J’aime l’humanité… Chaque fois que je la regarde bien, droit dans les yeux de quelqu’un, des larmes de joies viennent dans mes yeux… Et ça me pique si agréablement.
J’aime l’humanité… Chaque fois que je vois ce que font les gens de complètement extraordinaire, dans tous les domaines, soit devant moi, soit grâce à l’internet… et qu’ils restent si simples, si humbles… Cela me réchauffe le coeur.
J’aime l’humanité… Telle qu’elle est ! Et elle est encore bien jeune ! À peine 150.000 à 400.000 ans, c’est bien peu pour une espèce… J’ai confiance en elle : nous arriverons à retrouver le Paradis… sur cette terre !
J’admire les gens. Ils m’étonnent toujours par la joie qu’ils me permettent de ressentir… Ils arrivent tous, finalement, à être pour moi l’occasion de ressentir plus l’Amour…
Parfois, j’ai pu hésiter à être heureux de ce qu’ils faisaient… Mais, heureusement pour moi et pour tous les Êtres, j’y arrive toujours, à la fin.
J’aime tout le monde : les gens heureux et les gens qui choisissent de ne pas vivre la joie qu’ils sont, pour l’instant… Ces derniers, les plus rares, je les aime encore plus, car ils ont plus besoin de mon aide… Et, sans une seule exception, l’aide la plus efficace que je peux toujours leur apporter, c’est d’être d’abord heureux moi-même.
Tout les Êtres méritent que je les aime… Et puis, cela me fait tant de bien… Plus j’aime, plus je suis heureux et plus je profite du merveilleux Corps que mon Âme animera encore pendant quelques années…
Mais, plus tard, je reviendrai. Je reviendrai dans un autre corps que mon Âme choisira ! Peut-être pas tout de suite… Mais je reviendrai.
Car, pour moi, vivre est si agréable… Alors, je reviendrai quand ce sera le plus utile pour tous les Êtres de cette terre. Ni plus tôt, ni plus tard.
Plus je suis heureux dans ce Corps, dans cette vie, meilleurs seront toutes mes autres vies… et aussi, celles de tous les Êtres qui existent… Car, je sais que nous sommes tous « Un ».
Le Bonheur est contagieux… Il est la manifestation de l’Amour. L’Amour est à la fois instantané et infiniment patient. L’Amour est récompensé tout de suite… et pour toujours.
Aimer, c’est le Paradis tout de suite ! Le Paradis est là, il nous attend en nous-même et dans tous les autres Êtres. Le Paradis est accessible à chacun, tout le temps… À nous, les Êtres humains de choisir, librement, d’y entrer à nouveau.
Tous les autres Êtres n’en sont jamais sortis !
Je suis si heureux de vieillir… Je n’ai jamais été aussi heureux dans cette vie que maintenant…
Actuellement, je suis encore bien loin d’être prêt à me souvenir de mes autres vies, mais je suis sûr que cette vie-ci est la meilleure de toutes mes vies passées…
J’en ai une certaine preuve dans le fait que chaque année de cette vie-ci a été meilleure que la précédente et ainsi, je suis sûr que l’avenir, proche et lointain, sera encore plus beau…
De fait, je suis en sécurité, en parfaite sécurité, dans cet instant que je vis. En effet, c’est moi seul qui décide d’être heureux, là, tout de suite… Je suis le seul à pouvoir librement le décider et là, je le décide une fois de plus : et hop ! Voilà : je suis heureux.
Un instant de Paradis tout de suite, c’est toujours ça de gagné !
Et cet instant de Paradis que je viens de vivre, je choisis de le revivre de suite. Depuis toujours, je pense toujours mieux ce que je suis le plus heureux de penser… Dans cette vie-ci, c’est mon entrainement quotidien depuis des années qui fait que j’y arrive de mieux en mieux…
Et là, à cet instant, je pense, à nouveau, pour la milliardième fois, ce que je suis le plus heureux de penser.
Je me dis souvent, et je le dis parfois à d’autres Êtres humains, que si j’avais, dans cette vie, joué du piano autant d’heures par jour que je n’en ai passé à m’entrainer à penser ce que j’étais le plus heureux de penser, je serais, certainement, un grand virtuose en piano…
Mais, je me contente, dans cette vie-ci, d’être de plus en plus heureux chaque jour… Et quand j’admire un rocher, une rose ou un chien, je me dis que j’ai du chemin à faire pour arriver à leur niveau de joie qui est sans aucune ombre.
Mais quand je regarde les Êtres humain, je suis assez fier du point où j’en suis.
En effet, je n’ai aucune raison d’être jaloux de qui que ce soit, puisque, comme chacun des Êtres humains, j’ai la possibilité d’être à chaque instant encore plus heureux… et ceci jusqu’à l’Infini.
Et je sais que c’est bien là le plus important pour moi, l’Être humain que je suis, bien sûr, mais surtout pour tous les autres Êtres… que j’aime.
J’ai remarqué que, le plus souvent, les Êtres humains croient que « la Foi » est un don que l’on a ou que l’on a pas.
Et ils vont alors, par exemple, pouvoir dire : « Je n’ai pas la foi » ou bien « Je n’ai pas la chance d’avoir sa foi » etc.
Mais, aujourd’hui, ce que je suis le plus heureux de penser à propos de la Foi, c’est que tous les Êtres ont la Foi.
Tout ce qui existe a Foi.
La Foi, c’est la Vie.
Un exemple tout simple : les Êtres humains ont, en général, la Foi que s’ils ont la clef de la porte de leur maison, qu’ils l’introduisent dans la serrure de cette porte et la tourne, la porte va s’ouvrir.
La porte était fermée à clef ! Et ils ont eu Foi qu’elle allait s’ouvrir… Ils ont agi selon leur Foi et elle s’est ouverte. C’est un Acte de Foi…
C’est vrai que c’est une Foi très simple, très rustique qui s’exprime là, communément, chez l’Être humains… Mais, pour moi, c’est de la Foi !
Oui ! Il me plaît de penser que la Foi est un aspect essentiel, et obligatoire, de tout ce qui existe.
Évidemment, la Foi de chaque Être s’exprime différemment selon leur niveau d’évolution et leur niveau de conscience de la Lumière qu’ils sont.
Par exemple, un Être uniquement minéral, sur la terre, a une « Foi minérale », pas une « Foi humaine » !
Mais, il ne peut pas ne pas avoir sa Foi… Comme tous les Êtres, il a une Foi obligatoire qu’il va vivre et qui va lui permettre d’évoluer…
Bien sûr, il ne peut pas prétendre la nier comme les Êtres humains le peuvent.
Cette Foi minérale, obligatoire, inaltérable, lui permettra des mouvements minéraux qui dureront des milliards d’années…
Et nous, les Êtres humains dont les corps ne vivent que bien moins de temps, nous n’avons pas pu en prendre bien connaissance, pour l’instant.
L’échelle des temps des Êtres minéraux est si longue par rapport à celle des Êtres humains, que nous n’avons pas pris conscience que par leur Foi, ils ont évolué pendant des milliard et des milliard d’années…
Jusqu’à ce que certains minéraux, en participant au monde végétal, puis animal et finalement humain, puissent donc se mouvoir finalement aussi rapidement que les Êtres humains, puisque les Êtres humains sont constitués , essentiellement, de ces minéraux…
Quelle Foi a-t-il fallu à certains de ces minéraux pour finalement constituer un Corps humain et parvenir jusqu’aux degrés les plus élevés de la conscience humaine ?
Et un Être végétal, lui aussi, il a sa Foi, une « Foi végétale »…
C’est un Être, donc il a la Foi, comme tous les Êtres qui existent.
Lui aussi, sa Foi est obligatoire, originelle. Il ne peut pas la remettre en cause, il ne peut pas la nier, ni même la diminuer…
D’ailleurs, c’est après des milliards d’années d’évolution que la Foi minérale s’est muée en une Foi végétale qui, elle aussi, va permettre à l’Être végétal, par exemple de « croire » qu’en orientant ses feuilles dans telle ou telle direction, il pourra mieux capter la lumière du soleil et ainsi continuer son évolution.
Le Corps végétal d’un Être végétal est une évolution du Corps minéral d’un Être minéral… Et sa Foi végétale est une évolution de la Foi minérale… en lui.
Et cette Foi se perpétue chez les Êtres animaux qui ont, eux aussi, hérité finalement de la Foi de certains minéraux et de certains végétaux… Leur Foi est la continuation, l’évolution, de la Foi minérale et végétale… qu’ils contiennent en eux.
La Foi est un mouvement unique de tout l’univers, un moteur de l’évolution des consciences.
La Foi traverse les âges… participant à l’ouverture de la conscience des Êtres qu’elle habite.
Elle n’aura pas de fin, comme elle n’a pas eu de début.
Un Être animal ne peut pas nier sa foi… Il ne peut que la vivre… Elle alimente sa vie et permet son évolution.
C’est une aspiration, encore inconsciente peut-être, mais toujours plus grande, du sentiment d’Union avec Toi, la Lumière Éternelle.
La Foi permet une élévation de la conscience toujours plus grande… et cela depuis toujours et pour toujours.
Elle traverse la Vie en la tirant avec elle… Elle l’aspire, toujours plus complète, toujours plus nuancée… Mais elle ne varie pas dans sa force, depuis l’atome, depuis l’unité de Planck et certainement depuis bien avant…
La Foi de l’Être humain est finalement un empilement de Foi, un peu à la façon des poupées russes… Elle est constituée de tous les autres aspects de la Foi, dans le minéral, puis le végétal, puis l’animal et puis dans l’humain…
L’humain, lui contient toutes ces Fois en lui.
L’Être humain a hérité de la Foi de la Vie… Et là, malgré l’invention de l’ombre, c’est à dire l’invention de freins à l’ouverture de sa conscience de la Lumière Éternelle, la Foi chez l’Être humain n’a jamais cessé de s’exprimer et de s’approfondir.
Mais alors que, jusqu’à là, elle s’affirmait de plus en plus, dans un mouvement originel, régulier et ininterrompu, là, chez l’Être humain, depuis son presque début, elle varie en fonction de l’usage qu’il fait de son Libre Arbitre.
Et chez l’Être humain, la Foi peut donc augmenter ou diminuer…
Chez lui la Foi est quasiment un autre nom de la Pensée.
L’homme pense sa Foi… Il ne la subit plus, il la choisit… en pensant.
Sa Foi est toujours plus belle lorsqu’il pense ce qu’il est le plus heureux de penser… Alors, elle augmente, elle est plus pure, plus utile à tout l’univers…
Chez les hommes les plus conscients de la Lumière, elle a pu évoluer à une vitesse devenue exponentielle… Et révéler à tous la Perfection, l’Éternité, la Vérité, la Beauté, l’Unité, de Tout…
Mais, la Foi a pu aussi être quasiment éteinte chez certains, par des pensées terribles qu’ils n’ont jamais été heureux de penser… Jamais… Et même très, très, malheureux de penser !
Mais, là, aujourd’hui, ce que ma Foi m’oblige à être le plus heureux de penser, c’est que la Foi ne peut jamais s’éteindre.
Chez ces Êtres humains si malheureux, elle est une braise sous les cendres, une braise peut être à peine rougeoyante, mais qui s’enflammera à nouveau si nous y soufflons notre Amour.
« Le plus court chemin pour aller vers Dieu, c’est de partir de Dieu. »
Nous avons eu beaucoup de joie à découvrir ensemble cette pensée qui nous est venue à l’esprit il y a 2 jours, alors que nous jouions au BeHappy, au téléphone, avec un ami.
Quel enrichissement de pouvoir échanger quelques pensées avec quelqu’un dans le cadre d’une partie de BeHappy… C’est ainsi que nous avons pu enrichir mutuellement notre conscience de belles pensées.
Voici quelques extraits de notre échange dans lequel, d’abord, nous avons choisi de tutoyer la Lumière Infinie dans ces quelques pensées :
Tu es Tout.
Si Tu es Tout, Tu ne peux donner que Tout.
Tout ce qui peut être donné, c’est Toi… C’est Toi-même.
Si Tu es Tout, qui peut donner autre chose que Toi ?
Et donc, qui peut donner plus ou moins qu’il ne reçoit ?
Tu es le seul Don que nous offrons et recevons à chaque instant.
La relation entre deux Êtres, quels qu’ils soient, ne peut être qu’un échange de Toi contre Toi.
Le seul fait d’exister est le Don que tous les Êtres s’offrent à eux-même et offrent à tous les autres Êtres dans tout l’ univers.
Il n’y a « Absolument » aucune hiérarchie de valeur entre la vie de deux Êtres.
Un Être, qu’il soit minéral, végétal, animal ou humain, n’est fait que de Toi… Il ne peut offrir que Toi aux autres Êtres… Et il ne peut en recevoir que Toi !
Comment cela peut-il être autrement, si Tu Es Tout ?
Quel régal de s’amuser à penser ce que nous sommes les plus heureux de penser !
Lorsque nous le faisons, l’égalité de la valeur de chaque Être apparaît alors rapidement évidente à notre conscience.
Et si nous persistons à penser à partir de l’Âme que nous sommes, cette égalité se concrétisera dans les faits… dans les Corps.
Mais, il faudra un certain temps de cette pratique pour que l’égalité de chacun des Êtres avec chacun des autres Êtres se manifeste dans les faits.
Mais, le penser, c’est le début de cette réalisation merveilleuse… qui est inévitable !
Par exemple, cela nous est, pour l’instant, un peu difficile de « pratiquer » la justice… Mais nous pouvons la « penser » avec joie… Et tout ce que l’homme a osé être heureux de penser, suffisamment, s’est toujours manifesté un jour.
Ce que l’on appelle un progrès s’est toujours « manifesté » après avoir été pensé dans la joie par quelqu’un d’abord, puis par plusieurs… et finalement par tous… Et cela s’est, le plus souvent, étalé sur des siècles !
Cela s’est toujours passé comme ça… Et cela se passera toujours comme cela ! C’est là un des aspects de la Loi du Libre Arbitre.
Malgré nos hésitations millénaires, et nos retour en arrières si fréquents, un jour nous retrouverons la conscience et le vécu du Paradis…
Ce Paradis terrestre, c’est cet état réel où tous les Êtres humains, sans une seule exception, retrouveront leur « bon sens »… Ton Sens.
Des études ont montré qu’un enfant humain, en moyenne, arrivait à se tenir, pour la première fois, debout après environ 2000 échecs. Imaginons qu’arrivé à la 1999ème tentative, il se mette à croire qu’il n’y arrivera jamais et que, dorénavant, il cesse d’essayer sans réussir… C’est à dire qu’il ne sera, dorénavant, plus heureux d’échouer une fois de plus.
Cette enfant n’aimerait plus l’échec autant que la réussite. Il se dirait : « Je n’essaierai à nouveau de marcher qu’après avoir réussi sans échouer »… Eh bien, s’il pensait cela, il ne marcherait jamais !
Comment réussir quelque chose, si nous cessons d’être heureux d’échouer à le réaliser ?
La joie de vivre est la condition, sine qua non, du progrès. Le moteur du progrès a toujours été la joie, « Ta Joie ».
La Joie, c’est l’ouverture de la conscience… Et « C’est la conscience qui fait toute la différence » !
Par exemple : « Liberté, Égalité, Fraternité » … Magnifique devise !
