Les 8 Entretiens (2ème Partie du 2ème Entretien)

Chaque fois que, pour nous, cela s’est ouvert, comme cela, tout d’un coup, nous avons vu qu’il y avait « nous », avec notre connaissance, notre passé, notre expérience etc… et au même instant, nous avons vu un espace qui nous dépassait infiniment… 

Évidemment ! Cela nous a remis, une fois de plus, les pendules à l’heure… Tic-Tac !

Mais là, comme à chaque fois, nous avons découvert un aspect plus grand de l’Infini que nous ne connaissions pas avant… Mais nous ne venions pas de découvrir « l’Infini » dans sa Totalité !

Non, bien sûr ! Non, non, non ! Je venais alors de sentir un peu ce que je pouvais sentir, plus loin qu’auparavant…

  

La joie

Oui ! C’est cela ! Tu venais d’expérimenter une ouverture supplémentaire nouvelle ! 

Et ça, ça s’est manifesté par de la « joie » ! Chaque fois qu’il y a eu ce type de phénomène critique : il y a eu « un état de joie » !

C’est vrai !

La joie, c’est la manifestation d’une ouverture de conscience… donc d’une transcendance.

Oui, d’accord, c’est bien ça !

C’est ça, la joie… Le bonheur, c’est ça !

Nous avons été heureux, chaque fois que nous avons fait ça : chaque fois que nous avons ouvert notre conscience encore un peu plus… ou, parfois, beaucoup plus !

Et nous devons arriver à avoir conscience que nous le faisons à chaque instant.

En tous cas, nous désirons avoir conscience que nous le faisons à chaque instant !

C’est ça le problème !

Ce n’est pas un problème.

Si, c’est de le faire à chaque instant !

Mais, nous le « faisons » à chaque instant… que nous en soyons conscients ou pas ! 

Notre conscience de la Lumière augmente à chaque instant, dès l’instant où nous sommes en vie… et tant que nous sommes en vie !

Que nous le voulions ou pas notre conscience s’ouvre…

Mais, il est vrai que nous pouvons user de notre libre arbitre pour le reconnaître ou pour le nier !

Lorsque nous le reconnaissons, nous expérimentons la joie, lorsque nous le nions, nous expérimentons la souffrance…

Cette souffrance nous signale que nous nions l’existence de ce que nous désirons vivre le plus… Et que nous vivons en réalité !

La solution est donc d’être conscient à chaque instant de notre ouverture de conscience qui est naturelle et obligatoire ?

  

Chaque joie est unique dans l’Éternité

Oui, c’est cela, mais voilà ! Notre « erreur » a souvent été de partir le plus souvent avec un préjugé sur ce que devait être la prochaine explosion de conscience, la prochaine transcendance, la prochaine ouverture de notre conscience !

Oui, c’est vrai ! Nous avons tendance à vouloir refaire la même chose ! Nous cherchons à revivre la même transcendance… Sans jamais y arriver, bien sûr !

En effet, cela est impossible ! 

C’est terminé, c’était une expérience de « cette » ouverture de conscience-là,  unique… une seule fois dans toute l’Éternité… et point à la ligne !

Nous ne ferons jamais une seconde expérience de cette même ouverture de conscience !

Chaque instant est « Sacré » en lui-même. 

Chaque instant est « Total » en lui-même… 

Chaque instant est totalement différent de tous les autres instants que nous avons pu vivre, que tous les Êtres humains ont pu vivre et même que les Êtres non-humains ont pu vivre !

C’est vraiment « unique » … Nous sommes « uniques » … Et chaque instant de nos vies est absolument unique dans tout l’univers !

Et nous, à des moments, nous avons voulu que ces instants ne soient pas uniques, quelque part ! 

Nous avons prétendu que l’instant d’après, ou un instant plus tard, on aurait dû retrouver, exactement ça : le même instant, la même expérience d’ouverture de notre conscience ! 

Mais, il faudrait reculer, ou arrêter le temps, ou le répéter… Et tout cela nous ne le pouvons pas : ce n’est pas dans le « Plan » …

Tous les poètes ont chanté ce moment vécu… et perdu pour toujours…

Une fois vécu… cet instant, maintenant, c’est une mémoire… Mais notre mémoire, à tous, a été enrichie par cet instant qui maintenant en fait partie !

La mémoire de tout ce qui existe a été enrichie, élevée, par cet instant de conscience plus grande de l’Infini que nous avons choisi de vivre pleinement !

  

La certitude de la Joie

Alors, la seule chose à laquelle on peut « s’accrocher », c’est la « Joie » ?

Oui ! C’est la Joie ! C’est mon point de vue à cet instant et c’est mon point de vue depuis de nombreuses années. C’est comme cela que j’ai choisi de fonctionner moi-même… Et c’est comme cela que j’observe que tous les Êtres fonctionnent.

Oui, moi aussi, je fonctionne ainsi ! Je comprends…

C’est la Joie ! Là, nous avons la garantie que si nous sommes heureux, c’est que notre conscience s’ouvre… 

Mais, c’est une nouvelle ouverture de notre conscience, jamais vécue jusqu’à là et que nous ne revivrons jamais…

Quand nous sentons la rose, nous allons sentir cette rose comme nous la sentons à cet instant pour la première fois… Et pour la dernière fois !

Mais nous n’allons pas faire que sentir des roses et des roses et des roses ! L’instant d’après, nous allons jouir peut-être d’une pensée, d’un concept, d’un oiseau qui chante : cela sera, à chaque fois, différent ! 

Mais, c’est toujours le même mouvement ! Ce qui est toujours pareil, c’est l’expansion de la conscience… et donc la joie qui l’exprime !

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

Et alors, tac… tac… tac… tac… Et dans tous les sens, on ouvre, on ouvre, on ouvre… Nous pouvons faire du dessin, nous pouvons réfléchir, nous pouvons prier, nous pouvons manger… La forme que cela prend n’est pas importante, si cela exprime la conscience de notre « ouverture de conscience » ! Et là, il y a la « Joie ».

  

Le changement dans la Joie

C’est important, car cela veut dire… Mais, d’abord, cela va très bien avec le dernier travail que j’ai fait en bio-résonnance qui se résumait en : « Accepte le changement qui favorise ta croissance ! » 

Parce qu’on m’avait dit que j’avais un blocage au niveau du « changement ». 

Un vieux concept en moi était que « le changement n’était pas bon » ! 

« C’était » comme ça, avant ! Parce que ce n’est pas comme cela que je te vois aujourd’hui.

En fait, ce n’était plus vraiment comme ça, mais il y avait tout le temps un reste de petit blocage qui m’empêchait de bouger, un reste d’appréhension de bouger… Et c’est exactement ça : c’est là où j’en était jusqu’à il y a quelques instants !

Ce qui est le plus important, c’est « le pas » que l’on accomplit, et non pas là où on va… 

Le voyage, le mouvement… En effet, nous allons toujours vers l’Infini… Et nous irons toujours vers l’Infini… Toujours vers plus d’Infini… Ça, c’est sûr… Mais, sans jamais arriver à la fin du voyage.

Ce n’est pas de chercher, c’est d’expérimenter la vie. C’est ce que dit aussi Montaigne… C’est ça que je cherche, c’est cela que je veux…

C’est cela que « tu vis » ! C’est ce que tu fais à chaque instant ! C’est vraiment ce que tu vis !

Ce n’est pas la sensation que j’ai…

  

Bugs… et solutions

C’est pourtant ce que tu vis… Mais seulement, tu avais mis en place des petits « bugs » … On a tous mis des petits logiciels en place avec lesquels on se joue des tours ! Socialement, on a mis des petits logiciels ombreux… des logiciels que l’on a copié le plus souvent chez nos éducateurs… C’est la conception sociale, la conception de la majorité du monde, hein ! On s’en est beaucoup chargé…

Il y a eu des choses merveilleuses dans la conception globale des gens, dans la conception globale de l’humanité… Mais il y a eu également des choses très lourdes qui ont eu tendance à freiner notre ouverture de conscience de la Lumière. Mais, cependant, sans jamais arriver à l’arrêter. C’est cela que l’on appelle « l’ombre » … 

On ne peut pas arrêter l’ouverture naturelle de notre conscience, mais, c’est vrai, on a pu en perdre la conscience ! Et cette perte de conscience, ou plutôt ce coup de frein factice à notre ouverture de conscience, il s’est toujours manifesté par « la souffrance ».

Chaque fois que nous avons tenté de freiner notre ouverture naturelle de conscience : il y a eu la souffrance !

Dès que l’on a gèné l’ouverture de la conscience à son rythme naturel, à son rythme originel, ça a été la souffrance. !

Et cette souffrance, ce n’est pas une punition !

 

Merveilleuse souffrance

Non, la souffrance, c’est, comme tu me l’as dit la dernière fois pour la culpabilité… C’est un signal !

Oui, c’est cela ! C’est un signal, un auto-signal qui nous dit : « Là, tu ne penses pas ce que tu es le plus heureux, ou la plus heureuse, de penser ! Là, tu ne fais pas ce que tu es le plus heureux, ou la plus heureuse, de faire ! » 

Ce que tu désires le plus au monde, eh bien là, tu n’es pas en train de le faire ! Tu es en train de trichouiller ! Tu t’interdit quelque chose de vraiment vitale ! 

Tu t’interdis de penser, de dire ou de faire ce que tu as le plus envie de penser, de dire ou de faire… Tu t’interdis de jouir de ta transcendance ! 

La souffrance, sous toutes ses formes, c’est ceci… ça te dis ça ! C’est le « baromètre » qui nous a toujours signalé, une baisse de pensée » …

Mais, je ne suis pas systématiquement en souffrance, quand je me fais un week-end vidéo ou une autre chose de ce genre… Je suis en souffrance à la fin de la journée ! Cela prend la forme d’une culpabilité…

Voilà ! C’est exactement adapté à la situation du moment.

Tant que tu es heureuse de regarder tes vidéos, comme une enfant le ferait, tu jouis de la Joie…

Mais, ensuite, dès que tu culpabilise en pensant que tu aurais dû faire autre chose, là, tu commence à souffrir.

La souffrance est très, très sage… La souffrance, elle est parfaitement sage !

C’est la Lumière Elle-même qui nous offre la « souffrance lumineuse ». Ce signal d’alarme est inclus dans l’Être parfait qu’elle a fait de nous et que nous sommes, quelle que soit notre conscience…

Cette souffrance nous signale que nous avons essayé d’échapper à l’ouverture de conscience à laquelle nous désirions accéder. 

Nous avons essayé d’y échapper par des mécanismes d’ombre, c’est à dire par une perte de conscience de la Lumière Éternelle.

Cela a pris plein de formes possibles… En effet, cette souffrance a toujours été parfaitement adaptée à nos besoins ! Son intensité a été adaptée à nos besoin et à notre capacité de gestion du moment.

Il n’y a pas eu, jamais eu, de souffrance « stupide », si tu veux ! Il n’y a eu que des souffrances parfaites. 

Mais, nous, nous avons jugé… et nous avons dit que « non ! » Influencés par l’ombre que nous avions imaginée, nous avons pensé que la souffrance était toujours mauvaise et qu’elle était interdite… comme d’ailleurs, la mort !

Dans notre société « moderne », il est prétendu que la souffrance ne devrait pas exister. Nous avons perdu la conscience de la valeur de la souffrance…

Dans notre société, nous avons prétendu que la souffrance n’avait aucune valeur.

Mais, ce n’est pas vrai ! La souffrance est très, très utile. Elle est même, carrément « vitale ».

 

La souffrance : pas nécessaire, mais très utile

C’est vrai que la souffrance n’est pas nécessaire… Mais elle est très utile ». 

Évidemment que fonctionner à la joie, c’est plus confortable ! C’est moins cher, c’est tout mieux…  

Mais, tant que nous ne sommes pas capables, tant que nous ne savons pas fonctionner à la Joie, nous avons la merveilleuse souffrance… La souffrance qui nous aide, qui nous accompagne et nous invite à jouir de notre ouverture de conscience…

Et là, nous fabriquons de toute pièce une ouverture qui est douloureuse, car nous la freinons ! Mais il y a toujours une ouverture de notre conscience, quand même !

Je suis étonnée de ne pas avoir plus de souffrance.

Mais, c’est parce que tu es saine ! Tu es quelqu’un de sain !

On discute pour progresser… C’est vrai ! Mais il faut comprendre : si nous prenons une moyenne, tu es au-dessus de la moyenne, nettement au-dessus de la moyenne, en termes de santé, en termes de qualité de vie… C’est évident !

Il ne faut pas oublier quand même que, pour l’instant, il n’y a seulement que relativement peu de gens qui sont, à peu près, dans les niveaux de « santé » dans lesquels tu te trouves. 

Alors, il faut quand même imaginer que l’élévation de la qualité de vie, l’amélioration de la santé, demande aussi une élévation de l’implication… une élévation de la responsabilité… et d’autres choses comme cela…

Oui ! Une élévation de pensée, une libre ouverture de conscience…

Donc, on peut être en souffrance, justement ?

 

La sensibilité à l’erreur augmente avec l’ouverture le la conscience

Oui ! Plus on est élevé, plus notre conscience de la Lumière est grande, plus, à erreur égale, nous pouvons souffrir facilement.

Donc, je devrais être plus en souffrance, ce qui n’est pas le cas.

Mais, c’est tout simplement parce que tu es saine… Tu es beaucoup plus saine que tu ne le penses ! Tu t’ouvres facilement à la conscience de la Lumière…

Tu as une sorte d’harmonie de bonne qualité entre le niveau de ton Âme, le niveau de tes pensées, et tes actions matérielles, c’est à dire le corps… Tout ça est assez harmonieux… ce n’est pas mal du tout !

Ce n’est pas mal ? Pourtant, je suis trop souvent insatisfaite !

Bien sûr, nous pouvons toujours améliorer… et nous devons toujours nous améliorer… 

Nous sommes là pour ça ! Nous existons pour ça ! Nous vivons pour augmenter notre conscience…

Nous sommes là pour augmenter notre conscience de la Perfection du Corps, pour augmenter notre conscience de la Pensée-Lumière et pour augmenter notre conscience de l’Âme Divine que nous sommes.

C’est à dire que nous augmentons notre conscience de la Lumière dans tous les aspects de notre Être. Et c’est parfait !

Évidemment, l’Infini est devant nous, nous n’avons pas de problème d’espace : il y a de quoi grandir… Et nous avons ce sain désir de grandir.

Voilà ! C’est plutôt par rapport à ça… que… je suis étonnée de ne pas avoir plus de… souffrance… de ne pas avoir plus de signaux d’erreur !

Parce que « au bon moment… tu prends la bonne décision ! » 

 

Nous adaptons notre souffrance à nos besoins

En effet, le baromètre, il a des tonalités : 

Légères pour te prévenir en douceur d’une petite erreur que tu as su réparer facilement, si tu étais attentive… Et c’est, sans aucun doute, ce que tu as fait le plus souvent !

Si tu n’a pas été attentive et que tu as inventé un moyen d’échapper au premier signal d’erreur que tu refusais d’entendre… alors là, bien sûr, le signal est devenu plus fort… alors la souffrance a augmenté !

Et ainsi de suite… et cela a pu aller jusqu’à la fracture, jusqu’à l’accident de voiture, jusqu’à un drame terrible par lequel nous avons pu vraiment nous inviter très fortement, et même nous obliger, à ouvrir notre conscience à la Lumière Éternelle, alors que nous hésitions très fortement, jusqu’à là…

Cela a pu être aussi un cancer, l’apparition d’un grave handicap ou un truc comme ça, pour bien taper sur la table ! Et ainsi nous nous invitons à ouvrir un peu plus les yeux sur nos erreurs.

Tout cela a été Parfait ! Cela a toujours été une gamme parfaite d’intensités… 

Or, si, comme tu l’as fait le plus souvent, tu réagis au bon moment : s’il y a eu le signal léger d’un léger ralentissement de l’ouverture de ta conscience que tu mettais en place… et donc un léger mal-être qui te le signale… et que toi, tu as corrigé ton erreur sans attendre… et que tu as permis alors la reprise de l’ouverture naturelle de ta conscience en douceur… Pourquoi, alors, aurais-tu à souffrir plus ? 

Tout simplement, le signal n’a plus eu de raison d’être, puisque tu lui as répondu efficacement ! Et donc tu n’as pas souffert plus… voire pas du tout, ceci parce que tu as osé corriger ton erreur instantanément !

J’ai l’impression que ce que je t’ai décrit est en lien, par exemple, avec l’ ancienne conception que tu t’es fait proposée, comme, par exemple « Peut mieux faire ! »

C’est là ce que tu as entendu dans ton enfance … et cette conception a évolué, chez l’adulte que tu es, en « Je ne peux pas, je ne peux jamais être satisfaite ! »

 

Encore un peu de conjugaison ?

D’abord, permets-moi de te proposer une meilleure utilisation de la « conjugaison » qui pourra te permettre de mieux libérer le présent, afin de pouvoir innover, en décrivant honnêtement ce dont tu parles avec le temps de conjugaison qui convient : c’est à dire, ici, le temps passé ! 

Écoute ! Si tu veux être vraiment sincère, tu peux dire, par exemple : « Je pense que « c’était » en lien avec les anciennes conceptions que l’on m’avait apprises qui disaient « Peut mieux faire ! » … « Je ne pouvais » jamais être satisfaite ! 

● 

Oui, tu as raison… je veux apprendre à utiliser les temps de conjugaison, comme ils ont été inventés par les plus belles Âmes : le passé pour parler librement d’évènements passés, le présent pour exprimer mon libre arbitre de l’instant et le futur pour imaginer librement les événement à venir… Comme tu me l’as déjà dit.

Je vais donc penser que : 

1, au passé : « Je n’étais jamais satisfaite » … 

Mais, 2, au présent : « je peux l’être à cet instant » … 

Et enfin, 3, au futur : « Je le serai de plus en plus ! »

Bravo !

 

Pour être heureux, soyons efficace

Mais alors là, cela étant dit, et bien dit, il faut que nous reconnaissions que, finalement, ceux qui nous ont dit « Peut mieux faire ! » Eh bien, ils ont dit vrai ! 

Et, en effet, nous pouvons en effet toujours mieux faire, puisque l’Infini est disponible…

Donc, nous pourrons toujours mieux faire, c’est la « Réalité », c’est un fait « Absolue » … 

Ces gens ont donc eu raison de nous dire que « Nous pouvions mieux faire ! » Bien sûr. Mais, ce n’est pas là qu’est le problème…

Alors, quel est le problème ? 

Oui ! Le vrai problème, c’était l’absence de joie que des personnes ont eu en nous disant cette phrase ! 

C’était une vérité qui n’était pas vécue dans la joie, qui n’était pas exprimée dans la joie, et donc cette vérité n’était pas mûre à dire ! Elle n’était pas complète… 

En effet, là, il y avait des mots justes, mais ils étaient vides de joie : celui qui les disait n’était pas heureux de les dire comme il les disait : c’était donc vide de la vraie vérité !

