Les 8 entretiens (6ème Partie du 5ème Entretien)

Les 8 entretiens (6ème Partie du 5ème Entretien)

Comme à l’habitude, je reprends au début de cette 6ème Partie du 5ème Entretien, quelques lignes de la fin de la précédente Partie pour pouvoir faire la transition confortablement…


Oui, mais attend ! Pourquoi as-tu eu, réellement, cette réaction de passer devant l’autre ?

Parce que j’ai peur, parce que je suis tendue…

Oui, d’accord ! Mais ça ce sont des analyses traditionnelles de ce type de situations et de réactions… Ce sont des réponses superficielles…

Mais, pourquoi ? Pourquoi « réellement », du point de vue de la Lumière, ce type d’instant se présente à ta conscience ? 

… Et voilà que tu te retrouves, encore, en train de passer devant quelqu’un…

C’est pour que je puisse entendre la conférence d’hier qui m’a permis de me rendre compte qu’avec un peu de cohérence cardiaque je serais peut-être arrivée à améliorer les choses ?

Rires…

L’ombre demande justice : elle veut être aimée

C’est là encore un raisonnement qui est intéressant mais qui ne va pas au cœur de la situation…

Est-ce que ce qui s’est présenté à toi, là, n’était pas une perte de conscience de la Lumière ? 

Ah oui, vraiment !

Est-ce que l’on n’a pas appelé « ombre » cette perte de conscience de la Lumière ?

Oui ! Nous l’avons répété plusieurs fois : « L’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière » …

Alors, pourquoi, cette ombre se présente-t-elle à ta conscience ? Pourquoi, réellement… au plus profond ?

Silence…

Eh bien ! L’ombre se présente toujours à notre conscience pour être reconnue pour de la Lumière, c’est à dire pour être aimée … Toujours !

Et elle se représentera à nous tant que nous ne l’aimerons pas…

Silence…

Et elle a raison… Cette ombre a raison ! Elle ne demande que justice ! Elle veut être guérie.

Accepter… Ou aimer sans condition ?

Alors, la petite nuance c’est que je ne peux pas dire que, dans la première expérience, j’ai aimé ce moment-là…  Mais, je l’ai accepté…

C’est déjà un premier pas… Mais nous parlons bien là d’Amour, d’Amour « sans » condition, et non pas seulement d’acceptation…

Et notre Amour, l’Amour en nous, se manifeste toujours par notre joie ! 

Non ! Moi, je ne l’ai qu’accepté en me disant « oups ! » … et j’ai remercié de le voir… parce que j’aurais pu ne pas le voir !

Et la deuxième expérience, je l’ai accepté aussi… en me disant : « Tiens ! C’est intéressant : tu l’as vu ! »

Mais… je ne sais pas si je l’ai aimée… 

Tu ne t’es pas dit : « Tiens, voici de l’ombre à aimer ? »

Eh bien, non, je n’ai pas vu ça… J’ai pensé : « C’est bien de le voir : c’est qu’il y a un souci ! … Mais en fait… »

Tu veux dire que tu as pris la façon ombreuse de te regarder et d’analyser la situation ?

Eh bien oui ! Voilà ! j’ai fait comme ça, pour l’instant… Mais, je sens bien que ce n’est pas suffisant !

C’est déjà bien de le voir !

Et en effet, nous avons, à chaque instant, l’occasion d’Aimer ! d’Aimer d’Amour…

C’est pour nous une chance… Grâce à ça, nous avons sans cesse l’occasion de nous élever… Chaque fois que nous voyons de l’ombre en nous, c’est une occasion d’augmenter notre conscience de l’Amour vis à vis de nous-même…

Oui… Mais le fait de l’accepter, ce n’est pas une façon de l’aimer aussi ?

Silence…

Non ! Quelque part, il y a quelque temps tu avais dit que « aimer, ce n’est pas accepter… »

Nul ne peut servir deux maîtres à la fois

C’est vrai, que pour l’instant, j’ai eu une réticence, avec le mot « accepter », tel qu’on l’a utilisé jusqu’à ce jour de façon, me semble-t-il, ombreuse…

Nous acceptions l’autre, mais nous avions la croyance d’être bien séparé de l’autre…

Accepter c’est bien, c’est un mouvement, c’est une marche. Mais, ce n’est qu’une marche parmi d’autres… Ce n’est pas « La » marche… ce n’est pas la dernière marche de la justice !

Tous, autant que nous sommes, nous ne voulons pas être « seulement » acceptés… Non, nous voulons être « aimés » … Et c’est juste ! Nous voulons être aimés sans condition… Sans aucune condition !

Tu ne veux pas que je t’accepte, tu veux que je t’aime…

Moi-même, je ne veux pas n’être qu’accepté de toi, je désire être aimé !

Nous faisons une nette différence entre être accepté et être aimé : ce n’est pas la même chose !

Mais, c’est vrai que « aimer », c’est le grand pas… C’est tout simplement « Voir la Lumière dans l’ombre »… C’est tout, simplement, aimer notre ennemi !

En effet, lorsque nous aimons, nous sortons de l’incroyance, où nous pensions que « ça », ça ne pouvait pas être aimé, car nous prétendions que ce n’était pas Dieu… On imaginait, nettement, une séparation entre un dieu et quelque chose.

Et nous entrons dans la croyance, où, là, nous pensons : « même ça », ça peut être aimé… Ça « doit » être aimé!

Nous voulons reconnaître et vivre que nous sommes « Un », absolument Un en Lui … Et nous avons raison !

Oui, et c’est vrai que tous les adultes, comme tous les enfants, nous voulons être aimés sans aucune condition.

Imagine que ma compagne à qui je demanderais « Est-ce que tu m’aimes ? » me répondrait : « Non ! Mais je t’accepte ! » … On aurait alors évidemment un gros problème… Ne nous sentirions-nous pas alors séparés par une illusion de mur ?

Je lui aurais demandé si elle était bien d’accord que nous sommes « Un » … Et elle m’aurait répondu : « Non, nous ne sommes pas un… mais allez, c’est la vie ! »

Inacceptable !

Il est inacceptable de n’être « qu’accepté » dans une relation proche !

Et dès que nous sommes en présence de quelqu’un physiquement ou virtuellement, nous sommes en relation proche…

Dès que nous pensons à quelqu’un, nous sommes en relation proche.

Oui, c’est vrai que nous voulons que toutes nos relations soient heureuses de ce que nous sommes… Nous voulons profondément la paix ! La vraie paix ! 

Nous voulons toujours que l’autre reconnaisse la Lumière en nous, tel que nous sommes à cet instant.

Aimer l’ombre, c’est la paix véritable

Et en réalité, dans notre tradition, chacun de nous a fait une grande différence intellectuelle entre « accepter » et « aimer ». Pour personne ce n’était la même chose ! 

Et ce que nous voulons tous, c’est vraiment « aimer » et « être aimé », sans aucune condition ! 

Aimer c’est le grand pas ! C’est voir la Lumière dans toute l’ombre ! 

Là, nous sortons de l’incroyance où nous prétendions que : « ça », ça ne pouvait pas être aimé, que « ça » ce n’était pas Dieu… Il y avait alors le « bien » que l’on aimait et le « mal » que l’on n’aimait pas ! Nous avions donc imaginé une séparation de Dieu en deux…

Comme si nous pouvions séparer Dieu en deux !

Le pouvons-nous ?

Non, tu as raison ! Nous l’avons déjà dit ensemble plusieurs fois : Dieu, est Infini, Total, Omniprésent, Éternel… C’est la Lumière Absolue… 

L’ombre n’est que la perte de conscience qui résulte d’un usage maladroit de notre libre conscience…

Eh bien là, nous, nous utilisons notre libre conscience inaliénable, pour reprendre notre conscience naturelle qui est une conscience toujours grandissante de la Lumière… Nous redevenons un « croyant » au sens originel du mot…

Maintenant, nous allons reconnaître que même « ça », même cette ombre, même ce « mal », nous pouvons l’aimer ! 

Et nous nous engageons à le faire de mieux en mieux… Nous nous engageons à voir la Lumière partout… y compris, bien sûr, dans cette ombre-là !

Nul ne sera abandonné… jamais

C’est, là, tout le travail… Et nous sommes en plein dedans et dans mille ans, je pense que nous serons encore dans ce même travail…

Sauf que, dans mille ans, derrière nous, il y aura des milliards de mémoires en plus qui auront quand même été aimées et donc reconnues comme Lumière Pure… 

Mais, le travail à accomplir sera cependant encore le même, jusqu’à ce que nous soyons tous conscients du Paradis sur la terre… Tous, sans exception !

C’est à dire jusqu’à ce que, « tous », nous retrouvions cette pureté, cette conscience de la Lumière Pure, sans aucune perte de conscience !

Pour cela, il sera nécessaire que toute l’humanité, jusqu’au dernier d’entre nous, ait aimé toutes les mémoires que nous avions mis en place… Sans aucune exception !

Toute l’humanité ?

Oui, bien sûr, toute l’humanité ! Il faudra que toute l’humanité sans exception ait une conscience sans tache de la Lumière et qu’ainsi toutes les mémoires de l’humanité aient été reconnues comme Lumière, par chacun…

Tant qu’il y a un Être humain sur la planète qui n’aime pas une mémoire, je suis concerné ! Je suis Un avec lui… Je suis partie prenante du problème !

« Un avec lui »,  je suis bien en train de ne pas aimer quelque chose,…

Mais, en même temps, le jour où il n’y en aura plus qu’un d’entre nous, c’est à dire probablement dans un certain nombre de millénaires, la solution sera la même : ce sera d’aimer avec lui cette dernière mémoire ombreuse, c’est à dire d’y reconnaître la Lumière…

Et là, ensuite, une fois que nous aurons réussi, ensemble, à aimer « toutes » nos mémoires, à être heureux de chacune de nos mémoires, une fois que nous aurons reconnu la Lumière dans « toutes » les mémoires, il n’y aura plus aucune mémoires gênantes… Nous n’aurons plus de mémoire d’ombre… Nous n’aurons plus que des mémoires Lumineuses…

Oui, d’accord…

Le Paradis sur terre existe

À ce moment-là, la progression, la suite de la vie dans cet Éden enfin retrouvé, consistera simplement à passer d’un instant de joie pure à un autre instant de joie pure ! 

Il faut reconnaître que ce n’est, pour l’instant, pas si facile que ça de parler de la façon de vivre au Paradis sur terre avec les mots chargés d’ombre que nous utilisons habituellement encore aujourd’hui !

Mais, nous pouvons essayer de dire que nous vivrons, comme on le fait depuis toujours, dans la Lumière… Mais en en ayant une conscience toujours plus grande… et ceci pour toujours ! 

Alors, quand nous étudierons notre « histoire », il n’y aura aucun poids… Parce que toutes nos mémoires, qui constituent notre histoire, seront reconnues pour ce qu’elles sont réellement depuis toujours et pour toujours : la Lumière Pure !

Pour reprendre ton image de « sac à dos » : il n’y aura tout simplement plus de sac à dos disponible ! C’est tout !

Là, la vie ne sera pas terminée mais, à partir de là, enfin, nous jouerons à vivre ! 

Nous avons déjà eu parfois des petits éclats de ressenti de l’Eden, chaque fois que nous sommes surpris par une ouverture, subite, beaucoup plus grande de notre conscience à la Lumière…

Un silence s’installe…

Ça va évoluer comme cela ! Cela me réjouie le coeur de penser que nous allons évoluer comme cela…

Peut-être que, dans l’avenir, nous trouverons une façon plus belle de le penser, de l’imaginer et de le dire… Mais pour l’instant, c’est comme cela que j’exprime comment, me semble-t-il, cela fonctionne…

Être aussi heureux d’accepter que d’aimer

Mais, là, je vais revenir un peu en arrière sur les notions « d’accepter » ou « d’aimer » …  

Eh bien, à cet instant, ce que je suis la plus heureuse de faire, c’est de reconnaître que cette différence, que j’ai imaginé et dont nous avons parlé, entre « accepter » et « aimer » m’a posé un problème !

Attention ! Oui, bien sûr, toi, là, en réalité, tu es en train d’apprendre à être heureuse de ce fait particulier qui est que « Tu es plus prête, pour l’instant, à accepter plutôt qu’aimer » !

Et, pour t’accompagner dans cet apprentissage, tu attends que je sois moi-même heureux que tu en sois là où tu en es… Ceci est parfaitement légitime !

Il n’y a aucune condition au Bonheur dont nous parlons sans cesse…

Est-ce que aimer quelque chose plutôt que de seulement l’accepter peut donc être une condition pour être heureuse ?

Non ! Bien sûr.

Ce que je veux dire, c’est que nous ne sommes pas plus parfait lorsque nous « aimons » un fait que quand nous « acceptons » seulement ce même fait. 

Si nous prétendions qu’il y a plus de Dieu dans le fait d’aimer que dans le fait d’accepter, alors nous serions bien en train de perdre conscience que la Lumière est Omniprésente, n’est-ce pas ?

Ah oui ! C’est vrai ça… On fait une différence tordue… On a prétendu qu’en bas, c’est accepter, et qu’en haut, c’est aimer ! Mais, c’est vrai : est-ce possible ? 

Non ! Cela ne peut pas être la Réalité. 

Dieu Est vraiment Tout, Il est Omniprésent, Omnipotent et Éternel : donc il n’y a pas, en réalité, un concept de Lui qui serait plus Lumineux qu’un autre ! 

Et pourtant, et c’est très intéressant d’aborder cela maintenant, c’est la première fois que je le vois moi-même : tout à l’heure, je t’ai encore invité à imaginer une séparation entre « accepter » et « aimer ».

Mais, si nous appliquons honnêtement notre foi actuelle dans la Lumière, cette différence que nous avons encore prétendue, c’est bien de l’ombre ? C’est bien de l’incroyance, n’est-ce pas ?

Eh oui ! Prétendre que quelque chose est plus « Lumière » que quelque chose d’autre, c’est bien perdre conscience que la Lumière est Infinie, Éternelle… et Omniprésente !

Les premiers seront les derniers

C’est très intéressant pour moi de découvrir cette opposition que je prétendais voire entre « aimer » et « accepter » ! C’est la première fois que je m’en rends compte… C’est incroyable ! C’était une bouffée d’incroyance qui restait suspendue en moi.

Oui, dans cette optique-là, oui !

C’était un résidu de mon incroyance ombreuse que j’ai exprimé là !

Mais, comment est-ce que je vais gérer cette perte de conscience de la Lumière que je viens de découvrir en moi ?

En tous les cas, cela explique le malaise dont je viens de te reparler…

Oui, c’est vrai… Et je te demande pardon de t’y avoir poussé…

Une souffrance, quelle que soit son degré est une invitation à plus de joie, c’est à dire à une conscience plus grande de la Lumière…

Alors ?

Eh bien, alors ? Je vais guérir cette « incroyance » avec de la « croyance »…

Simplement, je décide, là, à cet instant, de reconnaître dorénavant qu’il n’y a pas de différence de Lumière Divine entre « accepter » et « aimer ».

Je vais maintenant être aussi heureux d’utiliser l’un que d’utiliser l’autre quelle qu’aient été mes habitudes de séparation dans mon langage jusqu’à là !

Pourquoi est-ce que, depuis des années, je croyais devoir proposer cette séparation aux gens ? Pourquoi t’ai-je dit cela ? C’était simplement un acte ombreux dont j’avais l’habitude, cela me semblait le mieux… Cela me semblait intelligent, mais en fait, c’était une intelligence sombre… Puisque, aujourd’hui, il m’est évident que je ne pensais là pas ce que j’étais le plus heureux de penser.

Mais en fait, je te proposais de l’ombre et, heureusement, toi tu n’arrivais pas à l’accepter… et tu avais raison !

Ouf ! Heureusement, l’Âme nous propose fidèlement la Lumière comme source de notre pensée, à chaque instant… 

Et un jour, enfin, inévitablement, nous l’entendons … !

Ouf !

Eh oui ! Sinon, on se retrouvait encore avec le problème des points « A » et « B » séparés par une distance que l’on a nommée souffrance…

Exactement ! Fondamentalement, bien sûr, ce n’était pas ce que je voulais, mais bien sûr, il y avait encore de ça en moi : une zone ombreuse où je ne reconnaissais pas l’Absolu Unité Lumineuse entre « accepter » et « aimer » … 

Je pensais que « aimer » était plus lumineux que « accepter » ! Et, du fait de ma perte de conscience de la Lumière Absolue Omniprésente sur ce sujet particulier, j’imaginais un mot plus lumineux que l’autre…

Je prétendais te sauver de l’ombre que j’imaginais avec l’ombre que j’imaginais !

Je suis très heureux de prendre conscience de cette séparation que j’imaginais et je te remercie de ton aide…

… Donc, maintenant, je décide dorénavant de reconnaître l’absolue égalité lumineuse entre « accepter » et « aimer » …

Et hop-là ! C’est la belle vie !

Ce problème est résolu…

Nous préférons être heureux qu’intelligents

Et moi, j’étais en train de me dire que j’aimais le fait d’avoir accepté d’avoir été dans un manque de focus et d’être passé devant quelqu’un !

En fait, c’est vrai ça : j’aime ce que j’ai fait.

Sur le coup, je l’ai vu et je l’ai accepté…

Si je ne l’avais pas accepté je ne l’aurais pas vu, parce que j’aurai mis ombre sur ombre… Du coup… cela me libère et, du coup, il y a l’amour quand même… en toile de fond Éternelle !

Oui ! Et cela se représentera juste pour aimer ce qui reste à aimer dans ce type d’attitude… Parce que quand on aime sans condition, l’Amour c’est Infini, c’est le Divin, c’est la Lumière Elle-même… donc c’est Éternel.

Mais, nous, on ne peut pas prétendre aimer totalement l’Éternel Infini…

En effet, je ne pense pas…

Nous pouvons adorer Dieu de mieux en mieux… Oui ! Cela nous le pouvons et nous le pourrons toujours…

Nous pouvons grignoter de notre conscience l’Infini, pendant l’Éternité … Ça, Oui ! Nous le pouvons ! Et nous le faisons…

Mais être « totalement » conscient de Dieu, seul Dieu Lui-même peut l’être… 

Et nous ne sommes pas Dieu !

Nous ne sommes pas Dieu qui Aime tout depuis toujours et pour toujours… Ça non !

Nous sommes des consciences du Divin qui nous ouvrons, qui nous ouvrons, encore et encore, depuis toujours… et qui nous ouvrirons éternellement…

Voilà comment je le vois.

Plus nous sommes heureux, plus nous sommes intelligents

Et c’est ainsi que, chaque fois, nous faisons un pas comme celui que nous venons de faire et que, par exemple, nous prenons conscience de la séparation que l’on avait imaginée entre d’une part « l’acceptation » et d’autre part « l’amour »… Nous découvrons que cette séparation qui était intelligente, « ombreusement intelligente » était donc fausse… 

Il ne peut pas y avoir de différence possible entre Dieu et Dieu !

Oui, bien sûr !

Donc, il faut lâcher cette « intelligente séparation » entre acceptation et amour au profit d’une simple « Union lumineuse » qui reconnaît que chaque instant que je vis est Dieu Lui-même :

Quand « nous aimons », nous vivons la Lumière Pure… et quand « nous acceptons », nous vivons la même Seule Lumière Pure qui soit !

C’est là, comme d’habitude, une opportunité de reconnaître que, quelle qu’en soit notre conscience, la Lumière nous habite de la même façon Parfaite…

Et que, quel que soit les mots que nous utilisons, quels que soient les concepts que nous mettons en place, c’est de toute façon de la Lumière Pure… dont nous avons plus ou moins conscience ! 

Donc nous n’avons plus à nous juger ou à juger l’autre quand l’un de nous utilise un concept, ou même un mot, plutôt qu’un autre.

Oui, mais, il faut bien avancer ?

Ça, c’est avancer ! Quand nous ne jugeons plus, nous avançons… ou plutôt, quand nous jugeons moins, nous avançons.

C’est intéressant… cette soi-disant séparation…

Oui, mais maintenant, cela fait partie du passé : « c’était » intéressant !

C’était intéressant… cette séparation…

Oui, cela « l’était ».

Nous sommes contents d’avoir pris conscience de cela, de cette unité entre l’acceptation et l’amour. 

Nous sommes contents… mais probablement qu’on ne l’a pas encore fait totalement !

