34 • Mouvements de Pensée, mouvement de Corps, mouvement d’Âme…

34 • Mouvements de Pensée, mouvement de Corps, mouvement d’Âme…

Lundi 14 Octobre 2024

Le but de l’Être humain, comme celui de tous les autres Êtres n’est pas, en priorité, d’être intelligent, mais bien d’être simplement heureux… C’est à dire d’ouvrir sa conscience.

Mais pourtant, plus nous sommes heureux, plus nous sommes, vraiment, intelligent !

Mais, qu’est-ce qu’être heureux ?

Une des innombrables façons de répondre à cette question, si personnelle à chacun de nous, c’est de dire qu’être heureux, c’est vivre l’harmonie dans l’ouverture de la conscience de tout notre Être, c’est à dire de l’Âme, du Corps et de la Pensée que nous sommes.

Vivre toujours plus cette harmonie est, en fait, quel que soient leurs niveaux de conscience, le cas de tous les Êtres qui existent sur la terre, qu’ils soient humains, mais également animaux, végétaux ou même minéraux…

Là, je choisis d’utiliser le classement des Êtres le plus simple et le plus habituel qui a été fait par les humains, pour l’instant… Humains, animaux, végétaux, minéraux

Mais c’est, évidemment, le cas également de tous les Êtres de notre Univers, Êtres connus et inconnus.

Je suis en effet heureux de penser que Dieu, et la Loi qu’Il Est, est Unique, Absolue et Universelle…

Je suis, bien sûr, heureux que certains pensent différemment… Mais j’ai moi-même moins de plaisir à penser que la Terre serait un lieu sacré particulier, préféré par Dieu à tous les autres.

Non ! Tous les Êtres de l’Univers que nous sommes bénéficient de la même Loi Divine et vivent le même Amour de la Vie Infinie.

C’est vraiment cela que je suis, pour l’instant, le plus heureux de penser… Et, bien sûr, comme chacun, je choisis toujours, de mon mieux, de penser ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant.. Tout simplement pour être toujours plus heureux…

Mais, bien sûr, je ne veux pas dire là que l’intelligence ne soit pas importante… C’est évidemment très important d’être intelligent, mais, à partir de l’apparition de l’Être humain sur la terre, cela a pu se révéler très destructeur si nous ne sommes pas d’abord, et en priorité, heureux.

C’est ce que l’on a pu observer dans l’histoire : l’intelligence devenue humaine, lorsqu’elle a été malheureuse, n’a été source que de problèmes… Et même, nous pouvons voir que l’humanité a entassé, trop souvent, depuis son presque début, des problèmes sur des problèmes !

Et ceci durera jusqu’à ce que cette intelligence malheureuse, et donc maladroite, guérisse dans un avenir qui ne dépend que de chacun de nous !

Une intelligence malheureuse, c’est une Pensée qui n’est plus en harmonie avec l’Âme et le Corps de l’Être qu’ils sont ensemble.

Oui ! La souffrance chronique chez l’humain est une pathologie…

Et c’est vrai que jusqu’à aujourd’hui, c’est une pathologie que les Êtres humains considèrent en général, comme naturelle et inévitable…

Mais qui a jamais été heureux de penser cela dans toute l’humanité ?

Je n’ai, personnellement, jamais trouvé personne qui soit heureux de le penser, alors que j’ai trouvé, jusqu’à aujourd’hui, presque tout le monde qui le pensait.

Bien sûr, le but de notre vie, c’est bien d’être heureux, comme c’est le but de tous les Êtres qui existent…

Évidemment, notre bonheur a bien changé de forme depuis que nous étions minéraux.

Peut-être, par exemple, que le bonheur d’un minéral, c’est d’exister, simplement d’exister… Ce qui, d’ailleurs, fait encore bien partie du bonheur humain !