Il nous faut beaucoup, beaucoup, la penser pour la réaliser… Il faut que nous soyons de plus en plus heureux de la penser… Et plus nous échouons à la réaliser, plus il faut la penser encore plus fort, encore plus profondément, avec encore plus de joie… Encore plus de conscience de Ta Joie.
Si un enfant échoue environ 2000 fois avant de réussir à marcher, pourquoi l’humanité n’échouerait-elle pas 2000 siècles avant de réussir à vivre, à nouveau, Ta Liberté, Ton Égalité, Ta Fraternité ?
La joie de l’échec, c’est la clef de la réussite… C’est Ta Loi.
Si Tu Es Tout, Tu Es l’Échec autant que la Réussite.
Soyons donc de plus en plus heureux d’échouer… Continuons à apprendre à penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… Jusqu’à réussir à voir les faits le manifester.
Souvenons-nous des 8 règles du jeu de ce site BeHappy8 que nous venons simplement de respecter ci-dessus. Revoyons ensemble les règles du BeHappy…
Si nous les respectons, nous serons tout simplement plus heureux :
1 • Que je sois Heureux, c’est le plus important pour moi et pour tous les autres Êtres.
2 • Je ne suis un Être humain Heureux que lorsque je pense ce que je suis le plus heureux de penser.
3 • Alors, la première question la plus importante que je puisse me poser est celle-ci : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser, OUI ou NON ? »
4 • Toute réponse, à cette question fondamentale, qui n’a pas pu être un OUI spontané est un NON. (c’est à dire, soit c’est un OUI en moins d’une seconde, sinon, c’est un NON)
5 • Si c’est un NON, la deuxième question la plus importante que je puisse me poser est la suivante : « Qu’est-ce que je suis le plus heureux de penser maintenant ? » Et là, j’ose inventer cette pensée… Je vérifie la qualité de cette nouvelle pensée en me posant à nouveau la première question la plus importante (règle 3).
6 • Et là, si la réponse est maintenant un OUI spontané, je pense dorénavant cette pensée que je viens de choisir aussi souvent que je suis heureux de la répéter…
7 • Plus je répète cette pensée que je suis heureux de penser, plus il m’est facile de la penser.
8 • Eh bien, je suis donc maintenant un Être un peu plus heureux… Ce qui est le plus important pour l’Être humain que je suis, bien sûr, mais aussi pour tous les autres Êtres.
En écoutant cette Toccata et Fugue en D mineur, encore et encore une douce tristesse me prend de nouveau…
Je me souviens…
Je me souviens du jeu d’orgue merveilleux… Je me souviens de l’image sur la pochette du disque vinyle…. Je me souviens de l’électrophone qui jouait et rejouait cette pièce de musique… Comme si c’était hier !
En 1967, après les examens de fin d’année, j’étais sur le balcon de ma chambre universitaire à Montpellier et j’écoutais sans fin pour la millième fois, ce disque vinyle…
Et c’est là… dans la chaleur de ce mois de juin ! C’est là, la première fois que j’ai pensé d’une façon tout à fait nouvelle à Toi… Toi que j’ai appelé le plus souvent Dieu et que, maintenant, je peux appeler de tous les noms.
L’Infini, l’Éternité, l’Omniprésence, la Beauté, la Vérité… C’est ce que j’ai perçu d’une façon nouvelle à cet instant, dont je me souviens comme si j’y étais…
Là, j’ai commencé à sortir de l’enfance.
Et depuis je Te nomme, tous les jours, avec toujours plus de conscience… Et cela continuera toujours… Comment pourrais-je arriver au bout de Toi, Toi l’Infini, Toi qui n’a pas de bout, ni dans le temps, ni dans l’espace, ni dans la beauté…
Je suis si heureux de ne voir aucune fin à Ta Beauté… Voir la vie toujours plus belle… Avoir toujours plus envie de la découvrir encore… Quand je la déguste, je suis calme, confiant… Je sais que je pourrais la déguster demain encore plus qu’aujourd’hui…
Sentiment d’abondance.
Tu as tous les goûts… Et je Te goûte sans fin… Tu m’offres la Perfection et lorsque je pense « C’est Parfait », je sais maintenant, avec certitude, que demain, ce sera encore plus Parfait.
Mais comment ce qui est Parfait peut-il être encore plus Parfait ?
Ça, c’est Ton Mystère et j’ai vraiment le sentiment de ne rien y comprendre… Et pourtant, en même temps, je sais que je le comprends un peu mieux, tous les jours…
Tout ce que je ne comprends pas, c’est Ta Perfection et tout ce que je comprends, c’est Ta Perfection, également.
Je ne me lasse pas de vivre, de Te vivre !
J’aime tant ce monde dans lequel je vis… Je l’aime tel qu’il est… Il a toujours été facile, pour la plupart d’entre nous, d’aimer la joie du monde, mais je vois que beaucoup se demandent : « Comment aimer autant de souffrance ? »
Et pourtant cela me semble, maintenant, si simple. Je le décide… Je le pense… et je le vis… C’est ma liberté. C’est la Liberté que Tu me donnes, comme à tous, bien sûr !
C’est ce fameux « Libre Arbitre » qui nous permet de choisir notre conscience, c’est à dire de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, à chaque instant… Ou pas !
Ta Joie est la nature de tout ce qui existe. Le minéral, lui, ne peut pas en douter, il La vit. Le végétal ne peut pas en douter, il vit également Ta Joie. L’animal ne peut pas en douter, lui non plus, et il La vit également… sans frein.
Mais l’homme ? Lui, pourquoi ne manifeste-t-ils pas toujours Ta Joie ? Pourquoi ne vit-il pas Ta Joie à chaque instant ?
Comme tout ce qui existe, l’homme n’est-il pas, lui aussi, heureux par nature ?
Si, bien sûr, mais…
Mais, sur notre terre, ce qui nous différencie, nous les Êtres humains, des autres Êtres, c’est notre Libre Arbitre, notre Libre Conscience, notre Libre Pensée. Ainsi, nous, les Êtres humains pouvons choisir librement notre conscience.
Grâce à ce libre arbitre, nous pouvons, bien sûr, comme tout le reste de Ta Création, choisir « librement », maintenant, d’être conscient de Ta Joie qui est Son Essence.
Mais, grâce à ce même libre arbitre, nous pouvons aussi choisir, tout aussi librement, de ne pas être conscient de cette Joie Absolue qui est pourtant toujours l’Essence de Ta création.
C’est ça le libre arbitre !
Les Êtres minéraux, les Êtres végétaux, les Êtres animaux, eux, ne peuvent pas perdre conscience de Ta Réalité, ils la pensent tous et la vivent tous, chacun bien sûr à son niveau de conscience.
Et, à chaque époque de leur existence, ils grandissent en conscience à leur rythme naturel, sans pouvoir questionner cette ouverture de conscience originelle.
Par le simple fait qu’ils existent, leur conscience s’ouvre. Elle s’ouvre à sa vitesse naturelle, à sa vitesse originelle, comme elle aurait dû continuer de le faire chez nous, les Êtres humains…
Mais cette Être humain, lui, au presque début de l’humanité, il a choisit de perdre conscience de Ta Lumière. Il a utilisé son nouveau libre arbitre pour penser « librement » ce qu’il n’était pas heureux de penser… Il a choisi, « librement », de perdre conscience de Ta Lumière qui est son Essence.
Quelle maladresse ! Quelle erreur !
Et quel résultat !
Mais, c’est cependant, également ce même libre arbitre qui va lui permettre, qui va « nous » permettre, à chacun des Êtres humains que nous sommes, de choisir à nouveau… et de « librement » penser à partir de Ta Lumière et non à partir de nos mémoires que nous avons mises en place depuis cette perte de conscience de Ta Lumière.
Qu’est-ce que 1000 ans, 2000 ans, 3000 ans pour Ta Création Eternelle ? Qu’est-ce à côté des 100.000 à 400.000 ans de l’existence de l’erreur humaine et des milliards d’années de Ta Perfection ?
La Vérité est toujours plus belle que ce que nous pouvons l’imaginer.
Mais imaginons-la, pensons-la, librement, toujours plus belle !
Gandhi nous a dit : « Sois ce que tu veux que le monde devienne ».
Soyons ce que nous voulons que notre monde devienne.
Mon but ultime, à chaque instant, c’est d’être heureux.
Par exemple, mon but, dans ma vie n’est pas de dormir ou d’être éveillé… Mais bien d’être heureux ! D’être heureux que je dorme ou que je sois éveillé…
Donc d’être heureux de dormir, lorsque je dors et d’être heureux d’être éveillé lorsque je suis éveillé.
Je ne veux pas, en effet, par exemple, être heureux à la condition que je dorme 7 heures par nuit… Non ! Je veux être heureux de dormir ce que je dors et heureux de me réveiller, comme j’ai été heureux de m’endormir… Et puis c’est tout !
Dans mon passé, celui de cette vie-ci et probablement celui de mes nombreuses autres vies humaines, j’ai finalement beaucoup appris à « calculer » mon sommeil, comme également à « calculer » ma nourriture etc…
Bien sûr, chaque fois que j’ai été heureux de calculer mes heures de sommeil, cela a pu peut-être être une forme de mon bonheur et non une condition de mon bonheur… Mais, cela a-t-il été souvent le cas ?
Non ! Je le reconnais bien volontier aujourd’hui… Je ne pense pas avoir été souvent heureux de « calculer » mon sommeil ou mon alimentation et de faire de ce calcul la condition de mon bonheur…
Comme par exemple : « Je ne serais heureux que si je dors tant d’heures » ou bien « Je ne serais heureux que si je mange moins de sucre », etc.
C’était là un bonheur conditionné et donc bien fragile !
Peut-être même que je n’ai jamais été heureux de le faire! Car ce qui m’intéresse vraiment et qui seul m’a toujours intéressé, c’est d’être heureux sans condition… Sans aucune condition !
Je ne veux pas être heureux à condition de quelque chose, ni à condition de n’importe quoi !
Comme là, à cet instant, je ne veux pas être heureux à condition que j’écrive très bien. Je veux, simplement, être heureux « écrivant »…
C’est à dire que je veux être heureux que j’écrive ou pas et que j’écrive bien ou pas. Et comme là, à cet instant, j’écris sur mon ordinateur, je choisis d’être heureux « d’écrire sur mon ordinateur » comment que j’écrive…
Et puis c’est tout !
Aucune conditions à mon bonheur ne m’intéressent, sauf celles que je suis heureux d’avoir et le temps que je suis heureux de les avoir…
Mais là, je suis très exigeant et, par exemple, je me pose, alors, la question : « Est-ce que je suis heureux de mettre telle condition à mon bonheur ? »
Et, là, je suis bien obligé de reconnaître que rares sont les « Oui » spontanés qui répondent à cette question…
La très grande majorité du temps, c’est « Non »… Non, je préfère être heureux sans aucune condition, vraiment aucune !
Je préfère être heureux de dormir comme je dors, comme j’ai dormi et comme je dormirai, sans y mettre aucune condition.
Mais comment ? Comment abandonner « toutes » les conditions que l’ombre de l’humanité, que j’aime tant pourtant, m’a encouragé, depuis des millénaires, à mettre en place pour mon bonheur ?
« L’ombre », c’est tout simplement la Lumière dont j’ai perdue conscience…
Une paraphrase de cela serait de dire que « le mal » est la Perfection dont j’ai perdu conscience…
Je crois en effet, depuis longtemps, que « c’est la conscience qui fait toute la différence »…
Ma conscience, c’est ma pensée… Si je pense par exemple « La Lumière n’existe pas », je choisis là de perdre conscience que la Lumière existe…
Et je suis bien libre de le faire… Je suis libre de ma pensée… J’ai, comme tous les Êtres humains, ce que l’on appelle le Libre-Arbitre…
Mais, attention ! C’est ce que je pense qui définit ce que je vis…
Si quelqu’un pense différemment de moi, ce qui est toujours le cas, cette Être vivra une autre vie que la mienne, ce qui est également toujours le cas.
En effet quel Être vit la même vie qu’un autre Être ? Aucun ! Je ne vis la vie de personne d’autre et aucun Être ne vit ma vie… Ça, c’est sûr !
Bon ! À cet instant, je choisis de penser que la Vie est Parfaite… Et hop ! Je vis ma Vie Parfaite…
Mais si quelqu’un pense que la Perfection n’existe pas… Eh bien, hop ! Lui, il vit sa Vie imparfaite…
Pour moi, nous ne sommes différents que par notre conscience, puisque je pense que la Vie est toujours Parfaite, que ce soit la mienne ou la sienne et que lui pense que la Vie est imparfaite, en particulier, peut-être la sienne.
Chacun de nous vit donc ce qu’il pense… Et c’est Parfait ! Bien sûr ! Heureusement que c’est comme cela…
Heureusement ?
Oui, car c’est ce qui garantie que nous pouvons, lorsque nous le désirons, choisir de penser différemment et ainsi vivre différemment…
Par exemple, disons que quelqu’un pensait que la Vie était imparfaite depuis toujours, et vivait donc sa Vie « imparfaitement » depuis toujours !
Eh bien, si a un moment donné il choisit, librement, de penser que la Vie est Parfaite, il va maintenant vivre « sa Vie » bien différemment. Il va vivre sa Vie Parfaite !
Et à tout instant, il est libre de le faire… S’il le choisit.
Mais, c’est vrai que pour faire cela, il lui faut un grand courage.
Il faut en effet un grand courage pour penser différemment que les gens que vous aimez et respectez…
Depuis toutes nos vies de mammifères il a toujours été dangereux de s’éloigner de notre groupe !
Et ce qui nous a permis de rester plus longtemps dans nos corps de mammifères pendant des millions et des millions d’années peut être maintenant, parfois, un obstacle à l’expression de notre libre arbitre.
Pour revenir à notre sujet du début, il faut donc un grand courage pour dormir le Sommeil du Juste…
Il faut beaucoup de courage pour dormir, seulement par joie et pour aucune autre raison…
Cela veut dire, en effet, qu’il faut, déjà au minimum, que j’ose être parfaitement heureux d’être éveillé, parfaitement heureux d’être fatigué, parfaitement heureux de me reposer, parfaitement heureux de m’endormir, parfaitement heureux de dormir, parfaitement heureux de me réveiller et parfaitement heureux d’avoir dormi, etc. etc.
Et pour vivre notre joie, sans aucune condition, à chaque instant, pour vivre notre Vie Parfaite en permanence, il faut que nous mettions en action notre Libre Arbitre d’une façon bien différente que ce que nous avions fait jusqu’à là.
Il va nous falloir beaucoup de générosité vis à vis de nos mémoires, de nos habitudes de pensées, et vis à vis des autres qui pensent encore probablement bien différemment de nous pour l’instant !
Alors, aujourd’hui, je m’entraine encore un peu… Et, si vous le voulez, entrainez-vous avec moi… Moi, je m’entraîne en écrivant… Vous, vous entraînez en lisant… Mais, tous, nous nous entrainons en pensant.
Car écrire, c’est penser, mais lire, c’est également penser !
Mais attention ! Vous, surtout, ne pensez que les pensées que, « vous », vous êtes heureux de penser… Certaines des pensées que je pense avec joie, vous pouvez, vous aussi être heureux de les penser… Et c’est super !
Mais, d’autres pensées que je suis heureux de penser, vous pouvez, vous, ne pas être heureux de les penser aujourd’hui… Alors, ne les pensez pas aujourd’hui… Et, ça, c’est également super !