La vie est de plus en plus légère

Non ! Par contre, cela nous a permis de faire un pas… Parce que dans la mesure où j’ai pu dire que je m’aimais dans ce que j’avais accepté, pour moi cela a été important : c’était une possibilité de vivre ma conscience de l’amour, encore un peu plus…

Oui ! C’est cela… C’est le Plan qui se déroule. Si nous lui permettons de se dérouler, Il se déroule dans notre conscience ! Et tac ! Et tac ! Et tac…

Nous le savons, nous le sentons à chaque fois : 

« Ah ! Oui ! … Ça, c’est la Lumière ! »

Et puis : « Ah ! Oui ! … Ça aussi, c’est la Lumière… »

Et puis encore : « Ah oui ! … C’est vrai, ça également, c’est la Lumière ! »

Et nous avons à chaque fois de la légèreté qui s’accumule : tac… tac… tac… c’est en fait de la légèreté que nous « retrouvons » … Elle a toujours été là, et nous en reprenons conscience… Enfin !

Oui, on le ressent très bien… Et cela, à chaque fois !

Si nous sommes heureux à chaque instant… Si, à chaque instant, nous osons penser ce que nous sommes le plus heureux de penser à cette instant, la vie devient une joie permanente, c’est à dire une augmentation permanente de notre conscience de la Lumière.

Nos vies sont alors de plus en plus agréables… de plus en plus lumineuses… de plus en plus légères ! Nous avons de moins en moins de sacs sur le dos !

Voilà ce qui se passe…

Oui, c’est bien là ce que nous ressentons tous…

Répéter… Répéter… Répéter… sans jamais répéter

Mais, en même temps, il nous faut accepter le fait que nous ne sommes que des consciences de Dieu, et non pas Dieu Lui-même, et que donc, inévitablement, nous allons repasser à la merveilleuse « moulinette » de la répétition.

Oui, là, ce n’est plus un souci ! Ce n’est plus un souci tant que nous sommes heureux de répéter…

Voilà ! Nous allons repasser à la moulinette… Et donc cette même conceptions va se représenter à nous pour que nous affinions encore, pour que nous arrivions à y voir, encore plus, la Lumière… 

Et ainsi de suite…

La conscience que j’ai à l’heure actuelle de l’Unité entre « l’acceptation » et « l’amour », c’est ma conscience pour l’instant…

Oui, mais pour l’instant seulement !

Elle est plus intéressante que celle que j’avais il y a quelques minutes ! Et ça, c’est super ! 

Mais, en même temps, je ne peux pas dire : ça y est j’ai tout compris ! 

Non ! Cela va se représenter à un moment donné pour que j’affine encore ma perception de l’Unité Éternelle… Cela va se représenter en une spirale ascendante de l’ouverture de ma conscience qui s’élève pour toujours !

Ça c’est le jeu, c’est la joie… C’est bien !

Oui, il nous faut, simplement, développer ce regard lumineux sur l’intérêt de la « répétition » … et abandonner cette idée que « la répétition, ce n’était pas bien » !

Oui ! Ça, c’était une vieille habitude ! C’est vrai que l’on avait l’habitude de croire que plus nous étions obligés de répéter quelque chose pour le comprendre, plus nous étions un mauvais élève…

Celui qui redoublait une classe était un mauvais élève !

Dieu est toujours égale à Dieu dans tous les Êtres

Oui ! Et que si nous avions besoin de répéter, c’est que nous ne comprenions rien…

Mais cela était faux ! Cela découlait de cette idée, qui avait son origine dans l’ombre… Cette idée que la répétition n’était pas une bonne chose… que la répétition était une perte de temps… etc.

Mais, en réalité, la répétition a toujours été une bonne chose. Si nous avons besoin de répéter, c’est que nous comprenons de mieux en mieux ! 

Si nous répétons, c’est que nous sommes en chemin vers une ouverture de conscience toujours plus grande.

Ce n’était pas du tout pareil ! Mais, nous avions en nous cette lourdeur, en partie parce que, à l’école, nous avions accepté de croire qu’un élève qui avait besoin de répéter 2 fois était meilleur que l’autre qui avait besoin de répéter 10 fois… pour intégrer la même connaissance

Oui, nous validions l’intelligence de l’un et pas celle de l’autre.

Alors qu’ils sont intelligents tous les deux, mais peut-être dans des domaines différents… ou bien dans les mêmes domaines, mais à des époques différentes… 

Peut-être que l’autre va pouvoir dessiner un dessin merveilleux du premier coup et que le premier, pour l’instant, ne sera capable que de faire des carrés et des rectangles ! 

Chacun de nous profite de dons différents à des périodes différentes de son existence… et de ses existences…

Mais chacun a tous les dons possibles… Il y a tellement de facteurs qui font que ces dons s’expriment aujourd’hui ou pas.

Nous n’avons pas tous le même timing !

Tous pour Un, Un pour Tous

Nous sommes tous humains, et quelque part toute partie de chaque être humain fait partie de moi. 

Nous ne sommes pas obligés d’être des experts en tout : en physique, en mathématiques, en anglais, en dessin, en science cosmologique, en musique etc…

Nous ne le pouvons pas dans les 24 heures dont nous disposons chaque jour, chacun de nous.

Mais, nous pouvons profiter des progrès de chacun. Nous sommes tous ensemble… Et nous avançons ensemble… Comme « Un ».

Je peux profiter de la musique que quelqu’un fait, comme si c’était moi qui la faisais… et en effet, c’est moi qui la fait aussi… si nous sommes Un !

Oui ! C’est ça la coopération.

Les 8 entretiens (7ème Partie du 5ème Entretien)

Les 8 Entretiens (7ème Partie du 5ème Entretien

Tous pour Un, Un pour Tous

Nous sommes tous humains, et quelque part toute partie de chaque être humain fait partie de moi. 

Nous ne sommes pas obligés d’être des experts en tout : expert en physique, en mathématiques, expert en anglais, en dessin, expert en science cosmologique, en musique etc…

Nous ne le pouvons pas dans les 24 heures dont nous disposons chaque jour, chacun de nous.

Mais, nous pouvons profiter des progrès de chacun. Nous sommes tous ensemble… Et nous avançons ensemble… Comme « Un ».

Je peux profiter de la musique que quelqu’un joue, comme si c’était moi qui la faisais… et en effet, c’est moi qui la fait aussi… si nous sommes Un !

Oui ! C’est ça la coopération.

Oui ! nous sommes tous ensemble et nous avançons.

Nous sommes tous doués… pour tous !

Nous avons tous des zones de performance où nous sommes plus doués dans l’intérêt de tous. 

Par exemple, en ce qui me concerne, je sais que ce pour quoi je suis le plus doué dans cette vie-ci, c’est de faire ce que nous sommes en train de faire ensemble : c’est-à-dire, d’une part apprendre à être toujours plus heureux moi-même et d’autre part, aider les autres qui le désirent à faire de même.

Comme chacun, j’ai bien sûr de nombreux autres dons, mais il n’y a rien d’autre dans quoi je sois plus doué que cela : être heureux et aider les autres à l’être !

Et là, dans cette activité, je suis excellent et je m’améliore tous les jours… C’est là où j’ai le sentiment d’être le plus performant et le plus utile à la communauté des Êtres…

Et c’est bien compréhensible, puisque je travaille ce don pendant des heures tous les jours, et de plus en plus… Et cela depuis des années !

Et tous les dons dont nous héritons de nos ancêtres et de nos vies antérieures et que nous pratiquons vont s’épanouir en nous au fur et à mesure où nous les utilisons.

Bien sûr, je suis sensible à la musique et je sais que j’ai le don de la musique, mais dans cette vie, il est clair que je ne serai pas moi-même un grand musicien…

Depuis que je suis jeune, je dessine bien, mais là aussi je sais qu’avant la fin de cette vie-ci je ne serai pas un grand artiste graphique…

J’adore également danser depuis toujours, mais je suis bien loin d’être un bon danseur dans cette vie-ci… etc.

Et là, c’est bien compréhensible également, puisque je suis loin de passer autant de temps à pratiquer ces autres dons qui me plaisent pourtant…

En effet, je ne les pratique que quelques heures par semaines à quelques heures par an !

Il y a une place pour chacun…

Être à notre place ? 

Être à notre place, c’est faire, dans l’intérêt de tous, ce que nous sommes le plus heureux de faire, 

C’est penser, dans l’intérêt de tous, ce que nous sommes le plus heureux de penser, 

C’est dire, dans l’intérêt de tous, ce que nous sommes le plus heureux de dire…

Voilà ! Si nous faisons cela, nous sommes bien à notre place, nous sommes bien intégrés… et nous sommes le plus utile pour tous.

Et alors, nous profitons également du meilleur de chacun !

S’aimer soi-même pour adorer la Lumière

Moi, là, je me rends bien compte, en tout cas dans l’instant en ce moment, que j’ai beaucoup de mal avec le concept d’amour de soi…

Si j’ai des soucis, ce sont des soucis d’amour de moi, des soucis d’estime de moi…

Alors là, si tu le veux bien, je mettrai d’abord ces mêmes phrases, que tu viens de dire, au passé. 

Ceci pour gagner un point. Pour libérer ta mi-temps de retard… et permettre ainsi l’expression de ton libre arbitre.

Oh yes ! Oui ! Bien sûr !

Donc, alors, cela devient : « J’avais » beaucoup de mal…

Oui : « J’avais » beaucoup de mal et une grande difficulté à être, jusqu’à maintenant, contente de moi. 

Bravo ! C’est tellement mieux déjà.

Les instants et les étapes qui se suivent, j’ai un travail à faire là-dessus, essentiellement !

Et c’est vrai que j’ai… non pardon ! « J’avais » plein de stéréotypes dans la tête : qu’il fallait être comme ceci, qu’il fallait être comme cela…

Et c’est le cas de nous tous ! Ce sont des stéréotypes que nous nous sommes balancés les uns aux autres depuis des années… depuis des millénaires… depuis Caïn ! C’est ainsi que, dans notre tradition occidentale, nous nommons le premier homme qui l’a fait…

Et à chaque fois je me laisse surprendre, ce n’est pas du tout la vie que j’attendais qui se présente.

Alors, quand tu dis « je me laisse surprendre » que veux-tu dire ?

Parce que je suis dans l’instant… Et je suis surprise de ce qui se présente à cet instant.

Et quelle est le but de se laisser surprendre ? 

Silence…

Le but de se laisser surprendre, c’est bien d’être heureuse de se laisser surprendre… N’est-ce pas ?

C’est tout : c’est très, très, simple !

Oui, oui et oui, c’est vrai !

La joie manifeste l’adoration

Le but d’un instant, c’est que nous en soyons heureux…

Eh bien c’est ça ! À chaque fois, c’est cela qui sort : profondément je suis une personne joyeuse…

Mais… est-ce que cet instant, que tu me décris maintenant, et où « tu es arrivée » à jouir de la Lumière profondément, a plus de valeur que l’instant où « tu n’y es pas arrivée ?

 ●

Ho ! Tu m’énerves !

Il n’a pas plus de valeur

Mais si !

Non ! Il n’a pas plus de valeur !

Si ! Si, si !

Non ! Et tu le sais bien ! Profondément ! Car tu es fondamentalement, et majoritairement, une croyante en Dieu Éternel, Infini et Omniprésent !

Il ne faut pas que nous perdions la conscience de ceci lorsque nous raisonnons. 

Un instant, quel qu’il soit, n’a que la valeur absolue de la Lumière ! Ni plus, ni moins ! 

Il ne peut pas y avoir plus ou moins de Dieu dans un instant… quoi que nous ayons pu prétendre.

Oui ! c’est vrai… et je le sais au plus haut de moi !

Mais la perte de conscience de la Lumière m’a une fois de plus collé à la peau.

Oui!  Mais cela n’a aucune gravité… car, d’une part cela ne change en rien la Nature de la Lumière… Et d’autre part, fidèlement, nous revivrons tous ce type d’instant pour y reconnaitre toujours mieux la Nature Infinie de la Lumière… Et ceci, jusqu’à le reconnaître totalement !

Oui, là heureusement, ça, j’ai pu le dire au passé : ce qui me permet de dire, à cet instant, au présent que maintenant je suis heureuse de l’état dans lequel j’étais hier ! Mais à l’instant où je le vivais hier je n’ai pas su choisir d’être heureuse de le vivre…

Bravo ! Mais cependant, posons-nous la question suivante : est-ce que cet instant-là, hier, où tu étais moins consciente de la Lumière est-il moins Divin que cet instant-ci où tu en est plus consciente ?

Ben oui ! Parce qu’il n’y avait pas la joie !

Eh bien non ! En effet, il faut que nous fassions bien la différence entre d’une part la Lumière Divine qui a une valeur Absolue et Éternelle et la conscience que nous choisissons d’en avoir…

Dans ces deux instants que tu as vécus, il y avait, obligatoirement, autant de Lumière Absolue, mais seulement moins ou plus de conscience d’Elle… Et donc moins ou plus de Joie !

Et c’est la conscience qui fait toute la différence…

Oh là là ! C’est bien sûr ! Ce que tu dis est vrai…

Êtres de conscience de la Lumière

Attention, ce n’est pas pareil ! 

Nous sommes des Êtres de conscience. 

La Lumière nous ne pouvons pas y toucher ! Nous ne pouvons pas la changer… C’est Dieu… 

Oui, c’est une histoire de de conscience…

Simplement ! Nous, nous pouvons seulement choisir d’en être conscients ou pas.

Nous sommes des consciences de Dieu, des libres consciences de Dieu !

Mais, je me vois bien hier en train de me dire : « Je manque de conscience de la Lumière à cet instant » … Mais cela ne m’a pas plus mis dans la joie !

Alors, à cet instant, tu aurais pu, peut-être, par exemple, te dire : « Apparemment, à cet instant que je viens de vivre, j’ai perdu une peu conscience de la Lumière » … et ensuite, oser apprendre à être heureuse d’en avoir diminué ta conscience !

Mais je ne sais pas si, effectivement, je n’ai pas essayé de faire ce que tu me proposes là.

L’ombre, un cadeau merveilleux

Bravo encore ! C’est, en effet, ce qu’il faut que nous fassions de mieux en mieux, tout simplement !

Et à partir de là, tu rentabilises cette perte de conscience que tu as pu avoir. 

Parce que, en réalité, lorsque nous prenons conscience de l’ombre c’est, en réalité, un cadeau ! Un merveilleux cadeau !

Comprenons que la prise de conscience de l’ombre est une invitation à une prise de conscience encore plus grande de la Lumière ! C’est l’occasion de voir encore mieux la Lumière.

C’est donc un cadeau merveilleux.

Je l’ai bien vu que je n’étais pas dans la Lumière…

Ah, là, je te demande pardon ! Mais vu notre accord, je ne peux pas te laisser dire cela…

Bien sûr, que tu étais « dans » la Lumière ! Comment aurais-tu pu ne pas être dans la Lumière qui est Omniprésente ? … Mais simplement, à cet instant, tu n’étais pas dans la « conscience » de cette Lumière Éternelle. 

Maintenant… De prendre conscience de cela la mi-temps d’après, c’était le même cadeau qui t’était re-présenté à nouveau… En effet, tu avais là une nouvelle occasion d’augmenter ta conscience de la Lumière et donc ta joie, « grâce à cette prise de conscience » que tu venais à nouveau d’avoir perdu conscience de la Lumière…

Oui ! C’est comme à chaque instant de nos vies, chaque instant de notre vie est, toujours, une nouvelle occasion de choisir une augmentation de notre conscience de la Lumière…

C’est le top ! Nous ne pouvons pas avoir mieux que cela pour l’instant : chaque instant « est » une invitation à une augmentation de notre conscience de la Lumière. 

Quel que soit l’instant d’avant, ou même les millions d’instants d’avant, chaque instant que nous vivons est une invitation de Dieu à Lui-même… Chaque instant est une invitation à l’ouverture, toujours plus grande, de notre conscience de Lui.

Ainsi, nous pouvons dire qu’à chaque instant, Il nous ouvre ses bras !

À chaque instant Il nous accueille et, nous, nous acceptons ou pas d’en prendre conscience !

Et c’est ainsi que, si nous croyons que Dieu est Infini, Éternel et Omniprésent, alors nous pouvons reconnaître facilement que chaque instant est Parfait.

Et, donc, tous les instants que nous avons vécu depuis toujours l’ont été que nous en ayons eu conscience ou pas !

C’est la conscience qui fait toute la différence

Il faut que nous arrêtions cette différenciation entre, d’une part, un soi-disant instant où nous avons été idéaux et, d’autre part, un soi-disant instant où nous avons été nuls, égoïstes, violents…

Il n’y a pas de différence Réelle entre ces deux types d’instants du point de vue de Dieu tant que nous croyons en Lui profondément : Il est Infiniment Bon ! Il est infiniment présent !

Il ne peut y avoir qu’une simple différence de conscience de notre part.

Alors, la seule chose que nous pouvons « travailler », c’est notre conscience ?

Voilà ! Nous voulons que cette différence de conscience n’existe plus parce qu’elle n’exprime pas la Réalité de nos vies.

Faisons tout ce qu’il faut pour que progressivement nous réunissions de plus en plus ce point A et ce point B que nous avions imaginés séparés ! Cette distance illusoire qui les sépare, nous l’avons appelé souffrance… Et elle doit révéler son « inexistence »… 

Elle doit révéler sa parfaite « inexistence » !

Oui, c’est une distance que nous avions « imaginée » entre A et B… Et dès l’instant où nous abandonnons l’idée d’une distance entre ces deux points, nous n’avons plus aucun poids sur les épaules… Et toute la plus grande Beauté Naturelle peut être vécue. 

Si nous osons le réaliser, nous venons alors de reconnaître plus de la Lumière que nous n’en avions jamais reconnue jusque-là.

Et là, nous venons de gérer agréablement une mémoire, grâce à cette fameuse mi-temps de retard.

C’est quand même le discours tout à fait inverse de celui dont nous avions l’habitude !

Une habitude est un choix

Oui, c’est vrai… Mais, en tous cas, c’est ainsi que nous venons de reconnaître, encore plus la Lumière que nous ne l’avions fait jusqu’à là !

Et, de mon point de vue, cela ne va pas s’arrêter… Jamais ! Jusqu’à ce que tous les humains aiment « toute » l’ombre qu’ils avaient imaginée.

Nous n’y sommes donc pas encore !

Je ne sais pas si nous avons beaucoup de temps pour faire cela ?

Le temps de Dieu est l’Éternité ! Il n’y a donc pas de souci.

Nous avons Son Éternité et non pas un temps défini.

Oui mais l’humain ? L’Humanité peut disparaître !

Les Âmes ne peuvent pas disparaître…

Non, mais si elles ne peuvent pas se réincarner ?

Là, c’est vraiment un bon moment pour se poser la question que le jeu du BeHappy propose : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser, oui ou non ? »

Et là, tout va se préciser en moins d’une seconde !

Nous ne voulons pas oublier le fait, plein de bon sens, que notre but, « à chaque instant, c’est d’être heureux », simplement heureux…

Non seulement que, nous, nous soyons heureux, c’est le plus important pour nous-même, mais c’est également le plus important pour tous les autres Êtres, qu’ils soient minéraux, végétaux, animaux et bien sûr humains…

Et du point de vue bêtement pratique, nous ne pouvons être heureux qu’en pensant ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Comment être heureux en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ? Nous n’y sommes « jamais », mais vraiment jamais, arrivés !

Alors, par exemple, ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant, c’est qu’il y aura toujours quelques rescapés quelque part ! Parce qu’ils seront dans une situation particulière, dans un lieu particulier… Et peut-être dans une qualité de pensée particulière ! Bref! Ce sont les « cafards » de l’humanité…

Rires…

Et puis, il y a les animaux… Et certains résisteront, sans aucun doute… Alors, l’évolution reprendra son cours , comme il y a quelque millions d’années plus tôt ?

Ou alors, le Plan de Dieu proposera une autre alternative que nous ne pouvons même pas imaginer aujourd’hui…

Et il y a bien d’autres pensées que je suis tout à fait heureux de penser sur ce thèmes… Lorsque nous sommes heureux, nous sommes très créatifs !

Mais, là, en tous les cas, ce que je sais vraiment, ce que je suis toujours plus heureux de penser, c’est que « cet instant », c’est-à-dire celui que je suis en train de vivre « là », c’est Dieu Lui-même !

Et, toujours plus, je veux L’honorer…

L’Existence se découvre de plus en plus… à Elle-même

Je ne le sais « pas absolument », car il n’y a que Dieu qui soit Absolu… Et nous, nous ne sommes que des consciences qui nous ouvrons à son Absolu depuis toujours et pour toujours… Mais ce qui est sûr, c’est que je le sais de mieux en mieux !

Et je choisis de toujours aimer « cet » instant qui pour moi est vécu soit dans une accélération de l’ouverture naturelle de notre conscience de la Lumière… soit dans un ralentissement de cette même ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière. 