La Vrai Vérité, c’est la conscience de la Lumière !

Il y avait là l’essentiel qui manquait : la Joie d’exprimer la Lumière ! 

Pour que le message puisse être parfaitement reçu, il faut cette Joie qui manifeste la conscience de la Lumière dans ce que nous sommes en train de penser, de dire ou de faire.

La Joie est la clef de la communication unitaire.

Les 8 Entretiens (3ème Partie du 2ème Entretien)

Alors, quel est le problème ? 

Oui ! Le vrai problème, c’était l’absence de joie que des personnes ont eu en nous disant cette phrase ! 

C’était une vérité qui n’était pas vécue dans la joie, qui n’était pas exprimée dans la joie, et donc cette vérité n’était pas mûre à dire ! Elle n’était pas complète… 

En effet, là, il y avait des mots justes, mais ils étaient vides de joie : celui qui les disait n’était pas heureux de les dire comme il les disait : c’était donc vide de la vraie vérité !

La Vrai Vérité, c’est la conscience de la Lumière !

Il y avait là l’essentiel qui manquait : la Joie d’exprimer la Lumière ! 

Pour que le message puisse être parfaitement reçu, il faut cette Joie qui manifeste la conscience de la Lumière dans ce que nous sommes en train de penser, de dire ou de faire.

La Joie est la clef de la communication unitaire.

Or, si des personnes ont pu nous dire cette phrase, avec un jugement douloureux, si elles n’étaient pas heureuses de nous la dire, mais qu’elles nous la disait par habitude, c’était pourtant, certainement, dans l’intention de nous faire du bien ! Mais, elles, elles n’était pas heureuses de le dire ainsi ! 

C’était donc, à l’époque, irrecevable pour nous ! En effet, alors, nous ne savions pas encore être heureux lorsque que ces personnes, si importantes pour nous, souffraient…

Et, là, nous avons eu des raisons, ombreuses il est vrai, de penser et de dire : « Il y a là quelque chose qui cloche ! » Effectivement, mais, au niveau du fond, ces personnes avaient raison lorsqu’elle disait : « Peut mieux faire ! » … 

Et oui ! Bien sûr que l’on pouvait mieux faire ! Heureusement que l’on peut toujours mieux faire… C’est justement l’Infini qui est possible, devant nous. Nous pouvons donc continuer à abonder dans cet Infini. Bien sûr ! Il n’y a pas de problème !

Et c’est bien ce que nous faisons, là, en nous entretenant l’un avec l’autre.

Il doit y avoir un truc, en ce moment ! Parce que je crois que c’était hier, j’ai eu un super problème ! J’ai relu, enfin plutôt, j’ai eu l’occasion de réentendre un texte qui parlait de l’examen des études que j’avais entreprises avec l’organisation Anthropedia… Et je me suis dit : « C’est vrai ! Tout de même, j’ai eu mon diplôme et dans ce cadre, j’ai eu mon examen d’éveil corporel avec mention…  Mais vraiment, pour le coup, c’est comme si tout cela s’était perdu dans un tiroir… » 

Et là, tout d’un coup, je me suis dit « Mais, ça ne va pas ! » Et j’ai remis mes cours au-dessus de mon bureau et je les ai repris !

Et ça, c’est un truc que je n’aurais jamais pu faire ! C’est comme si maintenant, je commençais à vraiment me mettre au travail… 

Il me manquait cette reconnaissance de quelque chose en moi qui est en chemin et qu’il faut que je reconnaisse… Sinon, ce n’est pas possible ! Je ne peux pas avancer avec du vide en dessous !

  

Nous sommes toujours au début de l’Infini

Mais, tu es en train de reconnaître cette chose en toi ! C’est ce que tu fais !

Oui, c’est vrai ! Ça change… Ça commence ! Je le sens…

Mais, ça ne commence pas… « ça continue » ! Seulement, aujourd’hui, tu as pu reconnaître cette chose en toi à ce niveau-là… et puis, demain, tu vas la reconnaître à un niveau supérieur… puis, ensuite, à un niveau encore supérieur…

La « reconnaissance » dont tu parles, c’est une reconnaissance qui va durer éternellement ! Elle ne va pas s’arrêter à 100% ou à 300%…

On ne prendra jamais la retraite ! … Il n’y a pas un endroit où nous allons nous arrêter de reconnaître, toujours plus, la Lumière en nous !

Oui ! C’est vrai.

Cette « reconnaissance », elle va s’étaler à l’Infini… Elle va continuer son travail… Ce que tu appelles reconnaissance va durer pour toujours. Cela va être sans arrêt renouvelé, remis sur le tapis, recommencée… à l’Infini… Mais jamais au même niveau !

Oui ! recommencée !

Et nous aurons souvent le sentiment de recommencer… Mais nous ne recommençons pas en un cercle fermé… Non ! ce sont « les spires » de l’évolution de la conscience…

La spirale, là !

Là, si tu veux, tu as un phénomène, (je prends sur le bureau un fil électrique qui représente « ce phénomène », cet aspect de la vie, cet aspect de la conscience… que je dispose verticalement) … Disons que ce fil représente le phénomène de « la reconnaissance »

Et depuis des milliers d’années, nous faisons comme cela : (et là, je dessine une spirale ascendante qui, à chaque spire, rencontre à nouveau le fil représentant la « reconnaissance », mais à un niveau supérieur à chaque tour de spire) …

Et nous revenons à chaque fois encore au concept de « reconnaissance », mais en ayant à chaque fois une conscience plus élevée de la Lumière dans la reconnaissance…

Alors, nous avons pu penser et dire : « Mais je ne bouge pas ! J’ai encore, toujours, mon problème de reconnaissance, exactement comme la dernière fois ! et comme l’avant dernière fois etc… etc. … Je fais du sur place ! Je n’avance pas ! »

C’est d’ailleurs le même phénomène qui se passe pour tout autre concept dont nous pouvons choisir d’étudier l’évolution en nous-même, ou bien dans la société…

Mais, en fait, si nous sommes plus attentifs, nous voyons bien que oui, c’est bien, une nouvelle fois, le concept de la reconnaissance que nous revivons ! C’est vrai !

Mais, à chaque fois, c’est « la Lumière de la reconnaissance » dont nous prenons de plus en plus conscience…

Le mot « reconnaissance » est un nom de Dieu que nous percevons de mieux en mieux ! Nous en avons une conscience toujours plus grande… Et nous en aurons une conscience toujours plus grande ! Et, sans aucun doute, ceci durera pour toujours !

En fait, quand chaque fois que nous revenons à la prochaine spire au contact de la reconnaissance, nous ne sommes plus du tout au même niveau de conscience… et ainsi notre conscience s’ouvre à chaque nouvelle expérience… de reconnaissance !

Parfois une extase, mais attention !

C’est vrai que si cela se fait très petit à petit, nous n’avons pas, peut-être, cette extase que tu as décrit tout à l’heure !

Mais si à un moment donné nous faisons une spire qui est beaucoup plus large, plus allongée, nous allons nous retrouver tout d’un coup dans un paysage de la « reconnaissance » tout à fait nouveau pour nous … 

Et là, nous allons avoir cette grande joie qui va manifester cette importante augmentation de notre conscience de la Lumière dans la « reconnaissance » … 

Et nous allons même, peut-être, tomber dans l’excès d’avoir l’impression que nous avons enfin tout compris de la Lumière dans « la reconnaissance » … 

Alors qu’en réalité, nous sommes, à cet instant comme toujours, à l’infini début de notre prise de conscience de la Lumière, comme nous l’étions au tout début de cet univers ! 

Nous avons eu, pendant des milliards d’année, d’abord une conscience minérale de la « reconnaissance », puis une conscience végétale de la « reconnaissance », puis une conscience animale de la « reconnaissance » …

Et depuis récemment, depuis peut-être 100.000 ans, nous avons continué à évoluer avec une conscience humaine de la « reconnaissance », jusqu’à aujourd’hui… et cela, probablement, pour toujours !

Rires…

Cette impression, c’est donc souvent : « Je ne retomberai plus, c’est terminé ! » 

Mais, en fait ça va continuer, bien sûr ! Oui, nous avons « tout » compris à notre niveau de conscience actuel de la Lumière, mais nous allons avoir besoin de « tout » comprendre à notre niveau de conscience de la Lumière suivant… et puis au niveau suivant et ainsi de suite…

Ça va se répéter ! Et cela se répètera à l’infini… Pour tous les Êtres, cela ne cessera jamais… 

Il faut que nous nous y fassions : Nous ne pouvons pas arriver au bout de Dieu ! Nous n’y arriverons jamais !

Non !

  

Le plus important : être heureux

Donc, il n’y a pas de problème. Ce sera pour toujours ! 

Il ne nous reste plus qu’à être de plus en plus heureux de prendre toujours mieux conscience… et aussi, être heureux que ce sera ainsi… pour toujours !

Et, là, nous voyons donc revenir « ce besoin de reconnaissance », toujours plus fin, toujours plus élevé, encore et encore… avec de plus en plus de joie !

Donc, tous les sentiments que nous avons dureront toujours. Ces émotions vont toujours exister… Ce qui a évolué et continuera d’évoluer, c’est notre conscience en eux de la Lumière Éternelle…

Ces impressions de manquer, ces culpabilités, ces peurs etc. elles vont durer toujours. Il faut simplement que nous prenions conscience que, ces émotions, ces sentiments etc., « c’est Dieu Lui-même » … dont nous prenons conscience un peu plus à chaque « spire » … à chaque nouvelle expérience !

Eh bien là, nous rejoignons ce sentiment d’humilité, parce que, tant que nous pensons que ce n’est que de « notre » fait, en tant qu’individu, alors nous bossons, nous ne faisons que travailler dans l’appréhension… 

Mais, lorsque nous avons ce niveau de recul qui fait que nous percevons que nous faisons partie d’un Tout, alors, toute expérience devient une expérience réelle et je pense que c’est peut-être comme ça qu’il faudra vivre… c’est bien de vivre avec cette conscience-là !

Alors oui ! Cette conscience-là, nous l’avons chaque fois que nous sommes heureux… 

Nous avons un dicton que je t’ai peut-être déjà cité, mais dans ce cas je vais le répéter : 

« Je suis libre de tout ce que j’Aime, mais j’ai été lié par l’Amour Inconditionnel à tout ce que j’ai prétendu ne pas aimer ».

Non, tu ne m’avais pas dit cette phrase.

  

Que l’Amour Inconditionnel !

Ceci signifie que nous n’allons jamais abandonner de tenter d’Aimer ce que nous avons refusé d’Aimer jusqu’à aujourd’hui !

Nous n’allons jamais lâcher le morceau ! Et cela, ça durera toujours…

Nous n’allons jamais accepter de ne pas Aimer inconditionnellement quoi que ce soit : des aspects de moi, des aspects de l’autre, des aspects de la vie…

Nous pouvons mettre là les mots que nous voulons… Ils sont toujours des noms de la Lumière Éternelle… Et nous n’allons jamais accepter de ne pas aimer ce que ces mots signifient pour nous !

Nous sommes là et nous existons, pour avoir une conscience de Dieu toujours plus grande, une conscience toujours plus élevée de l’Amour Inconditionnel en tout !

Et dès que nous prétendons maintenir une inconscience de la Lumière Éternelle à propos de quelque chose, nous allons établir avec cette chose particulière une relation intense, parce que nous allons « travailler », « étudier » pour apprendre à l’Aimer sans condition…

Or, nous n’avons pas d’autre système pour apprendre quelque chose que « la répétition ».

Et pour apprendre à Aimer quelque chose, nous répétons et nous répétons encore cette chose que nous avons prétendu ne pas aimer… jusqu’à ce que nous réussissions à l’Aimer ! 

Nous ne pouvons absolument pas nous en empêcher !

Je n’ai jamais vu personne qui puisse s’en empêcher…

  

Apprendre, c’est répéter

C’est exactement comme pour apprendre les tables des multiplications : nous l’avons répétée jusqu’à ce que nous la sachions.

La répétition, c’est notre « seul » moyen d’apprendre… 

En répétant une pensée nouvelle, nous créons un nouveau circuit neurologique dans notre cerveau… et puis en la répétant encore et encore, nous solidifions ce circuit nouveau… et puis nous le solidifions encore, jusqu’à ce que cette pensée fasse partie de notre subconscient… Et là, nous venons de changer notre conception !

Nous avons tout appris par la répétition. Un bébé apprend à marcher en répétant. En répétant quoi ? Eh bien, en répétant les tentatives de marcher sans y arriver, jusqu’à ce qu’il réussisse à marcher. Il essaye, il essaye… et un jour, tac, il marche !

Imaginons un enfant qui ne serait pas heureux de ne pas réussir à marcher après, disons 10 tentatives… Qu’arriverait-il ? Il ne marcherait jamais !

Les enfants ont une telle joie d’essayer sans réussir que finalement, ils réussissent !

  

La joie d’échouer

La joie d’échouer est une des clefs de la réussite !

La Joie d’échouer, c’est le moteur de la réussite !

Et ensuite l’enfant apprendra, bien sûr, autre chose… et encore autre chose… En répétant ! Et la Joie inconditionnel est le moteur d’un apprentissage réussi.

Le piano, le dessin… n’importe quelle activité, nous l’apprenons en répétant… et en échouant le nombre de fois nécessaire pour l’apprendre.

La répétition fait partie du Plan Divin. C’est cette fameuse spirale que l’on essaye de représenter par ce dessin.

« La répétition » est un des Dons Parfaits que Dieu nous offre à chaque instant !

La répétition, c’est Dieu Lui-même !

La répétition n’est pas un manquement à Dieu.

Oui, c’est vrai ! La répétition de ce que je n’aime pas jusqu’à ce que je l’Aime…

Oui, jusqu’à ce que tu sois heureuse. Je vais te l’exprimer d’une autre façon : 

« Je suis libre de tout ce dont je suis heureuse, mais j’ai été lié par la Joie Absolue, par la Lumière Infinie, par l’Amour Inconditionnel, à tout ce dont j’ai prétendu ne pas être heureuse. »

Dès que nous avons prétendu ne pas être heureux de quelque chose, nous avons décidé d’arriver à en être heureux…

Cette démarche automatique peut être consciente ou inconsciente, comme notre respiration.

 Nous voulons perpétuellement avoir une conscience de la Lumière encore plus grande et être toujours plus heureux de cette même chose… et pour cela, nous allons répéter notre conscience de cette même chose, pour oser y reconnaître, toujours plus, la Lumière Réelle !

Donc, dès que nous avons prétendu mettre « une limite à cette conscience de la Lumière », que nous appelons alors « ombre », nous le vivons comme inacceptable !

Toute incroyance révèlera la croyance

Et donc, il y a une pulsion en nous, qui est plus forte que tout et à laquelle aucune ombre ne pourra résister, une pulsion qui fait que cet aspect que je prétendais vide de la Lumière Infinie (ce que je peux appeler une incroyance en Dieu) reviendra à notre conscience de façon répétée jusqu’à ce que nous y reconnaissions La Lumière Unique !

 Pourquoi, j’ai parlé d’une « incroyance en Dieu » ? 

Eh bien, tout simplement, parce que si Dieu est Tout, Absolument Tout, et que nous ne l’avons pas reconnu en quoi que ce soit, nous avons donc bien imaginé une séparation avec Lui, nous avons imaginé qu’il y avait « du dieu » et du « non-dieu » … et cette imagination d’une séparation avec Lui, que l’on appelle souvent « l’ombre », on peut aussi l’appeler « l’incroyance » !

Nous ne sommes jamais arrivés et n’arriverons jamais à croire définitivement que « Dieu est Tout, sauf quelque chose » ! 

Cette incroyance est totalement inacceptable pour notre Âme, même si c’est argumenté très intelligemment par notre pensée ombreuse… 

Alors, que faisons-nous ? 

Nous allons, tout simplement, revenir vers ce que nous avons prétendu « séparé de la Lumière », nous allons y revenir encore et encore ! 

Nous allons le travailler, souvent de façon obsessionnelle, jusqu’à ce que nous reconnaissions que « Oui, ça aussi, c’est Dieu » !

Et là, ça y est ! Cela fera dorénavant maintenant partie de notre nouvelle conception initiale à partir de laquelle nous allons vivre la suite… 

Jusqu’à ce que, à nouveau, elle soit remise en question pour une conscience encore plus grande de la Lumière… ce qui est souhaitable… et inévitable !

La joie de répéter

Donc, lorsque nous voyons quelque chose, que nous n’aimons pas voir, se répéter dans notre vie, ce n’est pas un malheur, c’est un bonheur… 

C’est, tout simplement, que nous sommes en train d’apprendre efficacement… Alors, nous répèterons la rencontre avec cette chose jusqu’à réussir ! Jusqu’à réussir à l’aimer plus, c’est à dire à en être encore plus heureux.

Nous ne pouvons pas nous empêcher de vouloir reconnaître, toujours plus, Dieu dans cette chose particulière… !

Je comprends… Mais, il y a une nuance que je voudrais éclaircir : est-ce que c’est « apprendre à aimer cette chose parce qu’elle nous donne l’occasion de travailler dessus », ou « c’est la chose elle-même qui est à aimer pour elle-même » ?

C’est aimer cette chose tout simplement parce que cette chose, c’est Dieu… comme tout ce qui existe !

Tout est Dieu.

Nous sommes bien d’accord là-dessus ?

  

Tout est Dieu

Même regarder la télé ?

Bien sûr ! Puisqu’il n’y a que Dieu qui Existe… 

Je te repose cette question… Nous sommes bien d’accord que « Tout est Dieu » ? 

Nous ne sommes pas en désaccord sur cette pensée-là, n’est-ce pas ?

Oui, bien sûr ! Bien sûr ! Seul Dieu Existe.

Donc, affaire classée ! Tout est Dieu ! Point à la ligne ! C’est terminé…

Du coup, dès que nous regardons quelque chose, dès que nous pensons quelque chose, dès que nous faisons quelque chose… c’est bien Dieu que nous regardons, c’est bien Lui que nous pensons, c’est bien Lui que nous faisons… N’est-ce pas ?

Oui, c’est vrai ! Même si nous l’avons si souvent oublié…

Rien ne peut être autre chose que Dieu… Mais est-ce que nous « croyons » en Lui ? Vraiment ?

  

Croire ou ne pas croire ?

Si nous ne croyons pas en Dieu Omniprésent, nous pouvons alors penser : « Ah non ! Regarder la télé, ça ce n’est pas Dieu ! » ou « Regarder tel émission à la télé, ça ce n’est pas Dieu ! » ou « La sexualité, ça ce n’est pas Dieu ! » ou bien « Manger ça, ce n’est pas Dieu ! » etc…

Mais, non ! Tout est Dieu… Nous ne pouvons rien en retirer sans perdre conscience de Lui.

Et ce qui va se passer, si nous pensons « Ça, ce n’est pas Dieu ! », c’est que nous allons revenir vers « ça », de façon obsessionnelle, de façon intense… Jusqu’à ce que nous reconnaissions que c’est Dieu…

Parce qu’il y a quelque chose en nous, probablement tous les aspects « Âme » en nous, qui ne peut pas envisager que « ça », ce ne soit pas Dieu. 

