tous les Êtres végétaux, de tous les Êtres animaux… et bien sûr de tous les Êtres humains.

Mais, c’est vrai, seuls les Êtres humains, grâce à leur libre conscience, à leur libre arbitre, ont pu choisir d’en perdre la conscience… ou pas !

Mais, monsieur, comment pouvez-vous vous permettre de dire tout cela ?

Je me le permet, parce que je choisis de ne penser que ce que je suis le plus heureux de penser… C’est tout ! Je le choisis complètement arbitrairement…

En effet, je ne veux croire que ce que je suis le plus heureux de croire !

Mais, monsieur, vous ne pouvez pas penser n’importe quoi ! Vous ne pouvez pas croire n’importe quoi !

Si, bien sûr, je le peux ! Comme tous les Êtres humains, je peux croire n’importe quoi… Je me reconnais la Liberté de penser ce que je veux…

Mais, en ce qui me concerne, je choisis de penser, chaque jour mieux, ce qui me plaît le plus.

Mais comment pouvez-vous faire cela ? Vous n’en avez pas le droit !

Et vous, là, qui pensez que je n’en ai pas le droit… D’où tirez-vous l’autorité pour penser me l’interdire ?

Bien sûr, comme moi, vous êtes libres de penser ce que vous choisissez de penser… Mais là, là, êtes vous vraiment heureux de me dire que je ne suis pas libre de penser ce que je veux ?

… Non, c’est vrai, je ne le suis pas vraiment ! Mais je dois vous le dire, parce que c’est la vérité !

Mais, qui décide de ce qui est vrai et de ce qui est faux ?

Il est beau que chacun choisisse de penser ce que « lui » est heureux de penser…

Mais est-il juste de vouloir imposer sa pensée à quelqu’un d’autre ? Est-ce que chacun n’a pas le droit de penser librement ?

Si, bien sûr, au fond de moi, je pense que chacun est libre de sa pensée.

Nous sommes bien d’accord !

Eh bien, moi, ici, je suis heureux de penser que chacun est libre de penser ce qu’il est le plus heureux de penser… Mais qu’il est même libre, ,également, de penser ce qu’il n’est pas heureux de penser !

Bref ! Chacun est libre d’être heureux ou pas.

Mais, les gens ne peuvent pas toujours choisir… Ils ne peuvent pas toujours penser ce qu’ils sont heureux de penser.

Ah bon…? Il y a des Êtres humains qui peuvent choisir d’être heureux et d’autres qui ne le pourraient pas ? Ou bien y a-t-il des Êtres humains qui peuvent choisir d’être heureux à certains moments de leurs vies et pas à d’autres ?

Et vous, êtes-vous vraiment heureux de penser tout cela ?

Je suis obligé de reconnaître que « non », cela ne me réjouit pas de le penser. Mais c’est ainsi !

Il y aurait alors des gens supérieurs qui pourraient choisir la façon de vivre leur vie et des gens inférieurs qui ne le pourraient pas ?

Il y aurait donc des maîtres qui décident de ce qui est juste pour eux et des esclaves qui ne peuvent que subir leur volonté ?

Non, bien sûr ! Ce n’est pas ce que je voulais dire… Je serais heureux de croire que chacun est libre de vivre sa vie comme il l’entend.

Ah ! Enfin, vous devenez plus raisonnable… Et alors, là, n’avez-vous pas pensé ce que vous étiez un peu plus heureux de penser ?

Si, c’est vrai, je peux dire que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser… Je le reconnais.

Alors, bienvenu dans votre état naturel… Bienvenu parmi les gens heureux !


L’Amour est-il vraiment impossible ? N’existe-t-il pas dans la vie réelle ? N’est-il pas notre quotidien ?

Serai-je heureux de penser cela ?

Non ! Clairement « non » !

Ce que je suis heureux de penser, c’est que l’Amour existe tout le temps et partout… Qu’il est ma vie… Qu’il est la vie de tout.

Ça, je suis vraiment heureux de le penser !

Parfois les gens se laissent aller dans leur désespoir et ils peuvent en arriver à penser que l’Amour véritable n’existe pas sur cette terre…

Et certains peuvent penser même que ce n’est qu’après leur mort que, peut-être, ils pourront vivre le bonheur, dans un soi-disant paradis, s’ils ont rempli, au cours de cette vie toutes les conditions nécessaires édictées par une autorité quelconque.