Mais, ce que je suis le plus heureux de penser, c’est que cet instant est, comme tous les instants : Parfait ! 

Bien sûr, l’instant d’après, je pourrais le nier… et penser :  » Non ! cet instant n’a pas été un instant d’ouverture de ma conscience… Cette colère que je viens de vivre n’a pas été un instant d’ouverture à la Lumière ! etc… »

Mais, non ! Ce n’est pas vrai ! En effet, à cet instant j’ai l’occasion d’aimer encore plus cette perte de conscience que j’ai eu l’instant auparavant…

C’est bien : tu en parles au passé…

Et donc, cet instant a bien été une occasion d’une ouverture supplémentaire de notre conscience de la Lumière… Et ceci, même si cet instant est une mémoire ancienne ! … Il est Parfait !

Silence… 

La répétition est Universelle

Tous les Êtres que nous sommes sont dans un travail répétitif, dans une merveilleuse spirale ascendante d’ouverture de nos consciences…

Il faut nous régaler de la répétition qu’est cette spirale de toute la Création. Cette répétition, c’est la Vie Elle-même… C’est le Plan de Dieu… C’est Dieu Lui-même…

Et d’ailleurs, si nous regardons le cosmos, où n’y a-t-il pas de répétitions ? Ce n’est que de la répétition… des spirales de répétitions :

Une planète qui tourne autour de son soleil… répétition en spirale…

Un soleil qui tourne dans sa galaxie… répétition en spirale…

Un électron qui tourne autour de son noyau… répétition en spirale également…

Et ce ne sont que trois exemples parmi une infinité…

Et donc, malgré toutes ces répétitions universelles, la même terre ne repasse jamais deux fois au même endroit, car pendant ce même temps où elle tourne autour de son soleil, celui-ci a tourné autour de sa galaxie… etc.

Ainsi, nos répétitions se font en spirale, comme toutes les répétitions de tout l’univers… et à la fin d’un tour de notre spirale nous ne sommes plus au même endroit : nous avons avancé…

Nous avons avancé dans notre conscience de l’Univers et donc de la Lumière !

C’est la Nature, c’est la Vie, c’est Dieu s’exprimant.

Validons chacune de nos répétitions : soyons simplement heureux de vivre et donc de répéter.

Pour l’instant, ce n’est pas ce qui me gênait… Mais, le plus difficile, c’était la formulation de cet instant par rapport à l’instant précédent, c’est à dire ce que l’on a vu tout à l’heure : « J’aime ce que j’ai été ». 

Et ce n’est pas j’aime ce que j’ai fait… mais j’aime ce que j’ai été. 

Mais, c’est pareil : c’est « J’aime tout ce qui est » ou « J’aime les instants d’avant avec toutes leurs composantes » Mais, que tu le nommes « J’ai fait » ou que tu le nommes « J’ai été » … ou de toutes les autres façons que tu choisiras… Tout ce qui existe n’est que de la Lumière à reconnaître et à aimer, sans conditions aucunes…

Ah oui c’est vrai, c’est pareil… Mais pourtant, il m’a semblé tout à l’heure qu’il y avait des nuances.

La liberté du temps présent

Voilà ! Le problème auquel nous faisions face au départ et dont nous avons parlé il y a peu, c’était que, à propos de ta relation avec ta fille, tu parlais au présent de faits passés.

C’est-à-dire que tu disais : « Je n’arrive pas à être heureuse de ce qu’est ma fille » … 

Cette façon de faire, qui a été la plus commune jusqu’à l’instant qui vient de passer, décrit au temps présent un fait qui, en réalité, appartient au passé.

Et la proposition que nous nous faisions, c’était tout simplement d’oser parler au temps passé de ce qui appartient au passé et d’utiliser le temps présent pour décrire le temps présent.

C’est une question très pratique… c’est un peu comme si tu veux écrire : il faut simplement prendre un stylo et puis écrire… C’est simple et très pratique.

Ainsi, du coup, sur le même sujet, cela peut donner, par exemple : 

Pour parler du passé : « Je n’étais pas arrivé, jusqu’à aujourd’hui, à être heureuse de ce qu’était ma fille » …

Pour parler du présent : 

« Je suis heureuse de ce qu’est ma fille » … ou bien :

« J’apprends aujourd’hui à être heureuse de ce qu’est ma fille » … ou bien encore :

« Je suis plus heureuse aujourd’hui de ce qu’est ma fille que je ne l’ai jamais été » … 

Etc. etc…

Oui, c’est vrai… Je crois mieux comprendre encore… Mais, il faut beaucoup le répéter pour que je l’intègre toujours mieux !

L’instant du libre arbitre

C’est pour cela que nous apprenons à répéter sans cesse ce que nous sommes les plus heureux de répéter !

Là, il s’agit simplement d’une petite astuce qui consiste à apprendre à parler au passé des faits passés et à parler au présent de la décision que nous prenons au présent.

Nous pouvons abandonner cette habitude ombreuse qui consistait à parler au présent des faits passés… Cessons de faire un usage maladroit de notre mi-temps de retard qui originellement, et toujours, nous permet de vivre notre libre arbitre.

Répétons sans cesse nos actes de foi.

Merci de m’avoir répété ceci… Cela me fait du bien de le réentendre….

Le soleil éclaire la terre comme lui-même

Mais alors, une autre difficulté que j’avais, c’était que c’était moi qu’il fallait aimer en premier dans cette expérience… et non pas ma fille. 

« Aime ton prochain comme toi-même. »

J’interprète pour l’instant cette parole de la façon suivante : Apprend à t’aimer toi-même et ensuite aime ton prochain comme tu sais enfin t’aimer toi-même.

Quelle que soit notre attitude, quelle que soit notre façon de fonctionner, prenons d’abord conscience de la Lumière en nous, dans « notre » attitude… 

Dans ton cas, il s’agissait d’être heureuse du fait que toi-même, tu n’étais pas arriver à être heureuse de ton attitude vis à vis de ta fille.

Ce sera toujours comme ça : il nous faut revenir au centre. 

« Soyez (à cet instant) ce que vous voulez que le monde devienne. »

C’est la proposition que nous faisait Gandhi.

Et arrêtons de vouloir que le monde change, sans changer nous-même.

Comment le monde va-t-il changer sans mon accord ? Si, moi, je ne vote pas moi-même pour cela ? Comment va-t-il faire ?

Il est bien sûr nécessaire que je sois heureux, si je désire que le monde devienne heureux.

C’est ce à quoi nous travaillons… Et nous y arrivons de mieux en mieux…

Et lorsque nous n’y arrivons pas encore : ce n’est pas grave ! Nous allons, de toutes les façons, réessayer jusqu’à réussir… comme le petit enfant qui apprend à marcher : il essaye jusqu’à y arriver… et puis c’est tout ! … Et, bien sûr, il y arrive !

Il y a donc cette merveilleuse répétition qui s’impose à nous dans tous les domaines pour pouvoir, toujours plus ouvrir, notre conscience à la Lumière… Et ceci jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’Elle à notre conscience.

Rien n’est à combattre… Tout est à aimer

Et c’est ainsi que, depuis le début de l’ombre, nous répétons cette ombre, pour l’aimer.

Mais, soumis à la programmation intense de cette ombre-même que nous avons nous-même imaginée, nous avons, jusqu’à là, il faut bien le reconnaître, beaucoup résisté à aimer l’ombre… 

Et ainsi, nous avons combattu… et combattu encore l’ombre… sans, bien sûr, jamais réussir à l’éliminer en la combattant !

Aujourd’hui, nous réalisons de mieux en mieux que ce combat sera toujours perdu d’avance… Et que la seule façon de faire pour que l’ombre guérisse de son « inexistence » va être de prendre le fil d’Ariane de l’Amour Inconditionnel et de le suivre fidèlement.

Pour que l’ombre guérisse de son « inexistence » ? Que veux-tu dire ?

Je veux dire que l’ombre ne peut pas guérir de son existence, puisqu’elle n’existe pas ! En effet nous ne croyons que l’ombre existe que parce que nous avons perdu conscience de la Lumière…

Si « Dieu est Tout », ce sur quoi, tous les deux, nous sommes d’accord, n’est-ce pas, il n’y a que la Lumière qu’Il Est qui « Existe »…

Rien d’autre que Lui n’Existe !

Et l’ombre n’est donc que la perte de conscience que « Seul Dieu Existe ».

C’est pour cela que les seules consignes qui nous sont données par la sage tradition sont de rester calmes, dans le bien-être, de n’agresser personne, de ne pas monter au créneau… etc.

Oui ! Et en effet, ce n’est pas la lune qui nous est demandé là… Non ! C’est quelque chose d’accessible. C’est quelque chose d’agréable… On peut vraiment le faire… Nous pouvons tranquillement le faire…

Pourtant, je suis coquine : je me suis encore surprise hier à vouloir convaincre quelqu’un.

C’est quand même tenace, ces habitudes…

Oui, mais tu vois, maintenant, tu as la conscience de cette habitude pour pouvoir apprendre à l’aimer. Et tu vas simplement la répéter jusqu’à ce que tu sois tout à fait heureuse de l’avoir fait !

N’oublions pas que  » Nous sommes libres de tout ce que nous aimons, mais nous sommes liés, par l’Amour Inconditionnel, à tout ce que nous avons prétendu ne pas aimer… »

C’est simple ! Tout existe pour que nous soyons heureux que cela existe… Tout existe pour que nous l’aimions… Tout existe pour que nous adorions Dieu qui Est Tout ! …

Car Dieu est Tout.

Et à chaque fois que nous aimons un peu mieux quoi que ce soit, notre pourcentage de conscience de la Lumière augmente… Et, bien sûr, notre pourcentage d’ombre, c’est à dire notre pourcentage de perte de conscience de la Lumière, diminue.

Et ainsi de suite… tac… tac… tac…

C’est un travail… très humble, très petit… mais totalement efficace !

Oui, mais cela demande beaucoup d’humilité…

« Aimez vos ennemis » … Aimez votre ombre

Oui, il nous suffit de procéder par une perte de conscience de la Lumière après l’autre, petit à petit…

Il suffit en effet que nous reconnaissions la Lumière dans chaque tout petit instant de notre existence…

Et ceci, y compris bien sûr dans ces nombreux petits instants où nous avions perdu conscience de la Lumière en nous et que, finalement, nous en avions conclu que nous n’étions nous-même que de l’ombre…

Aimons simplement ce que nous sommes en train de vivre à cet instant… 

Discernons de plus en plus Dieu dans cet instant que nous sommes en train, nous même, de vivre.

Abandonnons ces projets beaucoup trop grands, comme, par exemple : 

« Ne plus jamais se mettre en colère », ou bien :

« Ne plus jamais critiquer qui que ce soit », ou bien encore 

« Ne plus jamais manquer de foi » … etc. 

Engageons-nous courageusement dans des projets essentiels, les projets les plus simples possible qui sont vraiment à notre portée à chaque instant : 

Vivons ce petit instant parfait que nous allons vivre le plus agréablement possible… 

Ayons la conscience la plus grande possible de la Lumière qu’est cet instant…

Par exemple, des projets comme : 

« Aimer l’émotion que nous venons de vivre, telle qu’elle était », 

« Être heureux que l’autre soit ce qu’il était l’instant précédent… bon ou méchant ! », 

« Être heureux de respirer… ou être heureux de mal respirer », 

« Être heureux d’avoir bien dormir », 

« Être heureux d’avoir mal dormi » …

Mais, cela me semble être de très grands projets, pour lesquels il faut une grande certitude et une grande conviction !

Acte de foi sur acte de foi

Oui ! Bien sûr, c’est vrai… Il nous faut revenir à l’essentiel qui est fait de ces petits instants qui sont tous la Perfection en existence… si Dieu est Tout !

Mais, Dieu n’est-il pas Tout ?

Dieu n’est-il que la moitié de Tout ?

Nous apprenons à vivre le plus conscient possible de la Lumière en toutes choses… y compris dans le soi-disant « mal » !

Mais, cela, nous ne pouvons en prendre conscience qu’un peu après ?

Oui, c’est vrai ! Nous ne pouvons en prendre conscience qu’avec notre fameuse mi-temps de retard… Avec cette merveilleuse mi-temps de retard qui semble être une des garanties de notre libre arbitre.

Mais, quand nous disons « après » … cet « après » il peut être infiniment court… Il est d’autant plus court que nous nous décidons rapidement à faire cet acte de foi, qui consiste simplement à Aimer ce que nous n’avions jamais envisagé d’Aimer jusqu’à là ! … C’est à dire « Aimer notre ennemi » !

Un silence…

Aimer notre ennemi, aimer l’ombre… c’est beau !

Et c’est vrai que cette décision peut être très rapide… voir pratiquement instantané… Je dis « pratiquement » parce que nous sommes toujours en retard d’une mi-temps, la fameuse mi-temps parfaite !

Et, au moment où nous décidons d’aimer, par exemple, ce qui est dans notre sac à dos, celui-ci s’allège de suite !

Et la sensation que nous avons est simplement de vivre… Enfin vivre !

Oui vivre vraiment ! Vivre avec toute cette masse de conscience et d’inconscience de la Lumière que nous avons, cependant, à cet instant…

Vivre heureux, tel que nous sommes, tel que le monde est à cet instant ?

Le présent : le grand joker

Le présent est maître du passé et de l’avenir… Il est leur clef !

Si nous reprenons notre dessin du 8 couché qui symbolise l’infini… Eh bien, le point de rencontre des deux boucles peut symboliser pour nous « l’instant », c’est l’endroit où se rencontre le passé et l’avenir.

« L’instant », c’est là que se décide le passé et l’avenir !

Évidemment, cet instant se déplace en permanence, entrainant avec lui les boucles du passé et de l’avenir… qui évoluent d’instant en instant elles aussi… selon cet instant !

Je trouve que ces boucles symbolisent bien que le passé est totalement présent dans l’instant, ainsi que l’avenir.

Le passé part de l’instant et y revient… et tout cela se déplace pendant cet instant… Et il se passe la même chose pour l’avenir.

À cet instant, nous avons la vision de tous les avenirs possibles qui reviennent à notre conscience… 

Avec notre libre arbitre humain quel avenir allons-nous choisir, avec notre mi-temps de retard ? 

Et là, à ce même instant, nous avons également tout le passé qui nourrit cet instant. Quelle relation avec le passé allons-nous choisir, toujours avec notre mi-temps de retard ? 

Allons-nous choisir, à cet instant, d’aimer ou de ne pas aimer cet avenir et ce passé ?

Allons-nous choisir de reconnaître la Lumière Éternelle dans ce passé et dans cet avenir, ou allons-nous choisir d’en perdre conscience une fois de plus… et ainsi vivre l’ombre ?

Ce 8 horizontal donne une belle image simple et qui nous parle. Il symbolise bien notre point de conscience à cet instant… Cette conscience que nous choisissons à chaque instant grâce à notre libre arbitre.

Oui, c’est bien cela !

Tout l’univers vote… en temps réel !

Cependant, je pense qu’il ne faut pas que nous nous disions : « Dans 100 ans, il faut que j’aie fini le travail » : Cela, ce n’est tout simplement pas possible ! 

Ce n’est pas à nous seul de dire cela. C’est à toute humanité de le dire, car toute l’humanité est concernée… Et peut-être que c’est même tout l’univers qui est concerné !

Nous sommes un vote… Nous ne sommes pas toute la décision… Nous ne sommes pas le chef de tout le monde… Nous sommes un vote parmi une infinité d’autres votes que constitue toute l’humanité, toute notre planète et voir même tout l’univers !

Ce sont tous ces votes qui vont décider combien de temps nous allons tous ensemble, mettre pour reconnaître la Lumière dans toute l’ombre, et ceci sans exception…

Et c’est ainsi que, tous ensemble, nous vivrons à nouveau l’Eden qui attend notre ouverture de conscience sur le fait absolument réel que Tout est Lumière… y compris l’ombre que nous avions imaginée jusqu’à là.

Peu importe ! Parce que si nous sommes de plus en plus heureux, si nous osons fonctionner avec une conscience toujours plus grande de la Lumière dans le passé et dans l’avenir, nous sommes bien de plus en plus heureux.

De quoi, alors, pouvons-nous nous plaindre ?

Le but de la vie, n’est-il pas d’être de plus en plus heureux… Oui ou non ?

De toute les façons une fois que nous serons tous de retour à la conscience du Paradis, ce sera exactement la même chose : nous serons aussi, tous, de plus en plus heureux… La dynamique ne changera pas !

Seulement, dans un premier temps qui est le temps actuel, les choses sur lesquelles notre ouverture de conscience de la Lumière s’applique, c’est, le plus souvent, de l’ombre… 

Et à chaque fois que nous réussissons à reconnaître la Lumière dans de l’ombre, il y a moins d’ombre…

Mais, un jour toute l’ombre sera aimée et révèlera la Lumière qu’elle est en Réalité… Alors, il ne restera plus que notre conscience de la Lumière.

 Et, à partir de là, nous continuerons, « pour toujours », à fonctionner, exactement de la même façon, avec une conscience toujours plus grande de la Lumière.

Pour toujours ?

Oui ! La Lumière n’est-Elle pas Éternelle ?

Si, bien sûr ! La Lumière est Éternelle.

Alors, l’Éternité, c’est la soit-disant durée qu’il faut à notre conscience pour s’ouvrir, toujours plus, sur l’Éternel !

Les 8 entretiens (8ème Partie du 5ème Entretien)

Le 8 Entretiens (8ème Partie du 5ème Entretien)

Peu importe ! Parce que si à chaque instant, nous sommes de plus en plus heureux, si nous osons fonctionner avec une conscience toujours plus grande de la Lumière dans le passé et dans l’avenir,alors nous serons vraiment de plus en plus heureux.

De quoi, alors, pouvons-nous nous plaindre ?

Le but de la vie, n’est-il pas d’être de plus en plus heureux… Oui ou non ?

De toute les façons une fois que, au bout d’un temps probablement assez long, nous serons tous de retour à la conscience du Paradis, ce sera exactement la même chose : nous serons là aussi, tous, de plus en plus heureux… La dynamique ne changera pas !

• Seulement… Dans un premier temps, qui est le temps actuel, les choses sur lesquelles notre ouverture de conscience de la Lumière s’applique, sont, le plus souvent, de l’ombre… 

Et à chaque fois que nous réussissons à reconnaître la Lumière dans cette ombre, il y a moins d’ombre…

• Mais, un jour toute cette ombre aura été aimée et alors elle révèlera complètement la Lumière qu’elle a toujours été en Réalité, mais dont nous avions perdu conscience… Alors, là, il ne restera plus que notre conscience de la Lumière.

 Et, à partir de là, nous continuerons, « pour toujours », à fonctionner, exactement de la même façon, avec une conscience toujours plus grande de la Lumière… Et sans la gène que nous imposait l’ombre, puisqu’elle aura révélé sa non-existence !

Pour toujours ?

Oui ! La Lumière n’est-Elle pas Éternelle ?

Si, bien sûr ! La Lumière est Éternelle.

Alors, l’Éternité, c’est la soit-disant durée qu’il faut à notre conscience pour s’ouvrir, toujours plus, sur l’Éternel !

Grandir, ce n’est pas arriver au bout

Donc, nous ne serons jamais au bout de notre ouverture de conscience de la Lumière… Jamais ! Car la Lumière est Infinie… et pour découvrir l’Infini, il nous faut bien ce que l’on appelle l’Éternité… n’est-ce pas ?

Il y aura donc pour toujours des progrès, et encore des progrès à faire… des découvertes merveilleuses pour toujours… Mais qui se feront alors de joie en joie !

Alors que souvent, jusqu’à là, il y avait cette trop fameuse habitude prise par l’imagination de croire que le point A, où nous sommes, et le point B, où nous devrions arriver, étaient différents et, bien sûr, à une certaine distance douloureuse l’un de l’autre. 

Dans cette vision nous avions prétendu que nous devions atteindre un but qui se trouvait loin de nous…

Ensuite, dés que nous osons abandonner l’idée d’atteindre ce but éloigné de nous, alors, les mémoires de nos pertes de conscience de la Lumière, donc nos mémoires d’ombre, se présentent, sans cesse à notre conscience, pour que nous les aimions… puisque maintenant, nous nous révélons en être capables ! 

Et là, pendant un temps, nous allons vivre peut-être des moments d’hésitation… Et alors, à ce même instant, nous vivrons cette merveilleuse souffrance Lumineuse qui est ce signal de la Lumière Elle-même qui nous dit : « Tiens, il se présente à ta conscience quelque chose que tu es maintenant prêt à aimer… et pourtant, pour l’instant, tu hésites et tu ne l’aimes pas encore ! »

La souffrance est une prophétie d’un avenir meilleur possible.