Notre mental encore ombreux a pu imaginer ça… mais notre Âme, Elle, Elle ne le peut pas : Elle ne connaît que Dieu en tant que Tout, puisqu’Elle est une parcelle de Dieu Lui-même en nous ! 

Et donc, nous allons revenir, et revenir, encore et encore, sur cet aspect de l’existence ! Jusqu’à ce que notre conscience s’ouvre et que nous osions voir la Lumière là où nous ne l’avions pas reconnu, c’est à dire dans cet aspect particulier. C’est tout !

Et après ?

Après, nous passons à autre chose ! Évidemment, puisque c’est l’Infini…

Les 8 Entretiens (4ème Partie du 2ème Entretien)

Ce qui va se passer, si nous pensons « « ça », ce n’est pas Dieu ! », c’est que nous allons revenir vers ce « ça », de façon obsessionnelle, de façon intense, jusqu’à ce que nous reconnaissions que c’est Dieu Lui-même…

Parce qu’il y a quelque chose en nous, probablement « l’Âme » en nous dans tous ses aspects, qui ne peut pas envisager que « ça », ce ne soit pas Dieu. 

Notre mental encore ombreux, lui, il a pu imaginer ça… mais notre Âme, Elle, Elle ne le peut pas : Elle ne connaît que Dieu en tant que Tout, puisqu’Elle est une parcelle de Dieu Lui-même en nous ! 

Et donc, nous allons revenir, et revenir encore et encore, sur cet aspect de l’existence que nous avions prétendu séparé du Tout ! Et ceci, jusqu’à ce que notre conscience s’ouvre et que nous osions voir la Lumière là où nous ne l’avions pas reconnu, c’est à dire dans cet aspect particulier. C’est tout !

Et après ? Après, nous passons à autre chose ! Évidemment, puisque c’est l’Infini…

  

Évolution spiralée

Oui ! Il n’y a pas de soucis, pour moi, c’est complètement cohérent.

C’est révolutionnaire !

C’est révolutionnaire par rapport à l’ombre ! 

Mais, ce n’est pas révolutionnaire par rapport à la Lumière !

Non, non ! Mais je veux dire comme mécanisme de vie. 

C’est une approche qui peut vraiment aider. C’est une autre perception du quotidien de tout un chacun, par rapport à nos habitudes passées…

Bien sûr, c’est vrai !

C’est comme si ça me donnait un bâton pour marcher… C’est une autre façon… 

Parce que c’était exactement ma problématique. En ce moment, je cherchais à me resituer dans tout ça… dans ce quotidien.

Avec les changements qu’il y a eu du fait du confinement de la Covid 19, j’ai été renvoyée à un autre quotidien que ce que j’avais vécu jusqu’à là.

Mais du coup, je me suis dit : « Il faut vivre ! » C’était un quotidien qui m’était assez « antithétique » (Je ne sais pas si ça se dit ?), par rapport à tout ce que j’avais vécu jusqu’à là, avec toutes mes activités habituelles… et là, c’était un peu différent !

Je n’avais plus, j’allais dire, les armes pour vivre… 

Oui ! Tu veux dire les outils, les habitudes pour gérer ce genre de situation nouvelle que le confinement nous proposait.

Oui ! Et j’étais, avec tout ce que je faisais, dans une situation de critique vis à vis de ce que je faisais : ce n’était pas assez grand, pas assez valable… Et cela, tout en sachant que ce qui est petit fait bien sûr partie de la vie…

« Je ne suis pas assez libre pour reconnaître le Divin dans « ça » » par exemple ?

Voilà ! C’est exactement ça !

« Pour reconnaître le Divin, il faudrait que je puisse aller où je veux, quand je veux » … par exemple, ou quelque chose de ce genre ?

Oui, ou bien que je fasse des choses très intéressantes, très coopératives, parce qu’il faut donner pour rendre service… et que me donner « à moi », cela ne compte pas ! 

Je sais ! C’est plein de contradictions…

  

Transcendance naturelle

Cette situation d’isolement était une invitation à un changement de paradigme… C’était une crise de transcendance ! Une belle crise, bien sûr…

Oui, oui ! C’est pour cela que je n’arrivais pas trop à critiquer, non plus… parce que je me suis dit : « C’est nouveau… c’est autre chose… c’est parce que tu ne sais pas faire ! » … et donc je cherchais, je cherchais !

Tu veux dire : C’est parce que tu ne « savais » pas faire.

Oui, tu as raison : parce que je ne « savais » pas faire.

Oui, c’est important et vrai ! Parce que à partir du moment où tu oses penser que « tu sais » le faire… ça va se faire ! Ce n’est même pas que ça va se faire, c’est que c’est fait : « C’est fait ! »

  

Pensée Naturelle

Il faut vraiment que nos pensées retrouvent leur place réelle… Il faut que l’on progresse à propos de l’usage de cet aspect de nous qu’est la Pensée (qui n’est pas un outil) … et que cette Pensée (que nous sommes) nourrisse les faits, le Corps, que nous sommes à partir de l’Âme que nous sommes.

Oui, c’est vrai !

Notre Pensée est le « lien » naturel, obligatoire, entre l’Âme et le Corps et non pas un mur imaginaire entre l’Âme et le Corps !

Mais, là, même le mot « lien » n’est pas le mot vraiment juste pour décrire l’unité de la Pensée avec l’Âme et le Corps.

La simple Réalité, c’est que l’Âme, le Corps et la Pensée, c’est un seul et même Être…

Parce que, trop souvent, notre Pensée a été envisagée, et c’est là le fait de notre ombre, comme un obstacle entre l’Âme et le Corps. 

L’ombre (qui, rappelons-le ici, est simplement la perte de conscience de la Lumière Éternelle) a mis en place une illusion de séparation de l’Âme et du Corps… et donc une perte de conscience de l’Âme et un dysfonctionnement du Corps.

Il faut que notre Pensée soit l’expression toujours plus précise de l’Âme pour nourrir le Corps, c’est à dire pour alimenter les faits.

En fait, ce que je voulais dire tout à l’heure, par rapport à l’humilité, ça concernait l’humilité de la Pensée. Il n’y a qu’elle qui permet cette sensation de gérer, de commander, de combler… 

  

Pensée Parfaite… et son usage

Oui, ça c’est une description de la pensée ombreuse… mais, ce n’est pas la « Pensée » … parce que la Pensée, elle, elle est Parfaite, c’est le Don de Dieu Lui-même… 

C’est la perte de conscience de Dieu dans la Pensée qui nous a posé un problème.

Ah oui ! Je vais faire attention à ne pas, non plus, généraliser ma Pensée en y mettant des choses qui effectivement ne sont que le résultat de son utilisation.

Oui ! La Pensée, c’est Dieu qui l’a créée, qui l’a donnée… donc, elle ne peut être que Parfaite !

Oui, bien sûr, je suis d’accord.

Le processus de pensée, « la Pensée », c’est comme l’Âme, c’est comme le Corps, c’est comme l’Être qui, Lui, est ces trois aspects en un… C’est Éternellement Parfait !

C’est l’usage erroné que nous avons fait de cette merveille depuis le presque début de l’humanité qui a été le problème !

Nous avons simplement fait un mesusage de « la Pensée », qui a la base est créée par Dieu pour prendre conscience de son union avec l’Âme et le Corps, et ainsi vivre le Paradis sur la terre… (ou quelque chose comme ça, car on a eu plein d’images différentes pour exprimer ça !) … 

À un moment nous avons, donc, fait un mesusage de la merveilleuse Pensée pour imaginer une séparation de l’Âme, du Corps et de la Pensée… pour nous donner « l’illusion » d’une séparation entre ces trois aspects de notre Être…

  

Rien ne peut séparer ce que Dieu a Uni

Nous disons : « illusion » d’une séparation… Car rien ne peut séparer ce que Dieu a uni… 

Et donc rien ne peut séparer l’Âme, la Pensée et le Corps… que Dieu Lui-même a créé « Un » avec Lui-même.

Mais, là, avec cette illusion de séparation, nous avions inventé l’ombre… qui était simplement « cette perte de conscience de l’Unité Éternelle de Dieu », avec son corollaire « l’inconscience du Fait Éternel que Dieu est Tout ».

Et là, dès que cette illusion a été mise en place, tout s’est compliqué : il y a eu le bon et le mauvais qui se combattaient, il y avait le noir et le blanc qui s’opposaient, le haut devenait l’ennemi du bas, la droite était mieux que la gauche etc. etc.

C’est tellement basique ! On se demande comment on a pu arriver à faire une telle séparation.

  

L’illusion de la séparation

Tu veux dire : comment avons-nous pu « imaginer » une telle illusion de séparation ?

Eh bien ! Ça c’est toute l’astuce de l’ombre : « L’ombre sait se faire belle » ! Et, par notre choix, nous nous sommes trompés avec elle pendant des dizaines de milliers d’années, depuis son origine sur la terre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité… 

Et puis, ensuite, pendant ces millénaires, quand nous regardions l’ombre, nous la regardions avec de l’ombre déjà installée dans notre regard… et donc, « Ombre plus ombre a donné plus d’ombre » ! 

C’est la caverne de Platon !

Et, là, tous les mécanismes de pensée ont été pervertis… Et ceci jusqu’à aujourd’hui !

Et donc, tous nos raisonnements ont été tordus, et retordus, et encore retordus ! Et cela a rendu le piège de l’ombre magnifique, très attirant, très efficace… Et l’ombre a rempli nos habitudes… et nos mémoires.

Et l’humanité a essayé sans cesse de solutionner l’ombre avec de l’ombre… presque seulement avec de l’ombre !

Évidemment, ombre plus ombre, ça n’a jamais fait de la lumière… mais cela a bien caché la Lumière à notre conscience un peu plus efficacement.

  

Une simple perte de conscience de la Lumière

La Lumière, Elle, existe éternellement, et il ne nous faut que reprendre conscience d’Elle, en tout ! 

… Et donc, il nous faut également reprendre conscience de la Lumière « dans l’ombre » qui l’a voilée depuis si longtemps, et si efficacement…

Regardons l’ombre du passé… regardons-là si bien, si profondément, avec toujours plus d’amour, jusqu’à ce que nous reprenions conscience de la Lumière « en » elle… 

L’ombre n’était que « notre » perte de conscience de la Lumière qui, Elle, Existe en Tout, Éternellement…

Tout ce que mes sens me montrent, tout ce que mes pensées pensent et, bien sûr, tout ce qu’est mon Âme, n’est-ce pas la Lumière Éternelle ?

Mais, reprendre conscience de la Lumière a toujours été interdit par l’ombre… Et cela depuis son tout début ! 

Oui, en effet, l’ombre a eu un début… et elle aura une fin.

Donc, nous retrouvons ce que tu disais tout à l’heure : « Nous sommes liés aux choses que nous n’aimons pas… par l’Amour… »

Oui ! « Nous avons été liés aux choses que nous avons « prétendu » ne pas aimer par l’Amour Inconditionnel… » 

Ne pas aimer a toujours été « une prétention ».

Nous ne pouvons pas « ne pas aimer », c’est impossible !

On est créés comme ça. C’est comme si on disait : « Je vis sans respirer », ou « je vis sans corps » … Non ! Nous respirons, nous sommes un corps par Décret Divin…

Eh bien, c’est pareil : nous sommes heureux, nous sommes la joie, nous aimons, par Création Divine ! Et là, nous ne pouvons rien y changer !

La seule chose que l’on a pu choisir, grâce à notre « libre arbitre », c’est la conscience ou l’inconscience que l’on a eu de cette Création Divine Parfaite que nous sommes.

  

Tout est une conscience en évolution

Nous sommes donc des consciences en évolution : toi, tu es une conscience en évolution… moi, je suis une autre conscience en évolution… 

Tout est une conscience de Dieu en évolution…

Même ces objets, ce bureau, ce stylo, ce sont des consciences de Dieu en évolution.

Si ça existe, c’est une conscience de Dieu !

Si je peux le nommer, alors c’est une conscience de Dieu… et même si je ne peux pas encore le nommer, c’est une conscience de Dieu.

Cet air qui est là, c’est aussi une conscience de Dieu, une conscience différente de celle qu’est le loup, mais c’est une conscience du Divin… en évolution.

Et encore, j’ai dit « différente », mais nous verrons ! Car nous avons une connaissance de l’air très limitée… Nous avons une connaissance du loup très limitée.

Finalement que connaissons-nous ? Très, très peu de chose… Seulement ce que l’on en connaît « pour l’instant » …

Mais, comme l’objet de notre conscience, c’est la Lumière Éternelle et Infinie, nous aurons une conscience toujours plus grande de cette Lumière en tout… et donc, dans l’air, dans le bureau… dans le Corps, dans la Pensée et bien sûr dans l’Âme.

  

Nul ne sait ce que peut le corps

Spinoza a dit : « Nul ne sait ce que peut le corps ». 

J’adhère à 100%… On ne sait pas ce qu’est un corps humain. Nous n’avons que des préjugés sur ceci, sur cela, sur nos possibilités…

La mémoire ? Nous ne savons pas ce que c’est ! Notre conscience évolue sans cesse à propos de la mémoire… Et il en est de même pour tout… 

Nous sommes toujours au début de nos connaissances, au tout début de la conscience que l’on a de Tout… Et ce sera toujours le cas… En effet, comment arriver au bout de l’Infini ?

Nous ne savons pas comment le Tout a voulu que tout cela fonctionne… Mais cependant, notre connaissance augmente chaque jour… 

Si nous regardons le passé, c’est bien ce que nous voyons : une évolution de la conscience, associé à une évolution du corps pour permettre cette conscience et associé à une évolution de l’Âme qui en est l’origine naturelle en nous.

Mais, là, nous voyons comment les choses ont fonctionné quand nous avons perdu conscience du Divin… Là, nous avons prétendu y voir un dysfonctionnement, une pathologie ! Mais nous ne connaissons toujours pas le vrai fonctionnement du corps, ni son vrai « dysfonctionnement » …

Comment fonctionnerait notre Corps, si depuis l’origine de l’humanité, l’Âme avait été la seule source de la Pensée humaine ? Dans quel état la terre serait-elle ?

Non ! Nous ne connaissons que très peu de chose du véritable fonctionnement de la Vie !

  

Une saine ignorance

C’est vrai que nous sommes ignorants, malgré tout ce que nous savons !

Mais, cela n’a pas été grave, car ce dysfonctionnement, nous revenons sans cesse vers lui, dans le but d’en comprendre le fonctionnement… C’est à dire que nous avons toujours cherché à comprendre le véritable fonctionnement du dysfonctionnement !

Si nous regardons le passé, nous pouvons voir que, sans cesse, nous sommes revenus vers l’ombre…

Mais, pourquoi cela ?

Mais, simplement pour y reconnaître la Lumière Éternelle qui, toujours, a été là… voilée en elle.

Cette Parfaite Lumière n’a pas changé lorsque nous en avons perdu conscience, imaginant ainsi l’ombre ! 

L’ombre n’a jamais eu de consistance, elle n’a été qu’une imagination de séparation de ce qui est Éternellement « Un ».

L’ombre n’a jamais existé en dehors de la Lumière…

L’imagination de l’ombre, par perte de conscience de la Lumière, n’a pas fait perdre à la Lumière Sa Réelle Existence Éternelle.

On avait imaginé l’ombre. C’est vrai !

  

L’ombre imaginée

Oui, l’ombre, c’est une imagination…Mais c’est une imagination pervertie, parce que dès l’instant où nous avons perdu conscience de la Lumière, tout ce que nous avons pu imaginer a été ombreux… au moins en partie.

Oui, bien sûr ! Tout à fait.

Et donc, chacun de nous a été une des origines de l’ombre… Et nous avons bien vu le résultat. Nous avons bien vu comment cela a fonctionné… et dysfonctionné… et l’impact que cela a eu sur la matière… 

La moindre particule chimique sur la terre a été impactée par la perte de conscience de la Lumière par l’humanité.

Tout ! Tout ! Là-bas dans l’océan, à des milliers de kilomètres, tel plancton a souffert de notre perte de conscience de la Lumière.

Et c’est là que nous nous posons la question : À quel moment ? Quel a été le micro-micro-mouvement qui a commencé toute cette ombre imaginée ?

Eh bien, nous avons appelé cela Caïn, pour l’instant… Caïn, tel que nous l’avons imaginé avec notre propre perte de conscience de la Lumière à nous…

Tout à fait ! Parce que cela m’a toujours perturbé…

  

L’ombre Aimée

Caïn ! Il a été super-tordu, super déformé, y compris par notre propre perte de conscience, en nous, de la Lumière.

Mais nous, nous pouvons nous poser par exemple la question toute simple : « Est-ce que le Christ Aime Caïn ? »

Silence…

Pour moi, cela ne fait aucun doute.

Oui, bien sûr ! Ce n’est pas possible autrement ! Sinon que voudrait dire par exemple : « Chaque brebis, même jusqu’à la dernière » ?

Voilà ! Bien sûr, pour nous, ici, il n’y a pas de problème sur ce fait… Nous n’avons aucun doute. Ce n’est pas possible autrement ! C’est mon avis également… 

La Conscience Absolue de la Lumière, c’est la Conscience Absolue de la Lumière !

Mais, nous ? Nous avons tellement manqué de courage, pendant des milliers d’années, … Nous avons tellement adhéré à l’ombre en la haïssant… 

Nous n’avons pas seulement subi l’ombre… Mais, nous avons bien participé, chacun de nous activement, à cette perte de conscience de la Lumière… Tous nous l’avons inséré dans notre quotidien depuis des millénaires, en la combattant.

Sans cesse, nous l’avons appris de nos parents multiples et nous l’avons enseigné à nos enfants multiples… Et voilà ! Et nous avons cru finalement que c’était la réalité et beaucoup de gens l’ont cru encore jusqu’à aujourd’hui.

  

Le courage

Mais, non ! Et c’est parce que les plus avancés des Êtres humains ont osé commencer, puis continuer, avec courage à voir la Lumière dans l’ombre que l’ombre va disparaître un jour… 

Il a fallu que l’Amour de l’ombre commence quelque part, dès le début de celle-ci… Et il faut que cela continue… Il n’y a pas de problème, c’est la seule façon de faire…

Donc, il faut voir à, comme le dit Gandhi « Devenir ce que nous voulons que le monde devienne ».

Eh oui, bien sûr !

Silence…

Au niveau symbolique… on a l’impression que la première sensation d’ombre, c’était le fait de se croire autre que la Lumière.

Voilà ! Dès que nous avons prétendu qu’il existait autre chose que la Lumière, nous avons inventé l’ombre.

Silence…

  

Le lien de l’Amour Inconditionnel

Vraiment, ça me met en travail, cette histoire : « Que je sois lié par l’Amour à tout ce que j’ai prétendu ne pas aimer ».