En effet, je suis moi-même, un Être humains heureux d’exister, bien sûr… Mais, cependant, mon existence semble bien plus variée que celle d’une montagne de granit…

Cette montagne, peut-être qu’elle pense une pensée par milliard d’années ? Je ne le sais pas… Cela un jour, la science nous le dira. Mais jusqu’à là, la science a-t-elle eu seulement l’idée qu’une montagne puisse penser ?

Et l’Être humains, il pense peut-être une pensée par seconde ! Ce n’est là qu’une hypothèse de réflexions que la science va vérifier, ou modifier, dans un avenir de plus en plus proche…

Mais, maintenant, j’ai envie de parler un peu, de mouvement !

Tout bouge ! Mais il y a des mouvements des Êtres qui, souvent, ne nous sont pas facilement perceptibles…

Par exemple, j’ai appris de la science actuelle, qu’une montagne de granit peut se déplacer par rapport à notre Terre…

Et, en effet, d’abord une montagne se déplace, tout doucement, dans différentes directions pendant des milliards d’années à la vitesse des plaques tectoniques qui la porte, soit entre 1 et 10 cm par an… C’est lent, mais quand même !

 Mais, également, leurs sommets, le sommet des montagne, peuvent se balancer, un peu comme les arbres dans le vent, de façon imperceptible à nos yeux, mais que des instruments scientifiques sophistiqués permettent à l’homme de mesurer…

J’ai appris également que les chaines de montagnes, ces Êtres minéraux pourtant énormes, se déplaçaient aussi poussés par le vent et les nuages… Un peu comme des vagues sur l’eau, mais comme elles sont évidemment beaucoup plus rigides, elles se déplacent beaucoup, beaucoup, plus lentement.

Mais, à côté de ces déplacements qui sont très lent, il y a des mouvements des nombreux Êtres qui forment toute la terre, y compris les montagnes dont nous venons de parler, qui sont beaucoup plus rapides…

Je ne parle pas là des déplacement très variés que peuvent faire, de façon autonome, tous les Êtres par rapport à notre Terre… Non ! Je parle des mouvements que nous vivons tous « avec » la Terre parce que nous lui appartenons et que donc, tous les Êtres, autant que nous sommes sur elle, nous la suivons dans son mouvement à elle…

Et là, si nous additionnons tous les mouvements que notre Terre vit dans notre univers, nous découvrons que nous nous déplaçons à des vitesses difficiles à imaginer…

Mais essayons tout de même de les imaginer !

Déjà, tous les Êtres qui sont à la surface de la Terre, cette Terre que nous formons tous ensemble, se déplacent du fait de sa rotations sur elle-même. Par exemple, si nous sommes à son équateur, nous nous déplaçons tous à 1600 km/h…

Évidemment, si un Être bouge sur la Terre ou au-dessus d’elle, il augmente ou diminue la vitesse de son mouvement dans l’espace infini…

Mais, ensuite, puisque nous suivons notre Terre dans son mouvement autour de notre Soleil, là, la science nous dit que nous avançons avec elle et avec lui dans l’espace à la vitesse de 107.000 km/h… C’est déjà énorme…

Mais en réalité, tous les Êtres de la terre que nous sommes se déplacent beaucoup plus vite encore…

En effet, notre Soleil lui-même se déplace autour de notre galaxie, la Voie Lactée, à une vitesse de 900.000 km/h… Et bien sûr, nous le suivons tous, c’est à dire tous les Êtres de la Terre que nous sommes et qui forment l’Être Terre que certains d’entre nous ont nommé « Gaïa ».

Maintenant, la Voie Lactée que tous les Êtres qui forment notre Terre suivent également, bien sûr, parce qu’ils en font partie, elle, elle avance à 400 000 km/h… Tous, ensemble, nous voyageons donc bien plus vite que nous le croyons !

Et il semble que nous devrions trouver sur notre trajectoire commune, la galaxie d’Êtres solides et gazeux la plus voisine que l’on nomme Andromède. Et ceci dans quatre ou cinq milliards d’années. Nous formerons ainsi une nouvelle communauté d’Êtres encore plus grande…

Il y aura certainement un grand remue-ménage, lors de la rencontre de tous ces innombrables Êtres que nous sommes tous les uns avec les autres !