De toutes les façons, l’intérêt c’est quand même d’apprendre simplement à vivre les choses en étant le plus heureux possible à notre niveau ! Tout ceci en sachant que tout le monde est engagé dans ce même travail.

Une question si simple

C’est pour cela que, à mon avis, du point de vue pratique les questions :

« Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser ? »

« Est-ce que je dis là ce que je suis le plus heureux de dire ? » 

« Est-ce que je fais là ce que je suis le plus heureux de faire ? »

Ce sont des questions simples, pratiques, que chacun de nous peut se poser, quel que soit son niveau de conscience…

… Et, là, en moins d’une seconde chacun de nous a la réponse précise : 

• Soit c’est un « oui spontané », c’est à dire « un oui qui prend moins d’une seconde » et là nous savons que c’est l’Âme, expression de la Lumière en nous, qui a parlé !

• Soit nous n’arrivons pas à répondre « oui » en moins d’une seconde… et là, il nous faut bien reconnaître que c’est un « non » et que la source de notre pensée, de notre parole ou de notre acte c’était nos mémoires encore riches en ombre. 

Et là, en fait, ce n’est pas grave ! En effet, nous savons que nous est offerte une fois de plus, à cet instant, l’occasion d’augmenter notre conscience de la Lumière en choisissant librement de penser maintenant ce que nous sommes les plus heureux de penser, de dire ce que nous sommes les plus heureux de dire et de faire ce que nous sommes les plus heureux de faire… 

Et ceci, bien sûr, c’est une joie !

Ce qui est claire, c’est que cette conscience, que nous sommes tous dans ce même travail, a au moins l’effet d’enlever de notre sac à dos ce côté de « réussite seulement personnelle » qui, a mon avis, est un danger spirituel… Le pire de tous ! 

Et du coup cela amène beaucoup de respect, beaucoup d’écoute pour tout le monde, de savoir que nous nous en sortirons tous ensemble… ou pas du tout !

Nous avons déjà entendu ce genre de pensées : « Tous pour un, un pour tous ! »

Eh bien ! Là, ce que nous sommes vraiment les plus heureux de penser, c’est : « Nous nous en sortirons tous ensemble ». C’est là ce que nous sommes tous vraiment les plus heureux de penser… et toi également, n’est-ce pas ?

Maintenant, est-ce que en pensant « ou pas du tout », j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser ? La réponse est clairement « non » : c’est donc l’ombre qui en était la source.

Nous voyons donc, dans ce petit exemple, que le début d’une phrase peut être inspiré par l’Âme et donc Lumineux… et que la fin de la même phrase peut avoir sa source dans les mémoires et être donc trop souvent ombreuse…

Oui, c’est bien vrai que ce que je suis vraiment la plus heureuse de penser, c’est par exemple : « Nous pouvons nous en sortir et nous y arriverons tous ensemble. »

Rires…

Oui, en effet, dans la Réalité qu’est la Lumière, le succès est obligatoire… Il n’y a donc pas de souci à se faire… Et, toujours, le premier pas à faire pour se rapprocher du jour de ce succès inévitable, c’est que nous soyons heureux à cet instant… de cet instant !

Oui, c’est vrai : « Nous pouvons et nous y arriverons tous ensemble ! » Un point c’est tout !

Eh bien oui ! Tu vois comme ça vient… au galop !

Le dicton ne dit-il pas : « Chassez le naturel, il revient au galop ».

Tout vient à notre conscience pour être aimé… Tout vient pour être guéri… Cela ne se présente pas à nous pour rien, stupidement ! C’est dans le Plan de la Lumière que nous aimions tout… 

C’est la Lumière Infinie qui nous amène à la conscience la chose que nous voulons aimer et que nous n’avions pas encore aimée…

Silence…

D’où que nous partions, c’est de la Lumière

J’ai beaucoup aimé une des petites nouvelles qu’a écrite une amie… Elle y raconte une histoire de science-fiction… Et là, finalement, dans son histoire, nous sommes arrivés à une société humaine déjà très évoluée qui était prête à entrer au Paradis… Mais, manque de pot, il restait encore un groupuscule de quelques personnes qui refusaient d’une certaine façon la Lumière… Et du coup rien ne pouvait se faire ! 

Alors, bien sûr, ils ont essayé de ramener ces personnes dans la Lumière… en tout cas de les accompagner pour que tout le monde puisse passer dans la Lumière… Sinon personne ne passait !

Oui, c’est intéressant ! Mais, dans cette histoire telles que tu me la racontes, il y a un problème : c’est le fait d’avoir prétendu que « ces personnes soient bloquées et que du coup, rien ne pouvait se faire » … 

Oui ! Ça, c’est sûr !

Et ça, il est évident que l’auteur n’était pas heureux de le penser, ni bien sûr ses personnages… En effet comment pouvons-nous être heureux de penser que certains peuvent être « bloqués » par d’autres ? Que devient le libre arbitre ?

Ah non ! Bien sûr ! Elles empêchaient tout le monde de rentrer au Paradis : il n’y a pas de quoi les aimer !

Rires…

Oui !… Je vois bien ce que tu vas me dire… Je le vois bien !

Oui, je suis sûr que tu le vois bien…

En fait, prenons conscience que celui qui regarde ce type de situation avec ce genre de perte de conscience de la Lumière est en train, lui aussi, de participer activement au verrouillage de la situation…

Pas tout seul, bien sûr : chaque être y participe proportionnellement à son inconscience de la Lumière en toute chose…

Quand nous disons que quelqu’un n’est « pas avancé », qu’il n’est « pas éveillé », et qu’il nous bloque… nous sommes, en vérité, en train de nous bloquer nous-même…

Le regard que nous portons alors sur cette personne, est évidemment un regard qui a sa source dans l’ombre, c’est à dire dans notre perte de conscience, à nous, de l’Omniprésence de la Lumière Éternelle… Et là, nous sommes bien partie prenante du blocage !

« Sois ce que tu veux que le monde devienne », nous dit Gandhi.

Soyons conscient de la Lumière en toute chose, si nous voulons que le monde soit conscient de la Lumière en toute chose !

Où que nous arrivions, c’est « dans » la Lumière

Bon, d’accord ! Mais ils ont quand même empêché tout le reste du monde de passer au Paradis… 

Et là il faut quand même les aimer ?

Oui ! Bien sûr ! Il faut les aimer encore plus ! 

Et alors ? 

Celui qui regarde un Être humain avec ce sombre préjugé, « il nous bloque » est en train, lui-même, de participer au verrouillage, d’abord de cet Être qu’il juge, mais également de lui-même et de tous les autres Êtres !

Le regard ombreux qu’il porte sur cette personne a tendance à gêner cette personne… et bien sûr à le gêner lui-même…

Voilà un exemple concret… Et je ne vois pas bien comment penser autrement…

Bon ! Ben là, pour penser autrement, il suffit simplement que nous nous posions la question suivante que nous nous sommes posée souvent avec ma compagne : « Comment faire pour raconter une histoire où il n’y a aucune ombre ? »

Oui mais ça c’est autre chose ! 

Mais, moi, ce que je suis en train de me demander, c’est : comment je pourrais penser autrement de ce type de personnes là ?

Et bien, en reconnaissant simplement la vérité ! Ces Êtres-là, comme tout ce qui existe, sont parfaits, ils sont faits de Lumière Pure !

La Lumière, dont nous essayons de parler ensemble depuis quelques semaines, n’est-Elle pas Infinie, Éternelle, Omniprésente, Amour Parfait… ?

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

Dans cette histoire, ces personnages-là sont des consciences de la Lumière en croissance comme toute la création ! C’est tout !

Il est bien sûr que, quelle soit leur conscience à un moment donné, ces Êtres ne peuvent être que tissées de la Lumière Parfaite, depuis toujours et pour toujours… 

Ayons confiance !

Ne voyons en eux « que » la Lumière dont ils sont faits…

Choisissons de ne croire que ce que nous sommes les plus heureux de croire.

Le plus grand des courages, c’est d’être heureux… C’est aussi la plus grande générosité !

Et donc, nous attendons ?

La plus belle action, c’est d’être heureux de la faire

Non ! Nous n’attendons pas passivement ! Heureux, nous sommes actifs… Heureux, nous sommes les plus actifs qu’il nous est possible d’être ! 

Voir toujours plus la Lumière en toute chose, avoir une conscience toujours plus grande de la Lumière, ça c’est être vraiment actifs !

Toute cette ouverture de conscience à la Lumière, c’est l’activité même… 

C’est la Vie !

C’est la Vie depuis toujours ! C’est la Vie depuis les minéraux que nous avons été et que nous sommes encore… C’est la Vie depuis les végétaux que nous avons été et que nous sommes encore… C’est encore la Vie depuis les animaux que nous avons été et que nous sommes encore… Et maintenant, depuis peu c’est la Vie humaine qui contient tous les autres règnes…

Et là il serait intéressant de relire « Le Phénomène Humain » de Teilhard de Chardin, qui est un auteur passionnant…

Déjà, au siècle dernier, lui nous décrivait, la vie comme une ouverture de conscience au Divin, toujours associée à une complexification de la structure qui puisse permettre cette conscience… 

Il décrivait le minéral avec une certaine ouverture de conscience… Puis le végétal avec une ouverture de conscience augmentée et aussi une plus grande complexité… Puis il décrivait l’animal qui a une ouverture de conscience encore augmentée et une complexité organisationnelle encore plus grande… Et puis il a décrit l’humain qui a une conscience qui, elle, augmente à une vitesse exponentielle, ceci en même temps que la complexité de son organisation structurelle !

Et là, je remercie également Nassim Haramein, et beaucoup d’autres, de nous apporter une compréhension nouvelle et très intéressante de tout cela également… 

Conscience, cerveau, humanité… Exponentielles

Donc la vie, c’est une ouverture de conscience avec, évidemment, toutes les structures physiques nécessaires à cette ouverture de conscience… Il y a une cohérence qui fait qu’une complexité nouvelle de la matière apparaît pour chacune de ces ouvertures de conscience de la Lumière…

Et en particulier un cerveau qui se « complexise » accompagne ainsi toujours cette conscience qui s’ouvre, s’ouvre et s’ouvre encore plus rapidement !

Il y a donc « les 3 aspects en Un » qui évoluent ! Et ils évoluent parfaitement ensemble, bien sûr : l’Âme, la Pensée et le Corps… Ensemble, comme un seul Être qu’ils sont !

Si nous étudions le cerveau, par exemple, nous sommes bien obligés de voir qu’il évolue en augmentant toujours plus sa complexité en particulier vers l’avant : lobe frontal, lobe préfrontal et nous observons la suite… avec ce lobe planétaire qui se matérialise de plus en plus autour de lui !

Oui, tout cela est bien vrai ! Je suis en train de voir que si je porte ce regard-là, c’est comme si, dans cette histoire, ces humains qui, soi-disant empêchent les autres d’entrer au Paradis n’empêchent pas les autres réellement d’y entrer…

Mais, c’est un peu comme si, tout d’un coup, je m’étais dit qu’il fallait supprimer les animaux parce qu’ils ne sont pas des humains !

Oui, c’est en effet une bonne illustration !

Je comprends maintenant que ces humains « dissidents » dans cette histoire ne font en réalité que présenter aux autres l’ombre qu’il est absolument nécessaire d’aimer enfin pour que toute la terre puisse enfin revivre au Paradis… humains, animaux, végétaux et minéraux… ensemble !

La Vie Infinie est Une

Oui, c’est bien cela ! Et en fait, dans cette histoire dont tu m’as parlée, comme malheureusement encore dans la réalité qu’elle décrit, c’est la totalité des humains qui ne sont pas suffisamment conscients de la Lumière pour vivre le Paradis, comme cela est prévu depuis toujours…

La Vie est Une… Nous ne sommes séparés de rien… vraiment de rien ! Nous partageons toutes les responsabilités avec tous…

Chacun de nous peut participer activement à changer le cours des choses.

Nous sommes puissants par notre Unité.

Oui, oui, mais comment procéder ?

Cette histoire est intéressante… Et il faut que nous réagissions avec la plus grande justesse dont nous sommes capables…

Mais là, j’aimerais comprendre quelle attitude avoir… 

Bon d’accord : dans un premier temps, il faut que nous les aimions.

Eh bien ! Voilà, c’est tout ! Nous devons aimer les autres tels qu’ils sont à cet instant…

Bien sûr nous devons aimer toute la Lumière qu’ils sont, comme nous, avec leur conscience de la Lumière… ce qui est en général plutôt facile… 

Mais, nous devons également aimer leur inconscience de la Lumière, ce qui, si nous suivons les injonctions de l’ombre, nous a été interdit depuis le presque début de l’humanité !

Oui, c’est vrai ! Aimer l’ombre nous a été interdit par l’ombre elle-même depuis ce presque début de l’humanité…

Et je vois qu’aujourd’hui, j’ai continué à raisonner pour me faire l’avocat de l’ombre et défendre un combat… 

Alors que je ne veux vraiment que reconnaître que l’ombre n’est rien d’autre que la Lumière dont j’avais perdu conscience… 

Je sais que l’Amour est « la seule solution »… 

Mais, savons-nous vraiment ce qu’est vraiment l’Amour ?

Non ! Nous ne pouvons savoir ce qu’est l’Amour Infini… Et pourtant nous l’avons toujours cherché et le chercherons toujours.

L’Amour, c’est un mystère pour nous… c’est l’Infini Mystère de Dieu !

Mais comment faire ? … Comment pouvons-nous avancer et ouvrir notre conscience de la Lumière dans nos relations avec les autres ?

La Lumière : l’Unique Pouvoir qui soit

C’est simple : d’abord il nous faut abandonner toute tentation de vouloir les changer. ! Nous ne pouvons pas agir sur eux, les manipuler sans respecter leur libre arbitre… Il n’y a aucun bouton sur lesquels on puisse appuyer pour les faire changer autrement qu’à « leur rythme ».

Chacun de nous est dans son évolution naturelle, personnelle, unique… et parfaite !

Nous voulons aimer les autres dans « leur » évolution. 

Nous choisissons de les aimer de toute notre nature jusqu’à ce que « eux » vivent une ouverture de leur conscience de la Lumière à « leur » façon.

Qu’ils prennent conscience du Divin à leur rythme qui est, nécessairement, parfait ! … Si Dieu est Tout…

Pour cela, il suffit que nous arrêtions de prétendre qu’il y a des êtres qui sont plus pleins de la Lumière que d’autres. 

Reconnaissons, nous-même, que la Lumière est « Omniprésente ».

Lorsque nous jugeons les autres comme inférieurs à nous, nous sommes dans l’incroyance. Nous ne croyons pas alors en Dieu Omniprésent…

Donc il faut que nous redevenions croyants. Pour cela il suffit que nous acceptions de voir la Lumière là où Elle est… c’est-à-dire Absolument Partout !

Oui ! mais plus ou moins cachée… 

Chacun en est plus ou moins conscient… ou inconscient !

Tant que nous avons regardé les autres en prétendant qu’ils nous freinaient : nous venions, nous-même, à ce même instant, de perdre conscience de la Lumière en eux… et donc en nous !

Tu es en train de me dire que c’est nous qui avec notre regard avions imaginé de l’ombre en eux, et du coup nous avions rajouté encore une couche d’ombre à l’ombre…?

Oui ! C’est sûr ! Nous avons rajouté une ombre en persistant à croire dans la séparation.

De l’ombre + de l’ombre n’a jamais donné plus de conscience de la Lumière !

Oui, c’est évident !

Quelque part, trop souvent, nous avons persisté, encore, à croire en l’existence réelle de l’ombre…

Prophétie

C’est pour cela que nous ne pourrons retrouver et vivre, à nouveau, le Paradis pour tous que lorsque toute l’humanité, sans aucune exception, aimera toute l’ombre qu’elle avait imaginée. 

Alors, il n’y aura plus d’ombre ! 

Toute l’ombre aura été rendue à la Lumière !

Cela se passe de façon totalement spontanée, naturelle. Il n’y a pas besoin d’une réflexion basée sur les mémoires… 

Tout simplement, il n’y a plus de sac à dos… Zéro sac à dos ! Donc il n’y a plus de poids. Le sac à dos est complètement aimé !

Ou alors, autre image très belle, ce sac à dos de nos mémoires ne contient plus que la Lumière reconnue dans ce que nous avions cru être l’ombre… 

Et alors, quelle légèreté !

Et, à partir de là, la suite de l’évolution se fait de façon très naturelle… On « tombe » dans la conscience de la Lumière pour toujours… On « tombe » dans le Paradis ! Sans s’en rendre compte… 

Ça nous tombe dessus… et, comme tu l’as dit, nous nous demandons : « D’où cela nous vient-il ? »… Qu’est-ce que l’on a fait pour vivre cette Lumière, enfin ? Comment se fait-il que ce soit si simple, si naturel ?

Bien sûr, auparavant, il y aura eu beaucoup de changements fondamentaux dans tous les domaines : philosophiques, techniques, scientifiques, politiques, artistiques etc… Et puis lorsque la dernière ombre aura été reconnue pour ce qu’elle est, Lumière Pure, là, nous basculerons dans la conscience toujours plus grande de la Lumière Infinie, sans plus aucune douleur.

C’est au-delà de l’exponentiel !

Cela nous est offert.

Alors, nous retrouvons la conscience véritable de notre nature, cette conscience de la Lumière Absolue : tout le passé est aimé, tout l’avenir est simple et lumineux et tout est vécu dans la conscience du Divin…

Nous avons, alors, retrouvé notre état naturel d’adoration !

Nous avons retrouvé l’usage naturel de notre libre arbitre…

Tout fonctionne comme cela aurait toujours dû fonctionner depuis toujours…

Silence…

Nous croyons aujourd’hui, plus qu’hier et bien moins que demain

C’est rigolo, cette façon de penser…

Je n’avais même pas vu le regard que je portais….

C’est normal ! C’est comme cela que nous avançons…

Oui ! Tu n’avais pas vu le regard que tu portais, mais maintenant tu l’as vu… Et c’est ça qui fait la mutation. 

Nous passons ainsi d’une certaine incroyance à une croyance encore un peu plus grande… et ainsi de suite…

Comment faire autrement ?

Oui ! C’est sûr ! C’est comme si j’avais été imprégnée d’une idéologie et que je ne savais parler que cette langue… Voilà ! C’était comme ça !

C’est comme s’il fallait que nous apprenions le vocabulaire d’une autre langue…

Oui mais, attention ! Ce vocabulaire de l’autre langue doit inclure tout le vocabulaire de la langue ancienne.

On ne peut pas combattre la langue ancienne : il faut l’aimer, il faut être heureux qu’elle existe… Combattre, ce serait continuer à imaginer l’ombre et croire en elle, au lieu de prendre conscience qu’elle n’était que la Lumière dont nous avions perdu conscience…

Nous ne voulons pas « combattre », même un simple « point » sur un « i » …

Rien n’est à abandonner, tout est à aimer.

En effet, rien n’est à combattre, tout est à aimer.

Mais quand nous disons « rien » … c’est vraiment « rien » !

C’est un rien qui grandit, qui grandit et qui va finalement tout comprendre, une chose après l’autre…

Le nouveau langage doit donc inclure toutes les lettres et tous les mots de l’ancien langage… Il doit donc inclure, amoureusement, toute l’ancienne langue et y reconnaître la Lumière Absolue.

Cela ne se fera pas par la disparition de quelque chose…

Oui, ça, c’est vrai !

… Mais cela se fera par la prise de conscience de la Lumière dans cette chose… et dans toute chose… etc…

Il faut donc que nous y arrivions…

De toutes les façons, tout ce qui n’a pas été aimé se représente à notre conscience pour être aimé !

Donc, tout, absolument tout, sera finalement aimé.

Il y a, en nous, un désir de conscience de la Lumière infiniment plus grand que nos peurs ombreuses limitées qu’ont mis en place nos pertes de conscience de la Lumière. 

Il n’y a pas de soucis à se faire, pas de programme à mettre en place… Cela se fait selon la logique la plus belle. 

Cela se fait nécessairement de la façon la plus confortable, la plus efficace.

Vraiment ?

Ah oui ! Regarde la crise actuelle…

Eh bien, en quoi est-elle confortable… ?

Elle est confortable, parce que nous choisissons d’être confortable « dans » cette crise.

Notre quête, c’est bien quand même d’être heureux, là ?

Oui ! bien sûr !

Eh bien, voilà !

Oui ! Actuellement, tel que c’est… et également plus tard si cela devenait pire !