Le plus important, c’est que nous soyons heureux et non pas que nous pensions telle ou telle pensée !
Alors, on y va !
Je dors du Sommeil du Juste
Je pense,, librement ce que je suis le plus heureux de penser.
J’écris ce que je suis le plus heureux d’écrire.
Je pense par plaisir…
Je ne crois que ce que je suis le plus heureux de croire.
Je dors de mieux en mieux.
Je suis parfaitement heureux d’être fatigué.
Quelle joie d’être fatigué !
La fatigue est mon amie.
Plus je suis heureux d’être fatigué, mieux je dors.
Heureux, je m’allonge ! Heureux, je pense les pensées que je suis le plus heureux de penser… Et heureux, je m’endors, pour me réveiller heureux.
Dormir consiste à être heureux.
Ce n’est pas mon sommeil qui me repose, c’est la joie que j’ai à dormir.
Je crois dans la Perfection de mon sommeil.
Mon sommeil est Parfait.
J’aime autant ne pas dormir que dormir… Je suis heureux sans condition.
Plus je suis heureux, mieux je dors.
Je valorise la qualité de sommeil, plutôt que la quantité.
Plus je suis heureux de dormir, mieux je dors.
Je suis toujours heureux de dormir, alors je dors toujours bien.
J’apprends toujours mieux à être heureux sans condition.
Je dors de mieux en mieux.
Je m’endors de plus en plus facilement.
Seul le bonheur me repose.
Ma joie de vivre est ma seule raison de vivre.
Dormir, c’est bien… Être heureux, c’est infiniment mieux !
Voilà donc quelques exemples de pensées que je suis, moi-même, heureux de penser autour du sommeil…
Vous, vous pouvez en inventer autant que vous voulez… Mais souvenez-vous des règles du jeu de ce site « BeHappy8 ». Revoyons-les ensemble…
Si vous les suivez, vous serez, tout simplement, plus heureux :
1 • Que je sois Heureux, c’est le plus important pour moi et pour tous les autres Êtres.
2 • Je ne suis un Être humain Heureux que lorsque je pense ce que je suis le plus heureux de penser.
3 • Alors, la première question la plus importante que l’Être humain que je suis peut se poser est celle-ci : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser, OUI ou NON ? »
4 • Toute réponse, à cette question fondamentale, qui n’a pas pu être un OUI spontané est un NON.
5 • Si c’est NON, la deuxième question la plus importante que je puisse me poser est la suivante : « Qu’est-ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant ? »
6 • Je pense dorénavant cette pensée que je viens de choisir aussi souvent que je suis heureux de la répéter…
7 • Plus je répète une pensée que je suis heureux de penser, plus il m’est facile de la penser.
8 • Je suis donc maintenant un Être un peu plus heureux… Ce qui est le plus important pour moi, bien sûr, mais aussi pour tous les autres Êtres.
Dormons mieux, dormons du Sommeil du « un peu plus » Juste…
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit ■ et petit ●, communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
Et moi ? Et moi !?
Pour tous les concepts, c’est la même chose : c’est normal ! Nous pouvons dire que quand nous réussissons à aimer beaucoup plus un concept particulier qui était prétendus ombreux, finalement, tous les autres concepts que l’on avait prétendus ombreux sont au courant… Toute l’ombre est au courant…
Et donc, nous avons d’autres aspects de l’ombre qui disent :
« Et moi ? Et moi ? Quand est-ce qu’on va m’aimer aussi ? Quand va-t-on me guérir ? Quand est-ce que je vais enfin pouvoir accomplir mon véritable destin, celui de redevenir un concept clair de la Lumière ? »
●
Je suis d’accord ! Ça me parle…
■
C’est logique ! C’est comme ça !
●
C’est mathématique !
■
Oui, c’est comme ça ! C’est une loi : la loi d’Amour ! Rien, ni personne ne peut passer à côté !
●
Et, en plus, ça me paraît tout à fait cohérent !
Si j’ai échoué… je répèterai
■
… Et si, à un moment donné, nous n’arrivons pas à prendre conscience de la Lumière dans quelque chose ?
Eh bien, ce n’est pas grave du tout ! Ce n’est pas grave, puisque nous allons répéter cette chose…
Cette « chose » va revenir à notre conscience, inévitablement pour être reconnue ! Dans une seconde… dans trois jours… dans un an, dans une vie… dans trois vies…
Car cet attrait que nous avons pour la conscience de la Lumière est plus fort que tout ! … plus fort que tout !
Et là, donc plus tard, lors de cette nouvelle tentative de prise de conscience de la Lumière dans cet aspect particulier de l’ombre, nous serons un peu plus près de réussir, parce que, la fois précédente, nous avions commencé à construire un circuit neurologique pour pouvoir prendre conscience de la Lumière dans « cet » aspect de l’ombre particulier…
Donc il y a un début de circuit, là où, avant, il n’y en avait pas ! Jusqu’à là, dans nos mémoires, nous n’avions pas « ça » !
●
Non ! Et en plus tu y mets une conscience… Donc déjà c’est…
■
Mais, maintenant, j’ai une petite mémoire qui est manifestée par un début de circuit de neurones, et qui n’attend qu’une chose c’est que nous la renforcions et, patiemment, elle attend une autre rencontre, qui est obligatoire, avec la même ombre… c’est à dire avec la même perte de conscience de la Lumière…
Et là, lors de cette rencontre suivante avec ce même aspect de l’ombre, si nous jouons la bonne carte et que nous ouvrons à nouveau un peu plus notre conscience à la Lumière dans cette ombre… Là, cela fera un peu plus d’éléments mémoriels…
●
Eh oui ! Bien sûr, cela fait un peu plus de mémoire de la Lumière…
Le Paradis sur la terre
■
Et là, notre circuit neuronal pour le vivre est encore un peu plus solide !
Et à un moment donné, toutes ces mémoires ombreuses se seront présentées pour que, en elles, soit reconnues la Lumière …
Et puis enfin, un jour, totalement inévitable, toutes ces mémoires ombreuses de l’humanité seront reconnues comme de la Lumière Pure… Et alors, il n’y aura plus que des mémoires Lumineuses !
Et ça, c’est « le Paradis sur la terre » …
●
Oui ?!
■
Quand tous les hommes auront réussi ça, c’est le retour au Paradis sur la terre…
Quand nous aurons tous fait ça, nous sommes au Paradis !
C’est à dire que l’on revient au point de départ où les enfants naîtront à nouveau sur la Terre de Lumière créée par Dieu depuis toujours et pour toujours… sans qu’aucune ombre ne leur soit enseignée.
Et, de plus en plus, les informations qu’ils recevront seront celles dont nous parlons ensemble, encore bien maladroitement, aujourd’hui …
Ils ne vont pas mettre en place d’autres circuits neurologiques que ceux qui permettent de penser la Lumière…
Et ces enfants n’auront alors que des Mémoires Lumineuses…
●
Mais, ça va être vite nettoyé ?
■
Ils vont avancer à coups de 50 % au lieu de 3 %, par exemple… Et cela fera boule de neige… 60%… 70%… 80%… 90%…
Voilà ! Ils vont se réincarner un certain nombre de fois comme ça… et transmettre ces nouvelles mémoires de plus en plus lumineuses à leurs propres enfants…
Et, à un moment donné, ça se purifie… ça se purifie… puisque chaque fois on fait le même travail qui augmente la conscience que chacun peut avoir de la Lumière…
Et ensuite, un jour, il n’y aura plus, du tout, cette ombre « ambiante », comme on dit, à laquelle, actuellement, nous avons trop souvent prétendu être soumis… en tout cas dans laquelle nous vivons tous les jours !
●
Nous y sommes soumis ! Oui !
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Pas du tout ! Elle semble s’imposer à nous, mais on y participe ! Le mot « soumis », ça voudrait dire que nous n’en sommes pas du tout responsables !
●
Non ! Ça je suis d’accord ! Et c’est important ! Nous en sommes tous responsables…
Le Paradis est notre destin
■
Jusqu’à là nous avons vécu tous les jours dans cette ombre ambiante que nous nous sommes imposés à nous-même !
Mais, là, à un moment donné, nous retrouverons le Paradis !
Le Paradis c’est une terre où il n’y a que des Mémoires Lumineuses : toutes les mémoires ont été élevées et rendues à la Lumière !
Il n’y a plus une mémoire ombreuse : les injustices, les guerres, les viols, les mensonges, les peurs ombreuses… Tout ça, c’est fini ! Tout ça est arrivé à son Destin Lumineux tant espéré…
La terre est rendue à son état Originel… La Lumière !
●
La double chose, c’est que, du coup, en travaillant comme ça, en ayant cette perspective, on s’occupe de la spiritualité et non pas… c’est-à-dire… on passe au-dessus du problème…
■
Oui ! Mais, attention, le problème est « intégré » et non pas éliminé … Il est « aimé ».
●
Ce n’est pas le problème justement ! Là, tu t’occupes de la solution…
■
Oui ! c’est vrai ! Par exemple, une fois que nous avons bien travaillé la culpabilité, une fois que nous avons réussi à élever cette culpabilité à la Lumière, que nous l’avons rendu à la Lumière (on peut exprimer cela de pleins de façons !), il va y avoir des effets…
Eh bien, à ce moment-là, il va y avoir d’autres émotions qui vont venir à notre conscience, ou des détails plus fins liés à cette culpabilité qui vont se présenter à notre conscience… pour y être accueillis, eux aussi, dans la Lumière…
Parce que, c’est comme une pelote de laine dont tu tires un brin… Le reste de la pelote va progressivement se débobiner !
Là, c’est le fil qui symbolise la culpabilité, mais à partir du moment où tu le tires et que tu élèves cette culpabilité à la Lumière, le reste qui lui est relié, parfois très mystérieusement, vient à notre conscience pour obtenir la même réparation ! Tu vois ? …
●
Oui.
Un problème… à solutionner en cache un autre… à solutionner !
■
Et à un moment donné, il y a un autre aspect qui se présente… et puis il y en a encore un autre… et ainsi de suite… C’est normal… C’est toujours comme ça… jusqu’à la pleine conscience du Paradis !
Mais là, souvent, le problème, c’était que les gens pouvaient se compliquer un peu la vie … En effet le plus souvent quand ils voyaient apparaître un nouveau problème, ils pouvaient penser : « Je régresse ! Avant je n’avais pas ce problème ! » …
Ceci parce qu’ils ne le voyaient pas : il était sagement enfoui dans leurs mémoires, car ils n’étaient pas encore prêts pour pouvoir s’en occuper efficacement…
Mais maintenant il vient à leur conscience ! … Car, ils sont prêts.
●
Alors, ça je veux bien le croire parce que… Je vois bien ce qui est derrière ce truc-là !
■
Et les gens disent ; « Mais qu’est-ce que je fais là ? Avant, je n’avais pas ce problème… et maintenant je l’ai ! Zut ! Je fais du mauvais travail ! »
Voyons un exemple, parmi des exemples innombrables : à la suite d’une prise de conscience efficace sur sa culpabilité, dans laquelle elle est arrivé à prendre conscience de la Lumière, une personne a pu commencer à se souvenir qu’elle a vécu un inceste, par exemple…
Pendant des années, elle a vécu sans avoir aucune conscience de cette souffrance qu’elle a vécu dans son enfance ! Un inceste qu’elle a pourtant vécu de façon répétée, par exemple, pouvait être ainsi complètement « hors » de sa conscience !
On pouvait lui dire, du fait de certaines réactions qu’elle avait : « Mais, es-tu sûre que tu n’as pas vécu d’inceste ? … Il ne s’est rien passé avec ton père ou avec quelqu’un d’autre, dans ton enfance ? »
Et, pendant des années, elle a pu répondre, tout à fait sincèrement : « Non ! ».
Mais, là, à un moment donné, lorsqu’elle est prête à résoudre cette ombre en y reconnaissant la Lumière, cela apparaît enfin dans sa conscience !
Quand nous sommes prêts à l’aimer le problème apparaît à notre conscience
●
Pourquoi ?
■
Parce que tout simplement, jusqu’à là, il était tout à fait inutile que cela apparaisse à sa conscience !
●
Pourquoi ?
■
Parce qu’elle était complètement incapable d’être confortable avec cette mémoire… et encore moins de l’aimer !
C’est là, à nouveau, l’histoire de la « distance » par rapport au feu dont nous avons parlé plus tôt…
Et, avoir conscience de quelque chose que nous sommes absolument incapables d’aimer à cet instant, c’est tout simplement se faire souffrir à nouveau, sans avoir la solution de cette souffrance…
Et souffrir pour rien n’a aucune efficacité ! Aucun intérêt !
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Oui, cela peut se comprendre facilement !
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Mais, cependant, jour après jour, nous grandissons ! Et, finalement, un jour, nous apprenons à aimer une chose… Et puis un autre jour, nous apprenons à aimer une autre un peu plus profonde… et puis encore une autre, qui est encore un peu plus profonde, mais que nous n’étions pas prêt à aimer jusque-là !
Et donc, un jour, paf ! Cette mémoire de l’inceste peut enfin revenir à notre conscience sans danger : elle apparaît à nouveau parce que nous sommes maintenant capables d’envisager de reprendre conscience de la Lumière en elle. C’est à dire que nous sommes capables, enfin, d’envisager de l’aimer… de la rendre à la Lumière !
Eh oui ! … Et à partir de là, nous commençons à travailler petit à petit avec cette mémoire qui peut revenir à notre conscience de plus en plus clairement, au fur et à mesure où nous sommes de plus en plus capables d’y reconnaître la Lumière.
Et là, ensuite, plus ou moins vite, selon notre capacité à tout aimer, tout va venir ! C’est-à-dire que, « à cet instant que nous vivons là », sont présentes toutes nos mémoires relatives à cet inceste ! Et nous savons maintenant les aimer : nous sommes en guérison permanente !
Nous avons, finalement, grandi en conscience de la Lumière grâce à ces évènements.
Et là, alors, nous sommes « tous » davantage guéris…
En effet, nous avons en nous la totalité des mémoires de l’humanité !
À cet instant que nous vivons là, sont accrochées toutes « nos » mémoires. Toutes les mémoires de l’humanité sont présentes en nous à cet instant, comme toujours !
●
Oui ! C’est ce que tu disais tout à l’heure…
À partir du moment où tu commences ce type de travail, de toutes les façons tu auras toujours toutes les mémoires qui vont venir !
Tous pour Un, Un pour Tous
■
Oui, tout va venir !
Mais, également, des choses qui parfois même ne « te » concernent pas directement dans cette vie !
« Ce n’est pas toi », c’est « nous » ! Parce que en fait nous ne travaillons pas pour « soi » !
Nous ne travaillons pas « que » pour soi !
●
Oui, c’est selon ?
■
On travaille à l’Amour de l’ombre de l’humanité tout entière !
Et donc il y a des choses qui viennent de quelqu’un d’autre, mais c’est nous qui allons le travailler quand même !
C’est nous qui en prenons conscience… Et, avec d’autres, nous sommes chargés d’apprendre à l’aimer pour tous… sans aucun doute, avec d’autres qui travaillent à droite et à gauche !
Mais enfin, voilà ! Toi ça te vient à la conscience : et donc, c’est pour que tu l’Aimes !