En plus, l’ensemble de tous ces Êtres que forment donc notre amas de galaxies avance, lui aussi, à environ 2 000 000 km/h vers l’amas des Êtres qui composent la galaxies de la Vierge…

Et allez ! Tous ces Êtres que nous sommes bougent beaucoup, vraiment beaucoup, n’est-ce pas ? La fusion de ces deux immenses Êtres que sont ces galaxies donnera ce que les scientifiques nomment « Androlactée »… Un Être immensément plus grand encore.

Pour l’instant, ces deux Êtres que sont ces immenses amas existent et avancent dans un ensemble d’Êtres encore plus grand que l’on appelle un « continent galactique”. C’est notre continent galactique que l’Être humain a nommé « Laniakea » et il semble, pour la science actuelle, être un ensemble de 3 « superamas »…

À noter que ce continent galactique, Laniakea  est seulement l’un des 6 millions de superamas qui semblent exister dans l’univers et que nous pouvons pour l’instant observer…

Il est vraiment difficile, mais pas impossible, d’imaginer le nombre et la taille de tous les Êtres qui existent… Il y en a de plus petits que la longueur de Planck… Et le plus grand, lui, nous l’appelons « notre Univers » !

 Et à l’intérieur de notre Univers, Laniakea, cet Être immense possède en son centre un grand attracteur avec lequel nous, tous les Êtres qui le composons, filons vers un grand attracteur encore plus grand nommé « Superamas de Shapley » à une vitesse de 2.268.000 km/h…

Alors ? Si nous additionnons, à l’arrache, toutes ces vitesses, on peut découvrir que tous les Êtres de la Terre se déplacent avec elle, en réalité, dans le vide à une vitesse d’environ 6 millions km/h… C’est pas mal, n’est-ce pas ?

« Le mouvement, c’est la vie » ! Disons-nous, nous les Êtres humains… Alors, nous, tous les Êtres de la terre, nous sommes vraiment très, très vivants !

Tout cela fait un peu réfléchir… Et c’est donc bien avec la participation de notre intelligence que nous pouvons réfléchir, et réfléchir encore, au mouvement et donc à la vie de tous ces Êtres que nous sommes et qui formons notre Terre… Et nous nous en émerveillons à chaque fois plus…

C’est notre Pensée qui nous permet d’être intellectuellement intelligent… Mais nous sommes aussi une intelligence du Corps et une intelligence de l’Âme…

Et ces 3 intelligences que nous sommes ne peuvent pas être séparées, ni fonctionner l’une sans l’autre…

Alors, si notre Corps vit des mouvements physiques aussi importants que ceux que nous venons d’évoquer plus haut, si nous, tous les Êtres de la Terre, nous bougeons physiquement à 6 millions km/h à chaque instant, alors il y a, nécessairement un mouvement ou plutôt une évolution concomitante et immense de la Pensée et de l’Âme de tous les Êtres de la Terre… et, bien sûr, de tout notre Être Universel.

Tous les Êtres de la terre, et de partout dans l’espace, sans une seule exception, voient leur conscience s’ouvrir :

La conscience de leur Corps s’ouvrent… La conscience de leur Pensée s’ouvrent… Et la conscience de leur Âme s’ouvrent aussi…

Et toutes ces ouvertures de consciences si infiniment variées ne peuvent se faire qu’ensemble !

Tout le plus beau reste donc possible… Nous pouvons être optimiste, à long terme…

Et, au fur et à mesure où notre conscience s’ouvre, nous, les Êtres humains, nous pourrons de moins en moins ignorer cette ouverture de tous nos Êtres… et de tous nos frères, les Êtres qui existent dans tout notre univers !

Toujours plus, nous prenons conscience de la Lumière qui Est ce « Tout » dont nous venons, un tout petit peu, de parler…

Nous avons parlé avec notre intelligence qui est la vie de notre Corps, de notre Âme et de notre Pensée.