Oui ! Par l’Amour « Inconditionnel », par la Lumière « Absolue »… C’est à dire que nous avons un appel Absolu à une conscience toujours plus grande de cette Lumière…

Et nous n’arrivons pas à tricher ! Le coup de frein à notre ouverture de conscience n’est toujours que momentané.

Nous avons essayé de tricher, par habitude, par attachement à notre perte de conscience etc… Nous avons essayé de passer à droite, à gauche, au-dessus, en-dessous ! Nous avons essayé d’échapper à la conscience… Mais non ! C’est impossible ! 

Nous revenons toujours vers ce que nous n’avons pas aimé (ou plutôt vers ce que nous avons « prétendu » ne pas aimer) pour l’Aimer (ou plutôt pour reconnaître que nous l’avons toujours Aimé) … 

Et nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas réussi !

Alors, pour ça, il faut plusieurs vies !

Ça dépend ! Cela dépend des vitesses… La vitesse infinie, elle existe aussi… Cela dépend de nos attachements à nos pertes de conscience, c’est tout.

Tant que nous sommes attachés à une perte de conscience, nous la maintenons en place… Et ceci jusqu’à ce que nous puissions reprendre conscience qu’elle n’est faite que de Lumière Pure…

C’est fou, ce truc-là ! Ça me donne une ouverture pour comprendre un peu la pensée de Gandhi… parce que, sinon, ce n’était pas compréhensible… Ça faisait comme un extérieur d’amour, mais en fait, c’est plus simple que ça… 

C’est logique…

Oui, c’est plus simple que ça ! C’est infiniment plus simple que ce que l’ombre que nous avons imaginée, nous a enseigné depuis des millénaires et des millénaires…

C’est une logique totale : Nous ne pouvons pas tricher ! 

Les 8 Entretiens (6ème Partie du 2ème Entretien)

Donc, notre conscience de la Lumière va s’ouvrir éternellement ! Pour toujours !

Et il n’y a pas cette fin que toutes les religions nous ont proposée et nous proposent encore…

L’ombre que nous imaginions nous a toujours proposé une fin dans l’avenir, un aboutissement final, un paradis final ou un enfer final, un samadhi total, une extase terminale, un moment où soit nous aurions tout compris de Dieu, soit nous serions rejetés hors de Dieu… etc… Et, là, les variantes ont été innombrables…

Mais, non ! Nous avons compris le Divin, oui, à cet instant, oui, jusqu’à ce point-ci, oui, mais après, il nous reste exactement le même Tout Infini à explorer pour l’Éternité…

Comme d’habitude !

Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain

Oui, c’est ce que je voulais dire… C’est cette sensation de ne pas avoir à finir !

Et, du coup, lorsque nous abandonnons cette sensation, cette croyance, que l’on doit, nous, « finir », c’est un sacré soulagement, mine de rien !

C’est comme si le monde reposait sur le Tout et non pas sur nous !

Oui, mais il faut comprendre, quand même, que cette impression d’accélération, de facilité, de simplicité que nous vivons à ces instants, c’est le résultat de très, très, nombreux choix que nous avons fait, depuis des milliers et des milliers d’années, à droite, à gauche, dans telle action et dans telle autre action…

Nous avons osé choisir, de façon répétée, d’avoir un peu plus la conscience de la Lumière dans certains aspects de l’ombre… 

Ici, nous avons été plus généreux, là nous avons été plus courageux, ici plus calmes et plus justes, là plus forts et plus actif…

Et donc nous avons mis des milliers d’années pour faire des choses qui ne nécessitaient que « zéro temps » ! 

Tu comprends ?

Ça, c’est vrai !

Mais, nous revenons de loin quelque part ! Parce que nous sommes allés loin dans notre perte de conscience de la Lumière… Nous sommes allés très, très loin… Et cette perte de conscience a touché aujourd’hui toute la terre.

Aujourd’hui, il n’y a pas une molécule sur la terre qui ne soit pas impactée par cette perte de conscience de la Lumière par les Êtres humains, par « notre » perte de conscience de la Lumière, à nous les Êtres humains.

Donc, si nous reprenons conscience de la Lumière, il va y avoir un impact terrestre… ou peut-être universel… je ne sais pas… Mais je crois, plus que terrestre.

Donc, aujourd’hui, nous sommes dans ce mouvement… et nous y sommes depuis longtemps… et là, à cet instant, nous aboutissons à cette nouvelle ouverture de notre conscience.

Et c’est parce que nous en sommes là, que nous découvrons aujourd’hui les aides qui ont toujours été disponibles pour nous…

L’Infinie Patience de la Lumière

C’est vrai !

Alors, nous rencontrons les personnes que nous pouvions rencontrer depuis le début… Nous rencontrons les idées qui étaient pensées, dites, ou écrites depuis le début aussi… Nous comprenons enfin la Beauté que nous pouvions percevoir depuis le début…

Tout cela prend de la signification… Des phrases que nous répétions à longueur de siècles, mais que nous ne comprenions presque pas : mais, il y avait tout de même quelque chose qui nous attirait… 

Nous savions que c’était par-là, mais en même temps, ces belles phrases étaient obscurcies par notre perte de conscience de la Lumière… Donc, il y avait de l’ombre qui était comme peinte dessus et tout cela nous rendait les choses compliquées, incompréhensibles, soi-disant inatteignables…

Eh bien, voilà ! Maintenant, ça se défait et ça se défera toujours plus et la Lumière apparaîtra à notre conscience toujours plus clairement.

Et là, un silence s’installe… Et puis :

N’y a-t-il que l’être humain, dans la vie, qui a eu cette vision du monde, qui a imaginé l’ombre ?

À mon avis, un Être animal ne pouvait pas le faire. Et il ne le peut toujours pas. Il ne le pouvait pas, parce qu’il n’avait pas « le Libre Arbitre » pour le faire. Il avait une conscience animale, mais il n’avait pas « la libre conscience »…

Au sens vibratoire, l’animal n’a pas encore atteint le niveau nécessaire qui le lui permettra, lorsque son Âme animera, à un moment donné, un Être humain pour la première fois.

Donc, l’animal vit selon la Volonté de Dieu.

Il ne peut pas La contredire, il ne peut pas s’y opposer. Il ne peut pas perdre conscience de Dieu, puisqu’il vit selon Dieu, en pleine conscience animale, mais sans avoir la libre-conscience. En tous les cas, sans en avoir une conscience humaine !

Mais, à partir de l’Être humain que nous sommes devenu, nous avons eu la libre conscience humaine de la Lumière… et donc, nous avons pu avoir également « une libre « perte » de conscience humaine de la Lumière ». 

Le Libre Arbitre Don de l’Amour

C’est donc l’homme qui a « inventé » l’ombre, avec un usage erroné de ce don merveilleux que Dieu lui fait : le Libre Arbitre !

Les traditions nous disent que, dès la 2ème génération des Êtres humains, certains hommes ont pu perdre conscience de la Lumière, en mésusant de ce tout nouveau merveilleux Libre Arbitre.

La 1ère génération des Êtres humains était au niveau vibratoire le plus élevée possible sur la terre (elle vivait l’Éden ou le Paradis Originel). Et cela aurait dû continuer…

En effet, le Plan Originel était et reste Parfait : que les Êtres humains utilisent leur merveilleux Libre Arbitre pour choisir de penser toujours plus beau…

Et qu’ainsi, ils puissent vivre à un niveau vibratoire toujours plus élevé, comme tous les Êtres l’avaient fait jusqu’à son apparition sur la terre.

Mais, les Êtres humains ont mésusé de leur libre conscience, les egos se sont déréglés et la chute a été immédiate.

C’est ce que nous racontent certains écrits…

Mais, fondamentalement, tout ceci n’est pas grave, puisque Dieu est Infini et Éternel.

Sa Patience est donc Infinie… et Son Plan Infiniment adaptable… Et l’harmonie de toujours va finalement se retrouver dans la conscience des Êtres humains…

Mais cela, après combien de temps d’ombre profonde pour les humains ? … Et combien de déséquilibres imposés à tous les autres Êtres ?

Et donc combien de souffrances pour tous ?

La Lumière, seule solution de l’ombre

Mais, quand même, on pourrait s’imaginer : Dieu est Tout… et donc l’ombre n’est faite que de Lui quand on en a perdu conscience…

Oui, tu as raison. C’est pour cela qu’il faut que nous reconnaissions la Lumière « dans » l’ombre…

Il faut reprendre conscience de la Lumière en Tout… et donc, également, « dans » l’ombre que nous avons imaginée !

Tant que nous ne voyons pas la Lumière dans l’ombre, il n’y a pas de solution à notre situation actuelle, riche en souffrance !

Quelque part, l’ombre n’est-elle pas aussi l’expérience du doute ?

Si ! L’ombre est aussi l’expérience du doute ombreux, nécessairement douloureux, de mon point de vue… Oui, nécessairement douloureux…

Mais le doute lumineux, lui, il est sain, il est agréable et il est fructueux !

C’est à dire, si Dieu est Tout, nous ne pouvons pas faire une séparation réelle quelconque… 

Donc, tout ce qui existe, c’est Dieu Lui-même (c’est la Lumière, on peut le dire comme cela également) …

Et, comme tu le reconnais, l’ombre, ce n’est qu’une perte de conscience de la Lumière Infinie et Omniprésente par quelqu’un qui peut en avoir la conscience, ou en perdre la conscience… Donc un Être humain qui est conçu pour en avoir conscience s’il le choisit grâce au Don du Libre Arbitre qui lui a été fait…

Mais, grâce à ce même Libre Arbitre, l’Être humain peut aussi en perdre conscience de la Lumière !

Et là, en en perdant conscience, l’homme a pu inventer l’ombre, il a pu l’imaginer !

Mais, pour un temps seulement… 

Et à partir de là, nous avons vécu l’ombre, cette perte de conscience de la Lumière, qui a pollué toutes nos pensées, toutes nos actions… 

Tout ce qui est Magnifique, tout ce qui est Parfait, nous ne l’avons plus vu parfait… Nous avons imaginé un voile entre notre conscience et la Lumière… Nous avons imaginé une « séparation ».

Et depuis cette perte de conscience nous avons essayé, sans cesse, d’améliorer les choses, de les détordre, de les réparer et de sortir ainsi de ce labyrinthe…

Mais, trop souvent avec maladresse, c’est à dire grâce à une autre perte de conscience de la Lumière !

Et, là, le labyrinthe, il est devenu encore plus sombre et plus complexe.

Nous avons fait du mieux que nous avons pu jusqu’à là…

Oui, c’est sûr… Mais, ceci au lieu de voir directement la Lumière dans l’ombre que nous avions imaginée… 

 Voir directement la Lumière en Tout fait disparaître, amoureusement, l’ombre.

Voir directement la Lumière en Tout rend amoureusement l’ombre à son Origine… L’ombre est alors refondue en ce qu’elle a toujours été : Lumière Pure !

À chaque instant où nous ouvrons notre conscience à la Lumière, nous pouvons moins imaginer l’ombre, nous pouvons moins voir l’ombre.

Si notre regard n’est que conscience de la Lumière, si notre regard n’est que de Lumière lui-même, alors, il ne voit que la Lumière… Et alors, là, où est l’ombre ? 

Eh bien, ce regard lumineux est la fin merveilleuse de l’ombre !

Là, le labyrinthe révèle sa nature réelle : ce labyrinthe n’était, en Réalité, que Lumière Infinie, Liberté Absolu dans le Dieu Éternel… dont nous avions, simplement, perdu conscience.

Oui ! Comme l’ombre est seulement une création humaine, c’est facile de la voir disparaître… 

« Tout ce que crée l’homme a un début et une fin ».

En effet, l’ombre a été vouée à disparaître dès son invention, dès son imagination, c’est à dire dès qu’un Être humain a perdu, pour la première fois, conscience de l’Éternité de la Lumière…

L’ombre est une chose limitée, finie.

C’est une création de l’homme, ce n’est pas une Création du Divin.

Et ce n’est pas le Divin en nous qui l’a imaginée… C’est la Libre Pensée qui s’est imaginée séparée de l’Âme ! 

Mais, c’est le Divin qui par son Amour Parfait nous a donné le Libre Arbitre pour penser et agir…

Et notre Pensée s’est simplement imaginée coupée de l’Âme et elle n’a plus transmis au Corps, à la matière, aux faits, au monde, la conscience de la Lumière qu’il était prévue qu’elle transmette… Qu’il lui était naturel de transmettre…

Sur la terre, le Paradis a existé et il existera

Mais cela reviendra ! Cela a été prophétisé très, très fermement : « Sur la terre, le Paradis Véritable a existé et il existera ! » 

On peut s’amuser à dire cela autrement : le Paradis est Éternel :

Des Êtres humains l’ont vécu ce Paradis Éternel, Corps, Âme et Pensée qu’ils étaient… C’est à dire qu’ils en ont eu la conscience totale !

Puis les mêmes Êtres humains n’y ont plus vécu, ni Corps, ni Âme et ni Pensée qu’ils sont… C’est à dire qu’ils en ont perdu conscience !

Puis les Êtres humains y revivront, au Paradis, c’est à dire qu’ils en reprendront conscience… Corps, Âme et Pensée.

Le Paradis Terrestre Total sur terre (nous pouvons l’imaginer comme cela pour l’instant), c’est lorsque tous les Êtres humains, sans exception aucune, auront réussi à aimer inconditionnellement toute l’ombre qu’ils avaient créée… et donc, là, ils l’auront guérie…

C’est un gros morceau !

Oui, évidemment, il faut pour cela un peu de temps, parce que, autant une personne seule peut ouvrir beaucoup, transcender beaucoup et rapidement, autant pour qu’une organisation d’Êtres humains puisse transcender, cela, ça prend plus de temps !

En effet, une ville, une région, un pays et l’humanité entière, ce sont actuellement de gros morceaux d’ombre très, très bruyants… 

Mais, il y a aussi une grande conscience de la Lumière, très discrète, mais « infiniment » plus puissante.

Il faut, un par un, aimer, aimer, aimer… tous les morceaux d’ombres !

« Aimez vos ennemis » dit le texte…

Aimer mon ennemi, c’est Aimer l’ombre !

Aimer telle injustice, puis telle autre injustice… etc !

Pièce par pièce, instant par instant, se présente à nous les résultats de nos pertes de conscience passées de la Lumière… pour que nous les aimions.

Aimer l’ennemi : Aimer l’ombre

Et si nous faisons sauter la terre ?

Eh bien ! Ce ne serait pas si grave. La Lumière continuera à être la Lumière Éternelle, sans aucun problème !

Ce qui ferait « sauter » la terre, c’est la perte de conscience de la Lumière, évidemment !

Ah oui ! Bien sûr !

Cette perte de conscience de la Lumière que l’on a appelée l’ombre n’a aucune tenue, ça ne changera pas l’évolution de l’univers.

Non ! Du tout… C’est vrai.

Donc, c’est dommage, mais ce n’est pas grave…

Ça complique beaucoup, car il y aurait évidemment beaucoup de souffrance pour les Êtres, beaucoup de peur… 

Si nous en arrivons là, c’est qu’il y aura eu une accumulation de perte de conscience de la Lumière très, très, importante, donc beaucoup, beaucoup, d’ombre… Et donc beaucoup, beaucoup, de souffrance qui nous invite, sans cesse, à reprendre conscience de la Lumière !

Eh oui ! Quand on pense à toute cette souffrance !

Attention ! Ce n’est pas une souffrance stupide, c’est une souffrance énorme, c’est à dire une sonnette d’alarme terrible, qui va se déclencher pour que l’on reprenne conscience !

Voir la Lumière, dans cette ombre très importante que l’on a imaginée, créée, et rendue si complexe… C’est le plus grand des courages !

Prendre conscience et regarder, bien en face, l’ombre… pour l’aimer… Il faut que nous le fassions !

Le plus grand courage

Rien que pour regarder en face une petite ombre que nous avons mis en place, en l’imaginant, en nous-même, il faut avoir beaucoup de courage pour le faire !

Alors, quand nous imaginons les milliards, milliards, milliards de tonnes d’ombres imaginaires que nous avons mises en place ensemble (on va dire ça comme ça !) grâce aux pertes de conscience répétées des milliards d’êtres humains que nous sommes, et cela depuis des millénaires… !

Là, il faut rester aimant de tout ce que nous voyons, de tout ce massacre, de tout ce gâchis… Là, il faut tenir la route !

C’est pour cela que nous nous entraînons tous les jours et que nous devrons nous entraîner tous les jours… Jusqu’à y arriver « tous » un jour !

C’est ce qu’il faut faire. Quels que soient les choix de chacun, sur la manière de procéder, c’est ce qu’il faut faire, maintenant : Avoir conscience de la Lumière dans toute ombre qui se présente à nous ! 

Aimer l’ombre ! Aimer l’ennemi !

Il n’y a pas d’autre solution.

Oui, c’est assez complet… Ça résume bien : c’est court, clair et précis !

Être en paix… à chaque instant.

Chaque Instant est Parfait… ou il n’est pas

Et chaque instant se présente à nous pour cela… 

Et voilà ! Si, à un instant, nous touchons quelque chose, c’est Dieu que nous touchons ! Prenons-en conscience ! 

Il faut donc que nous arrêtions de toucher quoi que ce soit sans reconnaître Dieu, c’est à dire que nous arrêtions de « Le » toucher en perdant conscience que c’est du Dieu Pure que nous touchons ! Il faut que nous cessions de nous perdre dans des considérations où nous n’avons pas conscience de la Lumière.

Cela ne nous empêche pas de pouvoir par exemple fabriquer un objet, ou de pouvoir l’utiliser, car cette fabrication, cette utilisation, ce n’est en réalité que de la Lumière Pure… C’est, nécessairement, une matérialisation de Lumière… Mais il faut que nous ayons conscience que « c’est » la Lumière…

Mais, nous avons eu tellement de préjugés que nous avons pu momentanément prétendre : « Non ! Dieu était en dehors de notre vie quotidienne. Nous étions séparés de Lui… Et il aurait mieux valu faire ceci qui était Divin, plutôt que de faire cela qui n’était, soi-disant, pas Divin ! »

Et le préjugé entraîne des automatismes qui manifestent l’usage maladroit de notre Libre Arbitre.

Oui ! Nous avons toujours le Libre Arbitre absolu, Don Éternel de Dieu, mais nous pouvons avoir perdu la conscience de ce Libre Arbitre qui est, éternellement, le nôtre… 

Mais, cette perte de conscience du Libre Arbitre, ce n’est pas la perte du Libre Arbitre… 

Car ce que Dieu a donné, Il ne le reprend jamais ! Et donc on ne peut pas le perdre !

Le Libre Arbitre est donc Absolu et Éternel, quel que soit l’usage que nous en faisons.

Et nous pouvons reconnaître la même loi pour tout : Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné pour toujours…

Il ne peut Donner que Tout et pour Toujours !

C’est pareil ! C’est pareil, pareil, pareil !

Donc, nous ne pouvons pas perdre le Libre Arbitre… c’était là des imaginations de l’ombre, des mots d’ombre qui n’exprimaient pas la Lumière.