Et si chacun fait bien son boulot, dans le sens évidemment de l’élévation dont nous sommes en train de parler… et bien le monde entier avance ! Il n’y a pas de souci…
C’est le but ! C’est que l’ombre révèle sa véritable identité qui est « Lumière », puisque la Lumière est Omniprésente ! … Voilà !
Moi, je trouve ça magnifique !
C’est simple… C’est accessible… Pour tous, mais là, pour nous en tout cas ! Et on peut le travailler tout de suite…
Un silence…
Oui ! C’est bien la conscience qui change tout
●
C’est vraiment le chemin inverse à celui que je faisais avant !
C’est bizarre ! C’est vraiment une orientation différente, une conscience, différente… qui change tout ! Là vraiment, je vois bien, je connais cette orientation, cette conscience, ce goût !
■
Oui ! Bien sûr ! Tu travailles cela depuis si longtemps !
●
Je sais ce que c’est… Et là, c’est comme si d’un coup, il y avait une possibilité de l’aérer !
■
Ah oui ! Ça c’est sûr !
●
Et cela change ! Je me « plantais » sans arrêt, parce que je travaillais sur les conséquences de la culpabilité et non pas sur le terme lui-même, non pas sur la culpabilité elle-même…
■
Alors attention, ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler sur les conséquences ! Les conséquences doivent être aimées aussi !
D’ailleurs, le plus souvent, nous commençons d’abord par apprendre à aimer les conséquences pour remonter, ensuite, vers la cause qui est aussi à aimer !
Parfois, à un moment donné, pour reprendre ton exemple, nous travaillons sur une conséquence, et puis sur une autre… Et à un moment donné, nous arrivons à la culpabilité elle-même !
C’est ce que tu as fait…
Mais, si tu n’avais pas fait cette préparation, en travaillant l’étape numéro 1, puis l’étape numéro 2, puis la numéro 3… tu n’aurais pas été encore capable d’envisager d’aimer la culpabilité elle-même !
●
Oui, c’est facile à comprendre…
C’est facile à comprendre… et à faire
■
Donc il y a tout ce travail qui, depuis toujours, a construit l’instant présent…
Et l’instant présent, c’est le meilleur, c’est le moment Parfait ! Comme toujours !
Et si, à cet instant, c’est la culpabilité qui se présente à ma conscience… et bien, c’est que je suis prêt à envisager de l’aimer et c’est le moment de commencer à m’entraîner à le faire !
Et cela, pour la millième fois, pour la dix-millième fois, pour la cent-millième fois, mais voilà ! C’est le moment de l’aimer ! C’est le moment d’y voir toujours mieux la Lumière…
C’est toujours le bon moment d’avoir, encore plus, conscience de la Lumière ! …
Et puis, en même temps, nous allons travailler autre chose ! …
Parce que c’est comme ça ! Cela ne se fait pas en ligne droite ! (Il y a un geste) C’est une spirale ascendante (il y a un autre geste) …
●
Attends ! Parce que travailler la culpabilité, ça peut être… Tu la vois ! Tu es dedans…
■
C’est la première étape, de la « voir » ! Tout le monde ne la voit pas !
Toi, tu la vois parce que tu l’as travaillé et alors maintenant tu la vois de mieux en mieux depuis un moment…
Et, comme nous l’avons dit : quand tu conduis ta voiture, il faut ouvrir les yeux ! Donc il faut « voir » la culpabilité pour arriver à l’aimer un jour !
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Je sais que je dois l’aimer et que je suis en chemin pour apprendre à l’aimer… c’est clair…
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Voilà ! Et là, tu vas l’aimer, un peu plus, pendant un millième de seconde ! Tu l’aimes !
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De penser que c’est un message d’erreur, ça je peux l’aimer. Ah ! Chic ! on me dit que je suis dans l’erreur !
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C’est déjà bien !
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Mais après ? Euh… Je sais que ce sont des pensées… Mais…
■
Après ? Exactement comme nous avons appris à penser le contraire pendant des millénaires, il faut simplement maintenant oser réapprendre à penser… en choisissant cette fois-ci de penser ce que nous sommes le plus heureux de penser !
En s’entrainant par exemple à penser : « J’aime cette culpabilité » … « Je l’attendais comme mon amie » … « Je la veux » … « Je veux l’écouter et entendre son message bienfaisant » … « Cette culpabilité est merveilleuse ! » etc… etc…
Je saute ! … avec prudence
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Je suis obligée de reconnaître que je n’ai jamais pensé ce type de pensées de toute cette vie que je suis en train de vivre !
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Oui ! et probablement que tu ne l’avais jamais pensé dans toutes les vies que tu as vécues !
Mais, maintenant, tu prends évidemment une direction qui est pour l’instant inhabituelle dans notre société ! Alors, tu ne vas pas crier ces pensées-là dans la rue ! C’est intérieur… C’est intime !
Là, on en discute calmement et profondément, mais évidemment on ne va pas parler de ça, de but en blanc, dans ces termes-là, à n’importe qui ! Les gens se vexeraient ou risqueraient de se faire mal avec nos paroles maladroites !
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Ah oui ! ça c’est clair… D’ailleurs le dicton ne nous dit-il pas « La parole est d’argent, mais le silence est d’or » ?
■
En effet, si on dit à quelqu’un qu’il est sage d’aimer celui qui fait une injustice ou accomplit un viol, et que cette personne n’a jamais fait aucun travail de conscience préalables, ils ne comprendraient pas ce que l’on signifie et ils seraient peut-être même en colère, et ils nous traiteraient probablement de fous… et peut-être nous mettraient-ils leur poing dans la figure ! Et on les comprend…
Nous devons respecter les croyances des autres ! Nous voulons avoir de la douceur en les abordant… et trouver les mots adaptés… à eux !
Et, le plus souvent, on doit tout simplement se taire… et continuer à travailler sur soi ! Ce qui est le seul moyen réellement efficace.
●
Là en effet, Gandhi nous a dit : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » …
■
Oui, nous ne devons pas parler trop rapidement… Soyons heureux de nous taire… On ne doit parler à une personne que si vraiment elle sait être heureuse d’entendre de telles paroles… et si nous sommes vraiment heureux de les lui dire…
Là aussi, il s’agit, encore et toujours, de trouver la bonne distance ! Ce n’est que si c’est ton Âme qui te dit d’en parler que tu dois en parler… Si ce sont tes mémoires encore trop ombreuses, tu vas à l’échec et aux problèmes… pour l’instant !
●
Ça je l’entends bien… Et j’entends bien le fait de penser que j’aime la culpabilité, que j’aime la ressentir parce que c’est un message d’erreur…
Ce message je le veux… et je le veux parce que c’est enrichissant… et du coup, en ce moment, je suis en train de sentir qu’il y a… des gros trucs derrière !
Tirons le fil de l’ombre avec douceur
■
Eh bien, évidemment ! C’est ce que nous avons dit, il y a peu… Nous avons dit ce qui se passait quand on tire un seul fil d’une bobine, mais il faudrait plutôt regarder la chose comme ce que l’on a vu tout à l’heure…
●
Oui, il y a tout un truc…
Rires…
■
Quand nous tirons avec amour le fil… nous avons des millions de choses qui viennent au portillon de notre conscience… pour être aimées ! Ça c’est normal !
Ces autres choses sont attachées à cette culpabilité… qui sont liées dans cette vie, dans l’autres… dans l’autre… dans l’autre… Il y a des milliards d’évènements, et donc des milliards de mémoires…
Mon Âme me protège tout en respectant mon libre-arbitre
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Il faut en avoir conscience, ou il suffit de les aimer ?
Parce que moi, je ne suis pas consciente de toutes ces mémoires !
■
Nous en aurons conscience ! Mais nous n’en aurons conscience que lorsque nous serons prêts à les aimer, c’est à dire prêts à y voir la Lumière !
Parce que nous avons en nous un système de protection, dont on a parlé tout à l’heure et dont je te reparle maintenant… C’est un processus de protection qui fait que rien ne va se présenter à ma conscience que je ne sois pas capable d’aimer et donc d’élever… à cet instant.
●
Ah oui, c’est vrai !
■
Sinon, ça ne sert à rien d’avoir conscience de nos mémoires ! Cela serait même dangereux !
Donc, nous avons un système de protection… Et du coup, nous n’avons pas encore conscience de ce que nous ne sommes pas encore prêt à aimer !
C’est pour cela que nous avons des vies « saucissonnées » !
Car, nous ne nous souvenons pas de notre vie antérieure… et des autres vies encore antérieures… Et pourtant, nous savons très bien qu’elles ont existé… et nous savons très bien que certains s’en souviennent !
… Tout simplement, parce qu’ils sont capables de les aimer !
Si nous étions capables d’aimer la personne qui nous a coupé la tête dans un lointain passé, nous pourrions nous en souvenir sans problème ! Si nous aimions la personne qui nous a coupé la tête, cela ne nous poserait, aujourd’hui, aucun problème qu’il nous l’ait coupée et nous pourrions nous en souvenir sans danger, ni pour nous, ni pour elle !
Mais, si nous sommes aujourd’hui incapables de faire cela… et que nous nous en souvenions clairement, par un artifice dangereux, alors, pour nous, et pour elle, cela serait un drame terrible ! Et nous pourrions peut-être la tuer dans cette vie-ci, parce qu’elle nous a coupé la tête une vie d’avant ! Ou un truc de ce genre…
●
Ou, peut-être l’inverse… C’est pire, c’est nous qui lui avons coupé la tête… et il va vouloir nous couper la tête !
Aimons notre inconscience
■
Oui, tu comprends ce que je veux dire… On irait au méli-mélo !
Donc, il y a un système de protection ! Par exemple, ce système de protection se manifeste par la vie que j’appelle « saucissonnée ».
Ce n’est pas normal que les vies soit saucissonnées ! … Non, pardon, je me trompe de terme : en fait c’est normal, mais ce n’est pas naturel !
Mais nous avons pris une route qui a nécessité ces saucissonnement pour nous protéger des mémoires que nous avons mis en place dans notre passé lointain et que, pour l’instant, nous ne sommes pas du tout capables d’aimer.
Donc : Ayons une sage inconscience ! … pour l’instant.
●
Alors, merci à notre sage inconscience !
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Oui ! Il est sage d’aimer notre inconscience !
Nous allons travailler, nous allons travailler… et nous allons donc arriver à aimer une première chose… et puis nous allons apprendre à aimer encore une deuxième chose… et puis encore une troisième ! etc…
Alors, nous étudions d’abord à l’école maternelle… Là, nous apprenons à aimer ce qui est, pour nous, facile à aimer : nous y aimons facilement les gens qui sont gentils, qui sont beaux, qui sont bons, qui sont généreux, les gens qui nous manifestent leur amour…
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Oui ! Ça, c’est vraiment facile à faire… pour la plupart des gens !
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Une fois que nous réussissons cela, c’est déjà pas mal ! Car il y a des gens qui ont encore des difficultés à le faire ! Ils ne savent pas bien encore être heureux que quelqu’un soit gentil ou beau… Ils peuvent en être jaloux ou bien triste de ne pas l’être eux-mêmes… etc.
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Oui, c’est vrai…
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Il y a des systèmes ombreux pervers de toutes sortes qui ont été mis en place depuis des millénaires !
Mais, cependant, une fois cet apprentissage de débutant réussi, nous passons au cours préparatoire… et là il y a en général des choses, des situations, des personnes, qui, pour la plupart des gens, sont un peu plus difficiles à aimer… mais, ils peuvent maintenant l’envisager !
Il y a donc là des choses qui se présentent à notre conscience et qui, du fait de la programmation ombreuse que nous avons mise en place depuis le presque début de l’humanité, étaient, pour nous, un peu plus difficiles à reconnaître comme étant de la Lumière Infinie…
Mais, si nous travaillons bien et que finalement nous réussissons à aimer également ces aspects de la vie, hop ! Nous passons dans la classe supérieure et nous allons travailler des choses encore un peu plus difficiles pour la plupart des gens…
Et ainsi de suite, pendant des années… pendant des vies… et des vies !
●
Je comprends ! Je peux entendre « aimer » … Mais alors je me pose cette question : « C’est quoi « aimer » au niveau pratique ? »
Aimer, c’est être heureux
■
Dans notre échange, au niveau pratique, au niveau très pratique : « aimer » quelque chose, c’est tout simplement être heureux de cette chose… Être toujours plus heureux de cette chose !
Aimer un aspect de notre vie, aimer une personne, aimer une émotion etc., c’est tout simplement être heureux de cet aspect de notre vie, c’est être heureux de cette personne, c’est être heureux de cette émotion, etc… chaque fois plus !
Je sais que ma compagne m’aime parce que, je sens qu’elle est heureuse que je sois ce que je suis… de plus en plus !
Voilà ! C’est tout ! Je me sens aimé d’elle chaque fois qu’elle manifeste sa joie que je sois ce que je suis… C’est tout !
Un autre exemple : Toi tu m’apprécies… n’est-ce pas ?
●
Eh oui, c’est vrai !
Être heureux de ce qu’est l’autre, c’est l’aimer !
■
Alors, du coup, je me sens « aimé » parce que tu l’exprimes en venant et en me faisant confiance… Tu m’apprécies… Et hop ! Ça y est ! Je me sens aimé, je me sens en sécurité avec toi… etc.…
Et pour moi c’est très, très simple ! C’est très ras de terre ! C’est de la philosophie rustique, pas compliquée. C’est tout simplement ceci : « j’aime quelqu’un », ça veut dire que « j’arrive à être heureux de ce qu’il est… chaque jour plus… » … Voilà ! C’est simple !
Mais, inévitablement, si je l’aime, je vais être de plus en plus heureux de tout ce qu’il est ! Et alors, chaque fois, il va me présenter de nouvelles facettes de lui pour que je les aime… et je vais apprendre à les aimer…
Est-ce que j’aime mes enfants ?
●
Alors, par rapport à ce que nous disions tout à l’heure, moi je n’aime pas mes enfants ? Je ne suis pas heureuse de ce qu’ils sont !
■
Alors, ce que tu dis là est important. C’est une très bonne réaction… et qui va présenter pour nous de gros avantages !
Réfléchissons ! Si nous écoutons notre Âme, après l’avoir interrogée : « L’amour est-il limité ou infini ? »
●
L’amour est Infini !
■
D’accord ! Alors, maintenant : « Est-ce que l’amour a un début ? »
●
Non !
■
Alors, il n’a pas de début… Est-ce qu’il a une fin ?
●
Non.
■
Donc, tu Aimes !
●
Oui ! Je vois ce que tu veux dire…
■
Que tu en sois consciente ou inconsciente : tu Aimes ! Que tu en ais conscience ou pas tu n’as pas cessé d’être « Amour ». Et c’est très simple, c’est logique parce que…
●
Tu veux dire que c’est un problème de conscience ?
■
Oui bien sûr ! Ce n’est « qu’un » problème de conscience !
●
Ah… !
Seule la Perfection Existe
■
Qui nous a créés ? Qui nous crée à chaque instant ? Qui nous créera toujours ?
…
C’est Dieu ! N’est-ce pas ?
●
Oui, bien sûr !
■
Est-ce que Dieu peut créer quelque chose d’imparfait ?
●
Non !
■
Non ! Donc, sa création est Parfaite, totalement Parfaite…
Donc je suis créé Parfait !
Si sa Création est Amour, je suis créé « Amour ».
●
En être conscient alors ?