Ce que nous sommes, nous le sommes depuis toujours, mais la conscience que nous en avons ne peux qu’augmenter tous les jours…

Car ces mouvements du Corps, petits ou immenses, dont nous prenons mieux conscience tous les jours, grâce à la science, ne peuvent qu’être, également et au même instant, des mouvements de la Pensée et des mouvements de l’Âme.

En effet, l’Âme, la Pensée et le Corps sont toujours, à la fois, un seul Être et la multitude des Êtres…

L’Unité Divine de tous ces Êtres Infinies ne renie jamais leur multitude Parfaite…

C’est bien, là, ce que nous ressentons et savons lorsque nous sommes « heureux ».

Et, pour « Être » heureux, nous pensons simplement ce que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.

Prenons également conscience qu’être heureux, c’est être toujours plus heureux… Exactement comme être ici, là où nous sommes, c’est, en même temps, se déplacer à 6 millions de kilomètres à l’heure !

À cette vitesse à laquelle nous avançons, nous avons toujours une toute petite mi-temps de retard : Nous ne pouvons observer que notre passé.

Mais, nous pouvons vivre l’instant dans la Joie en aimant tout ce passé que nous pouvons observer.

Et lorsque nous sommes toujours plus heureux de vivre cet instant d’adoration, notre avenir révèle la Perfection de ce qu’il sera.

Eh oui ! C’est Toi, le merveilleux Toi, qui Est Tout : Tu Es le passé de tous les Êtres, le présent de tous les Êtres et le futur de tous les Êtres.

Et nous ? Osons être les prophètes du bonheur que Tu nous offres !

31 • L’Amour, impossible ?

Allez ! Encore aujourd’hui, bien sûr, je vais jouer un peu, par écrit, au BeHappy… Et, donc, je ne vais écrire là que ce que je suis le plus heureux de penser… pour la simple joie de le penser…

Je vais le faire de mon mieux… Et jouer ainsi, encore, une petite partie de ce jeu que j’aime tant depuis plus de 50 ans… et qui a tant enrichi ma conscience, si simplement.

D’abord, je vais répéter que le but de ma vie et de celle de tous les Êtres que je rencontre, depuis toujours sans une seule exception, c’est d’être heureux…

Mais, attention, ce n’est pas seulement le cas des Êtres humains… Non ! C’est le cas de tous les Êtres qui forment cette planète et tout cet univers.

En tous les cas, sur notre terre, c’est sûr, c’est le cas de tous les Êtres minéraux, de tous les Êtres végétaux, de tous les Êtres animaux… et bien sûr de tous les Êtres humains.

Mais, c’est vrai, seuls les Êtres humains, grâce à leur libre conscience, à leur libre arbitre, ont pu choisir d’en perdre la conscience… ou pas !

Mais, monsieur, comment pouvez-vous vous permettre de dire tout cela ?

Je me le permet, parce que je choisis de ne penser que ce que je suis le plus heureux de penser… C’est tout ! Je le choisis complètement arbitrairement…

En effet, je ne veux croire que ce que je suis le plus heureux de croire !

Mais, monsieur, vous ne pouvez pas penser n’importe quoi ! Vous ne pouvez pas croire n’importe quoi !

Si, bien sûr, je le peux ! Comme tous les Êtres humains, je peux croire n’importe quoi… Je me reconnais la Liberté de penser ce que je veux…

Mais, en ce qui me concerne, je choisis de penser, chaque jour mieux, ce qui me plaît le plus.

Mais comment pouvez-vous faire cela ? Vous n’en avez pas le droit !

Et vous, là, qui pensez que je n’en ai pas le droit… D’où tirez-vous l’autorité pour penser me l’interdire ?

Bien sûr, comme moi, vous êtes libres de penser ce que vous choisissez de penser… Mais là, là, êtes vous vraiment heureux de me dire que je ne suis pas libre de penser ce que je veux ?

… Non, c’est vrai, je ne le suis pas vraiment ! Mais je dois vous le dire, parce que c’est la vérité !