Et il y a encore d’innombrables autres théories.

Quelle souffrance que tout cela !

Mais, chacun n’est-il pas libre de choisir ce qu’il pense ?

Ce que j’aime penser à cet instant, c’est que seul l’Amour est possible… Qu’il n’y a que Lui qui existe et ceci sans aucune condition.


Mais, une des choses qui donne l’impression, à beaucoup, que les Êtres humains ne s’aiment pas, c’est que la souffrance est bruyante et que l’Amour, lui, est discret.

La merveilleuse souffrance nous signale instantanément que nous venons de perdre conscience de l’Amour Omniprésent… Et pour attirer notre attention, elle se fait toujours de plus en plus bruyante.

Mais, l’Amour, Lui, est l’expression naturelle de la Lumière… Et comme Elle, Il est Omniprésent… Et comme Elle, il est sans condition… Aucune condition.

Toute la création exprime l’Amour… Elle n’exprime « que » l’Amour…

Et si nous nous calmons, nous ne voyons que Lui… Et alors, nous ne « vivons » que Lui.

L’Amour, le véritable, ne s’affiche pas… Il Est.

Il est là, tout le temps, partout, discret, mais nous ne pouvons le voir que si nous avons foi en Lui.


Quoi que nous en pensions, l’Amour dirige la terre et tout l’univers.

Mais, soit nous en sommes conscients et nous nous en réjouissons, soit nous en perdons la conscience et nous ne pouvons alors nous en réjouir.

Se plaindre, c’est toujours se plaindre de Toi, la Vie Éternelle, l’Amour Omniprésent qui imprègne l’Existence Infinie.

Je suis si heureux de vivre cette vie-ci, malgré toutes les difficultés que j’ai pu imaginer avec l’aide de beaucoup de mes frères et soeurs humains, au cours de nos vies successives.

Mon espoir est qu’avec l’aide de tous, nous allons « vivre » de plus en plus consciemment l’Amour Parfait qui ne sera jamais déçu.

Rien ne peut décevoir l’Espoir Réel qui ne s’appuie que sur l’Amour de Tout et la Foi en Toi.

Le Véritable Paradis n’est-il là ? Maintenant ?


Quel plaisir de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… et quelle simplicité !

C’est si compliqué de continuer à souffrir en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser… C’est compliqué pour nous et pour tous les Êtres qui nous entourent.

Soyons courageusement heureux de la vie telle qu’elle nous est offerte à cet instant et telle que nous choisissons de la vivre.

C’est tellement plus économique pour tous que nous soyons heureux à cet instant.

Il n’y a d’écologie qu’heureuse.

28 • Quel futur je choisis ?

Un ami, qui a choisi « ÊtreSoi » comme pseudonyme, a fait, il y a quelques jours ce commentaire dont je le remercie :

« Parlons du futur…
N’est-ce pas dans le moment présent que notre futur s’inscrit ?
N’est-ce pas dés la pensée que l’on est heureux de penser en ce moment présent que ce futur s’invente ?
En fait, s’invente-t-il ?
N’est-ce pas par ces pensées heureuses en cette suite continue d’instants présents que nous nous proposons un futur heureux en son instant ?
Alors nous sommes heureux de ce futur que nous ne connaissons pas, en continuant à penser d’instant en instant, des pensées que nous sommes heureux de penser…
Ainsi, le futur ne se confond-il pas avec le présent ? »

Après avoir lu et relu, avec beaucoup de plaisir, ces pensées avec attention, j’avais écrit pendant plus d’une heure toutes une série de pensées que j’étais vraiment très heureux de penser en lisant ce joli commentaire fait par « ÊtreSoi »… Des pensées très belles, très inspirées… Enfin, c’est ce qu’elles me semblaient être !

Et puis, tout d’un coup, du fait d’une maladresse de ma part j’ai tout fait disparaître de mon ordinateur ! D’un seul coup !

Alors, là, voilà une bonne occasion de jouer au BeHappy que de choisir d’être heureux d’avoir perdu tout ce que j’avais été si heureux d’avoir écrit…

Et c’est ce que j’ai fait : tout de suite, dès que je me suis aperçu de mon erreur, dès que j’ai compris que je venais d’effacer complètement ces pages dont j’étais si fier, j’ai choisi d’être heureux.