C’est cette joie qui abandonne toutes les conditions, les unes après les autres, cette fidélité à la croyance optimum en la Lumière en toutes choses, qui construit la suite… 

Nous comprenons bien que tant que les Âmes les plus conscientes de la Lumière n’y arrivent pas, elles reviennent le nombre de fois nécessaires pour y arriver et alors la crise se prolonge… jusqu’à ce qu’elles y arrivent !

J’ai l’impression qu’il n’y en a pas beaucoup qui apprécient…

Mais, en route, tout le monde progresse… Il y a une progression au-delà des apparences… Si, si !

Que ceux qui osent le savoir le sachent !

Osons penser ce que nous sommes les plus heureux de penser !

Nous ne voulons pas lâcher le morceau ! Nous voulons réussir ! Il peut se présenter tous les brouillages de l’ombre possible : nous voulons réussir… et nous réussirons !

Nous voulons voir la Lumière dans ce qui se passe… Nous voulons voir la conscience qui s’ouvre en chacun… Nous ne lâchons pas le morceau !

Non ! C’est sûr que ce n’est pas possible autrement, parce que sinon il n’y a plus rien qui tient !

Badaboum ! Sinon on continu dans l’obscurité ombreuse… Et cela mettra 100.000 ans de plus, ou plus… Nous ne savons pas !

Le temps ne nous est pas compté… Alors nous pouvons souffrir autant que nous voulons, mais ce n’est pas cela que nous voulons… 

Ce que nous voulons, c’est retrouver le plus rapidement possible cet état soi-disant perdu de Paradis, cet état naturel de l’Eden !

Et cela ne peut se faire qu’en grignotant l’ombre de Lumière…

Nous n’avons pas d’autres solutions : il faut que nous éclairions l’ombre de la Lumière dont elle est tissée…

L’ombre n’est que la Lumière Éternelle et Omniprésente dont nous avions simplement perdu conscience : alors reprenons conscience !

Silence…

J’avais bien aimé, quand même, cette image qui était que « quand nous combattons l’ombre nous rajoutons de l’ombre à l’ombre… »

Et la suivante, c’est « Voir la Lumière partout » … 

Eh bien pourquoi pas ? 

Nous analysons les situations différemment… Mais quelles que soient les situations, il ne faut rien combattre ! 

Oui ! C’est la non-violence du Christ que Gandhi a si bien pratiqué ! 

Soyons fidèles ! Soyons croyants en la Lumière Parfaite ! Et soyons aussi courageux : Nous n’avons pas d’autre option !

Oui, nous avions parlé, la dernière fois, du courage…

« C’est par là… C’est par là » : nous n’avons vraiment aucune autre option…

Nous savons bien que c’est « ça », quand nous raisonnons de plus en plus sainement, comme nous apprenons à le faire… Nous sentons que c’est ça… 

Nous le savons !

Oui ! Ce n’est pas un problème de foi ou de croyance ! C’est un problème de fonctionnement.

L’Humilité de la Lumière

Après, il faut avoir l’humilité du travail… l’humilité de la répétition du travail… Instant après instant… Tout petit instant après tout petit instant !

Rentabilisons « cette merveilleuse petite mi-temps de retard » qui nous est offerte pour pouvoir vivre notre libre arbitre… Et ainsi changer l’option et oser être heureux de ce que, à l’instant d’avant, nous n’avions pas osé être heureux.

À ce petit instant, nous faisons de notre mieux… et nous récupérons le plus agréablement possible l’usage de notre libre arbitre dont nous avions maladroitement perdu conscience…

Cela nous permet d’augmenter, de façon naturel et douce, notre conscience de la Lumière à propos de cette petite chose que nous avons vécu l’instant d’avant.

Et ainsi, instant par instant… Nous sommes tout petits et tout efficaces !

Et n’oublions pas que le temps ne nous est pas compté… Ne comptons pas en temps… mais en Éternité !

Je veux dire : 1000 ans, 10.000, 100.000 ans… ce sont des durées que nous avons déjà vécu de nombreuses fois sur la terre…

Et nos mémoires nous disent que des Êtres merveilleux viennent et reviennent régulièrement pour nous encourager, sur ce chemin sur lequel nous marchons, à avoir toujours plus de conscience de la Lumière …

Ils sont fidèles à la Lumière… et ils croient en nous ! Alors, ils reviennent et reviennent encore… Ils reviendront toujours ! Quel courage !

Suivons leurs traces…

Click, nous coupons l’enregistrement de cette 8ème partie du 5ème Entretien…

Et, c’est la fin de ce 5ème Entretiens

Les 8 entretiens (1ère Partie du 6ème Entretien)

Les 8 Entretiens (1ère Partie du 6ème Entretien)

7 Septembre 2021

ENTRETIEN N° 6

De Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’autres : ■ et ●

La fin du positivisme ?

Alors ? As-tu passé un bon moment ?

Depuis la dernière fois ? 

Oui… 

Je ne sais pas trop… En ce moment, je trouve que ce n’est pas facile ! Je suis fatiguée, fatigable… Et je trouve que j’ai du mal à retrouver la joie… 

Alors, quand je lis tout ce que j’ai réécouté et transcrit là, je me dis quand même que c’est un peu dommage… 

Et je pensais à quelque chose tout à l’heure et je me disais, si tu veux : « C’est comme si, en fait, c’était tout de la pensée… Que de la pensée pour moi ! »

C’est comme si ce n’était pas encore passé en incarnation… C’est comme si ce n’était pas encore incarné, alors que nous savons bien que tout a du Corps, de l’Âme, de la Pensée.

Oui, c’est vrai…

Je te dis ça, parce que l’autre jour, on m’a dit un truc, et ç’a m’est vraiment rentré dedans… Je pense que c’est vrai quelque part et cela m’a fait un choc : on m’a dit que, actuellement, je m’épuisait à « vouloir aller bien ». 

Sur le coup, je me suis dit : « Ah, mais ça… »

Et puis, deux ou trois heures après en le répétant à quelqu’un, ça m’est rentré dedans ! Et j’ai senti que c’était juste… C’était juste, ce côté que j’ai de travailler à tout prix les pensées pour être positive, pour encaisser les chocs que l’on a eu et tout ça… 

Bon voilà !

Oui…

Et, depuis, je fais un peu plus attention… C’est comme si j’avais eu une méconnaissance du Corps ou même de l’Âme, d’une certaine façon… Les pensées : il faut tenir !

Tu vois, j’ai une ligne directrice… Alors le travail que nous faisons ensemble…

Parce que tu parles bien là de « pensées positives » ?

Oui ! 

Mais nous, ensemble, nous ne travaillons pas du tout les pensées positives… Nous travaillons simplement à penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… que ce soit soit-disant des pensées positives ou soit-disant des pensées négatives !

« Que je sois heureux, c’est le plus important pour moi et pour tous. »

C’est bien là notre ligne de conduite depuis que nous travaillons ensemble ?

Non, non, pas ensemble ! Mais ce dont nous discutons ensemble, ça va dans ce sens-là pour moi… C’est-à-dire à arriver à être heureux de l’instant, l’Instant Divin… 

Mais, j’ai l’impression que c’est toujours mes pensées, ce n’est pas le reste… Ce n’est « que » des pensées pour moi. Ce n’est pas réel.

Mais, être heureuse de l’instant c’est, tout simplement, être heureuse de te coiffer, c’est être heureuse de prendre ta douche…

Oui ! Mais je ne le fais qu’avec la pensée seulement ! Pour moi ce n’est pas une réalité. Du coup je ne l’ai pas…

Mais pourtant, c’est la Réalité Naturelle. Tu ne peux pas échapper à « être heureuse »… C’est notre état naturel.

Dieu nous a fait heureux… et nous ne pouvons rien y changer.

Seule notre conscience de cette « Réalité Éternelle » peut varier !

Ainsi, à chaque instant nous avons la liberté de choisir d’en avoir conscience… Et là nous vivons simplement notre Lumière Naturelle…

Mais, c’est vrai que trop souvent, nous avons pu, librement, choisir d’en perdre conscience… Et là nous avons cru vivre l’ombre… Alors que nous étions toujours « dans » la Lumière !

Mais, la Réalité Absolue, nous ne pouvons pas la changer !

Et ce qu’il nous faut donc, simplement, c’est lâcher prise sur l’ombre, c’est tout ! Lâcher prise sur l’ombre…

Eh oui, mais c’est ce lâcher prise qui me pose un problème !

Il n’y a aucun effort à faire pour être heureuse… C’est bien au contraire l’inverse d’un effort désagréable, quelque part. 

Oui ! Ça, je suis d’accord…

Simplement, il nous suffit de lâcher prise sur tous ces efforts ombreux, et donc douloureux, que nous avons fait pour, soit disant, « devenir » heureux…

En effet, nous ne pouvons pas être plus heureux que nous ne le sommes !

Nous ne pouvons pas être plus heureux que « Parfaitement heureux », comme Dieu nous a créés…

Eh bien, mon souci c’est que je passe mon temps, ma vie, à faire des efforts difficiles !

Le sac que je me suis mis sur le dos il est énorme : Il « faut » être heureuse… Et « il faut » faire comme ceci et comme cela, pour être heureux… Il faut ! Il faut ! Et il faut toujours !

Non, non ! Il ne « faut » pas être heureux au sens douloureux du terme « falloir » … C’est là une interprétation ombreuse… C’est là quelque chose que nous n’avons jamais, jamais, été heureux de croire.

Oui, mais c’est rentrée dans ma faille, comme ça !

Reconnais simplement que tu es heureuse par nature… Tu es heureuse par Décret Divin !

Si tu veux, tout ça, ça part d’une pensée toute bête… C’est que la Lumière, ou Dieu, Est Tout, vraiment absolument Tout… Rien ne Lui échappe !

Et toi, tu es bien d’accord avec cela, n’est-ce pas ?

C’est bien là ce que tu es la plus heureuse de penser ?

Oui ! Bien sûr : Dieu Est Tout ! Je ne doute pas de cela, c’est ce que je crois au plus profond de moi… Et c’est, bien sûr, ce que je suis la plus heureuse de penser !

Et donc ce « Dieu qui est Tout » est bien autant mes pensées positives que mes pensées négatives ! Sinon nous imaginons bien une séparation, n’est-ce pas ? Nous imaginons bien alors que « dieu n’est pas tout » ? Mais seulement, mes pensées positives, par exemple…

Et alors, là, sommes-nous heureux de penser cela ?

Non, bien sûr !

Ça, je l’ai bien intégré…

Lâcher-prise sur l’ombre

Si nous avons pu dire : « Dieu n’est pas mes pensées négatives », alors, nous étions dans l’incroyance… Nous séparions dans notre pensée… Nous prétendions que Dieu n’était pas tout ! Tu es bien d’accord ?

Oui ! C’est évident !

Mais, ce que nous sommes vraiment, tous les deux, les plus heureux de penser sur ce thème c’est que « Dieu Est Tout ». Il est « vraiment » Tout ! 

Donc, par exemple : quand tu es fatigable, c’est aussi Divin que quand tu es en pleine forme…

Abandonnons cette croyance, nécessairement douloureuse, en la séparation où l’on disait ceci : « Être en bonne forme, ça, c’est bien, mais être fatigable, ça, ce n’est pas bien ! » 

Ou pour le dire autrement : « Être en bonne forme, c’est Dieu et être fatiguée, ce n’est pas Dieu… »

Non, non, non ! Les deux sont Dieu. Nous vivons autant le Divin, que nous soyons fatigués ou pas fatigués !

Alors là, théoriquement, j’adhère complètement…

Bien sûr !

Mais, concrètement, je ne le vis pas !

Le temps d’un verbe décide de ce que je vis

Alors, là, fais attention ! Tu as dit, et donc tu as pensé : « Je ne le vis pas » …

Comment avons-nous pu vivre pleinement quelque chose en pensant : « Je ne le vis pas » … ?

Qui peut vivre, à un moment donné, ce qu’il ne pense pas à ce même instant ?

Personne !

Oui, bon ! D’accord ! Je vais dire « je ne le « vivais » pas, jusqu’à maintenant ». 

Ah, ça, c’est déjà beaucoup mieux !

Tu vois, ça rentre un peu… quand même !

Rires…

Oui, c’est vrai, c’est déjà mieux… Parce qu’il n’est pas possible que tu ne vives pas en Dieu… C’est impossible ! C’est une illusion !

Je n’ai pas conscience de Le vivre, si tu préfères.

Tu voulais vraiment dire : « Je « n’avais pas » conscience de Le vivre » ? N’est-ce pas ?

Oui, c’est vrai ! Je « n’avais pas » conscience de Le vivre… Je préfère, clairement, penser comme cela…

Voilà ce qui est plus beau… et donc plus vrai ! Il suffit de reprendre conscience…

Et pour cela, nous nous tournons vers Dieu et non pas vers la fatigue. Si nous nous sommes tournés vers la fatigue en prétendant l’avoir séparée de Dieu, nous étions bien dans l’illusion douloureuse de la séparation ?

Et là, nous avions perdu conscience !

Silence…

La gratitude, toujours

Et est-ce qu’en étant en état de remerciement, de gratitude cela peut aider ?

Oui ! Évidemment ! Si tu es heureuse de remercier, alors tu es heureuse ! Si tu es heureuse d’exprimer ta gratitude, alors tu es heureuse…

Surtout, si nous osons remercier le Divin de notre fatigue, autant que de notre bien-être ! C’est à dire si « nous le remercions de Tout ce qui Est » … Oui !

Pour chacun de nous, c’est vraiment un bon exercice de reconnaître le Divin « dans » la fatigue. 

Parce que ça, sans aucun doute, c’est l’ombre, c’est à dire notre perte de conscience de la Lumière, qui nous a appris que quand nous étions fatigués ce n’était « pas bien » !

À la limite, j’en suis convaincue… Parce que le fait à cet instant de reconnaître ma fatigue comme parfaite, je me rends bien compte que c’est un lâcher-prise agréable !

Oui, tu vois bien que c’est plus à ton lâcher-prise que tu as résisté ! C’est pour cela que ça te fatiguait encore plus !

Parce que, si tu n’avais pas résisté, le lâcher prise, lui, il ne t’aurais pas fatiguée. 

Ce qui nous a fatigué le plus , cela a toujours été la résistance au lâcher prise que l’on avait maintenue grâce à l’idée « qu’il faut ceci… qu’il faut cela… qu’il faut toujours et encore ! »

Tu vois ? Ces idées éduquées, traditionnelles, que l’on s’est transmises de générations en générations, sans avoir jamais, jamais, été heureux de les penser : « Il faut » étudier pour réussir dans la vie… « Il faut » en baver pour aller au paradis… etc… etc…

Tous ces mélimélos pseudo-religieux, pseudo-politiques, pseudo-scientifiques, etc… Personne n’a jamais été heureux de les penser !

Mais qui ne les a jamais pensé ?

Toutes ces propagandes, nous les avons tous apprises…

Oui! Et nous les avons tous enseignées !

Oui, nous les avons tous enseignées également ! Tu as tout à fait raison…

Voilà ! Tout cela été bien inscrit… et toujours « douloureusement » inscrit !

Nous avons tous ces mémoires ! Et ces mémoires ont toujours, jusqu’à aujourd’hui, été ombreuses.

Et là, aujourd’hui, ce n’est qu’en les aimants, c’est à dire en reconnaissant la Lumière en elles, que ces mémoires deviennent enfin ce qu’elles doivent devenir…

C’est en les aimant enfin que nous avons conscience de ce qu’elles sont réellement : alors, nous reconnaissons que ces mémoires-là, comme par exemple, cette croyance que « d’être fatiguée, ce n’est pas bien », c’est du Divin Pur…

C’est aussi Divin que de penser : « Je suis en pleine forme » …

Oui ! Mais pour moi c’est toujours de la théorie à laquelle j’adhère… mais ensuite, il y a la pratique !

La pratique ? La pratique, c’est simplement de le faire, une petite fois après l’autre…

Il faut simplement repérer ces moments-là, petit à petit, avec joie…

Et, à chaque fois, ce sont des mini-actes de foi à accomplir…

Ce n’est rien d’autres que de se tourner vers la Lumière et La reconnaître, une nouvelle fois, là où nous ne L’avions pas reconnue jusqu’à ce jour !

Voir la Lumière là où Elle est : Partout !

Nous pourrions appeler cela une « cassure » dans les pensées. 

Le problème, si tu veux, c’est que nous avons fait trop souvent ce que nous pourrions, alors, appeler des « cassures bazooka »…

C’est-à-dire que, si nous prenons le cas de la pensée « Je suis fatigué et ce n’est pas bien », eh bien, plutôt que d’apprendre à reconnaître le Divin dans la fatigue elle-même, et dans le fait de le penser, et dans le fait de penser que ce n’est pas bien, nous avons eu trop souvent pour but maladroit la disparition, la destruction de cette même fatigue et de cette pensée que je suis fatiguée… Nous voulions que la chose disparaisse !

Ça, c’est la cassure bazooka !

Or Dieu, qui Est Tout, y compris bien sûr la fatigue, n’a jamais pu disparaître ! Cela n’a donc pas pu marcher ! Et il n’y a eu aucun soulagement, aucune élévation de notre pensée…

Et là, « notre fatigue, elle demande justice » ! Et pour cela elle revient à notre conscience, et revient encore, espérant cette fois-ci être aimée et non plus combattue !

L’Amour, sans aucune condition, est la clef de l’élévation de nos pensées… et donc de notre joie de vivre.

Ici, je pense que le mot « accepter » a toute son importance, il faut « voir » puis « accepter dans l’Amour » … N’est-ce pas ?

Oui ! Si nous ne pratiquons pas cette acceptation aimante, sans condition, alors, nous restons dans un combat… et il n’y a pas, pour l’instant, une nouvelle ouverture de la conscience de la Lumière. 

Alors, nous sommes et restons dans « l’incroyance », c’est à dire dans la perte de conscience du Divin en quelque chose. 

Bien sûr, nous ne pouvons pas quitter le Divin, Il ne peut pas disparaître…

Nous pouvons simplement en perdre conscience, momentanément, en prétendant combattre certains de Ses aspects… ou bien en avoir une conscience plus grande tout de suite… C’est l’un ou l’autre !

Mais, le Divin, lui, Il est toujours Éternel, toujours Infini, toujours Omniprésent, toujours Omniscient… et Amour Inconditionnel ! Cela ne peut pas changer.

Nous, nous avons pu varier dans notre conscience et « c’est la conscience qui fait la différence ».

Par un usage maladroit de notre libre conscience, nous avons pu oublier cette Perfection du Divin, nous avons pu oublier le fait que c’est l’Éternel qui nous créé à chaque instant…

Nous pouvons oublier que cette Création Permanente est Parfaite… et que de ce fait nous sommes des Être humains parfaits, quoi que nous en pensions.

La Création de la Lumière ne peut pas être autre chose que Parfaite. 

C’est notre conscience qui a pu divaguer parce que la conscience, c’est manipulable, c’est nous qui la choisissons grâce au libre arbitre qui est le nôtre.

Réutiliser notre libre conscience

Actuellement, il y a une très forte propagande sur les consciences… Et l’ombre est vraiment devenue experte, comme jamais, en manipulation des pensées. Elle a mésusé des découvertes les plus modernes et les plus belles que l’homme a inventé… 

Elle en a détourné l’usage… Et elle a réussi à faire perdre conscience de la Perfection de la Vie à beaucoup de monde !

Bien sûr, nous avons aussi notre petite auto-propagande intérieure, très ancienne et puissante, et donc il faut s’y adresser également. 

On ne peut pas la fuir, on ne peut pas faire disparaître les faits, on ne peut pas faire disparaître ces mémoires ! Ces mémoires des faits « sont », nous ne pouvons pas les détruire…

 La seule chose que nous puissions faire, c’est les élever, c’est à dire les rendre au Divin dont nous avons pu prétendre les séparer… 

C’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit plusieurs fois depuis notre rencontre, prenons conscience de ces faits, que nous avions jugés comme mauvais ou bas, et reconnaissons enfin qu’ils ne sont en fait que de la Lumière Pure. 

C’est à dire les accepter… et les élever dans la Lumière ?

Oui ! Et à chaque fois nous recommençons ! Encore et encore, nous élevons ces mémoires dans la Lumière, c’est-à-dire que nous reconnaissons, toujours plus, leur Perfection.

Nous pouvons aussi dire que nous les rendons à Dieu… ou que nous adorons Dieu en elles… etc…

Chacun de nous invente sa propre religion unique, naturelle, qui est son intimité absolue avec le Divin… avec, chacun de nous, nos dogmes absolument intimes et personnels.

Personne ne peut être le prétendu lien entre Dieu et quiconque !

Chacun est absolument « un » avec Lui.

Il n’y a besoin d’aucun intermédiaire, quel qu’il soit, entre Dieu et chacun de nous.