Mais, qui décide de ce qui est vrai et de ce qui est faux ?

Il est beau que chacun choisisse de penser ce que « lui » est heureux de penser…

Mais est-il juste de vouloir imposer sa pensée à quelqu’un d’autre ? Est-ce que chacun n’a pas le droit de penser librement ?

Si, bien sûr, au fond de moi, je pense que chacun est libre de sa pensée.

Nous sommes bien d’accord !

Eh bien, moi, ici, je suis heureux de penser que chacun est libre de penser ce qu’il est le plus heureux de penser… Mais qu’il est même libre, ,également, de penser ce qu’il n’est pas heureux de penser !

Bref ! Chacun est libre d’être heureux ou pas.

Mais, les gens ne peuvent pas toujours choisir… Ils ne peuvent pas toujours penser ce qu’ils sont heureux de penser.

Ah bon…? Il y a des Êtres humains qui peuvent choisir d’être heureux et d’autres qui ne le pourraient pas ? Ou bien y a-t-il des Êtres humains qui peuvent choisir d’être heureux à certains moments de leurs vies et pas à d’autres ?

Et vous, êtes-vous vraiment heureux de penser tout cela ?

Je suis obligé de reconnaître que « non », cela ne me réjouit pas de le penser. Mais c’est ainsi !

Il y aurait alors des gens supérieurs qui pourraient choisir la façon de vivre leur vie et des gens inférieurs qui ne le pourraient pas ?

Il y aurait donc des maîtres qui décident de ce qui est juste pour eux et des esclaves qui ne peuvent que subir leur volonté ?

Non, bien sûr ! Ce n’est pas ce que je voulais dire… Je serais heureux de croire que chacun est libre de vivre sa vie comme il l’entend.

Ah ! Enfin, vous devenez plus raisonnable… Et alors, là, n’avez-vous pas pensé ce que vous étiez un peu plus heureux de penser ?

Si, c’est vrai, je peux dire que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser… Je le reconnais.

Alors, bienvenu dans votre état naturel… Bienvenu parmi les gens heureux !


L’Amour est-il vraiment impossible ? N’existe-t-il pas dans la vie réelle ? N’est-il pas notre quotidien ?

Serai-je heureux de penser cela ?

Non ! Clairement « non » !

Ce que je suis heureux de penser, c’est que l’Amour existe tout le temps et partout… Qu’il est ma vie… Qu’il est la vie de tout.

Ça, je suis vraiment heureux de le penser !

Parfois les gens se laissent aller dans leur désespoir et ils peuvent en arriver à penser que l’Amour véritable n’existe pas sur cette terre…

Et certains peuvent penser même que ce n’est qu’après leur mort que, peut-être, ils pourront vivre le bonheur, dans un soi-disant paradis, s’ils ont rempli, au cours de cette vie toutes les conditions nécessaires édictées par une autorité quelconque.

Et il y a encore d’innombrables autres théories.

Quelle souffrance que tout cela !

Mais, chacun n’est-il pas libre de choisir ce qu’il pense ?

Ce que j’aime penser à cet instant, c’est que seul l’Amour est possible… Qu’il n’y a que Lui qui existe et ceci sans aucune condition.


Mais, une des choses qui donne l’impression, à beaucoup, que les Êtres humains ne s’aiment pas, c’est que la souffrance est bruyante et que l’Amour, lui, est discret.

La merveilleuse souffrance nous signale instantanément que nous venons de perdre conscience de l’Amour Omniprésent… Et pour attirer notre attention, elle se fait toujours de plus en plus bruyante.

Mais, l’Amour, Lui, est l’expression naturelle de la Lumière… Et comme Elle, Il est Omniprésent… Et comme Elle, il est sans condition… Aucune condition.

Toute la création exprime l’Amour… Elle n’exprime « que » l’Amour…

Et si nous nous calmons, nous ne voyons que Lui… Et alors, nous ne « vivons » que Lui.

L’Amour, le véritable, ne s’affiche pas… Il Est.