C’était une construction de l’ombre de dire que nous pouvions perdre le Libre Arbitre… Non, nous n’avons fait qu’en perdre l’usage… C’est à dire que nous avons pu en « mésuser » !

Mais, en même temps, quand nous voulons parler avec des gens qui n’ont pas encore cette conscience de leur Libre Arbitre… il faut être sages.

C’est vrai !

 Nous, quand nous en parlons, il faut que nous soyons prudents. Nous allons, pour l’instant, utiliser certains mots « encore ombreux » pour que l’autre nous comprenne jusqu’à un certain point…

Mais attention de ne pas nous laisser à nouveau embobiner par ces mots « encore ombreux » que nous utilisons pour pouvoir communiquer avec certains… sinon, badaboum ! nous retomberions dans l’ombre, nous aurions à nouveau perdu conscience de la Lumière, nous aussi !

Quelle conscience dans quels mots ?

C’est vraiment important, ces histoires de mots ! Ça peut être un bon travail à faire…

Oui ! Jouer avec les mots est passionnant… Penser ce que nous sommes les plus heureux de penser et ensuite l’exprimer est captivant.

La conscience n’a pas de limite, elle est libre ! Elle est « Libre Conscience ». Elle n’a pas de route unique… et à chaque moment nous allons utiliser un mouvement de conscience différent et unique que nous allons peut-être exprimer par des mots différents et des raisonnements différents… ou peut-être, parfois, par les mêmes mots !

Mais quelle que soit la conscience, c’est quand même de la Lumière Pure dont nous avons conscience ! C’est toujours « Elle », Lumière Purd, que nous exprimons par des mots.

Par habitude, nous avons eu tendance, trop souvent, à essayer de faire une règle, par exemple : « Maintenant, je vais faire comme la dernière fois, car j’en étais satisfait ! » Et aller, là, nous allons répéter, et tac, et tac, et tac… !

Alors, là, je me vois !

Cet instant est l’Instant Parfait pour être heureux

Mais non ! Un instant ne dure qu’un instant… et Dieu nous donne une infinité d’instants à vivre ! Tous uniques…

Nous ne pouvons pas capitaliser les instants. Il n’y a aucune raison d’essayer de les capitaliser ! Nous en avons un capital infini. On n’a pas besoin d’essayer de revivre certains instants.

Arrêtons de dire : « celui-là était un meilleur instant ! » En effet, cet instant, c’était nécessairement un Instant Divin ! Évidemment ! Mais, c’est toujours Dieu Lui-même que nous vivons… 

Et donc, l’instant d’après, il est autant Dieu Lui-même que l’instant d’avant ! Il ne peut pas être moins Divin ou plus Divin, puisque Dieu est Tout, tout le temps !

Donc, n’ayons pas de crainte ! Nous n’avons pas besoin d’essayer de nous agripper à un instant, à une marche particulière de l’escalier infini de l’ouverture de notre conscience.

Non ! Une marche, c’est un mouvement, puis une autre marche, c’est un autre mouvement, et puis une autre encore, un autre mouvement !

Tu viens de faire un joli geste, là, pour représenter les marches en mouvements…

Voilà ! Nous sautons, nous sautons et nous ne nous agrippons pas ! Nous rebondissons sur chaque marche et nous bénissons chaque marche, mais nous ne collons pas notre pied sur aucune marche !

Notre pied se pose sur cette marche, mais il ne peut y rester, sinon la montée s’arrête, l’ouverture de conscience se ralentie et la sensation de joie diminue et, finalement, si on insiste, une saine souffrance apparaît qui nous signale notre erreur !

Oui, moi, c’est bien souvent comme cela que je souffre !

Non ! Tu ne fais pas comme ça… Toi, tu ne fais pas comme ça !

Mais, tu vois, ta réaction ? Quand tu dis « Je fais comme ça, moi, c’est bien souvent comme cela que je souffre », c’est là une mémoire de perte de conscience, donc une mémoire ombreuse… Et cette mémoire ombreuse, elle vient à notre conscience, parce qu’elle cherche à être aimée, à être élevée !

Ce sont nos neurones qui fonctionnent comme nous leur avons appris à fonctionner… Mais c’est pourtant bien « merveilleux ! 

Pourquoi revenons-nous vers ce type de parole que nous ne sommes pas heureux de penser ? 

Tout simplement, pour l’aimer… Pour apprendre à être heureux de l’avoir pensé, de l’avoir cru ! Et ainsi, la rendre à l’Infini, la rendre à Dieu !

Tout ce que nous recevons de Dieu, nous devons le « rendre » … Ou plutôt nous voulons reconnaître que, comme tout, c’est Dieu Lui-même. 

Nous apprenons à ne plus fermer la main dessus, nous ne voulons plus prétendre que cela n’est pas la Lumière… Nous ne voulons plus prétendre que ce soit autre chose que Dieu Lui-même !

C’est tout.

C’est une circulation ! Un mouvement…

Et c’est très beau, très agréable.

… et là, un silence s’installe …

Les 8 Entretiens (9ème Partie du 2ème Entretien)

Je pense que fondamentalement, l’ouverture de la conscience à la Lumière, c’est la seule chose qui intéresse tout le monde. Mais, chacun en a une conscience personnelle et unique…

Du coup, le fait de pouvoir le voir et de pouvoir l’appliquer… que cette nécessité, ce besoin vital puisse s’incarner dans tous nos mots, dans toutes nos attitudes, dans tous nos gestes, ça donne corps à notre vie… 

Sinon, pour moi, c’était mort ! 

En fait, c’est ça, ça faisait des moments de mort… et que… non pas que je perdais la foi, mais que je n’étais pas vraiment consciente d’être vivante… Tout ce que je faisais était « comme » mort…

Et là… Maintenant…

Pourtant : « c’était vivant » ! Parce que la vie ne peut pas disparaître…

La Vraie Vie est Éternelle.

C’est la conscience qui fait toute la différence

La conscience de la vie… Je n’avais aucune conscience de la vie ! C’était, pour moi, le problème de la conscience de la vie !

Pourtant, tu n’es pas plus vivante maintenant que tu l’étais il y a 10 ans, ou il y a 1 ans, ou il y a 6 mois… Ça, ce n’est pas possible !

Non ! Pas du tout ! Mais, c’est cette conscience, là !

Oui, nous sommes vivants, nous sommes « absolument » vivants ! Mais, c’est la conscience qui, elle, peut changer… 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ».

Oui ! Et, du coup, c’est vraiment devenu différent…

Nous sommes, en effet, des consciences en évolution.

C’est comme si, jusqu’à maintenant, je n’avais pas cette conscience… Et ceci, bien malgré moi… 

Parce, d’un autre côté, il y avait une énergie qui faisait que j’avais conscience de tout ça… Tout était devenu intense… 

Mais là, il fallait que ça devienne une réalité, je ne dirais pas une réalité individuelle, mais… une réalité « autonome » ! Voilà… c’est exactement ça.

Bien sûr, tu voulais vivre cette ouverture de ta conscience ! Nous voulons tous vivre cette expérience. Il y a un appétit qui augmente, qui augmente… Et, à un moment donné, nous ne pouvons plus refuser « l’obstacle » … 

Nous ne pouvons plus refuser la conscience de l’ombre… L’ombre s’impose à notre conscience.

Et puis, nous ne pouvons plus prendre l’excuse de l’ombre pour ne pas voir la Lumière… Nous ne le pouvons plus !

L’ombre a été là. Elle « existait », de son existence limitée… Une fois que nous l’avions imaginée, cette perte de conscience de la Lumière, qui est l’ombre, s’est immiscée dans tous les aspects de notre vie… 

Et alors, là, nous avons pu dire : « Je ne serais heureux que s’il n’y avait plus d’ombre » …

Et badaboum ! Nous étions piégés ! 

Parce que, il y avait de l’ombre partout, ou pratiquement partout, mais nous avions décidé maintenant que nous ne serions heureux que lorsque cette ombre disparaîtrait… Mais alors, comment pouvions-nous faire « disparaître » l’ombre ? Puisque…

Non ! Là, cela n’aurait jamais été possible !

La disparition de l’ombre ne pouvait pas être une condition du Bonheur qui, lui, est inconditionnel.

Alors, ça se mordait la queue, là ! Nous n’en pouvions plus…

Donc, il fallait bien, à un moment donné, que nous prenions le taureau par les cornes, comme on dit… et que nous osions faire la seule chose qui soit possible… Et ce qui est possible, tout de suite : c’est d’aimer ! D’aimer « sans » condition.

Et là, en particulier, d’aimer l’ombre, notre ennemi… Et donc d’éclairer l’ombre !

Et ainsi, de faire que, par cet éclairement, c’est à dire à dire par cette prise de conscience de la Lumière « dans » cette ombre, ce soit, enfin, la fin de cette ombre !

Et là, c’est fini ! La fin de toute ombre, c’est la Lumière !

C’est tout !

Il n’y a pas d’autre fin pour l’ombre.

Merci l’ombre

Et, aujourd’hui, et ceci pour probablement encore assez longtemps, pour nous, l’intérêt de l’ombre, c’est justement qu’elle soit l’occasion de pouvoir retrouver notre capacité naturelle d’ouverture de notre conscience à la Lumière…

C’est ça qui est merveilleux dans l’ombre : c’est qu’elle nous a invité, en permanence, depuis le début de son existence éphémère, à augmenter notre conscience de la Lumière, dans des situations très tarabiscotées… 

C’était le labyrinthe de l’ombre !

Et seule la Lumière peut nous libérer de notre labyrinthe.

C’est ça qui est étonnant, parce que c’est comme si tu disais « Ce n’est pas moi » quand tu dis : « C’est moi ! »

Oui, bien sûr ! Quand nous parlons à partir de l’Âme, ce n’est plus « notre » parole, mais c’est « La » Parole… C’est alors le Divin qui parle en nous, point à la ligne ! C’est tout ! Ça appartient à tout le monde, il n’y a pas de soucis !

Tu as raison !

C’est cela, la communication unitaire, c’est à dire la communication d’Âme à Âme… Il ne peut pas y avoir de conflit entre une Âme et une autre Âme… 

Ton Âme, c’est Dieu en toi et mon Âme, c’est Dieu en moi… Alors comment peut-il y avoir des chocs, des difficultés, des illusions de séparations, entre l’Âme et l’Âme ? Ce n’est pas possible !

Alors, si toi, ta Pensée écoute ton Âme et traduit ton Âme… et si moi, ma Pensée écoute mon Âme et traduit mon Âme… Alors, là, nous ne pouvons plus avoir de problèmes de pensées ensemble !

Et si nous vivons cela, automatiquement, à ce même instant, au niveau de la matière, il n’y a plus de problèmes… En effet, si les différents corps sont l’expression pure de l’Âme qui anime chacun de ces corps… il n’y a plus de problèmes de relations matérielles entre ces corps, non plus !

Je sens que c’est comme si ça donnait un sens… Ça donne un sens : c’est ce que je cherche !

Et c’est par le sens que tu peux le trouver aussi.

Parce que, je pense que… Comment dire ça ? …

L’humanité n’a pu exister qu’avec un minimum de 2 personnes, n’est-ce pas ?

Oui ! Eh bien, oui. Moi j’ai besoin…

Avant, avec 1 personnes, il n’y a pas encore d’humanité… Donc, il a fallu que le Premier Humain, s’incarne, d’accord ? Et ensuite, il a fallu que la Première Humaine s’incarne également… et là, ça y est, l’humanité apparaît, elle est là !

Et c’est en eux qu’apparaît le Libre Arbitre, la Libre Conscience etc… Là, l’humanité commence… Enfants de la Lumière.

Et donc, l’humanité s’est bâtie sur les 2, donc sur la relation… et après, ça s’est multiplié…

Originellement, cela devait se multiplier dans une Communication Unitaire permanente, qui était la fille légitime de la Lumière ! 

Ben oui ! 

Voilà ! Des Êtres humains élevés qui s’enrichissent les uns les autres, qui font des « inventions » à partir de la Lumière qu’ils sont, qui font une prise de conscience toujours plus grande de l’Énergie qu’est la Lumière… 

Et nous arrivons ainsi à des systèmes de vécus de l’Énergie Lumineuse qui n’ont rien à voir avec ceux dont nous avons eu conscience jusqu’à là…

Enfin… Nous commençons de plus en plus… Il y a des scientifiques qui s’y intéressent et qui sont très intéressants… Je t’ai, peut-être, déjà parlé de Nassim Haramein ? 

La Science Unifiée

Avec ma compagne, on s’est bien enrichis avec Nassim, grâce à internet. C’est un scientifique, marginal, intéressant… Très intéressant.

Oui, il a fait quoi ? J’ai peut-être vu une vidéo de lui.

Oui, surement, il y en a pleins sur internet. Si tu veux avoir une vision assez complète de son travail en 3h30, c’est à dire là où il en était en 2016, donc il y a 8 seulement 8 ans, tu peux écouter la conférence qu’il a fait en français, à Paris, en 2016. Parce que, autrement il parle plutôt en anglais… 

Tu mets « Nassim Haramein-Conférence-2016 Paris » et tu tomberas sur cette conférence qui te permettra déjà de prendre connaissance d’une certaine vision scientifique bien différente.

Nous avons été très enrichis par l’étude, à notre niveau, de ce scientifique, parce qu’il a une vision unifiante qu’il appelle d’ailleurs « la Science Unifiée ».

Je l’ai vu il y a très longtemps et je pense que cela serait bien, maintenant, de le revoir…

Oui ! C’est un scientifique théorique et pratique intéressant.

Ceci pour dire qu’il y a des gens, car il n’est pas le seul, qui, un peu partout, touchent ça du doigt, quelque part… Ils imaginent une autre science, ils ont une façon différente de travailler… et donc, ils parlent de l’Énergie d’une façon différente, ce que l’on appelle l’énergie du champ de Planck… C’est passionnant… 

Mais, Spinoza nous a bien dit que « Nul ne sait ce que peut le corps ».

Et nous pouvons également dire que « Nul ne sait quoi que ce soit ! » … C’est à dire que l’énergie, on ne la connaît pas… Nous en sommes encore tout à fait ignorants !

Non ! Nous sommes en train de découvrir l’énergie, mais, il y a peu, nous étions encore à l’ère de Newton, alors… Nous n’avions même pas encore appréhendé la pensée d’Einstein ! Donc, tout était à faire…

Au turbin au bon moment

Oui, tout est à faire ! Et c’est chacun de nous qui allons le faire un jour, si nous nous y préparons bien aujourd’hui…

Parce que nous allons nous réincarner ! Bien sûr pas trop tôt, semble-t-il… Mais nous naîtrons au bon moment, si nous suivons notre joie, donc si nous suivons la Lumière… et puis voilà, dans l’avenir, on repartira au turbin !

Les hommes de bonnes volontés vont donc travailler tout ça, dans des domaines très variés, surement ! Tu imagines ? En Politique, en sciences, en économie, dans les arts etc…

Dès que nous en serons capable, les Êtres humains, plus libres, devront prendre, tour à tour, tous ces rôles pour initier des mouvements d’ouverture de conscience à la Lumière vraiment nouveaux dans tous les domaines…

Oui ! Pour changer enfin la société… Pour lui redonner son véritable mouvement…

Mais, pour cela, il faut que nous nous entrainions tous ! C’est pour ça que nous devons être très actifs, dés aujourd’hui… Il faut, très courageusement, que nous pensions à partir de l’Âme, sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt ! Et cela dès aujourd’hui, le plus possible !

Il faut que la Lumière devienne, à nouveau, la seule source de notre Pensée et de nos actions… Et donc, il nous faut agir.

Il nous faut apprendre.

C’est bien, hein ?

Ah, Ouais ! C’est bien.

Et apprendre, c’est répéter !

Ce sont des petites choses très basiques, très simples, mais qui, pour moi, sont essentielles… Parce que cela m’aide beaucoup à sortir de la conception qui était « d’arriver à un état » !

Tu veux de tenir tout dans tes mains ?

Oui ! Donc, c’est bien.

Répéter, c’est essentiel : ça me met dans l’instant, et comme ça… je vis !

Allez, encore, répétons !

Oui ! N’ayons pas honte de répéter… Nous devons valider la répétition… Il ne faut plus, comme nous l’a appris l’ombre, culpabiliser parce que nous répétons !

En effet, dans le système ombreux, l’école officielle a été jusqu’à aujourd’hui un exemple typique… Cette école a été un lieu important où l’on nous a beaucoup formé à la pensée ombreuse… Mais pas seulement, heureusement ! Elle a en effet également enseigné la Pensée Lumineuse…

Dans l’aspect ombreux des enseignements que les enfants recevaient, il était pensé que moins nous répétions, mieux c’était !

C’est à dire, que l’ombre nous a fait croire que celui qui avait le moins besoin de répéter pour acquérir une notion était le meilleur… Or, cela était faux ! 

Oui, la preuve ! Les enfants n’apprennent même plus les tables de multiplications…

Eh oui ! Nous n’avons pas d’autre système réel d’apprentissage… La répétition doit être validée, encouragée… et reconnue comme belle… 

Nous devons encourager les gens à être heureux de répéter ! Et non pas à être honteux de répéter, honteux d’avoir besoin de répéter… honteux de ne pas avoir compris et appris à la troisième répétition seulement !

Oui, oui ! C’est vrai !

Moi, cela me change la perception du temps même ! Du temps, et de la confiance en moi…

Là, en ce moment, je suis en train de traduire un texte de l’anglais qui lui-même a été traduit du russe. C’est un livre sur « Le Jeûne Sec » …

Cela m’intéresse en tant que thérapeute et j’ai donc expérimenté 3 jeûnes secs de 2 jours à 3 jours, pour l’instant, dans les derniers mois.

« Jeûne sec », ça veut dire : rien ! 

Surtout, cela veut dire : pas d’eau ?

Oui ! Pas de nourriture solide et pas d’eau.

J’ai donc fais cette petite expérience et cela m’a beaucoup intéressé … et je traduis ce livre de l’anglais, puisqu’il n’existe pas en français… C’est un médecin russe qui l’a écrit…

Et donc, là, ce que je voulais dire, c’est que cela me prend du temps. Là, dans l’immédiat, je veux finir ce travail qui va me prendre encore 15 jours, peut être un mois… je ne sais pas exactement.

J’ai bien avancé, mais il faudra que je le relise…

Et ensuite, nous allons pouvoir commencer à écrire nos entretiens, à les transcrire.

Toi, si tu le désires, tu peux commencer quand tu veux, d’ailleurs ! On se partagera le travail, bien sûr.

Pas de soucis ! J’ai du temps, en tout cas pour l’instant !

Mais je reviens sur le jeûne sec… Il a un effet particulier ? Pourquoi le fait de ne pas donner d’eau ?

Le jeûne sec est à peu près 3 fois plus performant que le jeûne hydrique au niveau détoxination du corps… C’est à dire que en 3 fois moins de temps, tu obtiens les mêmes résultats.