« Dieu Est Tout », c’est la pensée fondamentale que je suis le plus heureux de penser à tout instant, celle qui est le point de départ de tous mes raisonnements, donc de toutes mes autres pensées…

Je reviens à elle sans cesse pour continuer ainsi à penser selon ma joie.

Et, si « Dieu Est Tout », Dieu est donc également ce que nous perdons !

Alors, instantanément, j’ai offert cette perte de mon texte à Dieu… Et comme chaque fois que j’ai eu la générosité de faire cette offrande, je suis très fier de moi… Je suis satisfait.

Quel confort d’être heureux de tout… et donc du « Tout » ! C’est tellement pratique ! Je le disais hier à mon ami G. lorsque nous roulions ensemble sur la route.

Nous ne pouvons pas revivre un instant deux fois… Mais nous pouvons toujours être heureux de l’instant que nous avons vécu.

Et ceci que nous l’ayons vécu l’instant juste précédent ou bien à n’importe quel autre instant de notre passé lointain… Que ce soit notre passé, soi-disant personnel, le passé de l’autre… Ou que ce soit le passé de toute l’humanité.

En effet, de mon point de vue, je ne vois pas de différence très nette entre mon passé, celui de l’autre et celui de toute l’humanité.

Grâce à mon ordinateur qui peut effacer si vite tout ce que j’ai écrit, en un instant, j’apprends à accomplir un deuil… de la façon la plus rapide et surtout la plus agréable qui soit.

Le passé est passé… Mais, quel qu’il soit, je suis libre, toujours libre, à cet instant d’en être heureux.

Le passé est une source inépuisable de joie pour celui qui sait l’aimer à cet instant présent.

Je vis un instant du Paradis, à cet instant même, chaque fois que j’ose être heureux de tout le passé.

Et toute la terre vivra (ou plutôt revivra) le Paradis, dès que tous les Êtres humains auront réussi, courageusement, à aimer, tous, le passé qu’ils ont vécu depuis qu’ils sont humains.

Ceci, semble-t-il, est un projet à long terme… Mais il se réalisera, sans aucun doute !

Et je veux, moi aussi, participer à la réalisation futur de ce projet parfait et inéluctable qu’est le retour du Paradis sur notre Terre.

Or, plus je suis heureux à cet instant, plus la vie au Paradis de la Terre entière approche.

Le futur est entre les mains de chacun de nous, les Êtres humains.

Nous sommes, tous les Êtres humains ensemble, responsables du futur que nous vivrons, mais également du futur que nous proposerons à tous les autres Êtres, animaux, végétaux et minéraux…

Chaque instant de notre existence est l’occasion d’ouvrir, un peu plus, notre conscience à l’Infini.

Et chaque faits dont nous ne sommes pas arrivé à reconnaître la Perfection est toujours revenu à notre conscience pour que nous puissions le reconnaître Parfait.

Et si nous n’y avons pas réussi il reviendra, car consciemment ou inconsciemment, notre but de vie, à nous, tous les Êtres de la Terre, est d’ouvrir notre conscience à cet Infini qui est Éternel…

C’est à dire d’être toujours plus heureux.

Je ne retrouverai pas, sans aucun doute, les pensées exactes que j’avais écrites et que mon ordinateur a, si gentiment, effacées.

Mais l’Âme, que je suis, est une source inépuisable de pensées que la Pensée, que je suis également, est heureuse de découvrir et que le Corps est heureux de manifester.

Comme le passé, le futur se vit au présent… Et seulement au présent !

Nous ne pouvons pas revivre notre passé dans le passé, puisque le passé est justement « passé ».

Mais, le passé est inscrit dans notre mémoire… Et heureux ou malheureux, nous pouvons nous en souvenir à cet instant présent, nous pouvons également en constater les résultats dans notre présent… Nous pouvons, à chaque instant, choisir, à nouveau, d’en être heureux ou malheureux.

Nous ne pouvons pas changer ces faits passés… Mais, c’est vrai que, d’une façon ou de l’autre, ils vont revenir à notre conscience pour que nous en soyons toujours plus heureux.

Pour prendre un exemple simple : il y a entre quarante et cinquante ans, alors que je dévalais une pente de montagne à fond la caisse, mon pied est entré dans un trou, mon corps a continué sa course et mon genou gauche a été tordu à l’envers et je me le suis fracturé gravement … Cela a été, je l’ai appris beaucoup plus tard une fracture intra-articulaire du plateau tibial interne.

 l’époque, j’ai choisi de simplement rester au lit pendant 2 mois pour permettre à la fracture de se guérir… Ce sont bien des années plus tard que des radios ont été faites. Elles ont montré un genoux complètement remodelé, complètement différent de l’autre.