■
Alors après, en effet, notre travail… ça va consister à en être de plus en plus conscient !
Ce qui pose certains problèmes, vu ce que nous avons vécu depuis que celui que l’on nomme Caïn a perdu, pour la première fois chez les humains, conscience de la Lumière.
●
Oui, oui…
■
Mais avant Caïn ? Les animaux, eux, ne pouvaient pas remettre en question la Création de Dieu… Par exemple, ils ne pouvaient pas ne pas aimer quelque chose !
Ils vivaient selon le Plan de la Lumière, sans jamais pouvoir s’y opposer.
Les Êtres n’ont reçu le Libre Arbitre, la Libre Conscience, qu’à partir de leur humanité.
C’est à dire pour les premiers, d’après ce que nous dit la science actuelle, il y a environ 150.000 ans… peut-être 400.000 ans…
Or, « C’est la conscience qui fait toute la différence.
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Tu ne sais pas ce que cela me fait comme effet de penser que je suis capable d’aimer !
■
Tu n’es pas seulement capable d’aimer ! Tu es Amour Pur !
●
Ah Oui ! Ça me libère d’un truc, ça !
■
Que tu en ais conscience ou pas. Que les autres en aient conscience ou pas…
●
Ah ! J’ai l’amour en moi ?
■
Tu dis « l’avoir » … Non ! « tu l’es » ! Tu es créée comme ça ! Tu es créée Amour…
C’est comme quand tu dis « je suis ce corps » … Eh bien, tu es Amour également.
Au niveau spirituel nous sommes Amour. Au niveau du corps nous sommes Corps physique, au niveau du mental nous sommes Pensée…
Et donc, que nous en soyons conscients ou inconscients, « Nous sommes Amour » !
●
C’est marrant ce mécanisme : dans la mesure où tu reconnais quelque chose tu te donnes la possibilité de l’être.
Être ce que je suis depuis toujours… et le reconnaître librement
■
Non ! Tu te donnes la possibilité de « reconnaître » que tu l’es.
●
Oui, c’est vrai !
■
Tu ne l’es pas plus après qu’avant !
Tu n’es pas plus Amour après en avoir pris conscience qu’avant !
●
C’est comme si je n’avais pas un problème d’amour, mais seulement un problème de conscience…
Et que quand tu as la conscience… c’est la libération !
■
Eh bien, oui ! C’est la libération !
C’est la libération de la perte de conscience de la Lumière Éternelle et Parfaite !
Chaque fois que nous avons plus conscience du Divin… Ouah ! Nous vivons un instant de joie… Voilà ce que ça fait !
Mais, le lendemain, ou un an plus tard, nous avons encore plus conscience du Divin et… Ouah ! Nous vivons un autre instant de joie… etc.
Cela le fera toujours ! C’est la joie… c’est la joie de l’Instant Éternel…
« La joie », c’est ce que nous ressentons chaque fois que notre conscience de la Lumière augmente d’un cran de plus !
La joie n’est pas un état, c’est « un mouvement » !
La joie est un mouvement d’ouverture de conscience !
●
Hum… ! C’est vrai ! Là, je suis d’accord…
■
Voilà ! C’est la joie… Chaque fois… Chaque fois… Chaque fois… Toujours renouvelée à l’infini ! Chaque fois que nous ouvrons, une fois de plus, notre conscience à la Lumière : c’est la Joie !
Et ça durera toujours et cette joie est à la fois grandissante et toujours plus calme…
Les couleurs de cette joie vont en être de plus en plus variées… et cela infiniment…
Tu vois ? Voilà ! Il n’y a aucune limite… « No limit ! »
Mais pour l’instant, nous sommes là où nous sommes, chacun de nous : en plein dans la Lumière, depuis toujours et pour toujours… et notre conscience de cette Lumière Infinie augmente… tranquillement… ou, au début, chaotiquement !
Mais, nous ne pouvons pas, je pense, imaginer ce qu’est « réellement » la Joie…
●
Non ! Ce n’est pas possible…
■
Nous avons une vision très myope de l’avenir !
Nous avons une vision très myope de ce qu’est l’avenir avec une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle !
Mais bon ! Nous sommes très bien comme ça ! Et chaque jour nous irons toujours vers plus de conscience de la Joie, c’est sûr !
Et nous aurons alors les cerveaux qui correspondront à cette conscience… Avec cette conscience, nous allons créer des neurones et des circuits de neurones qui vont nous permettre d’avoir encore plus de conscience de la Lumière…
Donc nous allons avoir un autre cerveau… le cerveau continuera à évoluer… Il changera… Il ne pourra pas être pareil qu’aujourd’hui… et le corps entier également !
« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…
(… Silence…)
●
Pourquoi parlions-nous de l’Amour ?
■
Pour reconnaître, je pense, qu’il est Absolu, Éternel, et que nous ne pouvons pas échapper à une conscience de plus en plus grande de Lui, jour après jour.
●
Ah oui !
L’Amour… toujours l’Amour
■
Et donc, nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que nous sommes, que ce soit pour quelque chose ou pour quelqu’un… Et, bien sûr, personne ne peut augmenter l’Amour Infini qu’il est pour nous…
Mais, en revanche, nous pouvons augmenter notre conscience de l’Amour que nous sommes, pour cette chose ou pour ce quelqu’un ! Et ce quelqu’un peut augmenter sa conscience de l’Amour Infini qu’il est pour nous…
En gros ! Voilà ! Pour le dire maladroitement… mais pour le dire quand-même ! Voilà ! C’est tout !
●
C’est ça ! Nous n’augmentons pas l’Amour Éternel, mais nous augmentons la conscience que nous en avons.
■
Nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que Dieu a fait de nous. Sa création est « Parfaite » ! Nous ne pouvons pas l’améliorer… Mais nous pouvons, toujours plus, prendre conscience de sa plénitude.
●
Du coup, par rapport à aimer… aimer la culpabilité… aimer l’ombre ?
■
Oui ! Aimer un aspect quelconque de l’ombre…
●
Aimer l’ombre… C’est prendre conscience de l’Amour que nous sommes, vis-à-vis de cette ombre ?
■
Oui, puisque, par décret Divin, nous sommes Amour…
●
Alors, déjà, cela m’a fait quelque chose de penser… que j’avais de l’Amour…
■
Ce n’est pas « avoir » !
Quand tu as dit « avoir de l’amour », tu as parlé avec des termes qu’a utilisés l’ombre en général… C’est-à-dire nous pouvions soi-disant « avoir » ou « ne pas avoir » l’Amour…
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
……….
Nous « sommes » Amour
■
Non !
L’Amour, ce n’est pas quelque chose que nous avons ou que nous n’avons pas !
L’Amour, c’est quelque chose que nous sommes, depuis toujours et pour toujours…
Nous sommes « Amour » par nature ! Nous sommes Amour, par décret Divin…
Cela ne dépend absolument pas de nous !
Ce que nous pouvons appeler Dieu, nous créé comme ça à chaque instant ! Nous ne pouvons rien y changer…
Nous ne pouvons pas changer la Création Parfaite… Nous ne pouvons qu’en avoir de plus en plus conscience… comme tout le reste de la création !
●
Pourquoi je le dis comme ça ? Pourquoi je dis « j’ai » ou « je n’ai pas l’Amour » ?
■
Mais, simplement parce que tu en as pris l’habitude ! C’est normal… même si ce n’est pas vrai !
Parce que, si tu veux, nous avons été formés à séparer l’Amour et nous,! Nous avons été habitués à penser et à dire que l’Amour, c’était un but à atteindre.
Toi, tu étais ici… et là-bas, loin de toi, il y avait l’Amour…
Et toi tu espérais, de toute tes forces, atteindre cet Amour.
Mais, la Réalité c’est que l’Amour et toi… c’est « Un » !
●
Alors, c’est comme les vertus ? C’est comme quand on nous dit que nous avons toutes les vertus en nous ?
■
Évidemment ! Exactement !
●
Et comment pouvons-nous exprimer ça alors ?
■
« C’est la conscience qui fait toute la différence »…
« C’est la conscience qui fait toute la différence » …
●
Oui, c’est vrai, c’est tout !
■
C’est « ta » conscience qui fait toute la différence…
C’est ta conscience qui fait toute « ta » différence…
Dedans et dehors, deux facettes de l’Unité
●
Alors, là… effectivement, à un moment donné, ça m’est rentré dedans ! J’ai pris conscience… que j’étais Amour…
■
Eh bien oui !
Mais, nous avons encore un petit travers… Ce qui est tout à fait normal !
Tu as dit : « Ça m’est rentré dedans », comme si, jusqu’à la, c’était dehors !
●
Eh bien oui…
■
Eh bien non ! Ça n’était pas dehors… C’était dedans depuis toujours… C’était dedans et dehors ! C’était partout !
●
Oui, mais attention, je ne parlais pas de l’Amour quand je disais « Ça m’est rentré dedans » : j’ai cette impression que c’est « la conscience » qui me rentre dedans !
■
Ah pardon ! Mais, la conscience ne te rentre pas dedans non plus, tu la choisis !
Tu choisis d’avoir conscience ou pas, mais cela ne change rien à la Réalité… Ça change tout au niveau de ta conscience.
Tu n’as pas augmenté l’Amour sur la planète parce que tu en as pris conscience !
… Nous aurions parfois cette prétention… un petit peu !
●
Oui ! C’est vrai…
Est-ce que l’Amour grandit ?
■
Trompé par l’ombre que nous avons imaginé en perdant conscience de la Lumière, nous aurions parfois cette prétention : « Grâce à moi, l’amour sur la terre va grandir ! »
Mais non ! L’Amour, c’est Dieu Lui-même ! Il ne va pas grandir : Il est Infini, Il est Absolu… Il n’a pas besoin de « grandir » !
Mais, c’est nous, c’est vrai, qui allons simplement prendre conscience, toujours plus, de cet Amour Infini qui est partout… Nous allons prendre conscience, toujours plus, qu’il n’y a « que » Lui !
Je viens effectivement d’en prendre un peu plus conscience et, de ce fait, je sens la joie de cette ouverture de conscience… Tout ça oui ! C’est vrai !
●
C’est vrai que c’était une expression que j’avais souvent : « Ça me rentre dedans ! ».
■
C’est un détail ! Ce n’est pas essentiel… Je te l’ai fait remarquer juste pour te montrer que, dans notre système de pensée, il y avait, très souvent encore, un dehors et un dedans qui s’opposaient… Alors qu’il n’y a pas de « dedans » et de « dehors » séparés, dans la Réalité…
Mais nous sommes là, à communiquer ensemble, pour affiner, sans arrêt…
●
D’accord ! Donc nous n’augmentons pas l’Amour, mais nous en augmentons la conscience, à ce moment-là.
Et là, c’est vrai ! J’ai eu une augmentation de conscience de cet Amour… ou une prise de conscience, simplement, que l’Amour était en moi !
■
Voilà : que tu es Amour… comme Dieu l’a prévu depuis toujours !
●
Donc… Donc, ça, ça veut dire que je suis… tout à fait capable de faire le travail d’ouverture de conscience vis à vis de quoi que ce soit… Que je suis tout à fait capable… d’aimer… d’aimer l’ombre… normalement ! C’est faisable… !
■
Oui, tout à fait ! Sous tel aspect… ou tel autre ! Oui ! Bien sûr !
●
Parce que, aimer l’ombre, c’est prendre conscience de la Lumière « dans » l’ombre…
■
C’est tout ! Oui ! Tu as raison ! En d’autres termes cela ne nous a-t-il pas été dit, il y a 2000 ans par le Christ, lorsqu’Il a dit : « Aimez votre ennemi » …
Est-ce que cela ne signifie pas : « Aimez ce (ou ceux) que vous n’avez pas aimé » ? Ou bien également, cela ne peut-il pas signifier tout simplement : « Aimez l’ombre » ? Ou bien encore : « Aimez vos pertes de conscience de la Lumière » ? Est-ce que tout cela n’est pas la même chose ? Est-ce que ce n’est pas ça « Aimez notre ennemi » ?
●
Oui ! Donc simplement le fait, déjà, de voir par exemple que « je me sens coupable en ce moment » et de me dire « Ah, mais au fait oui ! Cette culpabilité que je ressens, c’est simplement un merveilleux message d’erreur qui me prévient que je viens de ne pas augmenter ma conscience de la Lumière comme je l’aurai pu ! »
Ça, c’est déjà reconnaître l’Amour « dans » ma culpabilité…
■
Ah ben déjà, là tu vois, tu commences à adoucir ta relation avec la culpabilité ombreuse et tu es en train de commencer à en reconnaître la Lumière! Oui ! C’est nettement un moment d’éclaircissement… de notre conscience !
●
Oui ! Ça met en route quelque chose… Alors, je me dis « Tiens, un message d’erreur ! Mais, l’erreur elle est où ? »
Je préfère être heureux que comprendre…
■
Alors, après bien sûr, si tu veux, nous aimons comprendre !
Le mental est très important… Il est très utile et très beau… Le mental humain est magnifique !
C’est l’usage que nous en avons fait depuis des dizaines de milliers d’années qui, trop souvent, a donné l’impression qu’il était compliqué… et même dangereux !
Originellement, notre mental est fait pour « Penser la Lumière », pour exprimer la Lumière !
C’est à dire, d’une part, pour jouir de toutes les mémoires, que ce soit nos mémoires naturelles Lumineuses… ou bien nos mémoires ombreuses que, depuis le presque début de l’humanité, nous avons mises en place en perdant conscience de la Lumière…
Et, d’autre part imaginer, à cet instant, l’avenir le plus lumineux que nous soyons capables d’imaginer…
Donc, nous n’avons pas à nous méfier de notre mental…. Nous avons juste à y reconnaître la Lumière dont il est réellement la véritable expression, à chaque instant !
●
Finalement, tu es en train de me dire que « Mon mental n’est que Lumière » … Là, je sens déjà les nouvelles connexions qui se mettent en place dans mon cerveau pour que je puisse penser ça…
Parce que je ne l’avais jamais pensé jusqu’à ce jour !
Je préfère être heureux que comprendre…
… mais plus je suis heureux, mieux je comprends
■
Oui ! Étudions les raisonnements ombreux de notre Pensée pour pouvoir y reconnaître la Lumière !
Ces raisonnements ombreux, nous les avions depuis des milliers d’années peut-être… et, là, à cet instant, nous choisissons d’y reconnaître la Lumière, du mieux que nous pouvons…
Et, tout d’un coup, cela entraîne, nécessairement, une suite !
Chaque fois que nous sommes heureux de quelque chose, nous nous préparons à être heureux d’autres choses !
Donc, nous nous entraînons à être heureux d’une chose… Et dès que nous le réussissons, il y a une autre chose qui va se présenter à nous dont, dorénavant, nous sommes plus capables d’être heureux…
Maintenant, si nous arrivons à être également capable d’être heureux de cette deuxième chose, alors notre capacité à être heureux augmente encore… Et alors, il y a un circuit un peu plus solide, inscrit dans notre cerveau, qui nous permet de le faire !
Et alors, là, une troisième chose se présente à notre conscience pour que nous en soyons heureux, c’est à dire pour que nous l’aimions… Et c’est encore un peu plus facile… Et ainsi de suite…
Et donc, petit à petit, si nous sommes fidèles à toujours aimer les mémoires qui se présentent à notre conscience, et si nous sommes toujours, de plus en plus, capables de les aimer, au fur et à mesure, la somme des mémoires que nous n’aimons pas va diminuer sans cesse et la somme des mémoires que nous aimons va augmenter sans cesse.