Ah, écoutes, c’est intéressant !

Il y a plein d’autres trucs que tu verras un jour, si tu en as le désir.

Moi, ça m’intéresse ! Et pourtant, ce n’est pas ce qui est le plus intéressant…

Mais, dans ce domaine particulier de l’alimentation, ce qui m’intéresse fondamentalement, c’est de pouvoir vivre un jour en me nourrissant de la Lumière, directement par la conscience de la Lumière comme source de la vie ! Mais, pour l’instant, je constate que j’en suis bien incapable ! Il faut bien que je le reconnaisse…

Et je doute que j’y arrive dans cette vie… Mais peut-être y arriverons-nous dans une autre de nos nombreuses vies à venir !

Mais, pour tous, et bien sûr pour moi, ce qui est vraiment, vraiment, le plus important, c’est d’être heureux de suite… Ça, c’est vraiment le plus important à mes yeux… 

Ce que je mange, ou ne mange pas, est secondaire, pour l’instant, très secondaire… Mais, en parallèle, je m’amuse tout de même à faire mes petites expériences ! Cela me plaît.

Ah, carrément !

Oui !

C’est tout à fait possible.

Oui, ça l’est, mais, pour ça, il y a pour moi tout un gros, un très gros, travail d’ouverture de ma conscience à la Lumière à accomplir… 

Il y a des gens qui ont spontanément cessé de manger… C’est donc possible ! Cela à été déjà réalisé par certains, sans même qu’ils le veuillent !

Il y a des gens qui vivent sans manger matériellement pendant plus ou moins longtemps… Et il y en a même qui vivent toute leur vie sans manger ni boire… c’est plus rare, mais il y en a…

Je trouve très intéressant que cela existe… Déjà parce que cela résoudrait la quasi-totalité des problèmes matériels : tout le monde serait nourri sainement et serait en bonne santé, puisque, à ce moment-là, il n’y aurai rien qui manquerait !

Et la planète pourrait tranquillement continuer à nous héberger.

Et ça rejoint le travail sur la matière que l’on ne connaît pas : le « Nul ne sait ce que peut le Corps » de Spinoza…

■  

Voilà ! Ça m’intéresse, marginalement, et j’avance dans cette direction-là, à mon rythme… Et là, pour l’instant, j’en suis à étudier, pour un temps, ce jeûne sec qui est, une expérience qui me semble raisonnable pour moi… Un apprentissage parmi d’autres…

Mais, je trouve stimulant que des gens puissent tomber spontanément dans la situation de pouvoir nourrir leur corps sans passer par la nourriture matériel habituelle… et même de ne plus boire…

On va voir ! On en reparlera peut-être, un jour…

Ah oui ! Ça, ça m’intéresse !

OK !

Mais en tous les cas, pour l’instant, et pour toujours : Lumière ! Lumière ! Lumière !

Lumière ! Lumière ! Oui ! C’est très, très, bien…

Super !

Eh bien, je me régale, de toi… et de tout ça… 

Pour moi, écoute, c’est vraiment intéressant ! Là, je suis tout heureuse, j’ai l’impression de jouer…

Oui, jouons à vivre !

Je te remercie beaucoup d’exister, d’être ouverte à ce dont nous discutons, à ce que nous échangeons et que nous allons pratiquer de notre mieux à tout propos… et qui est aussi un élément essentiel de notre bonne santé !

Être heureux, simplement, de Tout !

Alors, là, il faut que j’arrête l’enregistrement !

Couic !

Et c’est la fin de l’enregistrement de cet entretien N°2 ! 

Les 8 Entretiens (1ère Partie du 3ème Entretien)

28 Juin 2021

LES 8 ENTRETIENS

1ère PARTIE du

3ÈME ENTRETIEN de Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’Autres : 

■ et ●

L’Âme de toutes les vertus

Click !

Voilà, ça y est, nous enregistrons !

Très bien ! Alors comment vas-tu ? Je vois que tu as presque fini la transcription de notre 1ère rencontre… Bravo et merci : tu as vraiment bien avancé !

Oui ! Alors, du coup je me suis rendu compte que je m’étais concentrée sur notre avant-dernière conversation… Et, du coup, je ne me rappelle même plus ce que nous avons dit la dernière fois ! 

Et j’ai, par contre, baigné donc dans notre 1ère rencontre, à force de l’écouter plusieurs fois, d’abord pour pouvoir la copier et ensuite pour la relire ! 

C’est une clef USB que voilà ?

Oui ! Ça c’est la clef USB pour tout à l’heure…

Et donc, comme je viens de te le dire, j’ai beaucoup été dans l’histoire de « Mettre de la Lumière »…

Non, pardon ! Je voulais dire dans l’histoire de « Voir la Lumière dans l’ombre » …

Bravo ! Ta correction montre que tu as entendu l’essentiel !

Et puis, j’ai beaucoup réfléchi sur l’Amour… 

C’est très important pour moi « cette notion d’Amour » … J’ai toujours eu l’impression que je ne savais pas ce que c’était… Et que j’étais incapable d’aimer… 

Bien sûr, j’ai bien entendu ce que nous avons dit ensemble… Mais… Ce n’est pas facile !

Mais, ce n’est pas tellement ça le souci… Comment dire ? … J’ai, tout d’un coup, réalisé que cet Amour, pour l’atteindre, pour le vivre… Il n’y a que l’Âme qui puisse le vivre ! 

Et moi j’essayais, toujours avec mon petit « moi », de le vivre. J’ai fait une dissociation entre l’Âme et le moi… C’est comme si j’avais une Âme, mais que ce n’était pas moi ! 

Et ça, c’est quelque chose qui n’est pas récent, je le vois bien, et je sais que ce n’est pas juste… il n’y a pas de souci à cela : je le sais ! … 

Mais, j’ai du mal à le vivre, à part à des petits moments de grâce où il y a effectivement cette expérience de l’Unité. 

Mais, c’est évident que c’est Elle, l’Âme, qui « est » cette Amour, qui a ces vertus… Et il est simplement nécessaire de lui laisser la place, de la reconnaître. C’est tout ! 

À la limite, il me semble, maintenant, que c’est le seul travail à accomplir : laisser la place à l’Âme en tout !

Nos mémoires à aimer

Alors, là, tu vois, il y a plusieurs choses que tu viens de me dire… Et, là, je les ai notées pour ne pas les oublier et que nous puissions, agréablement, nous y adresser.

D’abords, au début, tu as dit : « Ce n’est pas facile »…

Cette difficulté ne vient pas de l’Âme. Elle vient de nos mémoires… Ce sont, en effet, nos mémoires, ombreuses, qui reviennent à notre conscience et qui nous font penser que « ce n’est pas facile » !

On nous a tellement dit, et nous-même l’avons tellement répété, que c’était difficile d’être heureux, que c’était difficile d’atteindre le Paradis etc… Et même, souvent, que ce n’était, tout simplement, pas possible !

Du coup, sans même s’en rendre compte, nous répétons ces mémoires… Mais attention ! Et là, ce que je vais dire est important.

Nous répétons ces mémoires ombreuses dans le but, le plus souvent inconscient, de les aimer !

Nous les répétons car nous ne pouvons nous sentir libre, nous ne pouvons nous sentir confortable, qu’avec ce que nous aimons, qu’avec ce dont nous sommes heureux… 

Donc, tant que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose, nous allons, nécessairement, le répéter…

Pourquoi ? Pour arriver, un jour, à en être heureux et donc à en être libre !

Nous sommes bien d’accord sur ce point essentiel ? Ça marche ?

Oui ! Ça marche !

Voilà ! Alors, d’où vient cette pensée « ce n’est pas facile » ? … 

Eh bien! Posons-nous quelques questions :

« À cet instant, cette pensée a-t-elle son origine dans notre Âme ou dans nos mémoires ? »

« À cet instant, somme-nous plus heureux de penser « C’est facile » ou « Ce n’est pas facile » ? »

« Que nous soyons heureux, n’est-ce pas le plus important ? » 

« N’est-ce pas le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres ? »

« Et pouvons-nous être heureux en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ? » 

Et puis enfin : « Ne sommes-nous pas libre de penser ce que nous voulons ? »

Si ! Je suis libre de penser ce que je veux…

Oui ! que je sois heureuse, c’est le plus important…

Et oui également ! Je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser.

Eh bien ! Ainsi donc, choisissons de penser maintenant : « C’est facile » ! Tout simplement parce que c’est, vraiment, ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant… 

Et qui d’autres que nous peut choisir notre pensée ?

Personne, bien sûr.

C’est, d’ailleurs, ce que les enfants font, naturellement ! 

Les enfants arrivent à penser ce qu’ils sont les plus heureux de penser, tant qu’ils ne sont pas encore trop rééduqués… Et en général, ils sont heureux… En tout les cas, le plus souvent, ils sont plus heureux que les adultes qui les entourent !

Évidemment, au fur et à mesure du temps qui passe, ils vont recevoir, à nouveau, une éducation, malheureusement en grande partie ombreuse…

Et en plus, toutes leurs mémoires de leurs vies antérieures reviennent progressivement… et vers l’âge de sept à dix ans elles sont en général pratiquement toutes récupérées par leurs corps énergétiques…

Donc, jusqu’à là, ils vont vivre, en général, plus heureux que les adultes puisque:

D’une part, il n’ont pas encore récupéré toutes leurs mémoires antérieures qui seront ensuite présentes dans leurs corps énergétiques…

Et d’autre part, qu’ils n’ont pas encore suffisamment intégré les enseignements en grande partie ombreux que les adultes, qui les entourent, leurs dispensent.

Oui, tout à fait ! Ça, je l’entends bien et je suis d’accords avec.

Donc, ces enfants vivent, un peu comme les animaux, selon la Loi Divine, mais avec encore peu de conscience… Et ils pensent facilement ce qu’ils sont les plus heureux de penser, comme, par exemple : « C’est facile ! » 

C’est l’ombre qui nous a appris de vies en vies que : « C’était difficile » ! Mais, cela, nous n’avons jamais, vraiment jamais, été heureux de le penser !

Or, dès que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose c’est, évidemment, l’ombre qui pense en nous ! 

C’est-à-dire qu’une fois de plus nous venons de perdre conscience de la Lumière… Et, là, ce n’est plus notre Âme qui est à l’origine de notre pensée. 

Voilà ! Je voulais m’adresser à ça en premier… et redire rapidement ce que nous avons déjà dit plus longuement les dernières fois… Mais que l’on répètera surement de nombreuses autres fois… Pour l’apprendre de mieux en mieux !

Oui ! Je comprends bien… C’est clair.

La sagesse de choisir

Il faut en effet que nous soyons sages. Et, en particulier, il faut que nous devenions de plus en plus sages dans le choix de nos mots et, surtout, de la conscience que nous choisissons d’y mettre.

Et deuxièmement, heu… Eh bien ! Là, je ne me souviens plus du deuxièmement… et peut être qu’il n’y en a pas !

Non, mais j’entends bien ! L’importance du vocabulaire commence à se préciser en moi.

Oui, osons vraiment « choisir » nos mots… de façon à ce qu’ils expriment l’aspect Âme dans tous les plans de notre Être. 

Nos mots, il faut vraiment les choisir, et puis les exprimer, avec notre conscience la plus élevée.

Mais, attention ! Comme nous l’avons dit plusieurs fois : « C’est la conscience qui fait toute la différence » … Ce n’est pas le mot lui-même ! 

Par exemple, lorsque nous choisissons le mot « Dieu », le mot « Amour », le mot « Âme », le mot « ombre » … Tous ces mots, nous allons les utiliser comme nous les avions utilisés auparavant : ce sont les mêmes mots et nous les prononçons et les écrivons pareil…

Cependant, nous allons toujours y mettre plus de conscience de la Lumière…

Mais, également, nous choisissons aussi nos mots, n’est-ce pas ? Quand même, j’aurais pu, par exemple, ne pas dire que c’était « difficile », mais dire que c’était : « pas facile » …

C’est vrai ! Bien sûr que nous pouvons choisir d’autres mots, pour exprimer des concepts… Nous pouvons toujours choisir d’autres mots !

Mais, après avoir dit ce que nous avons dit, nous pouvons cependant très bien penser, à nouveau, « C’est difficile » et choisir d’être, maintenant, totalement heureux de le penser… Et là, si nous « savons » être heureux de le penser, il n’y a plus de problème à penser que « C’est difficile » !

Ah !… Oui… Là, je comprends encore mieux.

Et là, tout à coup, nous venons de transmuter le mot qui exprimait une perte de conscience de la Lumière en ce même mot, mais qui, maintenant, exprime une conscience de la Lumière ! 

C’est-à-dire que, même lorsque nous choisissons de penser : « C’est difficile », la Lumière est là !

Et en effet, pour Dieu il n’y a pas de problème ! « Facile » ou « Difficile », c’est le même Divin, c’est la même Lumière… Puisque Dieu Est Tout.

À ce moment-là, en osant être heureux, enfin, de penser un même mot avec plus de conscience de la Lumière en lui… nous libérons l’ombre en l’aimant !

Obsédés de Lumière

Quoi que nous disions, en fait, c’est l’obsession de la Lumière… qui compte !

Oui ! C’est notre obsession naturelle de la Lumière… Mais là nous la reconnaissons… Et nous choisissons, maintenant, d’être heureux de cette obsession. 

C’est un peu comme la plante qui recherche toujours plus la Lumière : bien sûr, elle cherche, de façon visible la lumière du soleil également, mais elle cherche, par-dessus tout, une conscience plus grande de la Lumière, du Divin… Voilà ! Avec sa conscience végétale, bien sûr.

Et sa conscience de la Lumière Éternelle grandit, sans cesse… Avec une vitesse végétale, bien sûr !

C’est depuis toujours que nous cherchons la Lumière ! Depuis le début de la création… S’il y a un début… Et en réalité, plus précisément, nous ne cherchons pas la Lumière qui, Elle, est Omniprésente… Mais nous cherchons « la conscience toujours plus grande » de cette Lumière Éternelle.

Et, par rapport aux plantes, nous avons une conscience de la même Lumière, mais plus grande qu’elles… Et elles-mêmes ont une conscience de la même Lumière, mais plus grande que le minéral…

Mais, il n’y a pas un seul Être qui soit plus proche de la Lumière qu’un autre Être  !

Tous les Êtres, qu’ils soit minéraux, végétaux, animaux ou humains sont « dans » la Lumière, absolument « dans » la Lumière !

Si la Lumière est Omniprésente, si Elle est Infinie, si Elle est Éternelle, alors, il n’y a pas d’autre possibilité…

Oui, je le crois comme cela…

Quel est le problème ?

Mais, chez les Êtres humains que nous sommes, depuis que nous avons reçu ce fameux Libre Arbitre, depuis que nous avons cette Libre Conscience propre à l’humain, nous avons souvent pu choisir de freiner cette ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière… que tous les Être de la création connaissent !

Et cela a été notre problème à nous les êtres humains. C’est notre problème à nous, mais qui a touché toute notre planète, c’est à dire : tous les Êtres animaux, tous les Êtres végétaux, tous les Êtres minéraux et, bien sûr, tous les Êtres humains…

C’est ce problème que nous avons souvent appelé « Notre perte de conscience de la Lumière » … Mais, en fait, c’est seulement « un frein », et un ralentissement, à notre ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière Infinie …

Nous n’avons jamais perdu la Lumière. Notre problème n’a jamais été notre perte de la Lumière, puisque la Lumière est Éternelle et Omniprésente, mais bien seulement le ralentissement de l’ouverture de conscience naturelle de la Lumière par notre usage, maladroit, de notre Libre Arbitre !

Et donc, depuis le presque début de l’humanité, nous avons pu, trop souvent, choisir de ralentir la prise de conscience de la Lumière Divine.

Et depuis, nous n’avons pas eu le courage ou les vertus nécessaires pour ne pas nous engouffrer, à fond la caisse, dans le labyrinthe de l’ombre, labyrinthe que nous avons accepté de continuer à imaginer et créer à la suite de Caïn ! 

Quelle est la solution ?

Et voilà ! Et pour beaucoup d’entre-nous, cela fait peut-être 150 000 ans que nous pataugeons dans notre labyrinthe d’ombre…

Et heureusement que les Êtres les plus beaux viennent et reviennent nous aider à reprendre pied pour que nous ne continuions pas à nous noyer complètement dans ce « Caïnisme » !

Et il faut qu’il y en ait, parmi nous tous, un nombre suffisant qui arrivent à tenir pied face à l’ombre, c’est-à-dire, d’abord face à l’ombre en eux-mêmes…

Et ensuite à tenir pied face à l’ombre chez leurs frères et sœurs…

Et enfin, à tenir pied face à l’ombre que nous avons répandue chez tous les autres Êtres que sont les animaux, les végétaux et les minéraux… Avec toutes les conséquences.

Il faut absolument que nous tenions pied, de plus en plus nombreux ! 

Et nous ne pouvons pas tenir pied si nous nous séparons de l’ombre… Parce que, si nous nous séparons d’elle, nous maintenons l’illusion d’une séparation… qui, justement, est l’ombre elle-même ! 

Et, là, c’est repartie pour un tour… de souffrance !

Oui ! Jusqu’à là, cela a été toujours pareil : nous avons, trop souvent, rajouté de l’ombre à l’ombre !

Oui, tu as raison ! À ce moment-là, nous avons souvent rajouté de l’ombre à l’ombre. Et, en le faisant, nous nous sommes bien compliqués la vie… Et nous avons posé de gros problèmes à tous les Êtres qui constituent notre Terre.

Nous avons fait des nœuds sur des nœuds. Nous avons augmenté la complexité de notre labyrinthe… 

Si nous ne changeons pas notre attitude vis à vis de l’ombre, à notre échelle, elle restera, momentanément, insoluble ! 

Alors, la véritable solution, c’est d’aimer les nœuds que nous avons mis en place jusqu’à là.

Et donc, dans tous ces mots-là que nous utilisons pour exprimer notre conscience et notre inconscience actuelles, il va falloir, les uns après les autres, y reconnaître de mieux en mieux la Lumière Éternelle.

Mais, « reconnaître la Lumière dans l’ombre », ça, c’est, exactement, ce que l’ombre nous a interdit depuis le début de son existence imaginée ! 

En effet, « L’ombre sait se faire belle » ! Oui, mais… Oui, mais… !

La Pensée, dans ces cas-là… Elle nous trompe… ?

Oui ! Quand notre Pensée raisonne à partir de l’ombre, elle utilise exactement la même intelligence que lorsqu’elle raisonne à partir de la Lumière…

Seulement, là, grâce à cette intelligence, elle va nous faire des raisonnements impeccables, convaincants, qui peuvent même paraître beaux, mais qui sont tous bâtis sur l’ombre…

Et ces raisonnements, aussi intelligents soient-ils, vont nous tromper ! C’est dans ce cas-là, probablement, que l’on dit que « l’ombre sait se faire belle » !

Voilà, ça, c’est une première chose dont tu avais parlé tout à l’heure… Et à laquelle je voulais réagir.