Il est là, tout le temps, partout, discret, mais nous ne pouvons le voir que si nous avons foi en Lui.


Quoi que nous en pensions, l’Amour dirige la terre et tout l’univers.

Mais, soit nous en sommes conscients et nous nous en réjouissons, soit nous en perdons la conscience et nous ne pouvons alors nous en réjouir.

Se plaindre, c’est toujours se plaindre de Toi, la Vie Éternelle, l’Amour Omniprésent qui imprègne l’Existence Infinie.

Je suis si heureux de vivre cette vie-ci, malgré toutes les difficultés que j’ai pu imaginer avec l’aide de beaucoup de mes frères et soeurs humains, au cours de nos vies successives.

Mon espoir est qu’avec l’aide de tous, nous allons « vivre » de plus en plus consciemment l’Amour Parfait qui ne sera jamais déçu.

Rien ne peut décevoir l’Espoir Réel qui ne s’appuie que sur l’Amour de Tout et la Foi en Toi.

Le Véritable Paradis n’est-il là ? Maintenant ?


Quel plaisir de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… et quelle simplicité !

C’est si compliqué de continuer à souffrir en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser… C’est compliqué pour nous et pour tous les Êtres qui nous entourent.

Soyons courageusement heureux de la vie telle qu’elle nous est offerte à cet instant et telle que nous choisissons de la vivre.

C’est tellement plus économique pour tous que nous soyons heureux à cet instant.

Il n’y a d’écologie qu’heureuse.

28 • Quel futur je choisis ?

Un ami, qui a choisi « ÊtreSoi » comme pseudonyme, a fait, il y a quelques jours ce commentaire dont je le remercie :

« Parlons du futur…
N’est-ce pas dans le moment présent que notre futur s’inscrit ?
N’est-ce pas dés la pensée que l’on est heureux de penser en ce moment présent que ce futur s’invente ?
En fait, s’invente-t-il ?
N’est-ce pas par ces pensées heureuses en cette suite continue d’instants présents que nous nous proposons un futur heureux en son instant ?
Alors nous sommes heureux de ce futur que nous ne connaissons pas, en continuant à penser d’instant en instant, des pensées que nous sommes heureux de penser…
Ainsi, le futur ne se confond-il pas avec le présent ? »

Après avoir lu et relu, avec beaucoup de plaisir, ces pensées avec attention, j’avais écrit pendant plus d’une heure toutes une série de pensées que j’étais vraiment très heureux de penser en lisant ce joli commentaire fait par « ÊtreSoi »… Des pensées très belles, très inspirées… Enfin, c’est ce qu’elles me semblaient être !

Et puis, tout d’un coup, du fait d’une maladresse de ma part j’ai tout fait disparaître de mon ordinateur ! D’un seul coup !

Alors, là, voilà une bonne occasion de jouer au BeHappy que de choisir d’être heureux d’avoir perdu tout ce que j’avais été si heureux d’avoir écrit…

Et c’est ce que j’ai fait : tout de suite, dès que je me suis aperçu de mon erreur, dès que j’ai compris que je venais d’effacer complètement ces pages dont j’étais si fier, j’ai choisi d’être heureux.

« Dieu Est Tout », c’est la pensée fondamentale que je suis le plus heureux de penser à tout instant, celle qui est le point de départ de tous mes raisonnements, donc de toutes mes autres pensées…

Je reviens à elle sans cesse pour continuer ainsi à penser selon ma joie.

Et, si « Dieu Est Tout », Dieu est donc également ce que nous perdons !

Alors, instantanément, j’ai offert cette perte de mon texte à Dieu… Et comme chaque fois que j’ai eu la générosité de faire cette offrande, je suis très fier de moi… Je suis satisfait.

Quel confort d’être heureux de tout… et donc du « Tout » ! C’est tellement pratique ! Je le disais hier à mon ami G. lorsque nous roulions ensemble sur la route.

Nous ne pouvons pas revivre un instant deux fois… Mais nous pouvons toujours être heureux de l’instant que nous avons vécu.