Mais, intellectuellement, cela me paraît tout à fait cohérent et juste…

Quand tu me le dis, je le sens aussi… Mais…

Pratique, pratique, pratique…

Eh bien, il n’y a plus qu’à pratiquer !

Oui ! J’ai l’impression que c’est cela qui me manque en fait : la pratique !

Pourquoi, je… ?

Parce que ! Regarde ! Dans toutes les phrases que tu m’as dit au début de cette séance, tu as exprimé les pensées de quelqu’un qui n’a pas pratiqué : des pensées que tu n’étais pas, du tout, heureuse de penser !

Donc on voit bien qu’il y avait encore une inscription très forte de l’ancien système de l’ombre. 

Oh oui, très forte !!

Mais ce n’est pas grave ! Tu en es consciente ! Donc ça va se résoudre petit à petit. Il n’y a pas de problème. 

Oui, mais cela m’épuise, là…

En fait, c’est la résistance qui t’épuise ! 

C’est le fait de maintenir une attitude ombreuse pour résoudre l’ombre. Ça, ça ne marche pas ! Ça ne marche jamais… Et cela n’a jamais marche ! Et, comme tu le vois, c’est épuisant !

Oui, ça, je l’ai bien retenu : attaquer l’ombre, c’est rajouter de l’ombre à l’ombre !

Merveilleuses maladies

Oui ! Et c’est fatiguant ! Évidemment que c’est fatiguant… et cela peut même rendre malade. 

Les maladies sont le résultat de cela : les gens ont additionné ombre sur ombre… Depuis des vies !

Ils ont essayé de résoudre un problème ombreux avec d’autres ombres encore et encore… et ainsi de suite. 

Mais, tant qu’ils ne sont pas arrivés pas à aimer ces ombres qu’ils ont imaginées sans cesse, les corps dans lesquels leurs Âmes étaient incarnées ne pouvaient plus vivre sainement… Ils ont mis en place des systèmes de « survie » pour résister à ces chocs terribles que leurs imposaient toutes ces pensées ombreuses…

Et plus tard, ces systèmes de survie ils les ont appelés « maladie »… 

L’énergie fondamentale qui nourrit le corps, c’est la joie !

Si le corps n’a pas sa dose naturelle de joie pour pouvoir vivre sainement, alors, il entre dans la « survie » et l’état de survie ne peut pas durer trop longtemps. 

Notre corps peut vivre longtemps, mais, il ne peut pas survivre longtemps. Cela, tout simplement, parce que survivre est énergétiquement très coûteux, 

Un stress permanent est en fait, physiologiquement, un état de sympathicotonie permanente… Et le corps, il n’est pas du tout fait pour vivre longtemps dans un état de sympathicotonie permanente…

Le corps doit se régénérer, régulièrement, grâce à de la « vagotonie réparatrice » !

En fait, j’ai donc vraiment l’impression d’être en survie en ce moment…

 ■

Dans un sens oui ! Mais, là, pour toi, ce n’est pas grave ! Car la parole réduit le surstress et diminue donc l’hypersympathicotonie

Parce qu’il y a quand même différents degrés possibles dans la sympathicotonie. 

Ce que j’ai vu, c’est qu’il y a beaucoup de peurs liées à ça…

Heureusement, notre sensibilité est toujours plus grande

Chez toi, c’est dû à ta saine sensibilité… En effet, maintenant, tu es trop sensible pour pouvoir utiliser de l’ombre pour résoudre de l’ombre… Cela est pour toi absolument insupportable et inacceptable !

Donc il y a de saines réactions fortes que tu ne peux pas ignorer…

Nous avons en nous un baromètre qui nous signale nos pertes de conscience de la Lumière ! Les signaux de ce baromètre peuvent être de différents types : émotionnels, physiques etc… Et, chez toi, ils sont puissants !

Mais tout cela n’est pas grave : tu es simplement très fortement prévenue lorsque tu penses ce que tu n’es vraiment pas heureuse de penser.

Je pense que la forme physique est un bon baromètre ! Le fait d’être fatiguée est un bon signal…

Mais, le système que j’ai mis en place, c’est que j’entends des choses saines, mais que je me débrouille pour les détourner et qu’elles rentrent dans mon ancien système.

Oui, mais, ça, nous le faisons tous… Nous sommes malins… et on dit que « L’ombre sait se faire belle » …

C’est évident… L’ombre extérieure sait se faire belle et l’ombre intérieure également !

Tu vois : ce dont nous avons discuté, qui était beau et juste, je l’ai d’abord pris… Mais ensuite, aussitôt, je me suis mis dans « l’effort » de vouloir faire comme ça…

Oui ! Tu veux dire que tu l’as mis en place, mais de façon ombreuse, douloureuse, forcée…

Eh bien voilà, oui ! Exactement ! Et du coup, ça me casse…

Ce n’est pas grave, ne te fais pas de soucis ! Tu es une belle personne et tu vas tirer avantage de ces erreurs passées… même si elles ont été répétées. 

C’est parfait ! Et je ne m’inquiète pas pour toi… Ton avenir est beau !

Mais, j’ai l’impression de m’effondrer, en fait !

Oui ! Ta sensibilité est devenue très grande et tu n’arrives plus à accepter les mini-erreurs que tu fais maintenant. Tu y es très sensible et tu en souffres ! 

Oh oui… oui !

Drogues : système de protection… pour un temps

Si tu veux, à erreur égale, peut-être que par rapport à la plupart des personnes qui habitent dans l’immeuble d’en face par exemple, certains vont souffrir beaucoup plus.

Mais, certains ont encore des systèmes de protection, des systèmes de drogues, qui leur permettent d’amortir les souffrances qu’entrainent leurs difficultés à ouvrir leur conscience de la Lumière. 

Heureusement pour eux, d’ailleurs ! Sinon, il aurait un système d’alarme tonitruant de douleur, en permanence, sans être capable de pouvoir réagir, sans être capable de pouvoir le faire taire en trouvant la bonne solution : et ce serait insupportable !

Mais, pour un certain nombre d’autres, ces mêmes erreurs qu’ils font sont de moins en moins acceptables, car ils n’ont plus les mêmes systèmes de protection qui leur permettaient auparavant d’amortir leurs souffrances lorsqu’ils avaient des difficultés à ouvrir leur conscience à la Lumière…

Cela ne veut pas dire que certains d’entre nous font plus ou moins d’erreurs que les autres, mais simplement que certains souffrent plus des mêmes erreurs et que c’est, c’est vrai, plus difficile pour eux et qu’ils ont l’impression d’en prendre plein la figure alors qu’ils ont l’impression d’avoir beaucoup travaillé et même, objectivement, beaucoup évolué !

Oui ! je comprends : il y a une exigence plus grande ! Et donc une souffrance plus grande pour la même erreur…

Et parfois, nous pouvons même avoir l’impression de ne pas avoir avancé !

Oui ! C’est cela !

En effet, la souffrance, elle, elle est toujours saine… Cela peut sembler bizarre à entendre au début, mais pour chacun de nous, la souffrance, c’est notre merveilleux message d’erreur adapté parfaitement à nos capacités… 

Pour certains ce message est doux et patient, car ils leur faut du temps pour augmenter leur conscience de la Lumière…

Pour d’autres, ce même message est fort et impatient, car ils ont, vraiment, la capacité immédiate d’augmenter leur conscience de la même Lumière Unique !

Donc voilà ! Même pour une toute petite erreur, toi, tu sembles être prévenue fortement par cette grande fatigue, par exemple, ou par un autre système d’alarme qui te semble puissant ! 

Ceci parce que tu as probablement, déjà, abandonné beaucoup de systèmes de protections de l’ombre, beaucoup de drogues…

Les 8 entretiens (2ème Partie du 6ème Entretien)

Les 8 Entretiens (2ème Partie du 6ème Entretien)

Oui ! C’est cela !

En effet, la souffrance, elle, elle est toujours saine… Cela peut sembler bizarre à entendre au début, mais pour chacun de nous, la souffrance, c’est notre merveilleux message d’erreur adapté parfaitement à nos capacités… 

Pour certains ce message est doux et patient, car il leur faut du temps pour augmenter leur conscience de la Lumière…

Pour d’autres, ce même message est fort et impatient, car, eux, ils ont la capacité immédiate d’augmenter leur conscience de la même Lumière Unique !

Donc voilà ! Même pour une toute petite erreur, toi, tu sembles être prévenue fortement, très fortement, par cette grande fatigue ou par un autre système d’alarme qui te semble puissant ! 

Ceci parce que tu as probablement déjà abandonné beaucoup de systèmes de protections de l’ombre, beaucoup de drogues…


La bonne question est déjà la bonne réponse

Mais maintenant, réfléchissons, profondément, c’est à dire simplement ! 

Sortons donc notre petit outil du BeHappy de notre poche et utilisons-le… Utilisons la question simple et fondamentale dont il est fait : « Est-ce que j’ai pensé là, ce que j’étais la plus heureuse de penser, oui ou non ? » 

Par exemple : depuis que nous dialoguons ensemble tu m’as dit plusieurs fois la même phrase : « Je le comprends, je le pense, mais je ne le vis pas ! » 

Mais, quand as-tu été heureuse de penser la dernière partie de cette phrase ?

… Jamais… Oui, jamais !

On peut maintenant se poser la même question, mais sous une autre forme : « Est-ce que lorsque tu as pensé « Mais je ne le vis pas », tu as penses là la pensée que tu étais la plus heureuse de penser? Oui ou non ? »

Non ! Je n’ai pas été heureuse de la penser, bien que je l’ai beaucoup pensée… Et je dois reconnaître que je n’ai pas été une seule fois heureuse de la penser ! 

Pas une seule fois… C’est sûr !

Maintenant, pour nous amuser, nous pouvons encore nous poser la même question sous encore une autre forme :

 « Cette pensée « Mais, je ne le vis pas ! », à ton avis a-t-elle eu sa source dans ton Âme ou dans tes mémoires ? »

Silence…

… Elle venait de mes mémoires, c’est sûr !

Dans un premier temps, j’allais te dire qu’elle venait de mon Âme parce que c’est tellement important pour moi et que je l’ai tellement pensé…

Mais, en fin de compte, cela venait bien toujours de mes mémoires !

Et une preuve, c’est que je n’ai pas du tout été heureuse de la penser, jamais… Or, lorsque je pense à partir de mon Âme, je ne ressent que la joie !

Et cette joie, je ne la ressent pas du tout, lorsque je pense à partir de mes mémoires ombreuses…

Mais, jusqu’à là, j’avais incorporé si complètement cette idée de « Ne pas être dans la vie ! ». 

Je ne sais pas pourquoi, je ne savais pas d’où cela venait… Mais voilà, je dois reconnaître que c’est bien une mémoire !

Tu vois ? Ce n’est donc pas une pensée qui venait de ton Âme. Cela venait de tes mémoires…

Alors, pourquoi ? Quels évènements se sont passés qui avaient installé ces mémoires en toi ? … Mais, nous n’avons pas besoin, aujourd’hui, de le savoir.

Oui ! Bien sûr ! L’urgence n’est pas là !

Mais, cette pensée s’est simplement installée solidement parce que tu avais pris l’habitude de penser à partir de tes mémoires plutôt que de penser à partir de ta belle Âme ! 

En effet, l’Âme est depuis toujours l’étincelle de la Lumière en nous… Et il n’est qu’agréable de penser à partir d’Elle, comme tu l’as dit !

J’avais pourtant travaillé cette même pensée avec une technique que l’on appelle la myo-résonance… Je sentais que c’était vraiment un sacré blocage… C’était une grande souffrance !

Un blocage ? La Lumière que je désire reconnaître

Oui ! Et heureusement que tu l’as déjà beaucoup travaillé pour te préparer ! Bravo !

Mais attention ! Ce n’était pas un « mauvais » blocage… C’était un blocage que tu éclairais de mieux en mieux et qui était en train de fondre en tant qu’ombre pour se re-transmuter, dans ta conscience, en ce qu’il était en réalité depuis toujours, c’est-à-dire Dieu Lui-même… 

Oui, là, à cet instant, je le vois…

Parce que, un « blocage » … Je veux dire ce que tu appelles un blocage, c’est simplement de la Lumière dont nous avons perdu conscience. C’est tout ce que c’est… Et rien d’autre que cela !

Tout n’est que Lumière Pure, mais, à propos de certains sujets bien précis, nous en avions perdue conscience… Et sur ce sujet-là, et pour des raisons X ou Y, nous avions perdu conscience de ce que c’était Réellement, Éternellement… 

Oui, c’est vrai !

C’est comme un tic qui s’était installé, souvent dans notre vie d’enfant cette fois-ci… ou bien dans une ou plusieurs autres vies que nous avons vécue…

J’ai perdu conscience… Oui ! Il y a eu un moment où j’ai perdu conscience d’être en vie… Ou en tout cas je me suis protégée de quelque chose… peut-être d’une trop grande douleur.

Oui, mais cette « protection » que tu as mise en place, c’est-à-dire ce système, en réalité parfait, que tu avait choisi à l’époque, probablement en effet pour ne pas trop souffrir, il a été très bons puisqu’il t’a amenée là où ils t’a amenée aujourd’hui… et que toi, tu es bien heureuse d’être là !

Oui, c’est vrai : je suis fondamentalement heureuse d’être là où j’en suis, même s’il reste des doutes en moi sur certains points…

Donc ils ont bien été des systèmes de protection très performants ! Mais cependant, même s’ils ont été tout à fait utiles et performants pendant des années ou des vies, pourtant, ils ne sont, le plus souvent, plus du tout utiles aujourd’hui.

Voilà ! Oui ! Et c’est précisément le cas, pour ce blocage…

Mais, il nous faut reconnaître qu’ils ont été utiles, puisque tu as passé l’épreuve et que voilà : tu es quand même arrivée là où tu voulais arriver ! 

Oui ! Ça, c’est vrai !

Bien sûr, tout cela, c’est pour pouvoir continuer ton ouverture de conscience encore plus…

Un blocage ? À aimer !

Donc, il nous faut reconnaître la valeur de ce système de défense, de protection, que tu as appelé « blocage ». Mais bien sûr, c’est vrai qu’à un moment donné, une protection, si on n’en a plus besoin, elle devient inutile et même elle peut devenir un poids.

Oui ! Ç’est bien dans mon sac à dos et cela me pèse…

Mais cependant, ce blocage, il faudra bien que nous le validions et que nous l’aimions… parce que « nous ne pouvons pas nous libérer de ce que nous n’aimons pas » !

Nous ne sommes libres que de ce que nous aimons.

Ce que nous nous n’avons pas reconnu comme étant Lumière n’a jamais pu quitter notre esprit jusqu’à ce que nous ayons reconnu ce que c’était… Réellement ! Lumière !

Nous n’avons pas pu nous en libérer parce que la conscience que nous sommes, ou pour le dire plus précisément « l’ouverture de conscience à la Lumière que nous sommes », n’a jamais pu accepter que nous soyons heureux « à la condition » que nous tentions d’éliminer quoi que ce soit de la Totalité Divine…

Ça, je l’ai bien entendu…

C’est « inéliminable » ! Nous ne l’avons jamais accepté et nous n’allons jamais l’accepter… C’est un contrat qu’aucun de nous ne signera jamais de toute Éternité !

Et donc, nous sommes toujours revenus sur les choses que nous avions choisi de ne pas aimer jusque là, pour tenter de les aimer, parce que, en fait, nous sommes tous fondamentalement honnêtes et totalement fidèles au véritable Amour Inconditionnel… que nous le voulions ou pas !

L’Amour n’a aucune condition

Donc si je peux dire que je, heu… que j’aime ce blocage que j’ai mis en place parce que vraiment il m’a permis de sortir de choses difficiles et bien … Est-ce que ça, c’est une attitude juste ?

Alors là, oui, pour l’instant ! C’est une façon astucieuse, intéressante et bien sûr valable comme étape, comme une marche d’escalier, comme une marche de notre ascension vers une conscience toujours plus grande…

Mais, il ne faut pas oublier que notre but, le but fondamental de tous les Êtres que nous sommes, c’est d’ouvrir notre conscience à la Lumière « sans » condition… « sans aucune » condition ! 

En effet, notre aspiration absolue, c’est d’abandonner « toutes » les conditions à notre joie, les unes après les autres, c’est à dire de les aimer au point qu’elles redeviennent, pour nous, pour notre conscience, ce qu’elles sont en réalité, c’est à dire le Divin Lui-même.

En fait, cela veut dire qu’il faudrait que j’arrive à l’aimer dans le moment présent là où elle vit encore ?

Voilà !

Alors que moi, je veux bien l’aimer dans le passé, quand elle m’a servi, mais dans l’instant, dans cet instant où elle est devenue un poids… là, je ne suis pas d’accord !

Ce « blocage », il est parfait depuis toujours. Il s’agit de l’aimer depuis le début jusqu’à toujours !

Seulement, maintenant, ta sensibilité fait que la même sonnerie te dérange alors qu’en fait, à l’époque, une sonnerie forte, beaucoup plus forte, était nécessaire pour que tu réagisses… Mais, maintenant, si tu fais la même erreur, la sonnerie devient carrément assourdissante !

Alors, du coup ce n’est pas la faute de la sonnerie ?

Être heureux est toujours la priorité !

Non ! La sonnerie, elle est parfaite, mais maintenant elle devient assourdissante simplement parce que ta sensibilité est augmentée, du fait de toutes les prises de conscience que tu as fait en amont…

 Donc, maintenant, tu n’as besoin que d’un léger claquement de doigts pour bien entendre le message de ton alarme lorsqu’elle te signale un simple léger ralentissement de ta vitesse naturelle d’ouverture de conscience.

Mais, c’est vrai que si nous ne réagissons pas instantanément, l’alarme monte rapidement en puissance…

Et si nous sommes têtus dans notre erreur, cette alarme peut augmenter jusqu’à être intense… Si intense qu’elle peut même nous paraître, à un moment, inaudible ! Alors, ce n’est plus que du bruit, du bruit incompréhensible pour nous, pour l’instant !

Alors, si nous en sommes arrivés là, la priorité est d’apprendre d’abord,le plus rapidement possible, à aimer ce bruit qui est incompréhensible pour nous pour l’instant…

Et pour cela, il suffit que nous soyons conscients que ce bruit si intense n’est que Pure Lumière… Et que nous ayons donc le courage d’en être heureux, c’est à dire de l’aimer !

Et là, de ce fait, parce que nous l’aimons, ce bruit va diminuer et devenir de plus en plus audible… Et puis même compréhensible ! Et enfin, finalement, il va pouvoir nous délivrer son message…

Et là, nous allons pouvoir prendre une décision, nous allons pouvoir faire un acte de foi, nous allons agir…

La souffrance est utile, mais pas nécessaire ! C’est ce que j’ai bien compris.

Tout est Parfait ça c’est Sûr ! Tout instant est Parfait… Tout instant est Sacré… Et ça, il suffit de le reconnaître tout de suite… Et, alors là, à chaque instant, nous vivons cette Perfection avec plus de conscience.Fatigable

Et c’est à chaque fois qu’il faut le reconnaître, c’est à dire pour chaque instant et donc chaque pensée.

Alors, en pratique, quand par exemple cette pensée « Je suis fatigable » nous vient, par habitude, à l’esprit…Tout de suite, choisissons de l’accueillir… ne la combattons surtout pas ! Soyons simplement heureux de l’avoir pensée.

Oui ! Ça, c’est ce que j’apprends à le faire.

Notre but premier dans la vie n’est pas de « ne jamais être fatigables », mais bien « d’être heureux » !

De plus, si nous gardons conscience que Dieu est Tout, alors nous avons donc bien conscience que « être fatigables » est aussi Divin que « n’être pas fatigués » … N’est-ce pas ?

Oui ! Bien sûr ! D’autant plus que je pense que c’était une bonne raison… C’est ce que nous disions au départ : c’était un signe parfait !

Oui, c’est toujours un signal parfait : c’est son rôle ! C’est un signal qui a son origine et sa substance « dans » la Lumière… Ce n’est pas une alarme ombreuse.

L’ombre, elle, elle n’a pas de signal… Elle ne nous donne aucun signal qui nous prévienne que c’est elle qui est aux commandes…

Et c’est pour cela que l’ombre peut continuer sa route dans notre inconscience imperturbée.

Le signal, lui, ne viendra que de la Lumière… c’est à dire de l’Amour Inconditionnel !

Apprendre toujours plus, mais jamais totalement

Alors, voilà ! J’arrive à reconnaître le signal et son sens… Mais, c’est vrai que, jusqu’à là, j’ai eu du mal, quand même, à aimer le bruit fort, et cela même si je lui donnais un sens.