Au cours des années qui ont suivi, et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas pu faire que cet évènement n’ait pas existé : j’ai eu le genoux fracturé gravement… C’est un fait ! C’est un fait passé… qui a laissé des traces physiques et psychologiques… et spirituelles… Et à chaque instant, je peux gérer cela comme je l’entends !

Au début, j’ai été donc alité et j’avais très mal à mon genoux. Je n’ai pas, à l’époque, choisi d’éviter cela… De ce fait, je n’ai pu qu’apprendre, progressivement de mieux en mieux à être heureux d’avoir mal et d’être alité.

Ensuite, après probablement environ deux mois, je me suis levé et j’ai commencé à marcher avec une canne et avec beaucoup de douleurs… Et je me souviens qu’à l’époque je me suis inquiété pour mon avenir.

En effet, la douleur physique était importante et elle a duré pendant quelques mois, sans que j’en sois vraiment régulièrement heureux….

Mais, si je me souviens bien, finalement, cette douleur a duré jusqu’à ce que j’arrive à choisir d’en penser ce que j’étais, à l’époque, le plus heureux d’en penser…

J’ai donc choisi d’être heureux d’avoir mal… Et j’ai augmenté la joie d’avoir mal, de plus en plus chaque jour… Chaque fois que j’avais mal, je souriais et je remerciais cette douleur d’exister.

Et là, bientôt, les douleurs ont disparu ! Et il ne m’est plus resté qu’une impossibilité de plier le genoux complètement : je ne pouvais donc pas m’accroupir sur ce genoux… Mais cela n’était plus douloureux du tout.

Pendant une dizaine d’années, j’ai probablement un peu grandi en sagesse, comme tout un chacun… Et puis, je ne me souviens pas pourquoi, j’ai eu à nouveau mal à mon genoux et là, par contre, je me souviens très bien que mes pensées ont baissé de qualité à propos de mon genoux, à propos de la douleur que je ressentais à nouveau et à propos de mon avenir…

Et donc, une nouvelle fois, j’ai eu bien mal jusqu’à ce que je me décide, je m’en souviens très bien, à repenser ce que j’étais le plus heureux de penser… Encore mieux.

Et que ce soit à propos de mon genoux, de la douleur ou de mon futur, je me suis entraîné fortement à penser consciemment ce que j’étais le plus heureux de penser… Jusqu’à y arriver !

Et en quelque temps, non seulement je n’ai, à nouveau, plus eu mal, mais j’ai récupéré la totalité de la flexion de mon genoux. Cela m’a étonné… Cela faisait une dizaine d’année que la flexion de mon genoux était bloquée… Mais j’ai été fier et satisfait.

Et puis j’ai vécu, heureux de mon genoux déformé, mais efficace, jusqu’à aujourd’hui…

Lorsque j’y porte mon attention, je le sens différent de mon autre genoux… Mais hier, j’ai cependant pu aller me baigner dans un étang à 1500 mètres d’altitude grâce à une marche difficile de 3 heures aller et 3 heures retour… Et aujourd’hui, je vais faire une quinzaine de kilomètres à pied à partir de là où nous sommes logés, chez notre ami G.

Et la qualité du futur que je vais vivre dans cette vie et dans les autres est décidé par l’usage que je fais de mon libre arbitre pour vivre chaque instant, avec « ce » genoux.

Ce que je suis le plus heureux de penser, c’est que plus je suis heureux aujourd’hui, plus je serai heureux demain…

Plus je suis heureux dans cette vie, plus je serai heureux dans les autres…

Et ceci quelle que soit les difficultés temporaires que l’humanité, dont je fais partie, impose à toute la terre.

Mon futur ne dépend pas totalement de moi, car je ne suis qu’un Être humain parmi des milliards… Mais la Joie que j’ai à l’imaginer aujourd’hui et la Joie que j’aurai à le vivre à chaque instant, Elle, Elle ne dépend que de moi.

Je veux toujours mieux jouir de notre passé.

Je veux toujours mieux jouir de notre futur.

Et cela, je ne le peux qu’à cet instant présent.