Et nous allons donc avoir des mémoires de plus en plus légères, de plus en plus « aimables » par nous.
Ainsi, nous allons avoir une quantité de mémoire dont nous sommes heureux de plus en plus élevée par rapport à la quantité des mémoires dont nous n’avons pas su encore être heureux…
Et de ce fait, cela va être de moins en moins dangereux que nous fassions l’erreur de nous fier à nos mémoires, puisque de plus en plus, elles seront Lumineuses… et ainsi de suite…
Tu vois ? C’est un cercle vertueux ! Ou plutôt une spirale ascendante vertueuse !
Un silence…
●
Il y a une chose un peu…
C’est que à chaque fois que l’on revient sur ce principe d’aimer… Aimer la culpabilité… Aimer… Bon d’accord, c’est prendre conscience de la Lumière qu’elle est… Mais…….
J’ai l’impression que c’est ça, en fait, de donner un sens… C’est à dire que… nous parlons d’une mémoire à aimer, de chose à aimer… Bon ! Mais, aimer, par exemple, le fait que j’ai massacré… Ça paraît difficile ! Si ce n’est de donner un sens !
Nul ne sait ce que peut l’Amour
■
Aimer, a été interdit par l’ombre !
Cela a été interdit, sinon celle-ci se serait immédiatement révélée à elle-même être la Lumière qu’elle est en Réalité… et elle aurait disparu en tant qu’ombre, c’est à dire en tant que perte de conscience de la Lumière…
L’ombre, la couleur de l’ombre, l’ambiance de l’ombre : c’était que nous prétendions ne pas aimer… Nous ignorions que nous étions totalement Amour !
Nous calculions, nous réfléchissions, mais nous avons cru que nous n’aimions pas… C’était le problème de l’ombre… La personne qui a imaginé l’ombre a beaucoup perdu conscience de la Lumière Éternelle…
Mais pas complètement !
Elle a perdu une « certaine conscience » de l’Amour Inconditionnel…
Mais pas complètement !
Car, c’est impossible !
Elle n’a pu perdre que « partiellement » conscience de la Lumière Éternelle…
Bien sûr, l’Être qui a perdu une certaine conscience de la Lumière a tissé un voile d’ombre plus ou moins épais, plus ou moins large, plus ou moins sophistiqué, pour cacher la Lumière qui Existe Éternellement derrière ce voile illusoire… et même dans ce voile lui-même…
Tout ceci n’est pas facile à exprimer, puisque l’ombre, que nous avons imaginé, a tenté d’envahir tous les aspects de la vie humaine et même terrestre !
Tous les mots, dans toutes les langues, ont été mésusés pendant des millénaires, sous la pression de notre ombre…
Silence ………
Mais l’ombre n’est « jamais » absolue, jamais… Seule la Lumière est Absolue !
L’ombre a toujours eu un début et elle aura une fin.
L’ombre ne peut voiler qu’une infiniment petite partie de la Lumière Infinie…
Nous ne pouvons perdre conscience que d’une infiniment petite partie de la Lumière Absolue…
Silence ……….
L’ombre veut voir plein de choses, sauf voir plus la Lumière. C’est le problème de l’ombre ! C’est le problème de la perte de conscience, toujours partielle, de la Lumière.
Mais chacun de nous, grâce à notre libre arbitre, nous pouvons penser ce que nous voulons… Et, courageusement, nous allons émettre des mots, des phrases, des raisonnements, qui expriment toujours mieux notre Âme… et donc notre conscience de la Lumière Éternelle.
Mais, il est vrai que ces pensées, exprimées à partir de notre Âme, Parcelle de la Lumière que nous sommes, ces pensées lumineuses vont être en général bien différentes de celles que la société… ombreuse, que nous avons créée, nous a enseignées depuis longtemps.
Au fur et à mesure où nous pensons à partir de la Lumière en nous, nous allons, bien sûr, commencer à penser des concepts marginaux par rapport à ce qui, pour l’instant, se pensent habituellement dans notre société actuelle.
La Lumière ouvrent un chemin dans les hautes herbes qu’Elle est
Mais, en même temps nous enrichissons la mémoire humanitaire de ces pensées nouvelles que nous sommes heureux de penser. Nous y amenons une conscience plus grande de la Lumière.
●
Oui, c’est vrai ! Je le comprends de mieux en mieux…
■
Cela revient au symbole du chemin dont nous avons déjà parlé et que l’on trace dans les herbes hautes et vierges : nous l’ouvrons une première fois, puis nous le reprenons une deuxième fois, puis une troisième fois… Et à un moment donné, il y a, là, un véritable chemin de plus en plus nettement tracé…
Et, ce qui est maintenant devenu un sentier va être de plus en plus facile à emprunter par d’autres personnes… Et sans aucun doute, finalement, elles vont l’emprunter !
Eh bien ! Là, c’est la même chose pour les pensées les plus belles que nous pensons à partir de l’Âme, une première fois, puis une deuxième fois, puis une troisième fois etc…
Ces pensées vont être de plus en plus faciles à penser, aussi bien par nous-même que par tous les autres êtres humains, où qu’ils se trouvent sur notre planète !
C’est comme ça que les êtres ayant les plus belles pensées vont aider le plus ceux qui ont de moins belles pensées…
Si eux ne font pas ça… Si les êtres les plus capables de penser les plus belles pensées ne les pensent pas de façon courageuse, toutes les actions, pourtant logiques, que ces belles Âmes mèneront au niveau matériel rencontreront un problème.
Si, lorsque nous agissons, nous n’avons pas appris à aimer les mémoires de l’humanité, ça va toujours mettre en place un nouveau problème d’ombre ! Et cela dans tous les domaines aussi variés que l’écologie, la politiques, la spiritualité, l’enseignement, les relations personnelles… etc.
Tous nos mots L’expriment
●
Il y a une autre attitude qui est de dire : « Ce n’est pas moi qui Aime, c’est Lui… »
■
Oui, c’est vrai aussi… et c’est beau !
●
Ce n’est peut-être pas aussi beau… mais cela me paraît plus facile !
■
Non ! C’est aussi beau ! C’est une façon totalement intéressante !
C’est une façon intéressante d’exprimer la Lumière…
●
Ah oui ?
■
Mais oui, c’est très bien ! Nous sommes le vecteur du Divin… C’est le même genre de pensée que :
« Mon Père que Ta Volonté soit faite et non la mienne » par exemple… Oui, c’est parfait ! Pas de problème…
Quand on dit ça « Mon Père que Ta Volonté soit faite et non la mienne », on dit : « Lumière, je Te reconnais comme étant mon guide, plutôt que mes mémoires » …
●
Oui !
■
Parce que le problème des mémoires, si tu veux, c’est que bien sûr, dans nos mémoires, nous n’avons pas que de l’ombre…
C’est vrai que nous avons accumulé pas mal d’ombre dans nos mémoires, pendant des siècles et des siècles… des mémoires personnelles, des mémoires des autres etc…
Et donc, quand nous pensons à partir des mémoires, nous prenons un grand risque : le risque de penser « gris », voir « noir » …
Et parfois, trop rarement encore, nous allons pourtant penser « blanc » !
(Rire…)
Et voilà ! Pour l’instant, c’est un trop grand risque de penser à partir des mémoires !
Tandis qu’en pensant directement à partir de l’Âme, c’est « blanc pur » garanti, c’est « Lumière Pure » …
On ne peut pas laver plus blanc que Dieu !
Il n’y a pas d’autres options pour être sûr de penser « blanc » que de penser à partir de l’Âme… C’est ce que nous appelons souvent « Penser ce que nous sommes le plus heureux de penser » !
Quand nous pensons à partir de l’Âme, c’est à dire à partir de la Lumière Pure que nous sommes, alors, la Lumière nous guide, Elle choisit nos mots, Elle choisit nos actions…
●
C’est simple !
■
Mais, oui ! Bien sûr que c’est simple !
●
Nous ne pouvons nous libérer de l’ombre que si nous partons de la pensée qui prends sa source dans l’Âme… dans la Lumière.
■
Dès que nous partons de l’Âme, nous sommes heureux, nous sommes détendus à l’instant… et nous mettons en place des mémoires de qualité pour l’avenir de l’humanité…
●
C’est ce que j’ai senti tout à l’heure et la dernière fois ! C’est qu’en fait, c’est beaucoup plus puissant ! … Parce que, jusqu’à maintenant j’essayais de « changer » …
■
« Rien n’est à changer, tout est à Aimer ! »
●
C’est fou, cette habitude de vouloir « changer » …
■
Rien n’est à changer ! … Le fait de vouloir changer quelque chose, complique notre vie et la vie des autres…
Non… Rien n’est à changer, tout est à aimer ! C’est tout.
Ne nourrissons plus cette idée, inefficace, de vouloir changer le monde, au lieu de l’aimer tel qu’il est…
Nous ne pouvons pas changer les faits… Mais nous pouvons les aimer… et c’est tout à fait différent !
Mais, il faut que nous arrêtions de vouloir les changer !
Dieu est Amour… Donc, il nous Aime… Est-ce qu’il nous Aime comme nous sommes ou comme nous pourrions être ?
●
Ça dépend : Si tu l’imagines comme un homme, Il n’est pas content de toi !
Rire…
■
Tu comprends bien ! Mais, toi, à ton niveau, tu sais très bien qu’Il t’Aime comme tu es… point à la ligne !
Il nous Aime comme nous sommes… Il ne nous demande pas de changer pour qu’Il puisse nous Aimer !
●
Oui, bien sûr ! …
■
Tu prends ton plus véritable ami, si tu es claire, tu es obligé de voir qu’il t’aime sans condition, même si tu parts à droite ou à gauche… Et tu peux toujours le ressentir : Il est là ! C’est tout ! Et ça, ça te rassure… C’est bien ce que tu vis ?
●
Oui, bien sûr !
■
… Alors, nous retournerons vers la conscience de cet ami, c’est sûr… Parce que ça, nous voulons le sentir… Nous voulons le vivre ! Nous voulons vivre ce type de relation…
Nous voulons vivre un Amour Inconditionnel de la part de notre meilleur ami et un amour quasi-inconditionnel de la part de nos autres amis… qui, eux, grandissent comme nous !
…
Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons
Mais c’est ce qui fait que nous sommes là aujourd’hui ! C’est parce que nous avons certaines mémoires de cet Amour Inconditionnel… Nous avons ces liens… Et paf ! Nous sommes à nouveau ensemble !
Et c’est normal !
Si tu as un épicier qui te propose de bons produits et qui est toujours sympa, généreux, honnête etc… tu ne vas pas changer d’épicier ! Tu reviens ! Tu reviens chez lui en tant que clientes fidèles…
Voilà, c’est exactement ce qui se passe : nous revenons et nous reviendrons ! Parce que ça, c’est ce que nous « voulons » vivre ! C’est tout !
Ce que nous voulons tous vivre, c’est une relation d’Amour Inconditionnel…
Et, ensuite, tout en découle ! Ça dégouline… Ça coule comme de l’eau qui, depuis la source, forme un ruisseau et coule jusqu’à nous…
Et si nous ne bloquons pas cette eau, elle va continuer à couler, en un ruisseau de plus en plus important, sur ceux qui nous entourent… et ainsi de suite…
Il faut que ça coule !
C’est vraiment merveilleux…
C’est merveilleux … et c’est accessible !
C’est merveilleux et accessible
●
Ça, c’est sûr ! C’est merveilleux !
■
Mais, c’est vrai : il faut simplement que nous acceptions de « répéter » pour apprendre une nouvelle conscience de la Lumière !
« Apprendre, c’est répéter ! » C’est ce que me disait mon père.
« Apprendre, c’est se souvenir… » C’est ce que nous a dit Platon.
C’est en répétant que l’on se souvient de mieux en mieux.
Et qui a appris autrement ?
●
C’est impressionnant de voir, comment nous répétons…
■
Tout ce que nous savons, nous l’avons appris en le répétant : marcher, parler, écrire, compter…
Et même pour apprendre les attitudes ombreuses, comment avons-nous fait ?
●
Nous les avons répétées !
■
C’est tout ! C’est le même mécanisme… Il n’y a « aucune » différence.
Eh bien, pour apprendre les attitudes toujours plus lumineuses, nous répétons… depuis toujours… et pour toujours.
… Et c’est bien ce que nous avons fait, et pas si mal que ça… En effet, il ne faut pas sous-estimer notre passé… Nous avons un certain passé de valeur qui nous a amené à aujourd’hui !
Et nous devons être justes, avec nous-même et avec les autres !
Oui, c’est vrai que nous avons répété des choses belles qui nous ont amenés à aujourd’hui… Mais, nous avons aussi répété des choses douloureuses qui nous ont amenés, également, à aujourd’hui et dont nous pouvons prendre conscience…
Pourquoi en prendre conscience ?
Parce que nous voulons les aimer : nous avons décidé de mettre le paquet et d’y aller !
Et nous avons créé la situation la plus favorable à l’apprentissage de la conscience de l’ombre…
Et ensuite, une fois que nous avons conscience de cette ombre, nous répétons pour apprendre à aimer cette même ombre dont nous avons pris conscience.
Silence…
Répéter, c’est continuer à s’élever
●
Il faut que je me mette à pratiquer !
■
La pratique, c’est tout de suite… Il n’y a pas de soucis !
Chaque instant de vie, c’est la pratique ! Il n’y a pas besoin d’avoir un certain endroit, ni d’avoir une certaine attitude…
La pratique, c’est ici : nous sommes toujours en train de pratiquer ! Et nous n’arrêtons jamais !
Nous regardons la nature… alors nous pratiquons ! Nous mangeons… alors nous pratiquons ! Nous marchons… nous sommes en train de pratiquer… Nous nous rencontrons entre Êtres humains… et là nous pratiquons très fort, etc… Nous pratiquons sans arrêt l’ouverture de la conscience à la Lumière !
Exister, c’est pratiquer !
Crois-tu que la création ait attendu notre vie d’aujourd’hui pour « pratiquer » ? Depuis qu’ils existent, le minéral, le végétal et l’animal ont toujours pratiqué… mais avec leur conscience…
Aujourd’hui, nous, les Êtres humains, nous pratiquons avec notre « libre conscience ».
●
Zut ! à un moment, j’ai compris… et puis je suis redescendue dans mon truc habituel…
■
Tu n’es pas redescendu ! Mais je comprends ce que tu veux dire…
Tu ne peux pas « redescendre ». Tu continus ton ouverture de conscience ! Comme chacun de nous… Comme toute la création…
Ce n’est pas redescendre que de répéter !
Répéter, c’est continuer à monter !
C’est comme si tu marches sur une marche d’escalier… puis tu répètes : deuxième marche… puis tu répètes encore : troisième marche… Et tu montes et tu montes, marche après marche en répétant le même mouvement !
Et ce sont toujours des marches qui sont, chacune, une répétition et qui peuvent nous sembler identiques… pour monter ! Mais ce ne sont jamais les mêmes marches !
Tu répètes, oui… mais en même temps, ce n’est jamais la même marche, car la suivante est toujours un peu plus haute que la précédente… Toujours !
Et grâce à la répétition, à un moment donné, tu te trouves avec une conscience de la Lumière plus grande que celle que tu avais il y a un certain temps… comme malgré toi !