Je comprends bien cela… Et d’ailleurs je vais rebondir tout de suite sur les mots « bruit fort » …

En effet, par exemple, depuis des années maintenant, j’apprends à aimer le bruit, parfois très puissant, des motos qui passent dans les rues et sur les routes. 

Et pour cela, lorsqu’elles passent à côté de moi et qu’elles font tout ce bruit, parfois énorme… Eh bien ! Depuis quelques années, à chaque fois, je me dis « La substance de ce bruit, la Réalité Absolue de ce bruit, c’est la Lumière Elle-même… Ne l’oublie surtout pas et détends-toi ! C’est du Divin Pure que tu entends… Qu’est-ce que cela peut être d’autre ? »

Et c’est vrai que, lorsque je me détends ainsi, ce même bruit n’a pas du tout le même impact sur mes oreilles et sur mon corps ! C’est évident et pourtant, c’est probablement le même bruit si l’on en mesure les décibels ! 

Oui, je comprends bien…

Tout moment est bon pour prendre conscience

Et je fais pareil avec tout, autant que je le peux…

Tiens, un autre exemple ! Il y a des années maintenant, je l’avais fait avec l’odeur des échappements des voitures alors que je passais tous les jours dans une rue très étroite à une heure où il y avait beaucoup de voitures qui étaient bloquées par un feu rouge… Et là aussi, j’ai finalement réussi ! 

J’ai appris à être heureux de sentir les odeurs de voiture… Et même, à les déguster ! 

Et maintenant, lorsque je fais du vélo par exemple, j’arrive à avoir autant de plaisir à sentir l’odeur des échappements des voitures qui m’entourent que de sentir l’odeur des belles roses de mon jardin…

C’est toute une reprise en main de mon libre arbitre ! Et j’avance…

Et cela diminue d’autant, c’est sûr, l’impact de toutes ces pollutions sur mon corps et sur mes pensées… et sur mon Âme.

Eh bien, là, tu vas être content ! Parce que l’autre jour j’ai fait la même expérience avec l’odeur de cigarette.

En effet, j’ai un de mes voisins qui fume sur son balcon, un peu le matin et surtout le soir… Et souvent alors, je suis couchée et j’ai ma tête juste au-dessus… 

Cela m’a profondément irrité pendant longtemps… Et l’autre jour, j’étais dans mon lit et j’allais, une fois de plus, m’énerver toute seule… Mais, je me suis dit tout d’un coup : « Il faut que j’arrive à aimer cette odeur » !

Alors, j’ai essayé ! … J’ai vraiment inspiré à fond ! J’ai ouvert ma conscience de la Lumière « dans » la fumée autant que je le pouvais…

Bravo ! C’est cela que nous pouvons faire ! Les fumeurs, eux, ils y arrivent, en tout cas suffisamment pour continuer à fumer !

Nous rions…

En tout cas, pour moi, cela a eu au moins l’avantage de soulager mon tumulte intérieur.

Vraiment, bravo pour cette décision ! 

C’est une perte de conscience du Divin que l’on avait sur certaines choses. Et nous avions pu décider que là, non ! Tel ou tel événement, ça, ce n’était pas Dieu ! Et comme cela, petit événement après petit événement, nous avons gêné petit à petit l’affirmation de notre foi… 

Et bien sûr, du coup, cette aspect de Dieu a manqué à notre conscience !

Oui ! Non seulement ça nous a manqué mais, aussi, ça nous a fait passer dans d’autres états ombreux…

Rien n’est moins bien que Dieu… si Dieu est Tout

Bien sûr… Et c’est là ce qu’il faut gérer…

Là, je valide ça ! Je commence à avoir des petits mouvements de ce type… Mais bon… Je veux toujours encore évoluer ! Bien sûr…

Oui, nous le voulons tous… et c’est dans l’intérêt de tous et de chacun !

Après, il ne faut pas oublier que ces habitudes, ces mémoires, nous les avons installées pendant très longtemps… et dans beaucoup de corps !

Cette fois-ci, c’était un bel outil de protection que j’avais mis en place… et je me faisais mal depuis longtemps, avec cette fumée du soir !

Cela faisait longtemps que je tournais autour pour essayer de comprendre comment je pouvais faire évoluer cette situation…

En effet, il faut se rappeler également que si cette perte de conscience de la Lumière a pu parfois prendre des formes plus violentes ou plus durables, nous avons pu finalement obliger nos corps à mettre en place des systèmes de survie plus ou moins importants pour qu’ils puissent garder un certain équilibre…

Et ce sont ces systèmes de survie qui peuvent ensuite, lorsque nous avons enfin ouvert un peu plus notre conscience sur la Vérité, évoluer en ce que nous avons appelé « maladies »… Ces maladies surviennent au moment où notre corps met en place le démontage de ces systèmes de survie lorsqu’ils ne sont plus nécessaires.

● 

Oui, je comprends ! Ce sont ces systèmes de survie naturels que le corps met en place, en général silencieusement, pour survivre lors d’un surstress… 

J’ai compris, également, que lorsque nous avons résolue ce surstress, le démontage de ce système de survie se manifeste par des symptômes que nous avons, malheureusement, appelé « maladie »… Et que souvent nous combattons !

Oui, tu as bien compris et résumé cet aspect des choses.

Traduire, c’est trahir ? Pas toujours !

Maintenant, dans un autre ordre d’idée… Quand ce type de pensée sort, comme tout à l’heure quand tu as pensé : « Je ne suis pas dans la vie », en fait, c’est magnifique ! Il n’y a pas de soucis réels !

En effet, si nous la décodons bien, si nous traduisons profondément cette pensée, notre sentiment de beauté et de vérité en sort alors grandit…

Amusons-nous donc à décoder, mot à mot, cette pensée pour reconnaître la Lumière dans cette phrase « Je ne suis pas dans la vie » … En effet, si nous nous rappelons que « Dieu est Tout », absolument Tout, alors :

« Je », c’est du Dieu, c’est de la Lumière Pure… N’est-ce pas ? 

« Vie », c’est également la Lumière… Oui ? 

« La », c’est aussi Pure lumière… si Dieu est Tout !

Tu as mis aussi le mot « dans » dans ta phrase… Mais « dans », c’est fait également de Dieu obligatoirement… N’est-ce pas ? 

La négation « ne pas » c’est, bien sûr, du Divin aussi Parfait. 

Et tu as aussi le mot « suis » : que peut-il signifier d’autre que la Lumière ? 

Donc, en fait, si nous décodons honnêtement, et méticuleusement, cette phrase, nous prenons conscience qu’elle n’exprime, comme toutes les phrases que nous pouvons penser et exprimer, « que » la Lumière…

Parce que Dieu Est vraiment Tout ! Il est également tous les mots que nous prononçons…

Et ça, c’est la base : « Dieu Est Tout »… 

Donc, quand tu te vis fatigable, il est bon pour toi que tu te rappelles que c’est Parfait ! Alors, tu n’auras plus besoin, comme tu le faisais peut-être avant, et comme la société le fait en général, de penser que ce vécu n’est pas Divin, qu’il est moins bien que Dieu, ou bien que ce n’est pas la Lumière…

En effet, qu’est-ce qui n’est pas Dieu… si « Dieu Est Tout » ?

Qu’est-ce qui n’est pas Dieu… si Dieu Est Tout ?

Silence…

C’est vrai qu’en disant « Je suis fatigable », je peux très bien penser effectivement qu’en fait c’est un signe, un signe qui m’est donné, qu’il y a là la possibilité de changer quelque chose…

Oui, c’est vrai. Mais, ce signe-même, tel que tu en parles là, ce ne peut être que de la Lumière…  Tout ce qui existe est « La Lumière » dont nous prenons conscience… N’est-ce pas ?

Ce signe est Lumineux… Donc tu l’aimes pour ce qu’il est… Tu l’aimes par foi… Tu n’as pas besoin d’un raisonnement.

Oui, c’est vrai… Mais j’en ai quand même un !

Rires…

C’est comme cette feuille de papier qui est posé sur le bureau devant toi : tu la regardes… Et, si tu veux, tu as conscience de Dieu en la regardant ! 

Oui ! Là, je n’ai pas besoin de réfléchir pour savoir pourquoi je l’aime.

Tu vois ! Tu n’as pas besoin d’un système compliqué pour comprendre comment ça fonctionne.

Oui ! Mais revenons au basique… Tu as dû me le dire déjà 10.000 fois et ça va être une répétition : Je peux rajouter un peu de conscience de la Lumière à chaque fois en y pensant à ce moment-là… un petit peu… Et puis encore un petit peu…

Dès que tu fais « un peu », ce sera mieux… Mais tu resteras insatisfaite. Parce que toi, tu ne peux pas te contenter d’un peu plus de conscience de la Lumière : Non ! C’est « la Lumière » , la Lumière Absolue, dont tu veux avoir une conscience toujours plus grande !

Comment je fais pour aimer ça ?

Un texte dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ». 

Eh bien, c’est carré ! C’est « Oui » ou « Non ! Il n’y a pas d’intermédiaire. Ce n’est pas « un peu oui » ou « un peu non » …

Non ! C’est soit « Oui », soit « Non ». 

À cet instant : Soit nous avons conscience de la Lumière et, évidemment, nous voyons toute la joie croissante que cette conscience de la Lumière nous offre et qui est infinie…

Soit nous n’en avons pas conscience et là, immédiatement, ce refus est inacceptable pour nous… et alors, nous ressentons tout de suite la merveilleuse souffrance qui nous signale notre erreur ! 

Et là, dans ce deuxième cas, nous allons répéter la fameuse situation dans laquelle nous avons eu de la difficulté à avoir conscience de la Lumière jusqu’à y reconnaître la Lumière dont nous avions simplement perdu la conscience. 

C’est un peu comme sur un mur tout blanc sur lequel il y a une toute petite tache noire ! Alors, là, nos yeux vont être très attirés à regarder la tache noire en priorité. C’est sûr ! 

Mais, ce n’est pas un déséquilibre : c’est simplement que nous voulons que le mur blanc soit tout blanc ! Nous n’acceptons que le mur blanc…

Et, dans le cas du mur, nous prenons un pinceau et nous remettons du blanc sur la tache… et puis c’est tout ! Et là, maintenant, le mur est tout blanc… Il est idéal !

Mais ça, c’est au niveau physique… Tandis que dans le cas de l’ombre, il nous faut simplement reconnaître que l’ombre n’est que de la Lumière dont nous avions perdu conscience… c’est tout !

Rires…

Mais je peux le dire… Je peux m’exercer à le dire sans arrêt… Mais ça ne sert à rien !

Oui, cela ne sert à rien tout seul ! Demandons l’aide de Dieu pour y arriver…

En effet, le mental ne pourra pas arriver à faire ce travail si nous avons prétendu qu’il était séparé du Divin.

Prétendu séparé de Dieu, notre mental se crispera, puis s’épuisera devant l’énormité du travail à accomplir, dans ce travail de surveillance permanente de nos pensées et de leur transmutation !

Nous pensons des milliards de pensées, sans arrêt, mais quand nous prenons conscience de l’une d’entre elle, comme par exemple, lorsque nous prenons conscience que nous avons pensé : « je suis fatiguée » … Là, il suffit alors, simplement, que nous prenions conscience de Dieu « dans » cette pensée que nous avons eue !

alors, nous ne la jugeons pas… Mais, nous l’aimons, nous l’accueillons… Nous ne voulons pas qu’elle disparaisse. Tu vois ? 

Nous ne voulons pas que quelque quoi que ce soit disparaisse… Sinon nous sommes dans l’attitude bazooka !

Les 8 entretiens (3ème Partie du 6ème Entretien)

Les 8 entretiens (3ème Partie du 6ème Entretien)

Perdre conscience n’est pas perdre le Tout

Mais ça, c’est au niveau physique… Tandis que dans le cas de l’ombre, il nous faut simplement reconnaître que l’ombre n’est que de la Lumière dont nous avions perdu conscience… c’est tout !

Rires…

Mais je peux le dire… Je peux m’exercer à le dire sans arrêt… Mais, ça ne sert à rien !

Oui, cela ne sert à rien tout seul ! Alors, demandons l’aide de Dieu pour y arriver…

En effet, le mental ne pourra pas arriver à faire ce travail si nous avons prétendu qu’il était séparé du Divin.

Prétendu séparé de Dieu, notre mental se crispera, puis s’épuisera devant l’énormité du travail à accomplir, dans ce travail de surveillance permanente de nos pensées et de leur transmutation !

Nous pensons des milliards de pensées, sans arrêt, mais quand nous prenons conscience de l’une d’entre elle, comme par exemple, lorsque nous prenons conscience que nous avons pensé : « je suis fatiguée » … Là, il suffit alors, simplement que, l’instant suivant, nous prenions conscience de Dieu « dans » cette pensée que nous avons eue !

Alors, nous ne la jugeons pas… Mais, nous l’aimons, nous l’accueillons… Nous ne voulons pas qu’elle disparaisse. Tu vois ? 

Nous ne voulons pas que quoi que ce soit disparaisse… Sinon, nous sommes dans l’attitude bazooka !


Tu vois c’est peut être ça la petite finesse… Je ne veux pas qu’elle disparaisse, en fait… Mais, ce n’est pas si simple que ça ! Même si je peux dire que c’est Dieu, même si je peux penser que je l’aime… au fond de moi il y a toujours dans un coin cette envie que cette chose disparaisse !

Aimer notre combat

Ouais ! Et là nous sommes alors, bien sûr, encore dans un combat… Nous voulons l’abandonner, mais il nous faut lâcher-prise !

Mais, ce combat, pour l’instant, tant qu’il existera en nous, ou autour de nous, il nous faudra bien choisir de l’aimer… Aimons ce combat ! Reconnaissons-nous le droit à des moments de combat…

Le libre arbitre nous a vraiment été donné, absolument donné !

 Alors, réfléchissons avec simplicité et posons-nous par exemple cette question si simple : « Est-ce que Dieu nous aime plus quand nous ne le combattons pas, que quand nous le combattons ? »

Non ! Dieu non ! … Mais moi oui !

C’est par là que nous voulons nous diriger. Tu comprends ?

Nous voulons arriver progressivement à être nous-même aussi heureux dans les deux cas…

C’est-à-dire que nous voulons valider le fait que nous nous surprenions en train de combattre… Aimons-nous, alors que nous avons combattu !

En effet, si nous ne nous aimons pas « combattants », lorsque nous en prenons conscience avec notre mi-temps de retard, alors cette situation où nous combattons se représentera inévitablement pour que nous tentions une nouvelle fois de l’aimer, c’est à dire d’en être heureux.

Nous ne lâcherons pas le morceau… Nous voulons vraiment Tout aimer ! Nous sommes, que nous en ayons conscience ou pas, fidèle à Dieu et nous voulons l’adorer en tout…

Encore notre mi-temps de retard

Oui, c’est important cette notion de mi-temps de retard !

Oui ! À l’instant N°1, nous combattons… Â l’instant N°2, nous voyons que nous avons combattu… Et là, à l’instant N°3, c’est le moment d’être heureux d’avoir combattu !

Oui, c’est vrai… Alors, il faut y arriver !

Et c’est toujours le dernier instant qu’il nous faut aimer « en priorité »… Parce que ce dernier instant, c’est celui qui se présente au portillon de notre conscience là, maintenant ! Il est là, encore sous notre regard immédiat… Il n’est pas encore perdu parmi nos milliards de mémoires.

C’est la partie de notre passée qui est la plus proche de notre conscience… avec simplement une mi-temps de retard !

Alors, c’est toujours ce dernier instant qu’il nous faut nous entraîner à aimer en priorité… Ce ne sont pas les milliards de milliards d’autres instants que nous avons vécus dans notre passé !

Ce dernier instant, c’est le plus intéressant, le plus accessible… Donc c’est le moment de l’aimer, ou tout au moins d’apprendre à l’aimer, avec seulement une mi-temps de retard …

Après, il y aura un autre instant… Et puis un autre… Mais à chaque fois, c’est quand c’est juste arrivé à cet instant précédent que c’est le plus facile à gérer : en effet il n’y a alors seulement qu’une mi-temps de retard… 

Et nous n’avons pas à gérer l’ensemble de nos mémoires qui est immense, mais nous avons juste à gérer la dernière de nos mémoires : ce qui vient juste de se passer !

Nous avons seulement à essayer d’être heureux de ce dernier instant, le plus vite possible : en être heureux le plus possible… et le plus tout de suite possible ! Et alors là, de suite, si nous le faisons, nous faisons toujours une bonne affaire. 

En effet, nous venons là d’augmenter un peu notre conscience de la Lumière quand elle s’est présentée à nous , cachée sous la forme de notre l’ombre. 

Et donc, chaque fois que cette pensée, par exemple « Je suis fatiguée », ou tout autre pensée, se présente à la porte de notre conscience, faisons ce simple petit travail ! 

Une élévation

Tout simplement ! Nous faisons ce que nous pouvons appeler peut-être une élévation instantanée de nos pensées au fur et à mesure où elles se présentent, en acceptant enfin le cadeau de l’aide de la Lumière Elle-même… qu’Elle nous offre depuis toujours…

C’est étonnant, parce je ne devais pas être très bien au début de notre entretien… Et je t’ai donné toute ma liste de pensées que je n’étais pas heureux de penser qui me sont venues sur l’instant à la conscience…

Oui, et c’est très bien ! Il faut bien que nous prenions conscience d’un certain aspect de l’ombre pour pouvoir nous décider enfin de l’aimer…

Oui, bien sûr et je vois que ça commence petit à petit… Peut-être très peu, mais petit à petit quand même…

Par exemple, l’autre jour, j’ai fait une bêtise : j’ai oublié quelque chose et on me l’a fait remarquer ce matin à l’occasion d’un coup de fil… 

Et j’ai horreur de me retrouver en défaut par rapport aux responsabilités que j’ai choisi d’avoir ! C’est quelque chose que j’ai toujours eu… Cela me touche beaucoup, quelle que soit l’importance de la chose : même si c’est quelque chose qui est sans importance…

Donc, j’ai un sens des responsabilités un peu fort et je réagis assez violemment quand je suis en face d’un manque comme celui-ci. 

Et alors là, juste après, peut-être d’ailleurs après un peu plus qu’une mi-temps, je me suis rendu compte, non pas de la chose que j’avais oublié, mais de l’état dans lequel cela m’avait mise… et là, je me suis fait comme un clin d’œil !

C’est bien ! Bravo !

Oui, je me suis dit : « Tiens, c’est intéressant, parce que cela m’a permis de trouver une solution… » Je l’ai vu et je l’ai accepté et validé… 

Je n’étais pas contre le fait d’avoir vécu cet oubli ! Je n’ai peut-être pas encore « aimé » ce que j’avais vécu, mais je n’étais, déjà, plus contre !

Et il y a eu quelques événements comme ça, de temps en temps ces derniers temps.

Nous voulons apprendre à valider tous les instants, dès que nous les avons vécus. 

Oui, c’est ce que j’observe que je fais de mieux en mieux… Des clins d’oeil !

Un petit peu, c’est beaucoup

Assez souvent, nous avons eu tendance à les sous-estimer, à les sous-évaluer. C’est comme si on voulait vendre un objet et qu’on lui donnait un prix inférieur à sa valeur réelle.

Par nos mots nous avons eu tendance à dire jusqu’à là : « Ça ce n’est qu’un petit peu, un tout petit peu… ». Non, c’est beaucoup ! Chaque succès, c’est beaucoup !

Ça, je ne sais pas le faire !

Chaque fois que nous avons un peu plus conscience de la Lumière, c’est beaucoup… Parce que la Lumière, Elle, Elle est Infinie, Elle est Omnipotente ! 

Mais, quand nous perdons conscience de la Lumière ce n’est pas beaucoup, parce que notre perte de conscience, ce n’est que de l’ombre, c’est une illusion ! Ce n’est rien !

Rires…

Ma réflexion à moi, en fait, c’était complètement l’inverse ! Chaque fois que j’avais un souci, je m’en faisais un énorme patacaisse…

Et par contre, dès que je réussissais quelque chose de positif, je l’oubliais, je n’en tenais pas compte

Et… ce que tu me proposes de faire, je ne savais pas le faire !

Oui, tu ne savais pas le faire… Mais maintenant, tu vas le faire de mieux en mieux ! Progressivement de mieux en mieux…

Il nous faut valider les moments où nous avons bien joué, où nous avons bien choisi, où nous avons bien pensé ce que nous étions les plus heureux de penser. 

Alors, là, lorsque nous avons réussi à être heureux, il est honnête de dire : « Ça c’est bien » ! 