L’Unité Âme-Corps-Pensée

Ensuite, tu as parlé de « dissociation Âme//moi » … 

Alors ça, cette prétendue séparation possible entre nous et notre Âme, c’est simplement parce que nous oublions que l’Âme est partout ! 

C’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit, mais nous allons le redire : l’Âme est dans tous les plans de notre Être… comme, bien sûr, le sont également le Corps et la Pensée !

C’est pour simplifier notre raisonnement que nous parlons soit de l’Âme d’un côté, soit de la Pensées d’un autre côté, soit du Corps d’un troisième côté… 

Et, là, nous avons l’impression d’avoir tout dit en les distinguant comme des aspects, bien distincts, bien séparés … autonomes les uns par rapport aux autres…

Mais non ! Et c’est très clair ! Le Corps, l’Âme et la Pensée, sont « un seul Être »…

Et nous pouvons exprimer cela en disant qu’il y a, bien sûr, l’aspect Âme de l’Âme, mais il y a également l’aspect Âme du Corps et l’aspect Âme de la Pensée… L’Âme est donc « Une » avec tout le reste !

De même, il y a bien sûr l’aspect Corps du Corps, mais il y a également l’aspect Corps de l’Âme et l’aspect Corps de la Pensée… et ainsi de suite…

Donc, l’Âme est partout ! Le Corps est partout ! Et la Pensée est partout… Et c’est ainsi, car ils sont « un seul Être ».

Ça je le sais… C’est intellectuel ! Mais je ne le vis pas !

Si ! Tu le vis puisque nous en discutons. Et, à mon avis, tu arrives à le concevoir quand même très bien !

Mais, c’est pour l’instant une réalité limitée, une réalité imaginaire, il y a encore, trop souvent, l’aspect ombre en nous, c’est à dire cette « perte de conscience de la Lumière en Tout » …

Et la coquinerie de l’ombre en nous, c’est qu’elle appelle nos mémoires d’ombre à la rescousse ! Et alors, nous nous retrouvons en train de faire une ribambelle de petits et grands raisonnements ombreux ! 

Et là, nous avons pu penser… et dire, par exemple : 

« Je ne peux pas penser ça ! » 

« Je n’ai pas le droit de penser ça ! » 

« C’est trop simple de penser ce que je suis le plus heureux de penser ! » 

« Je ne peux pas être heureux de penser ce que je pense à cent pour cent ! »

« Il faut bien que je laisse un peu de place à l’ombre ! » 

« L’ombre existe, c’est un fait… Le mal existera pour toujours. »

« Ce n’est pas possible que ce soit aussi simple, aussi pur… ce n’est pas possible… ! »

Etc… etc… 

C’est à dire une ribambelle de pensées qui se sont construites depuis le presque début de l’humanité et que personne, mais vraiment personne, n’a jamais été heureux de penser !

Mais, en Réalité, bien sûr que c’est possible ! La Lumière existe depuis toujours et pour toujours ! La Lumière, c’est « la » Réalité Elle-même !  C’est comme ça : La Lumière, c’est « le » Fait Éternel.

Mais, nous l’avons voilée ce Fait Éternel qu’est la Lumière.

Cela nous semble impossible à cause de ce voile d’ombre, donc de ce voile de perte de conscience de la Lumière que nous avons créé grâce au « mesusage » de notre Libre Arbitre…

Un mesusage devenu très épais… Si épais qu’il donne même l’illusion d’une omniprésence.

Ce voile d’ombre, nous l’avons d’abord imaginé, inventé, une première fois.

Et puis, pendant des millénaires et des millénaires, nous l’avons argumenté copieusement… Nous avons expliqué, et ré-expliqué, avec notre merveilleuse intelligence, que c’était la nature de l’homme… Nous avons expliqué, très intelligemment également, que nous ne pouvions pas échapper à notre nature ombreuse… etc.

Et, dans chaque vie successive, nous avons appris cette ombre à nos enfants.

Mais, justement, il n’y a aucune dissociation réelle entre l’Âme et le moi, aucune… Il n’y a qu’une dissociation « pensée » !

Oui, ça, j’en suis convaincue, mais je ne le vis pas !

Bien sûr que tu le vis ! Tu ne peux pas faire autrement que de le vivre !

Tu es vivante parce que tu es une Âme incarnée dans un Corps… Sinon tu ne serais pas vivante dans ce corps ! Tu sais bien que lorsque l’Âme quitte le Corps, nous mourrons… 

Donc, automatiquement, ce que tu appelles « moi », c’est à dire « l’ego », te permet de vivre la conscience de l’unité du Corps, de l’Âme et de la Pensée en toi… C’est à dire en l’Être que tu es.

Mais, alors… Il est où, mon choix ?

Que peut-on choisir ?

Notre choix le plus important, il est simple : 

Soit, nous choisissons de permettre à « la conscience » de la Lumière Éternelle d’augmenter, à son Rythme Originel, chez l’Être humain que nous sommes, comme c’est toujours, encore aujourd’hui, le cas pour les Êtres minéraux, végétaux et animaux…

Et là, nous vivons l’Harmonie Originelle et nous sommes, tout simplement « heureux »… Et nous n’évoluons qu’heureux.

Soit, nous choisissons de ralentir l’ouverture naturelle de notre « conscience » de la Lumière Éternelle, sans jamais arriver à en perdre conscience totalement et encore moins à arrêter totalement son ouverture…

Et alors là, nous vivons le sentiment de dysharmonie et et nous ressentons la merveilleuse souffrance qui nous signale que nous faisons l’inverse de ce que nous voulons le plus faire de toute éternité !

Voilà notre choix ! 

La Lumière Éternelle, Elle-même, n’est pas un choix… c’est LA Réalité Absolue !

Mais, à chaque instant, nous pouvons choisir d’en être, encore, plus ou moins conscients… Et ça, c’est « notre » choix !

Le seul choix que nous ayons, c’est le choix de notre conscience.

La seule liberté que personne ne peut nous enlever, c’est notre liberté de penser.

Cela étant, il y a des tas de choix que nous ne pouvons pas changer à cet instant : ces choix nous les avons fait en amont… Et parfois de nombreux milliards d’années en amont !

Par exemple, dans cette vie, tu es une femme et pendant toute cette vie tu ne peux pas, pour l’instant, choisir d’être un homme… Ceci a été choisi en amont… Tu ne pourras le choisir à nouveau que pour une vie prochaine !

Pour l’instant, également, comme moi, tu dois vivre avec la pesanteur et tu ne peux pas t’en libérer et élever ton corps simplement, dans la pièce où tu te trouves, jusqu’au plafond… Pour l’instant, toi et moi, nous ne le pouvons pas…

Combien de vies nous faudra-t-il pour pouvoir changer un tel choix qui a été fait il y a des milliards et des milliards d’années, au presque début prétendu de cet univers, lorsque les seuls Êtres, que nous étions déjà, étaient minéraux ?

Également, tu es obligée de respirer pour vivre, tu n’as pas le choix de respirer ou pas, tout en restant dans ce corps ! Là, ce sont des choix qui ont été faits alors que les Êtres végétaux que nous étions, étaient apparus sur notre terre minérale, il y a des millions et des millions d’années.

Combien de temps nous faudra-t-il vivre pour que notre conscience puisse continuer à s’ouvrir sans que notre Corps ait besoin de respirer ? Et puis, cela est-il vraiment intéressant ?

etc. etc.

La conscience, que nous avons pour l’instant, des Lois Divines, fait que notre corps doit se soumettre à tout ces choix très anciens et que nous n’avons pas encore le choix en ce qui concerne ceux-ci ! Et que peut-être certains, nous ne les aurons jamais parce que cela ne sera jamais intéressant pour notre ouverture de conscience.

Nous « devons » absorber de l’énergie, nous « devons » bouger, nous « devons » respirer…

Mais, par contre, il y a un choix que nous avons à chaque instant… Et c’est bien, de mon point de vue, le plus important…

Et ce choix fondamental, l’ombre n’a jamais pu et ne pourra jamais nous l’enlever :

Nous avons le choix d’être heureux, ou pas, de la situation que nous vivons à cet instant ?

Ça, c’est bien « notre » choix ? N’est-ce pas ? C’est bien notre « libre choix » ?

Lâcher prise

Oui ! Mais, à ce moment-là, cela me donne la sensation d’un énorme « lâcher prise » !

En effet, je suis en train de découvrir que c’est « ma volonté de vouloir gérer et de vouloir contrôler à tout prix» qui fait que je trouve cela difficile, voire impossible… 

Parce que, c’est comme si, à ce moment-là, il y a une partie de moi qui doit perdre le contrôle… Et je crains de perdre le contrôle !

Mais, tu crains de perdre le contrôle au profit de quoi ?

Au profit de l’ombre !

Eh bien non ! C’est au profit de la Lumière que tu vas perdre le contrôle !

C’est à la Lumière que tu vas enfin « consciemment » offrir le contrôle qu’Elle a de toutes les façons toujours eu et qu’elle aura toujours !

Croire qu’il y a autre chose que la Lumière qui « contrôle » ma vie, c’est tout simplement perdre conscience de l ‘Omniprésence de la Lumière et donc imaginer l’ombre… Et, à partir de la, nous pouvons vivre selon cette imagination, maintenant ombreuse !

La Réalité, c’est qu’il n’y a « que » la Lumière qui contrôle ma vie et rien d’autre !

On peut même, plus simplement, dire qu’il n’y a que la Lumière Divine qui « soit » ma vie.

Ah ! Je comprends, à cet instant, que c’est pour ça que j’avais cette impression de dissociation Âme//moi… Je voulais bien laisser le contrôle encore un petit peu à l’Âme, mais alors, je pensais que ce n’était plus « moi » !

Les noms de Dieu

Oui, c’est probablement cela, mais voilà : l’Âme et toi, c’est « Un » ! 

Et il y a une sorte de lâcher-prise sur l’ombre qui va effectivement nous permettre, si l’on peut dire ainsi, de reconnaître le pouvoir de la Lumière qui l’avait toujours eu, de toutes les façons : « Mon Père que « Ta » volonté soit faite et non la mienne », c’est tout !

Et à partir de là, nous vivons selon le Père… Nous acceptons d’exprimer le Père  et le Père seulement ! Par notre Corps, par notre Pensée, nous exprimons l’Âme en tout !

L’Âme est reconnue dans tous les trois plans de notre Être. L’Âme, le Divin en nous, est omniprésente en nous. Cela ne peut pas être autrement ! 

Mais, c’est vrai, nous pouvons en avoir conscience ou pas… ou plutôt, nous pouvons en avoir plus ou moins conscience.

Et ça, c’est « notre » choix !

Mais, le Divin ne peut pas être présent, ici, et absent, là-bas… 

Dieu ne peut pas être présent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « l’Âme » et absent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « le moi »…

C’est le même Dieu ! Il y a un seul Dieu et il est Omniprésent ! Donc, Il est autant présent dans ce que tu appelles ton « moi », ton « Âme », ton « Corps », ou dans ce que nous appelons « l’autre » … etc.

Quelque que soit le mot que tu utilises, que nous allons utiliser, ce sera un des noms de Dieu !

Nous n’avons pas d’autres options. Mais, c’est vrai que nous n’avons pas eu, pour l’instant, l’habitude de cette conscience-là… Aveuglés que nous étions par l’ombre.

Une drôle de décision

C’est quand même bizarre ! 

C’est comme si je devais prendre une décision par rapport à quelque chose qui est déjà là et dont, de toute façon, je ne peux pas faire autrement que ce soit !

Eh oui ! Eh oui ! Et pourtant, depuis que nous sommes humains, nous avons ce « Libre Arbitre »… Et nous en avons mésusé pendant longtemps. Et de ce fait nous avons mis en place des masses de mémoires très importantes : semble-t-il environ 100.000 à 150.000 années de mémoires humaines pour chacun de nous… et pour tous !

Et ces mémoires, elles sont toujours actives… Et elles demandent à être aimées et à être ainsi réintégrées dans la conscience de l’Unité. 

Or, nous avons d’abord, un jour, il y a bien longtemps pour la plupart d’entre nous imaginé l’ombre.

Dès cet instant, nous avions toujours opposé l’ombre à la Lumière…

Et puis enseigné par l’ombre elle-même, nous avons, trop souvent, combattu l’ombre que nous avions imaginée…

Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.

Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »

Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.

Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !

Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…

Alors qu’en réalité l’ombre n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.

Les 8 entretiens (3ème Partie du 4ème Entretien)

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Cette « panique », terrible, de l’ombre, c’est le résultat de la rencontre, à un même instant, d’une part de « son immense espoir de ne plus souffrir » et d’autre part « de ses mémoires de toutes ses immenses déceptions passées » !

En effet l’ombre n’a jamais pu que vivre des déceptions… Elle n’a jamais pu vivre le bonheur sans condition, jamais !

Alors qu’au plus profond de lui, tous les êtres, quelle que soit leur conscience, ne veulent être qu’heureux, tout de suite et sans aucune condition.

Alors, il y a au même moment le « frétillement angoissé » de savoir, que d’une part, nous pouvons guérir de nos tourments extrêmes qui nous semblent durer depuis toujours et, d’autre part, que nous pouvons, une fois de plus, revivre la déception démesurée que nous avons vécu si souvent dans le passé !

C’est ça, « la panique de l’ombre » !

En effet, nous n’avons jamais perdu conscience de la Lumière dans la joie ! L’ombre n’a été « que » souffrance… 

Cela a été une immense souffrance que nous avons vécu pendant chacune de nos nombreuses vies passées… 

Mais, il n’y a que la conscience de la Lumière qui puisse rendre à l’ombre sa Vérité … On ne peut pas faire autrement ! Il n’y a pas de plan B.

Et, depuis le début de l’ombre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, chacun d’entre nous, y compris les plus sombres, ne rêvent que d’en être soulagés !

Oui, c’est vrai, nous le rêvons tous !

 Mais combien, combien ont vécu, avant ce jour, leur rêve jusqu’au bout ?

Cette ombre doit révéler la Lumière qu’elle ne peut qu’être.

Oui! Cette ombre, imaginée par elle-même, doit révéler la Vraie Lumière Merveilleuse qu’elle Est depuis toujours et pour toujours !

Révélations

Mais attention ! Ce n’est pas qu’elle doit « devenir » Lumière… Comment peut-elle devenir ce qu’elle est : l’ombre doit simplement révéler qu’elle est Lumière depuis toujours…

Oui, c’est vrai ! Je suis d’accord… Il faut que nous soyons attentifs à nos paroles, car elles expriment notre conscience…

Oui, c’est en écoutant nos paroles que nous pouvons le plus souvent prendre connaissance de l’état de notre conscience… Et nous pouvons ainsi en permettre l’ouverture, toujours plus grande.

L’ombre, cette perte de conscience de la Lumière, a eu un début… et elle a une fin ! Tout ce qui a un début a une fin ! 

Seule la Lumière, Elle-même, n’a ni début, ni fin… 

La Lumière est Éternelle…

Mais alors, si la Lumière est Éternelle, si Elle est Tout depuis toujours, qu’est-ce qui n’est pas la Lumière ?

Rien !

Mais, comment l’ombre finit-elle ? Comment l’ombre disparaît-elle ?

L’ombre finit dès que nous reconnaissons la Lumière en elle ! Dès que nous reprenons conscience de la Lumière en Tout… « y compris en elle » !

Jusqu’à sa fin, l’ombre n’avait jamais pu voir, en elle-même,  la Lumière !

L’ombre n’avait jamais pu suivre le fil d’Ariane dont elle est elle-même tissée depuis son début ! 

Le seul fil d’Ariane qui soit c’est la Lumière Elle-même.

La conscience de la Lumière est la seule solution à la perte de conscience de la Lumière.

La Lumière est la seule solution pour l’ombre.

L’ombre est tissée de la Lumière… Il suffit que nous nous révélions, à nous-même, la Lumière dont elle est tissée !

L’ombre doit être révélée à elle-même qu’elle est Lumière, rien que Lumière…

Car la Lumière est l’étoffe de Tout, sans une seule exception… La Lumière est donc, bien sûr, l’étoffe de l’ombre qui en a perdu conscience !

Nous n’avons pas d’autre issue pour sortir du labyrinthe de l’ombre que nous avons construit ! L’ombre, en nous et autour de nous, doit se voir révélée qu’elle est fille de la Lumière… qu’elle a toujours été tissée « Lumière ».

L’ombre n’a été qu’une perte de conscience de la Lumière… Mais, c’est vrai, cette perte de conscience a pu durer des millénaires et des millénaires ! 

Et de ce fait sa propagande a été entendue un nombre incalculable de fois par chacun de nous ! Et la puissance de cette propagande a été, ces derniers temps, maximale…

En effet, il y a, actuellement, une immense panique de l’ombre en nous et autour de nous, avant sa fin qu’elle sent proche.  

Le fil d’Ariane

Oui, cela a été un fait ! Mais, cependant, l’ombre, ce n’est qu’une perte de conscience… ce n’est pas une perte d’état ?

Oui, tu as raison…

Nous devons « reconnaître », c’est à dire « connaître à nouveau », que chacun des murs du labyrinthe que nous avions construit n’a été fabriqué que de la Lumière Éternelle qui est la Source de Tout, mais dont nous avions perdu conscience… 

Les murs du labyrinthe eux-mêmes « sont » le fil d’Ariane ! 

Et nous avons le pouvoir de révéler cela par notre amour tendant vers l’inconditionnel…

Oui, c’est vraiment ça… C’est ça l’Unité !

Je trouve que c’est merveilleux 

C’est simple et…

… Et quand nous en discutons, comme nous le faisons à chaque fois que nous nous rencontrons, nous découvrons toujours de nouvelles facettes de la Lumière… Et aujourd’hui encore, nous venons de le faire… Et nous en découvrirons encore d’autres !

Vu la qualité de notre échange et le respect que l’on a l’un pour l’autre, nous créons des zones de sécurité de suffisamment bonne qualité pour l’un et pour l’autre…

Et de ce fait, nous pouvons, l’un et l’autre faire l’expérience de nouvelles prises de conscience… de la Lumière.

Et là nous volons d’évidence en évidence :

Ah, mais oui ! Ça en fait, c’est de la Lumière Pure et je l’avais simplement oublié…

Ah ! Mais là aussi, ça, c’est de la Lumière Pure et je l’avais aussi oublié !

… Et ainsi de suite… On enlève l’un après l’autre les voiles d’ombre que l’on avait déposé sur nos yeux et qui nous interdisaient de voir la Lumière, pourtant Omniprésente ?

C’est vrai que c’est facile et confortable… et toujours enrichissant !

Zéro souffrance

De « Mais oui ! » en « Mais oui ! », ça s’ouvre très agréablement et pourtant cela ne nous coûte que « zéro » en souffrance !

Il n’y a aucun prix à payer !

Non ! C’est d’une simplicité étonnante !