Parce que, à chaque marche, tu as accepté de monter dessus… et de quitter la marche précédente…
Parce que pour arriver à monter sur la marche du dessus, il a bien fallu, à un moment donné, quitter celle qui était plus basse !
(Rire…)
Mourir et naître…
Donc, c’est un mouvement permanent… Il faut, sans arrêt, mourir… puis renaître… mourir… puis renaître… Chaque marche est une naissance et une mort… une naissance et une mort…
Et cela au même instant !
●
C’est vrai ! Il faut d’abord lâcher derrière pour pouvoir ensuite poser devant…
■
Ce n’est pas « d’abord », c’est « maintenant », c’est « en même temps » !
Parce que, quand tu marches, c’est très important la bipédie : quand tu marches, tu poses un pied devant en même temps que tu lèves un pied derrière, au même instant, simultanément ! Sinon, tu ne peux pas avancer !
Donc, c’est « en même temps » …
Tu vas, en même temps, naître ici et mourir là !
Et cela se fait en même temps : ce ne sont pas deux choses séparées ! C’est un seul instant ! Â chaque instant : une naissance, une vie, une mort…
●
Ça, je ne l’avais pas vu… Tu vois !
■
À chaque instant, nous mourons… à chaque instant, nous naissons !
Soyons heureux de mourir, pour naître à ce même instant… Vivre heureux, c’est mourir heureux « et » naître heureux… à chaque instant.
Nous sommes obligés de mourir… C’est le mouvement de la vie ! Soyons en heureux !
Deux pieds pour mourir et naître au même instant
Regarde ! si je marche devant toi, pour te montrer :
Je lance un pied devant et il se pose sur le sol : je nais ! Mais au même moment, il y a celui de derrière qui quitte le sol : je meurs… si je lâche ! Et hop ! il est disponible et tac ! je peux le poser devant ! Et ainsi de suite… Je meurs, je nais, je meurs, je nais… Je marche !
Vivre, c’est un mouvement, c’est une marche, ce n’est pas un état statique…
Et si nous faisons ça, à chaque fois, il y a un mouvement d’ouverture de conscience… et donc, à chaque fois, il y a « la Joie » ! Et c’est notre moteur ! La conscience de la Lumière, c’est notre moteur… On a effectivement accepté, une fois de plus, de mourir pour renaître…
On meurt bien plus qu’une fois dans une vie… Si un instant est infiniment court, il y a donc, dans une vie, un nombre infini d’instants… Et à chacun de ces instants, nous mourrons… Alors dans une vie, nous mourons et nous naissons un nombre infini de fois !
●
C’est bien !
Nous nous aidons les uns les autres,
même si nous n’en sommes pas conscients
■
Mais ce sont des lois très simples. Tu sais… Ce sont des choses évidentes… Il faut simplement s’encourager les uns les autres, s’entraider à reprendre conscience de la Lumière en Tout.
C’est ce que font les générations, les unes avec les autres…
On se propose les uns aux autres des mémoires à aimer…
Quand tu rencontres les enfants, ils mettent ça sur la table et ils te demandent : « Tiens ! Est-ce que tu pourrais aimer ceci en moi ? »
●
Oui, c’est vrai !
■
Admettons que tu ne puisses pas aimer un aspect particulier dans cet enfant et que tu répondes : « Non ! Ça je ne l’aime pas en toi ! » Eh bien, ce n’est pas grave…
Simplement, l’enfant te le représente et te redemande de l’aimer… et imaginons que tu n’aimes toujours pas cet aspect de lui la deuxième fois… Ce n’est pas grave !
Il te le représente une troisième fois et te propose à nouveau de l’aimer… et ainsi de suite…
Et ceci, jusqu’à ce que tu puisses reconnaître que tu Aimes effectivement cet aspect de lui…
Nous ne nous trahissons jamais les uns les autres… Il y a entre nous tous, entre tous les êtres, un contrat. C’est un contrat qui est de persister jusqu’au succès ! Personne ne va lâcher le morceau… Personne ne va accepter d’être aimé à condition qu’il soit différent !
« Tu vois, maman, je suis comme je suis… et c’est « ça » que je t’invite à aimer ! Et toi, tu n’as qu’une envie, c’est d’aimer ce que je suis en abandonnant de me demander de changer…
Alors, allons-y, essayons à nouveau ! J’ai confiance en toi… Je sais que tu vas finalement le reconnaître : Tu m’aimes sans aucune condition ! »
« Tu n’y arrives pas ? Ce n’est pas grave… Je reviendrai demain ou après-demain ou dans trois jours, ou dans vingt ans, ou bien même dans une autre vie… Et je te présenterai à nouveau, fidèlement, ce que tu cherches à aimer en moi qui est exactement ce que je veux qui soit aimé en moi ! Je te le présenterai encore et encore… jusqu’à ce que nous y arrivions ! … »
« Et toi ? Toi, tu me fais la même chose ! »
En effet, c’est toujours dans les deux sens, en même temps…
Et pareil, on travaille fidèlement ensemble… Et nous prenons le temps qui est nécessaire… Cela dépend de chaque cas, des facteurs en présence… etc.
Cela peut mettre une seconde… ou trois ans… ou même trois vies… Mais qu’est-ce que le temps pour le Divin ?
(… Silence)
Si je le fais, ça marche !
●
J’ai senti… J’ai senti… et parfois, j’ai réussi à exprimer mon Amour sur des points sur lesquels je n’avais pas réussi à le faire auparavant…
■
Voilà ! Ça crée un précédent ! Comme on dit en justice : « Cela fait jurisprudence » …
●
Je comprends que ça peut marcher, effectivement !
■
Ça ne peut « que » marcher ! Cela ne peut pas ne pas marcher !
La seule chose qui est nécessaire… c’est qu’il faut le faire !
Mais, si tu mets un pied devant l’autre, tu avances… Il n’y a pas de souci !
C’est comme si on disait : « Je pense que je peux marcher ! »
Non, ce n’est pas « Je peux marcher ! » … mais « Je marche ! » Voilà !
Si je le fais, ça marche ! Et puis, « je » marche…
Mais, chaque mot a son pouvoir ! Tu vois, si nous disons « Ça peut marcher ! » ou si nous disons « Ça marche ! », on ne dit pas la même chose et on ne ressent pas la même chose… Tu vois bien la différence… ?
Tu sais très bien que ce que tu es vraiment heureuse de penser, c’est « Ça marche ! » et non pas « Ça peut marcher ! » … Mais, tu vois comme c’est fin… C’est malin !
●
Oui, c’est vrai… la différence est subtile, mais elle est réelle…
■
On nous dit « L’ombre sait se faire belle ! »
Tu vois ! Ça semble sympa de dire ça : « Ça peut marcher ! » … Mais est-ce que c’est « vraiment » ce que nous sommes le plus heureux de penser et de dire à cet instant ?
Choisissons notre conscience… avec les mots !
C’est là la vraie question : « Est-ce que ce que j’ai pensé là ce que j’étais la plus heureuse de penser ? Oui ou non ? »
●
Non ! C’est vrai… Ce que je suis la plus heureuse de penser, c’est « Ça marche ! »
■
Alors, osons penser : « Ça marche ! » … et pensons-le encore et encore !
Il faut choisir les mots… Il faut choisir notre conscience… et puis… il faut répéter !
●
Les mots, sont très importants…
■
Il faut « oser » les exprimer… Il faut s’y entraîner… soit par écrit… soit seul, par exemple, dans la voiture en parlant… Ou bien en les pensant intensément dans ta tête !
Les mots expriment notre conscience et notre conscience s’exprime par des mots !
Il faut « oser » mettre des mots… clairs et nets qui expriment la Lumière Divine de la façon la plus belle dont nous sommes capables à cet instant…
Le vocabulaire est très important.
●
Oui ! Je le réalise…
Ouvrir les yeux et tenir le volant
■
Par exemple, avec sagesse, il faut que nous choisissions également « le temps de conjugaison » … C’est très important !
Nous n’exprimons pas la même conscience lorsque nous disons : « Ça marche ! », « Ça marchera ! » ou « Ça a marché ! » Nous ne sommes pas en train de dire la même chose… Nous n’exprimons pas la même conscience de la Lumière…
« Qu’est-ce que je suis la plus heureuse de penser et de dire à cet instant ? » C’est, là, une question essentielle que nous voulons nous poser… Et là, il faut que je choisisse…
N’oublions pas : pour conduire notre voiture et arriver à bon port, il faut que nous ouvrions les yeux et que nous tenions le volant, en même temps :
« Ouvrir les yeux », cela signifie « voir ce que j’ai pensé et vérifier si c’est bien ce que je suis le plus heureux de penser… ou pas ! » …
« Tenir le volant », cela signifie « choisir maintenant de penser ce que je suis le plus heureux de penser » !
C’est à dire « Prendre conscience de la conscience que nous venons d’avoir » et en même temps, « Choisir ma conscience suivante à ce nouvel instant » !
C’est là un usage sage du Libre Arbitre qui nous a été donné depuis le début de l’humanité.
Et là, il se passe ce qui doit se passer… C’est à dire une ouverture de la conscience à la Lumière pour l’humanité… à travers moi !
C’est l’intérêt commun que nous servons en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser, c’est à dire en choisissant à chaque instant la conscience que nous sommes le plus heureux d’avoir !
●
De toutes les façons, je ne sais pas ce que cela réveille, mais ça réveille quelque chose de très agréable…
L’instant éternel
■
Et cela se réalise dans ce petit instant… Un instant, c’est bien plus petit qu’une seconde ! C’est infiniment petit…
C’est comme ce « point » dont on nous a parlé en 6ème en cours de mathématique ! Ce point qui n’a pas de surface ! Tu t’en souviens ? Cela m’avait passionné… et du coup j’avais été premier en math ! J’étais ébloui ! Ce point qui n’avait pas de surface m’a beaucoup touché !
De la même façon, l’instant n’a pas de temps ! Il est infiniment court !
Et c’est à cet instant que tout se passe… « L’instant, c’est le plus important ! » C’est là que tout se passe ! C’est là que s’exprime notre libre conscience, notre libre arbitre !
C’est toujours à cet instant que nous naissons et que nous mourons ! … Dans la joie, si nous le choisissons…
Quel plaisir d’en parler !
●
C’est un chemin qui n’en est pas un… puisqu’il ne dure qu’un instant !
■
C’est un chemin… Et il ne faut pas que nous craignions d’utiliser tous les mots…
Le mot « chemin » n’est pas contradictoire avec le concept de « l’instant » et donc, avec le mot qui l’exprime.
C’est comme « la droite » et « la gauche » … La gauche n’est pas l’opposé de la droite… Elle en est le complément !
« Le haut » n’est pas l’opposé « du bas », mais il en est le complément !
Nous avons eu tendance à vivre dans cette idée d’opposer, de séparer, comme « le devant » et « le derrière », « le haut » et « le bas », « l’avant » et « l’après » …
etc.
Tout est Lumière
Non ! Les opposés sont des compléments.
Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes… « l’homme et la femme » : compléments… etc.
Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose. Comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
…..
Tout est Lumière
Non ! Les opposés sont toujours, en réalité, des compléments.
Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes minéraux, animaux et humain,
« l’homme et la femme » : non pas opposés, mais complément… etc.
Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose, comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !
… Silence…
●
C’est beau ! Ce concept-là, d’Unité de Tout ! Le vivre dans notre vie quotidienne, c’est une véritable aventure !
■
Toi ! C’est sûr ! Tu es aventureuse…
●
Dans la marche, je lève le pied là et je le repose là…
■
C’est le même mouvement… Attention ! Quand tu marches, tu as deux pieds qui se posent sur le sol alternativement…
●
C’est plus facile de poser le pied devant… Mais de lever le pied de derrière, c’est plus difficile…
■
Alors… Là, tu vois : tu émets une pensée… Tu es d’accord ?
Tu viens de penser et de dire : « Il est plus facile de poser le pied de devant que de lever celui qui est derrière » …
●
Oui, c’est vrai.
■
Mais, dis-moi : As-tu été, oui ou non, heureuse de penser cette pensée ?
Ou, pour te poser la question autrement : La source de cette pensées a-t-elle été ton Âme ou tes mémoires ?
●
Mes mémoires ! Bien sûr !
■
Tu en es sûre ?
●
Oui, c’est sûr !
■
Dans ce cas, n’hésite pas ! Maintenant que tu en as conscience ! Maintenant que « tu as ouvert les yeux », tu as vu !
Alors là, maintenant, tu peux « prendre le volant » … C’est à dire que, à partir de là, tu peux oser penser, maintenant, ce que tu es la plus heureuse de penser, ce que ton Âme te souffle !
Tu vas lui donner une forme… Il faut simplement l’exprimer !
Osons
Donc, si tu le veux, tu vas choisir de prendre conscience de l’ombre en toi, dans tes pensées, ou autour de toi, dans les pensées des autres… Et ensuite, tu vas choisir de penser à partir de la Lumière en toi, c’est à dire à partir de l’Âme… Et tac !
Je pourrais te dire : « Et ensuite, tu vas choisir de penser ce que tu es la plus heureuse de penser »… Cela veut dire exactement la même chose…
Et chaque fois que nous osons faire ce mouvement naturel, nous vivons un instant de joie ! Chaque fois que nous augmentons notre conscience de la Lumière, nous ressentons un mieux-être ! Toujours.
Il faut simplement créer une petite phrase qui va exprimer cette nouvelle vision que nous sommes en train d’imaginer, de choisir, à partir de notre conscience augmentée de la Lumière…
Et, à partir de là, cela va maintenant faire partie de nos mémoires, maintenant plus lumineuses… D’une part, notre mémoire personnelle et d’autre part, la mémoire de l’humanité sont alors plus élevées, plus belles.
●
Alors, je choisis de penser : « C’est vraiment une grande joie de mettre un pied devant l’autre, sans appréhension ! »
■
C’est parfait comme exemple… Voilà ! Bravo !
Il n’y a pas de contradiction de pieds… C’est un seul corps ! C’est un seul mouvement et le pied de devant va passer derrière et le pied de derrière va passer devant… Et le corps entier avance parce que c’est complet ! Là, il y a le mouvement…
Il n’y a pas un pied de devant qui n’est que devant tout le temps et un pied de derrière qui n’est que derrière tout le temps, sinon tu n’avances pas harmonieusement…
Sinon, tu sautilles ! Et nous ne pouvons pas sautiller très longtemps…
Ce sont des concepts évidents quand on les regarde avec l’Âme, mais ce sont des concepts qui contredisent des années et des années d’habitude de pensée que nous avions vécu dans la séparation, l’opposition, la comparaison, le combat etc…
Nous avons vécu dans ce combat permanent de deux opposés… Moi et l’autre… le féminin et le masculin… Prendre et donner… Offrir et recevoir… Justice et injustice… et bien sûr le bien et le mal ! Alors que tout cela n’est que la Lumière Parfaite !
Croire !
Et là, c’est fini : « Dieu est Tout » ! Nous en avons une conscience plus grande… Nous sommes « plus croyant » en un Dieu Unique, Infini, Éternel, Omniprésent, dont l’aspect est infiniment multiple !
Nous avons pu passer à cet instant d’une certaine incroyance que « Dieux n’est pas tout » … à une certaine croyance plus grande en « Dieu Un ».
C’est le miracle de la foi !