C’est là l’attitude des bons enseignants… Ils valident l’élève, même le soi-disant mauvaise élève… qui va devenir un meilleur élève, si un professeur l’encourage enfin. 

Parce que souvent, cela a été le problème… Il faut trouver le bon professeur qui valide les élèves en les aimant tels qu’ils sont… Et lorsque nous avons rencontré un de ces professeur merveilleux, toujours, tous, nous en gardons un souvenir attendri !

Tous, nous en avons eu comme ça un, ou deux ou trois, qui nous ont marqué, pour toujours, dans notre scolarité…

Enseigner, c’est aimer

Oui, c’est vrai ! Tu as raison… Moi, j’en ai eu deux : mon professeur de maths et mon professeur de physique ! Et du coup j’ai suivi une filière scientifique, malgré tout ce que l’on me disait… et non une filière littéraire comme tout le monde le désirait autour de moi.

Tu vois, ce sont des professeurs qui t’ont validé… par leur gentillesse, par leurs encouragements…

Oui ! C’est vrai ! Mais ce n’était pas vis à vis de moi personnellement… C’étaient vraiment des gens bien ! Ils étaient comme cela pour tous leurs élèves…

Ce sont des gens qui aiment leur métier d’enseignants, ils sont à leur place… Ils remplissent réellement leur contrat !

Oui ! Ils rendent service… Ils aiment les gamins !

Ils ne sont pas là pour le chèque à la fin du mois ! Ils le méritent, bien sûr, mais ils sont là parce qu’ils sont heureux d’être là, ils ont envie d’enseigner, ils aiment leurs matières… et ils aiment les enfants…

Oui ! C’est vrai ! Ils aiment enseigner…

Les jeunes sont avides de ces gens-là. Évidemment ! Ce sont ceux qui vont leur faire découvrir la légèreté, la joie, et l’enthousiasme dans leur vie…. Et aussi la connaissance dans le domaine qu’ils enseignent…

Ils vont leur donner de l’estime de soi… et la confiance en soi !

Devenir notre enseignant aimant

Oui ! C’est essentiel ! Mais ça, maintenant, il faut le faire avec soi-même ! Nous devons devenir notre propre enseignant aimant…

… Je suis en train d’apprendre !

Et c’est vrai que tout ce que nous racontons, tout ce que nous disons… de voir cette mi-temps et d’y reconnaître du Divin… je crois que ça va m’aider !

… Mais je ferai également attention aux mots que j’emploie… Là, tu as raison !

Et puis, il faut comprendre que, d’un côté, nous avons des milliers d’années, plus de 100.000 ans environ de vies humaines, où l’ombre, à laquelle nous avons d’ailleurs nous-même participé, a été très active… Et pendant tout ce temps nous n’avions pas la conscience que nous avons enfin maintenant… Donc l’ombre s’est accumulée, elle s’est accumulée… et nous avons été quand même bien marqués ! 

Alors, il nous faut donc un certain temps ! Il ne nous faut pas nécessairement un temps très long, mais il nous faut quand même une certaine durée pour arriver à aimer tout ce que nous n’avons pas aimé pendant des milliers et des milliers d’années. 

Il y a une masse de mémoires importante. Et ces mémoires, elles se présentent au portillon de notre conscience au fur et à mesure… Et si, à chaque fois, nous gérons bien cette mémoire ombreuse particulière qui se présente à notre conscience là… Eh bien, à chaque fois, cela va allèger la masse de nos mémoires ! 

Mais, il y a un tel paquet qu’il faut quand même un temps…

Ben ! C’est un peu comme si nous allions à contre-courant par rapport à nos habitudes passées !

Oui, c’est vrai ! Et personne ne peut le faire comme ça, d’un claquement de doigts ! 

Non, non ! C’est penser… puis vivre… puis ressentir… puis enfin aimer, c’est à dire élever…

Oui, c’est cela ! Surtout que nous vivons dans un monde qui est encore très ombreux ! Et donc, tous les jours, nous sommes rappelés par des milliers de choses quotidiennes à ces anciennes mémoires, qu’elles soient lumineuses, mais aussi ombreuses…

Et en ce qui concerne nos mémoires ombreuses, c’est un poids que nous allégeons, que nous allégeons à chaque fois qu’elles reviennent à notre conscience, si nous le choisissons… Mais donnons-nous le temps nécessaire, soyons patients ! 

Il nous faut à la fois de l’impatience « et » de la patience… Il nous faut les deux !

Patience et Impatience, les inséparables

En effet, je pense qu’il nous faut avoir les deux…

Oui, oui ! C’est sûr !

Si nous n’avons que de la patience, ça ne marche pas, parce que du coup nous pouvons même, à la limite, nous arrêter et attendre pour toujours, sans aucune impatience… 

Si nous n’avons que de l’impatience, là, nous verrouillons parce que nous ne sommes pas heureux de ne pas y arriver tout de suite…

Alors, moi, je manque de patience !

L’excès d’impatience a pour base de ne pas savoir être heureux que les choses mettent une certaine durée pour se faire…

Oui, j’ai vu que l’impatience, c’est de vouloir tout, tout de suite… Et du coup, si tu ne choisis pas d’être heureux que cela ne puisse pas être de suite, tu rajoutes de l’ombre !

Oui ! Et comme nous n’arrivons pas à faire quoi que ce soit tout de suite, parce que c’est impossible, nous nous bloquons. Regarde ! Nous ne pouvons pas, par exemple, avoir un enfant en une seconde… Il faut environ neuf mois !

De même, si nous voulons une maison, il nous faut le temps de la chercher, puis de la trouver, puis d’y entrer et ensuite seulement nous avons une maison !

Tout demande du temps ! Pour écrire, il faut du temps… Pour boire, il faut du temps ! Nous ne pouvons pas avoir bu avant d’avoir commencé à boire ! 

Pour tout, il faut du temps…

Et ce temps qu’il faut, ce temps qu’il nous faut, « c’est Dieu Lui-même » !

Le Temps Divin

Quand même, j’ai vu que je craignais beaucoup de ne pas avoir le temps, justement. 

Et ça expliquait cette histoire d’impatience. Non, je n’étais pas sûre d’avoir le temps… Et d’ailleurs, ce n’est pas quelque chose dont je suis encore totalement convaincue….

■ 

Oui ! Pourtant tu as l’Éternité. Si tu as foi en Dieu tu as l’Éternité… automatiquement. Dieu est Infiniment Patient : Il est Éternel.

Oui, nous en avons déjà parlé, mais, nous, resterons toujours humain, nous resterons toujours un humain… 

■ 

Oui, bien sûr, nous resterons toujours humains, c’est à dire éternels, autant que temporels…

Humains, nous sommes éternels par notre Âme, c’est à dire par Dieu en nous… Et nous sommes temporels par notre Corps, c’est à dire par Dieu en nous également !

Ce que je viens de te dire c’est simplement une réflexion « individuelle ». Il faut bien que je le reconnaisse… À ce moment-là, je ne vois pas la dimension Divine, ni la Lumière de l’Être…. 

Oui, mais « l’individu » que nous sommes, c’est quoi ?

Ce que je veux dire, c’est que ce soit moi ou quelqu’un d’autre, on s’en fout !

Je ne parle là qu’à partir de mon petit moi, de mon petit chemin.

Ton chemin, il est à la fois petit et à la fois grand, comme celui de chacun de tous les Êtres… Ce n’est pas « qu’un » petit chemin !

Oui, mais la notion de temps, quand j’en parle comme ça, c’est que je rétrécis mon chemin uniquement au petit chemin. 

Sinon, c’est vrai, effectivement, il n’y a pas de temps, si c’est celui de l’humanité ou du monde. Mais, le temps dont je parlais là est par rapport à ce petit chemin du moi…

Le petit chemin est le grand chemin

Oui, bien sûr, mais « ce moi » il est inclus dans « l’Être » et l’Être lui, il est Éternel. L’Être c’est la somme de tous les petits moi… C’est clair !

Combien de moi avons-nous pu avoir ? Combien en aurons-nous ?

Oui, oui, c’est parce que j’ai du mal à m’identifier à l’Être, en fait !

Oui, peut-être ! Pourtant, c’est « l’Être » que nous sommes… C’est vrai ! Nous ne sommes pas qu’un petit « moi ».

Tu es un Être… Même une plante est un Être… Et notre Être-même a été plante, d’ailleurs, en son temps… Toute chose est un Être.

Oui ! En fait, c’est toujours pareil, c’est une question de conscience ?

Oui ! « C’est la conscience qui fait toute la différence » et les mots que nous utilisons expriment notre conscience. 

Tout à fait !

C’est pour ça que nous avons accès à une partie de notre conscience grâce aux mots. C’est pour cela que les discussions que nous avons sont intéressantes…

Nous nous entraidons à voir les mots que nous utilisons et c’est intéressant. Nous nous exprimons et grâce à notre expression, nous pouvons, si nous le voulons, voir où nous en sommes dans notre conscience !

Oui, c’est vrai… Quand je m’exprime, je m’entends… Et je vois où j’en suis !

Oui ! Mais pour vraiment voir où nous en sommes, il faut que nous nous entendions avec amour. 

Oh ! Là, tu m’énerves !

Le plus tout de suite possible

Oui, mais tu comprends, c’est ça !

L’entendre, c’est très bien, mais si nous l’entendons sans l’accueillir, il faudra que nous l’entendions encore un certain nombre de fois ! Il faudra que nous l’entendions encore et encore… Il faudra que nous revivions ce que nous n’avons pas encore accueilli… jusqu’à ce que nous puissions, enfin, l’accueillir !

Alors autant l’accueillir tout de suite ! 

Autant l’accueillir, le plus tout de suite possible ! 

Autant nous mettre dans l’accueil, en ouvrant nos bras… et prendre peut-être seulement 3 kilos, alors que peut-être il restera encore des millions de tonnes à accueillir, des millions et des millions de tonnes à aimer. 

Mais bon ! Ce sont tout de même 3 kilos de plus que nous avons enfin accueilli !

C’est un peu comme on accueille un enfant quand il dit des choses erronées…

Oui ! Il faut accueillir… Et il faut s’accueillir soi-même aussi ! 

Il n’y a pas de problème à se surprendre en train d’être négatif, de dire des choses que nous ne sommes pas heureux de dire, de ne pas avoir écouté la Lumière, d’avoir oublié notre Être etc…

 Dans toutes ces expérience, il n’y a pas de problème… Si chaque fois que cela nous arrive, nous osons l’accueillir de notre mieux, he bien, ça va guérir ! C’est inévitable !

Parce que : un petit accueil ici, et encore un petit accueil là… Nous additionnons petit à petit ces succès minuscules… et à un moment donné, tout sera accueilli !

Les plus grands voyages se font pas à pas… Tous les apprentissages se sont faits pas à pas… Eh bien ! L’apprentissage de l’accueil se fait, bien sûr, lui aussi, pas à pas, petit à petit… avec humilité !

Ce n’est pas le premier jour où tu as été à ton premier cours de physique que tout s’est fait et que tu as tout compris de la physique ! 

Non ! Bien sûr ! Tu as raison…

Notre Ami le Temps

Il a fallu une année scolaire pour que tu puisses inscrire en toi des choses qui t’ont enrichi au cours de cet enseignement… Tu vois ? Et qui t’ont finalement donné un peu de physique, c’est vrai, mais aussi beaucoup plus que de la physique…

Il a fallu un temps ! Il a fallu Dieu, car le temps, en effet, c’est « Dieu Pur »…

Silence…

Est-ce que c’est juste de dire que, par exemple, « Je m’aime d’avoir pu voir ces distorsions… Mais cela ne veut pas dire que j’aime ce que j’ai dit ! »

Oui, cela est juste, bien sûr… Mais il faudra, sans aucun doute un jour, aimer aussi la distorsion elle-même !

En effet, si Dieu Est Tout, Tout est à aimer, rien n’est à faire disparaître, « rien n’est à faire disparaître » !

« Tout » est à aimer… Il n’y a rien qui ne soit pas à aimer, puisque tout est Dieu… Il n’y a pas d’échappatoire !

Mais, nous avons l’Éternité pour y arriver…

Est-ce que c’est humain, ce que tu me racontes ?

Rires…

Qu’est-ce que l’humain ?

Bien sûr que c’est humain ! Mais tout cela se calcule en Éternité…

Et quand je te dis « Tout est à aimer », je ne suis pas en train de te dire que « j’aime tout », parce que je serais un menteur…

Mais je te dis que « Tout est à aimer » … et que je m’efforce, comme chacun, depuis des années et probablement des vies et des vies, de tout aimer sans condition… 

Ce n’est pas nouveau du tout… Il y a 2000 ans encore, il nous a été proposé : « Aimes ton ennemi » ! 

Nous pouvons facilement traduire cela comme : « Aimes l’ombre » ou bien « Aimes tes pertes de conscience de la Lumière » ou bien plus simplement encore « Aimes ce que tu n’as pas aimé »…

Tout cela a été amplifié de plus en plus ces vingt dernières années… Mais cela fait très longtemps que nous essayons de penser comme cela ! Mais nous étions encore, tous, très embourbés dans l’ombre, avec des éducations normales, des mémoires normales etc…

Attention, je ne dis pas des éducations naturelles, ou des mémoires naturelles, car ces mémoires « normales » n’ont jamais été naturelles…

Mais, nous avons toujours su qu’il fallait tout aimer !

Oui ! Mais en plus, bien sûr, j’adhère complètement à cela !

Et le fait de ne pas y être arrivé des millions de fois à propos de certaines situations ne nous a pas fait changer d’avis, fondamentalement !

J’ai eu presque l’impression que cela m’a amené plus dans l’ombre parce que je me voyais tellement ne pas faire cela correctement que je rajoutais encore un jugement ombreux supplémentaire sur moi-même… Alors du coup…

Oui, là tu étais alors dans le jugement de toi-même… C’est vrai.

Pouvons-nous régresser en Dieu ?

Alors du coup, je me donnais l’impression de régresser…

Mais non ! Tu faisais correctement !

Se tromper, c’est correct ! Être fatiguée, c’est correct ! Oublier la Lumière c’est correct ! Oublier l’Être que tu es, c’est correct ! C’est tout correct ! C’est plus que correct ! Quand on dit correct c’est un mot un peu scolaire prétendant que cela pourrait être incorrect…

Mais non, non ! Ça ne peut pas être incorrect ! Tout cela est Parfait, tout simplement Parfait… Parce qu’il faut se rappeler que toutes nos émotions, tous nos sentiments, toutes nos situations sont « Dieu Lui-même ».

Il n’y a rien qui Lui échappe… Rien qu’Il ne soit pas !

Alors là, dans cette situation que tu me décris, où tu t’es critiquée, c’est en Réalité de la Lumière Pure autant qu’une situation où tu ne t’es pas critiquée !

C’est cela qu’il faut se rappeler ! Abandonnons ce concept où le « bien » s’oppose au « mal ».

Rappelons-nous de cette image qui nous a été donnée il y a très longtemps : « Ils ont quitté le Paradis lorsqu’ils ont mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » … Et là, patatras !

La personne qui a écrit cela avait bien compris ce qui s’était passé chez les humains…

Oh ! Je n’avais pas réalisé cela ! J’avais complètement oublié cette histoire de bien et de mal !

Oui ! Cela a été dit ! Cela a été clairement dit… et entendu… Mais nous devons, aujourd’hui encore, le comprendre mieux…

L’arbre de la connaissance du bien et du mal

Oui ! Parce qu’à partir du moment où nous prétendons voir du bien et du mal qui s’opposent et se combattent, nous souffrons !

Et là, badaboum, nous sortons du paradis ! Ça c’est sûr ! 

C’est génial de mieux comprendre ça ! Alors là, oui, effectivement…

C’est tout ! Dès que nous mangeons du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal nous devenons des « non-croyants ». 

Et là, nous vivons une souffrance, une souffrance qui est offerte par la Lumière, une souffrance qui nous signale notre erreur… Et là, trop souvent, nous nous prétendons éjectés du Paradis qui est pourtant notre état naturel et originel qui ne nous a, bien sûr, jamais été refusé un seul instant… Car…

Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné.

En réalité, c’est nous qui nous nous éjectons nous même de notre conscience de la Lumière, tout simplement en choisissant de perdre conscience de la Lumière Absolue… en perdant notre foi, notre croyance en un Dieu Unique, Total, Infini et Éternel qui, pourtant, est tissée, en nous, pour toujours.

Et alors, là, tout devient compliqué et le texte dit qu’alors « ils se virent nus ». Et c’est bien là, en effet toute la vie que, trop souvent, les Êtres humains expérimentent actuellement où toutes les choses les plus naturelles sont devenues vraiment compliquées…

Et les hommes ont imposé cette complication et ce déséquilibre à tous les autres règnes : à l’animal, au végétal et même au minéral…

Oui, nous vivons des vies où nous croyons voir le point A, symbolisant ce que nous sommes, séparé du point B, symbolisant ce que nous prétendons devoir devenir… Et cet illusion de séparation s’appelle « souffrance ».

Probablement qu’une des erreurs les plus courantes des Êtres humains c’est de vouloir revenir dans ce paradis qui est prétendu ailleurs, alors que le Paradis Véritable est ici. Il est ici à cet instant, en nous … et depuis toujours. 

Si tu veux, nous pouvons mettre cette phrase de la genèse au présent et à la première personne : « Si je mange à cet instant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, je quitte, à cet instant le Paradis… et je souffre ! »

En fait, c’est à chaque instant que tout se passe… C’est au présent ! 

Et donc nous sommes en train de travailler depuis longtemps pour nous libérer de cette habitude que nous avons eu de « manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ».

Mais, comme nous en avons mangé beaucoup, alors le seul moment où nous pouvons gérer chaque fruit, c’est à cet instant, quand il se présente à notre conscience. C’est en s’occupant de celui-ci et seulement de celui-ci… dès la mi-temps suivante…

Le Paradis ici et maintenant

Oui, parce que c’est dans cet instant que nous pouvons éventuellement entrer ou sortir du Paradis.

Cela ne peut être qu’instantané…

 ■

Voilà ! Et lorsque nous faisons cela, instantanément, les mémoires ombreuses vont se présenter gentiment… pour être reconnues pour ce qu’elles sont en réalité, c’est à dire la Lumière Omniprésente…

Et, évidemment, plus nous allons le faire, plus nos mémoires ombreuses vont se présenter à notre conscience ! C’est un peu le même type de mécanisme que lorsque l’on donne une aumône à un mendiant : les autres mendiants qui observent cela vont venir se présenter à nous pour être aidés également.

Tout ce que nous avons prétendu séparé de Dieu se présente à notre conscience pour que nous reconnaissions enfin que rien, absolument rien, ne peut être séparé de Dieu Absolu. 

Et voilà ! Il faut simplement accueillir ces mémoires une par une, instant par instant… tranquillement… dans la détente…

Oui ! C’est ça le principe de l’Unité aussi ! C’est comme si, en sortant du paradis, nous avions fait plein de petits objets différents et nous avions créé, nous avions créé… et que maintenant, quand nous parlons d’unité, en fait, tous ces petits objets que nous avons créés ne sont qu’une seule chose… 

Et ceci y compris dans nos pensées et nos émotions et nos façons de parler…

Et c’est vrai que la force de l’Unité, c’est l’Amour.

Nous ne voulons qu’aimer…

Oui ! Le mot Amour, le mot Foi… Ces mots expriment que nous voulons croire en Dieu Unique. 

C’est comme cela que l’on utilise ces mots dans le langage commun ! Avoir Foi, c’est croire en Dieu… Et dès que nous n’avons plus foi, alors, nous vivons un instant compliqué !

Mais l’instant d’après, nous pouvons à nouveau retrouver notre Foi… et vivre un instant simple.

La Foi est vivante

Avoir foi ce n’est pas quelque chose de lisse, comme un peu mort ! Non, c’est sans arrêt en haut et en bas… À des moments nous avons Foi… et à d’autres nous la perdons !

Pourquoi ? 

Parce que nous avons, pour l’instant encore, sans arrêt, de l’ombre en nous… et autour de nous ! 

Oui ! En fait c’est ça que je voulais… C’était mon erreur ! Je voulais avoir une Foi définitive, quelque chose de lisse : je voulais avoir la Foi en une seule fois… et la garder, une bonne fois pour toute, définitivement, sans jamais revenir en arrière !

2017/16 • T’oublier

T’oublier ?

Chaque seconde de ma vie, c’est Toi… 

Je veux m’en souvenir !

Chaque seconde de ma vie, c’est Toi… 

Que je m’en souvienne toujours plus !

Chaque seconde de ma vie, c’est Toi… 

Là… je m’en souviens !

Mais, heureusement, même T’oublier, 

C’est me souvenir de Toi

Dimanche 23 Juillet 2017