Et ceci que nous l’ayons vécu l’instant juste précédent ou bien à n’importe quel autre instant de notre passé lointain… Que ce soit notre passé, soi-disant personnel, le passé de l’autre… Ou que ce soit le passé de toute l’humanité.

En effet, de mon point de vue, je ne vois pas de différence très nette entre mon passé, celui de l’autre et celui de toute l’humanité.

Grâce à mon ordinateur qui peut effacer si vite tout ce que j’ai écrit, en un instant, j’apprends à accomplir un deuil… de la façon la plus rapide et surtout la plus agréable qui soit.

Le passé est passé… Mais, quel qu’il soit, je suis libre, toujours libre, à cet instant d’en être heureux.

Le passé est une source inépuisable de joie pour celui qui sait l’aimer à cet instant présent.

Je vis un instant du Paradis, à cet instant même, chaque fois que j’ose être heureux de tout le passé.

Et toute la terre vivra (ou plutôt revivra) le Paradis, dès que tous les Êtres humains auront réussi, courageusement, à aimer, tous, le passé qu’ils ont vécu depuis qu’ils sont humains.

Ceci, semble-t-il, est un projet à long terme… Mais il se réalisera, sans aucun doute !

Et je veux, moi aussi, participer à la réalisation futur de ce projet parfait et inéluctable qu’est le retour du Paradis sur notre Terre.

Or, plus je suis heureux à cet instant, plus la vie au Paradis de la Terre entière approche.

Le futur est entre les mains de chacun de nous, les Êtres humains.

Nous sommes, tous les Êtres humains ensemble, responsables du futur que nous vivrons, mais également du futur que nous proposerons à tous les autres Êtres, animaux, végétaux et minéraux…

Chaque instant de notre existence est l’occasion d’ouvrir, un peu plus, notre conscience à l’Infini.

Et chaque faits dont nous ne sommes pas arrivé à reconnaître la Perfection est toujours revenu à notre conscience pour que nous puissions le reconnaître Parfait.

Et si nous n’y avons pas réussi il reviendra, car consciemment ou inconsciemment, notre but de vie, à nous, tous les Êtres de la Terre, est d’ouvrir notre conscience à cet Infini qui est Éternel…

C’est à dire d’être toujours plus heureux.

Je ne retrouverai pas, sans aucun doute, les pensées exactes que j’avais écrites et que mon ordinateur a, si gentiment, effacées.

Mais l’Âme, que je suis, est une source inépuisable de pensées que la Pensée, que je suis également, est heureuse de découvrir et que le Corps est heureux de manifester.

Comme le passé, le futur se vit au présent… Et seulement au présent !

Nous ne pouvons pas revivre notre passé dans le passé, puisque le passé est justement « passé ».

Mais, le passé est inscrit dans notre mémoire… Et heureux ou malheureux, nous pouvons nous en souvenir à cet instant présent, nous pouvons également en constater les résultats dans notre présent… Nous pouvons, à chaque instant, choisir, à nouveau, d’en être heureux ou malheureux.

Nous ne pouvons pas changer ces faits passés… Mais, c’est vrai que, d’une façon ou de l’autre, ils vont revenir à notre conscience pour que nous en soyons toujours plus heureux.

Pour prendre un exemple simple : il y a entre quarante et cinquante ans, alors que je dévalais une pente de montagne à fond la caisse, mon pied est entré dans un trou, mon corps a continué sa course et mon genou gauche a été tordu à l’envers et je me le suis fracturé gravement … Cela a été, je l’ai appris beaucoup plus tard une fracture intra-articulaire du plateau tibial interne.

 l’époque, j’ai choisi de simplement rester au lit pendant 2 mois pour permettre à la fracture de se guérir… Ce sont bien des années plus tard que des radios ont été faites. Elles ont montré un genoux complètement remodelé, complètement différent de l’autre.