Silence…
À partir de là, pendant un moment, la conversation est difficile à entendre, car le bruit du ventilateur de l’ordinateur s’est fait trop puissant et occupe parfois tout l’espace sonore de l’enregistrement.
Alors ce ne sont, pour un moment, que des bribes plus ou moins longues, séparées par des absences de compréhension plus ou moins longues :
……………..
Mais ensuite, ça fait boule de neige.
Et évolue très vite… Mais, tu sais, c’est au début… Alors nous avons encore l’impression que ça ne bouge pas trop…
……………….
Là, le cerveau fonctionne d’une façon qui lui a été inhabituelle jusqu’à là… Il est obligé de créer de nouveaux circuits pour ces nouvelles pensées… C’est comme si tu apprends une danse que tu n’as jamais dansé : tout le corps doit arriver à faire de nouveaux mouvements…
……………….
Penser, c’est aussi « physique » bien sûr… Penser c’est « corporel »… Pour penser, il y a donc un effort agréable à faire qui est également physique !
Et c’est parce que les gens ne voulaient pas faire cet effort physique de penser, qu’ils n’y arrivaient pas…
En tous cas, on peut dire que le chef d’orchestre, c’est le Divin Lui-même, c’est à dire l’Âme en nous…
……………….
Ça, c’est le chemin, c’est constant… Mais où est-ce un problème ? Est-ce que c’est un problème d’être en train d’avancer ? Est-ce que « avancer », ce n’est pas « arriver » ?
Avancer, c’est bien arriver d’instant en instant…
………………
Mais, c’est évident : si on exige d’un bébé qu’il apprenne à marcher en une seule fois, il ne pourra pas le faire !
La répétition, c’est une Loi Divine ! Ce n’est donc pas une erreur humaine de répéter… Depuis toujours l’univers répète pour ouvrir sa conscience à la Lumière !
Nous, les Êtres humains, nous ne faisons que continuer à vivre selon cette Loi Divine de la Répétition.
……………….
Nous avons pris le temps que Dieu nous donne à chaque instant, en Lui, pour arriver à cet instant actuel.
Personne n’a jamais vécu un instant en dehors de Dieu ! Si Dieu est Tout, ce n’est pas possible… Quelqu’un peut vivre, à chaque instant, avec une certaine conscience et une certaine inconscience de Dieu, mais pas un instant en dehors de Dieu !
……………….
Ce n’est pas compliqué, puisque nous arrivons à aujourd’hui :
Nous avons donc bien avancé, nous avons donc bien évolué… comme tout l’univers !
……………….
C’est cette idée d’une « fin » que l’on retrouve dans toutes les religions et les démarches soi-disant spirituelles… avec le Paradis final, le Samadhi total etc… Cette idée, c’est que à un moment, nous pouvons arriver au bout de Dieu…
Mais ce que l’on appelle habituellement Dieu n’a pas de bout… Cette démarche d’ouverture de la conscience est donc Éternelle…
Bien sûr que tous les « bouts » sont en Dieu également… mais Dieu Infini n’a pas de bout, il contient tous les bouts que les hommes ont pu imaginer…
Il n’y a pas de bout à notre ouverture de conscience… Pour avoir conscience de l’Infini, il nous faut tout simplement l’Éternité.
………………
Le mouvement, c’est une prise de conscience toujours accrue de la Lumière… Et quand est-ce que l’on va arriver au bout de Dieu ?
Jamais !
………………
La conjugaison n’est pas un détail
Là, il faut faire attention à la conjugaison ! Les conjugaisons que les Êtres élevés nous ont léguées, à un moment, dans leur sagesse a une grande importance pour pouvoir fonctionner harmonieusement… Ainsi :
Il faut conjuguer au temps passé, ce dont nous parlons et qui est une mémoire du passé… Et le passé, c’est tout le passé depuis l’infini passé, jusqu’au dernier instant que l’on vient de vivre.
Il faut conjuguer au futur, ce dont nous parlons et qui n’est pas encore arrivé, mais dont nous avons une vision.
Il faut conjuguer au présent ce que nous vivons à cet instant. C’est à cet instant présent que s’exerce notre libre arbitre…
Notre conception du présent s’exprime au temps présent… Nous la choisissons au présent… avec notre libre pensée !
En effet, l’instant du choix, c’est tout de suite !
Nous choisissons au présent la pensée que nous choisissons d’avoir au présent… Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cette liberté de conscience est merveilleuse !
Nous avons été enseignés autrement et nous-même nous avons enseigné aux autres autrement… C’est donc normal que cela nous soit présenté, à nous, de cette façon…
Ce que nous pensons à cet instant, ce que nous disons à cet instant, ce que nous faisons à cet instant défini seul ce que nous vivons à cet instant…
La libre conscience, ou libre arbitre, ne s’exerce qu’à cet instant… Elle ne peut s’exercer sur le passé ou sur le futur qu’en passant par le présent…
Elle s’exerce sur le vécu que je choisis d’avoir, « à cet instant », de mon passé : est-ce que je choisis de l’élever ou pas ? C’est à dire, est-ce que je choisis d’en être heureux ou pas ?
De même, c’est à cet instant présent que je choisis la relation que j’établis avec le futur. Suis-je heureux du futur dont j’ai la vision ou pas ?
Et tout cela, je ne peux le faire qu’à cet instant, l’instant du libre arbitre !
Le libre arbitre ne se conjugue qu’au présent
Le Libre arbitre ne se conjugue qu’au présent !
Notre libre arbitre, à cet instant, nous permet de choisir notre mémoire du passé ou notre vision du futur…
Et, à chaque instant, nous pouvons changer la mémoire que nous avons de notre passé ou la vision que nous avons de notre futur…
Le présent, c’est le plus important ! C’est là que je peux « choisir » !
« Maintenant », c’est l’instant du choix !
Seul le présent permet de transcender le passé et l’avenir.
………………
Qu’est-ce qui n’est pas Dieu ?
Tu as faim, c’est l’expérience de Dieu… Tu manges, c’est l’expérience de Dieu… Tu délires, c’est l’expérience de Dieu… Tu es sage, c’est l’expérience de Dieu… Tu regardes une poussière, c’est l’expérience de Dieu, etc.
………………
Nous voulons Le reconnaître de mieux en mieux, dans toutes les circonstances…
Alors, toi, tu as certainement accéléré beaucoup.
Sinon, tu n’aurais pas pu. En tout cas, si tu l’avais fait à un rythme « normal », c’est à dire à un rythme moyen, comme presque 8 milliards d’habitants de la planète, nous ne serions pas là, ensemble, à parler comme nous le faisons… Tu serais « normale » … Donc, tu vois bien…
●
Cela existait déjà…
■
Évidemment, que cela existait déjà, sinon, nous ne serions pas là !
Nous sommes en mouvement, comme tous les Êtres depuis toujours… La vie est en mouvement d’ouverture de conscience, depuis les minéraux, les végétaux, les animaux et puis depuis peu les humains… et donc nous…
Tu as choisis d’accélérer ta prise de conscience… tu as fait plus de pas à la seconde ou à la minute…Oui ! et cela n’est pas nouveau… Dans cette vie-ci, tu sais très bien, depuis ton enfance, que tu n’étais pas comme la majorité des autres, mais un peu décalée !
Il faut bien que certains d’entre nous avancent d’abord pour que les autres puissent avancer ensuite.
Mais, est-ce qu’un petit enfant a moins de valeur qu’un Être humain plus agé ?
Non, bien sûr !
●
En tous les cas, c’est quand même un concept très nouveau.
La nouveauté de toujours
■
Non ! Ce concept est Éternel…
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La conscience du concept est nouvelle…
■
Oui ! Tout ce concept était à la bonne place depuis toujours… Il ne nous a pas attendu pour exister depuis l’Éternité !
Et il fonctionnait parfaitement… et il continue à fonctionner parfaitement… Mais juste, à chaque instant, notre conscience nouvelle crée de nouveaux circuits neurologiques qui permettent cette nouvelle conscience en mouvement du même Concept Éternel…
Mais, ça ne fonctionne pas plus parfaitement maintenant que ça ne l’a toujours fait ! Car Dieu ne peut pas « dysfonctionner » … C’est notre conscience qui a pu soi-disant dysfonctionner ! Dieu, Lui a toujours été Parfait !
Il ne sera jamais plus Parfait qu’Il ne l’a jamais été.
●
La nourriture de cette conscience n’a-t-elle pas changé ?
■
Sa nourriture a toujours été Parfaite… Sa seule nourriture est la Lumière Elle-même… Il n’y a rien d’autre pour nourrir notre conscience…
●
Qu’est-ce qui peut changer, alors ?
À vraie question, vraie réponse
■
C’est la question ! Quelle question va-t-on se poser ?
Va-t-on se poser la question de l’origine de notre pensée ? Sa source est-elle notre Âme ou nos mémoires ?
Est-ce que l’on va être assez courageux pour choisir nos concepts d’après notre Âme ? Ou bien est-ce que l’on va choisir de garder nos concepts d’après nos mémoires ?
Mais, c’est le même cerveau qui pensera et Tout est Parfait…
●
Mais alors, pourquoi tant de gens souffrent-ils en choisissant leurs concepts à partir de le leurs mémoires ?
■
Mais sont-ils moins parfaits que nous ? Sont-ils moins faits de la Lumière que nous ?
●
Non ! Bien sûr !
■
Leur conscience est juste : c’est la conscience qui est la bonne pour eux, à cet instant.
Chacun de nous a la conscience juste pour soi, à cet instant.
●
Ce regard, porté… Alors, tout est bon ?
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Oui ! Tout est Lumière.
●
Mais, ça c’est nouveau !
■
Non ! Ce n’est pas nouveau du tout… ça a été enseigné, ré-enseigné… depuis que l’homme existe
●
Mais, moi, c’est la première fois que je l’entends !
■
C’est sûr que tu l’entends pour la première fois comme tu l’entends aujourd’hui !
Chaque instant étant unique, on n’a jamais pu entendre, dans notre passé, ce que l’on entend aujourd’hui comme on l’entend aujourd’hui… Ça, oui !
Mais ils l’ont dit, à l’époque de Pythagore, à l’époque de Socrate et de Platon et à de très nombreuses autres occasions… Nous l’avons entendu sous toutes les formes et dans toutes les langues… en égyptien, en grec, en latin, en français, en chinois …
●
Mais qu’est-ce qui fait qu’on ne l’a pas entendu aussi bien ?
C’est la conscience qui fait toute la différence
■
Notre conscience !
La conscience dont nous parlons, c’est la conscience de la Lumière ! N’est-ce pas ?
Il n’y a que deux positionnements possibles : soit j’augmente la vitesse d’ouverture de ma conscience de la Lumière à cet instant, soit je la diminue…
●
Tu veux dire, « soit je l’arrête » ?
■
Non ! Je ne peux jamais arrêter complètement l’ouverture de ma conscience : les minéraux n’y sont pas arrivés, les végétaux et les animaux non plus et bien sûr l’homme n’y est jamais arrivé et n’y arrivera jamais !
La conscience s’est toujours ouverte et elle s’ouvrira toujours, quelques erreurs que l’humain fasse pour en ralentir l’ouverture.
Les corps ont changé, mais l’ouverture de la conscience de la création a continué et continuera toujours !
L’ouverture de la conscience est une Loi Éternelle que l’on ne peut pas ne pas respecter !
Notre libre conscience, notre libre arbitre ne nous donne de pouvoir que sur « la vitesse d’ouverture de conscience » … mais pas sur l’ouverture de conscience elle-même : elle s’ouvrira de toutes les façons, comme elle s’est toujours ouverte depuis le début de cet univers !
Exister, c’est être une conscience qui s’ouvre !
Soit elle s’ouvre à sa vitesse naturelle, originelle, comme elle l’a toujours fait, sur la terre, avant que la libre conscience humaine n’apparaisse, il y a peut-être 150.000 à 400.000 ans…
Pour que cela continue chez nous, il suffit que l’homme pense toujours à partir de son Âme, c’est à dire de la Lumière en lui…
Au niveau bêtement pratique, il suffit que nous pensions toujours ce que nous sommes les plus heureux de penser… et rien d’autre ! C’est ainsi que la nature a toujours évolué et c’est ainsi qu’elle continuera à évoluer…
Soit la conscience de l’homme ne s’ouvre pas à sa vitesse naturelle, mais à une vitesse inférieure… et ce phénomène n’a pu exister que depuis que la libre conscience est apparue et que nous en avons fait un usage erroné…
Ce n’est donc que depuis le presque début de l’humanité que nous avons pu, librement, nous mettre à penser à partir de nos mémoires…
Et là, au niveau pratique, cela signifie que nous ne pensions pas ce que nous étions le plus heureux de penser, ou même que nous pensions carrément ce que nous n’étions pas du tout heureux de penser !
Et là, nous avons vu le résultat : beaucoup, beaucoup, de souffrance pour toute la terre !
Mais cette souffrance, n’est pas le signe d’un arrêt de l’ouverture de conscience, mais seulement d’un ralentissement de cette ouverture de conscience à une vitesse inférieure à la vitesse « naturelle » ou « originelle » …
Reprenons notre libre arbitre en main
D’où l’intérêt de reprendre un usage sain de notre libre arbitre… il s’agit simplement de l’utiliser pour penser, librement, à partir de notre Âme… de l’utiliser pour penser de mieux en mieux ce que nous sommes les plus heureux de penser…
Faisons actes de foi sur actes de foi pour rendre à notre libre conscience son fonctionnement originel.
Il s’agit d’agir d’une façon qui nous semble nouvelle, sans l’être réellement : pensons à partir de notre Âme et non pas poussés par nos mémoires…
Pensons humblement à partir de notre Âme, comme nous le faisions lorsque nous étions minéraux, puis lorsque nous étions végétaux, puis animaux…
Là, nous avions une conscience (minérale, végétale, puis animal) mais pas encore une « libre conscience ».
Choisissons notre vie
Si nous ne reconnaissons pas en nous le libre arbitre pour faire cela, nous ne pouvons pas le faire… C’est le facteur essentiel…
Bien sûr, il y a des conditions matérielles, il y a des conditions mentales et il y a des conditions spirituelles à l’exercices de notre libre conscience… mais, même ces conditions sont soumises à notre libre arbitre…
Et il faut que tout se mette en place pour que l’ouverture de notre conscience reprenne son « pas » naturel d’origine !
La vie est une ouverture de conscience depuis toujours… et, plus récemment, depuis le début de la création de cet univers !
C’est à dire que la vie est une ouverture de conscience depuis le Big Bang, qui est le nom que nous donnons pour l’instant au soi-disant début de cet univers qui est le nôtre… et à la conscience duquel nous avons de plus en plus accès…
Voilà, c’est la fin de ce 1er entretien qui avait duré 2 heure et que j’ai divisé en 8 parties, pour des raisons pratiques de lecture ou d’écoute.
Et si tout cela vous intéresse vraiment, alors vous pourrez bientôt, lire ou écouter le 2ème entretien que je diviserai probablement également en 8 parties…
Et puis viendra le 3ème entretien… et ainsi de suite, jusqu’au 8ème et derniers de cette 1ère série de 8 entretiens.
Merci de votre intérêt… Et n’hésitez pas à faire vos commentaires, il seront sans aucun doute très utiles pour tous. Je les modèrerai le mieux que je peux avant de les publier avec plaisir.