Au cours des années qui ont suivi, et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas pu faire que cet évènement n’ait pas existé : j’ai eu le genoux fracturé gravement… C’est un fait ! C’est un fait passé… qui a laissé des traces physiques et psychologiques… et spirituelles… Et à chaque instant, je peux gérer cela comme je l’entends !

Au début, j’ai été donc alité et j’avais très mal à mon genoux. Je n’ai pas, à l’époque, choisi d’éviter cela… De ce fait, je n’ai pu qu’apprendre, progressivement de mieux en mieux à être heureux d’avoir mal et d’être alité.

Ensuite, après probablement environ deux mois, je me suis levé et j’ai commencé à marcher avec une canne et avec beaucoup de douleurs… Et je me souviens qu’à l’époque je me suis inquiété pour mon avenir.

En effet, la douleur physique était importante et elle a duré pendant quelques mois, sans que j’en sois vraiment régulièrement heureux….

Mais, si je me souviens bien, finalement, cette douleur a duré jusqu’à ce que j’arrive à choisir d’en penser ce que j’étais, à l’époque, le plus heureux d’en penser…

J’ai donc choisi d’être heureux d’avoir mal… Et j’ai augmenté la joie d’avoir mal, de plus en plus chaque jour… Chaque fois que j’avais mal, je souriais et je remerciais cette douleur d’exister.

Et là, bientôt, les douleurs ont disparu ! Et il ne m’est plus resté qu’une impossibilité de plier le genoux complètement : je ne pouvais donc pas m’accroupir sur ce genoux… Mais cela n’était plus douloureux du tout.

Pendant une dizaine d’années, j’ai probablement un peu grandi en sagesse, comme tout un chacun… Et puis, je ne me souviens pas pourquoi, j’ai eu à nouveau mal à mon genoux et là, par contre, je me souviens très bien que mes pensées ont baissé de qualité à propos de mon genoux, à propos de la douleur que je ressentais à nouveau et à propos de mon avenir…

Et donc, une nouvelle fois, j’ai eu bien mal jusqu’à ce que je me décide, je m’en souviens très bien, à repenser ce que j’étais le plus heureux de penser… Encore mieux.

Et que ce soit à propos de mon genoux, de la douleur ou de mon futur, je me suis entraîné fortement à penser consciemment ce que j’étais le plus heureux de penser… Jusqu’à y arriver !

Et en quelque temps, non seulement je n’ai, à nouveau, plus eu mal, mais j’ai récupéré la totalité de la flexion de mon genoux. Cela m’a étonné… Cela faisait une dizaine d’année que la flexion de mon genoux était bloquée… Mais j’ai été fier et satisfait.

Et puis j’ai vécu, heureux de mon genoux déformé, mais efficace, jusqu’à aujourd’hui…

Lorsque j’y porte mon attention, je le sens différent de mon autre genoux… Mais hier, j’ai cependant pu aller me baigner dans un étang à 1500 mètres d’altitude grâce à une marche difficile de 3 heures aller et 3 heures retour… Et aujourd’hui, je vais faire une quinzaine de kilomètres à pied à partir de là où nous sommes logés, chez notre ami G.

Et la qualité du futur que je vais vivre dans cette vie et dans les autres est décidé par l’usage que je fais de mon libre arbitre pour vivre chaque instant, avec « ce » genoux.

Ce que je suis le plus heureux de penser, c’est que plus je suis heureux aujourd’hui, plus je serai heureux demain…

Plus je suis heureux dans cette vie, plus je serai heureux dans les autres…

Et ceci quelle que soit les difficultés temporaires que l’humanité, dont je fais partie, impose à toute la terre.

Mon futur ne dépend pas totalement de moi, car je ne suis qu’un Être humain parmi des milliards… Mais la Joie que j’ai à l’imaginer aujourd’hui et la Joie que j’aurai à le vivre à chaque instant, Elle, Elle ne dépend que de moi.

Je veux toujours mieux jouir de notre passé.

Je veux toujours mieux jouir de notre futur.

Et cela, je ne le peux qu’à cet instant présent.