Nous nous voyons depuis quatre ou cinq fois et nous n’avons jamais souffert ni de nous-même, ni de l’autre. Et pourtant nous voyons bien qu’il s’est passé des choses : ensemble, nous avons ouvert ! … nous avons ouvert notre conscience ! … Et nous n’avons pas payé un seul prix de douleur !

C’est vrai ! Je ressens ça plutôt comme des lâcher-prises ! Oui ! En fait, je ressens surtout des « lâcher-prises » … 

C’est comme quand tu arrêtes de t’agripper à un poteau… puis tu lâche un autre poteau… et puis encore un autre ! 

Le fait, par exemple, de dire : je ne dois pas convaincre l’autre… « la joie, c’est ce qu’il faut ! » Je n’ai seulement qu’à aimer l’autre tel qu’il est. Point finale !

Illumination de l’ombre

En fait quand nous disons « lâcher prise », cela exprime toujours « lâcher prise sur l’ombre » ! Nous devons lâcher le combat avec l’ombre ! Nous devons simplement « illuminer » l’ombre…

Ah oui, toujours ! C’est vrai !

Il s’agit simplement « d’une illumination de l’ombre ». Parce que c’est ça le lâcher prise : c’est éclairer l’ombre ! Et là, nous la « lâchons », parce qu’elle ne nous semblait exister que par notre perte de conscience de la Lumière…

Je pense que, vraiment, le seul souhait réel de l’ombre, c’est la Lumière… Lumière qu’elle « est », mais dont elle a perdu conscience !

C’est ce que l’on peut observer au fond de chacun d’entre nous : un espoir de la Lumière, un amour de la Lumière, une foi en la Lumière…

C’est ce que j’observe en moi, en effet.

L’humanité entière n’a qu’un désir : c’est la Lumière… Elle espère « la conscience de la Lumière » ! Car en fait, la Lumière Elle-même, l’humanité, elle L’a… elle L’a depuis toujours et pour toujours !

Rires…

Il faut toujours revenir aux basiques. Et le basique des basiques, c’est, à chaque fois, « plus de conscience de la Lumière » ! 

Dieu s’est donné, Lui-même, Éternellement… Il ne va pas se reprendre !

Dieu-Lumière ne va pas reprendre ce qu’Il offre : « Lui-même »… Ce n’est pas possible ! 

Depuis toujours nous sommes des consciences vivantes qui s’ouvrent à la Lumière !

Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné ! Ce n’est pas possible, Il ne sait pas reprendre ! « Reprendre », cela a été une invention de l’ombre.

Si on se regarde soi-même, attentivement, c’est bien comme cela que nous sommes… Oui, c’est comme cela que nous sommes, comme tous les Êtres.

L’humanité n’a qu’un désir : reprendre « conscience » de la Lumière ! Parce que « la Lumière », elle L’a !

Depuis toujours, nous sommes « de Lumière », nous sommes de la Lumière Pure… Nous allons, plus précisément, plutôt dire comme cela : nous sommes de la conscience qui s’ouvre à Lumière… 

Chacun de nous est une conscience de la Lumière qui s’ouvre et qui s’ouvrira toujours !

Le mot et la conscience

C’est important ce terme de « conscience » … Nous avons eu tendance à le squeezer pour aller plus vite et à dire que « l’on recherche la Lumière », au lieu de dire que « l’on cherche à ouvrir notre conscience de la Lumière qui Elle est Éternellement Présente » ! 

Oui, c’est vrai ! On fait souvent des raccourcis verbaux… Parfois au risque d’une perte du véritable sens.

Oui, mais c’est important d’en prendre conscience, car parfois, c’est tout le concept qui s’inverse du coup si l’on n’est pas attentif par ce « glissement des mots » … Il y a donc une grande importance du vocabulaire.

■ 

Oui, c’est vrai, mais ce n’est pourtant pas si grave, ni si compliqué que ça de résoudre ce problème de glissement ! En effet, nous nous entraidons, volontairement et aussi involontairement, les uns les autres à purifier notre langage et à le rendre à la Lumière… Donc, ne nous faisons pas de soucis pour ça ! 

Et quand il y en a un de nous qui perd un peu trop la conscience réelle du concept dont il parle, soit il s’en aperçoit lui-même, soit quelqu’un le lui signale gentiment… 

Et là, nous reprenons le langage le plus adapté, le plus lumineux, celui qui exprime le mieux notre conscience de la Lumière à cet instant et qui est peut-être un peu plus long à exprimer… Oui, c’est vrai !

Oui, et cela permet d’être attentif à nos pensées, à notre vocabulaire pour exprimer clairement notre pensée… Ce n’est pas mal ! C’est intéressant ! Nous sommes trop souvent dans le no man’s land du manque de précision…

Effort confortable

Oui ! Pourtant, ce doit être une attention qui n’est « que » confortable… uniquement confortable.

Oui, je comprends…

Ce n’est pas une attention dans laquelle il nous faut fournir un effort désagréable pour être attentif, comme l’ombre nous l’a appris pendant des millénaires !

Non ! c’est un effort qui n’est qu’agréable. S’il n’est pas qu’agréable, alors, hop ! C’est la souffrance qui nous prévient que nous venons d’imaginer à nouveau le labyrinthe dans lequel nous allons nous reperdre…

Nous allons, à nouveau, risquer de perdre conscience de la Lumière Infinie…

Nous allons peut-être même perdre conscience que l’effort que nous sommes en train de faire n’est que Lumière Pure…

Et nous risquons de prétendre que l’effort que nous venons de faire est un mélange d’ombre et de Lumière : nous risquons alors de perdre en qualité de conscience !

Ce qui est bien, c’est qu’il faut vraiment que j’apprenne à m’aimer avec tous mes efforts !

Oui, bien sûr ! L’effort, c’est Dieu qui nous l’a donné. L’effort, c’est Divin… L’effort n’est pas un problème ! 

Regarde, une plante : pour pousser, elle fait des efforts permanents : la petite graine fait des efforts pour écarter la terre, puis faire des racines, puis faire une première feuille et donner une plantule… Elle s’épanouie « dans » l’effort.

L’effort, c’est la vie ! 

L’effort n’a été rendu… 

… Souffrance ?

Oui ! L’effort n’a été rendu souffrance que par l’ombre ! 

C’est vrai qu’il y a eu un amalgame entre « souffrance » et « effort » ! Et là, j’y ai moi-même beaucoup participé !

Et ça, c’est l’ombre, parce que dès qu’avec notre ego excessif nous avons voulu manipuler quelqu’un, il a été nécessaire de l’inviter à ce qu’il perde conscience de la Lumière…

En effet, tant qu’il ne perdait pas conscience de la Lumière Infinie, Éternelle, Omniprésente, alors il n’était pas manipulable… Et s’il retrouve cette conscience, il n’est plus manipulable !

Oui ! C’est bien comme cela que nous avons procédé avec les autres ou même avec nous-mêmes…

Merveilleuse souffrance

Mais heureusement, dès que nous perdons conscience que l’effort n’est que Lumière, une alarme se déclenche qui nous signale notre perte de conscience : c’est la souffrance qui est cette merveilleuse alarme ! 

La souffrance est une invitation à reprendre conscience de la Lumière et ainsi retrouver la paix et le plaisir de notre effort parfait… 

D’accord !

Il faut se rappeler que l’ombre ne fait que « pseudo-exister » !

Seul l’usage maladroit de leur libre arbitre a fait que des Être ont pu croire qu’elle existait (car en fait elle n’a jamais existé, puisqu’elle n’a été faite que de la perte de conscience de la Lumière qu’elle est et qui Seule Existe !)

 C’est vrai que, pour nous aujourd’hui, cela peut sembler bizarre ! Mais l’ombre, aussi étonnant que cela puisse paraître encore, n’a pas d’existence « réelle »… 

Mais, en termes de mécanismes, une fois qu’elle a cru exister, l’ombre a automatiquement et inconsciemment proposé sa perte de conscience de la Lumière aux autres… 

Et, lorsqu’elle a réussi, nous avons eu l’apparition d’une relation d’ombre à ombre… jusqu’à ce que l’un ou l’autre réalise qu’il y a eu supercherie ! Ce qui est inévitable ! Mais au bout de combien de temps, au bout de combien de souffrances…

Donc, tant que l’erreur n’a pas été réparée, il a fallu que nous souffrions ! Voilà ! Nous n’avons pas pu vivre, comme ça, dans l’erreur, sans souffrir : cela n’a plus été permis… C’était normal… 

Alors là, nous avons mangé et nous avons souffert pour nous nourrir… 

Nous avons voulu mettre les nôtres à l’abri, et nous avons souffert pour les mettre à l’abri… 

Nous avons souffert de naître, nous avons souffert de vieillir, nous avons souffert de mourir… 

Voilà quelle a été la vision ombreuse qui a été majoritaire depuis des millénaires et que nous nous sommes transmise de génération en génération… Et nous-même, nous l’avons transmise d’innombrables fois à nos enfants.

Et nous l’avons transmise par manque de courage… Parce que, sur cette terre, dans l’état où nous l’avons mise, aujourd’hui, le vrai courage, c’est d’être heureux ! Nous avons simplement manqué de courage…

Silence…

Tout ça, c’est lié quand même, à un moment donné, au libre arbitre… Car s’il n’y avait pas de libre arbitre, nous ne parlerions pas de ça… nous n’aurions pas eu le choix !

Alors, nous allons dire cela un peu différemment. Tout cela a été lié à un usage ombreux du libre arbitre, c’est-à-dire un usage à l’envers du libre arbitre… parce que le libre arbitre, sa réalité, c’est…

 … C’est l’Amour de Dieu ?

Oui, voilà, c’est tout : le libre arbitre, c’est le Pur Amour de Dieu.

Ça, je l’entends… J’entends bien l’ombre « Lumineuse » …

Mais pourquoi « l’ombre » ? Pourquoi, à un moment donné l’utilisation du libre arbitre a pu amener ça ?

L’ego juste

C’est l’ego ! Ça, on nous l’a toujours dit… 

C’est, au presque début de l’humanité, un Être qui, doté du « libre arbitre » a le premier mésusé de son ego… Et un premier ego « anormal » s’est développé, un ego qui est devenu malade… 

Et ensuite, la majorité des autres, nous avons suivi ! 

Et, malgré toutes les aides merveilleuses proposées depuis le début de l’humanité par les plus beaux Êtres humains, nous n’avons pas pu résoudre ce développement déséquilibré de notre ego originel… Trop souvent, nous n’avons pas su lui rendre son harmonie naturelle, si utile, si belle !

En effet, il n’est pas anormal d’avoir un ego… l’ego en soi n’est pas malsain… L’ego est naturel et il nécessaire pour vivre dans un corps.

Nous ne pouvons pas vivre sans ego… 

L’ego c’est un peu comme « une sorte de colle » nécessaire pour maintenir ensemble les trois aspects de l’Être que sont l’Âme, le Corps et la Pensée.

L’ego est donc absolument nécessaire pour la vie incarnée. 

Mais, il faut juste la quantité de colle qui est seulement nécessaire pour remplir cette fonction : il n’en faut ni plus, ni moins !

Mais, s’il y a trop de « colle », trop d’ego, alors cet ego excessif va avoir tendance à coller d’autres Âmes, d’autres Corps et d’autres Pensées que les siennes et qui ne devraient jamais être collés à lui… Et là, bien sûr, c’est là le problème de l’ego ! 

Alors là, avec un tel ego qui colle tout, nous nous dirigeons vers la « pensée unique », vers le « Tout pour moi », vers le « Je suis dieu » ! 

C’est là l’illusion de la séparation, c’est l’illusion de l’ombre, c’est la perte de conscience de la Lumière Omniprésente et Unique dont je suis une simple conscience parmi une infinité d’autres consciences aussi merveilleuses les unes que les autres…

Il nous faut donc juste la quantité d’ego nécessaire pour exister nous-même : s’il y en a plus, ou moins, que ce qui est prévu pour l’existence de l’Être humain que nous sommes, alors c’est l’illusion de l’ombre qui est en train de naître quelque part !

Par exemple, si nous voulions convaincre quelqu’un qu’il devait faire comme ceci ou comme cela pour être heureux, nous étions dans cette douloureuse dynamique… Nous avons voulu, alors, « coller » l’autre, prendre possession de lui et lui dire comment il devait fonctionner etc.

Et ça c’est parce qu’il y avait trop de colle en nous et nous avons collé à nous des choses que nous n’aurions jamais dû coller ! Il y avait un ego trop abondant.

Pourquoi trop de colle ?

Mais pourquoi, à un moment donné, quelqu’un a-t-il eu trop de colle ? Pourquoi ?

Ce n’est peut-être pas si compliqué que ça à envisager et nous allons essayer de le préciser par des mots comme ceux-ci :

Soit, nous avons conscience que la Lumière est Omniprésente, Omnisciente, Infinie, Éternelle etc… et là, nous nous sentons en sécurité… Nous ne voulons rien d’autre que vivre le plaisir de cet instant que nous sommes en train de vivre, parce que cet instant, c’est « La Lumière Elle-même » qui est ce que nous désirons le plus.

Alors, là, nous sommes conscients de la Lumière Totale Absolue dans cet instant et nous n’avons envie d’aucun autre instant, d’aucun autre endroit, nous n’avons envie de rien d’autre, à la place de cet instant que nous vivons, de cet endroit où nous nous trouvons : le Tout est Parfait ! Et nous en jouissons…

… Nous n’avons aucun désir autre que de jouir de cette Lumière-Là, comme nous en jouirions à un autre endroit et à un autre instant…

Et dans cette situation-là, nous n’avons besoin que de « la colle » nécessaire pour tenir ensemble notre Âme, notre Corps et notre Pensée et avoir la pleine conscience de cet Instant Parfait…

Mais, nous avons pu aussi, par un usage maladroit de notre libre arbitre, perdre conscience de cette Lumière… Et là nous avons « inventé » l’ombre…

Et si nous n’avons pas repris conscience rapidement de la Lumière, l’ego est sorti de son bon équilibre naturel ! Et la souffrance est apparue pour nous le signaler…

Et si nous n’avons pas su entendre le message de la souffrance, pour tenter maladroitement de la soulager sans l’écouter, nous avons augmenté notre ego et nous avons alors tout collé autour de nous…

À cela, on peut peut-être rajouter que, schématiquement, chez le minéral, le végétal et l’animal, l’ego, bien que parfait également, a une fonction plus simple : celle qui consiste à maintenir ensemble simplement un Corps, une Âme et un tout petit peu de pensée minérale, végétale ou animale ! 

Mais à partir de l’homme, l’ego a dû maintenir ensemble un Corps, une Âme « et » une Libre Pensée… 

Et cette Libre Pensée a pu respecter la quantité de colle pour que nous puissions simplement vivre heureux…

Mais elle a pu aussi augmenter ou diminuer la quantité de colle… Elle a pu mésuser de cette colle pourtant parfaite ! Cela a toujours été le résultat d’une perte de conscience de la Lumière Éternelle… 

Et là les troubles ont commencé…

Mais pourquoi ? Pourquoi y a-t-il eu une première perte de conscience qui a entraîné tout ça ?

L’erreur est Divine

Alors, là il y a quelque chose qui m’a beaucoup aidé à réfléchir à cela : j’ai lu quelque chose de très intéressant chez Teilhard de Chardin dans la fin de son livre « Le Phénomène Humain », un livre que j’ai lu de nombreuses fois à différentes périodes de ma vie… 

Il y parle, rapidement, de ce sujet d’une façon que je trouve très intéressante dans un appendice qu’il a nommé : « Quelques remarques sur la place du mal dans un monde en évolution » et qu’il a écrit à Rome en 1948. Quelle lecture enrichissante que ce livre !

Je vais essayer d’exprimer, de mon mieux, ce que j’ai compris à ce point de ce qu’il explique : il y a toujours eu des erreurs, des échecs dans l’évolution qui ont accompagné les réussites.

L’erreur est Divine, comme la réussite… La Lumière inclut bien sûr tout, et elle inclut donc l’échec comme la réussite…

Il y a donc toujours eu dans la nature, bien avant l’Être humain et, depuis peu dans l’Être humain qui est un aspect récent de la nature, une tentative constante d’élévation de la conscience, avec des voies qui ont été pleines de succès, et là il y a eu une nouvelle étape de conscience et au même instant un nouveau corps qui se développe pour l’exprimer…  

Mais, il y a aussi des voies qui ont été des échecs… Et là, l’Âme ne trouvait pas dans ces corps la possibilité de s’élever. Ce sont les culs de sac de la vie : les échecs !

Mais, à travers ces succès et ces échecs, la conscience de la Lumière s’est toujours élevée… et elle s’élèvera toujours !

Cela a toujours existé, ce n’est pas nouveau… L’homme n’a pas inventé ce phénomène d’avancée et de recul, d’erreurs et de correction d’erreurs… et finalement de succès… 

Dans cette vision-là, on pourrait dire que l’ombre fait partie de ce mouvement naturel !

Mais, dans le minéral, le végétal et l’animal, donc tant que l’Être n’est pas humanisé, cela ne pose pas de problème de faire erreur… et d’échouer ! En effet, il n’y a pas un ego difficile à gérer… Il n’y a pas encore de libre arbitre et donc pas de libre conscience…

Alors là, l’ego ne peut rien vouloir coller en plus ou en moins… Donc pas de problème pour lui, ni pour les autres Êtres… 

Donc, avant l’apparition de l’homme, les corps pouvaient mourir de leurs erreurs, de leur échecs, de leurs insuffisances… et puis voilà ! C’est tout !

Et, tout simplement, leur Âme renaissait dans un autre corps, peut être mieux adapté à la situation du moment. Si c’est le cas, ce nouveau corps avait de meilleures qualités et pouvait mieux offrir à l’Âme une occasion d’élévation…

Une erreur sans libre conscience, c’est une chose… Mais, une erreur avec la libre conscience, c’est une autre chose !

L’ombre sans libre conscience, c’est une chose… Mais l’ombre avec la libre conscience, c’est une autre chose ! …

Les 8 entretiens (4ème Partie du 4ème Entretien)

Mais, à travers ces succès et ces échecs, la conscience de la Lumière s’est toujours élevée… et elle s’élèvera toujours !

Cela a toujours existé, ce n’est pas nouveau… L’homme n’a pas inventé ce phénomène d’avancée et de recul, d’erreurs et de correction d’erreurs… et finalement de succès… 

Dans cette vision-là, on pourrait dire que l’ombre fait partie de ce mouvement naturel !

Mais, dans le minéral, le végétal et l’animal, donc tant que l’Être n’est pas humanisé, cela ne pose pas de problème de faire erreur… et d’échouer ! En effet, alors, il n’y a pas un ego difficile à gérer… Il n’y a pas encore de libre arbitre et donc pas de libre conscience…

Alors là, l’ego ne peut rien vouloir coller en plus ou en moins… Donc pas de problème pour lui, ni pour les autres Êtres… 

Donc, avant l’apparition de l’homme, les corps pouvaient mourir de leurs erreurs, de leur échecs, de leurs insuffisances… Oui ! C’est vrai et puis voilà ! C’est tout !

En effet, tout simplement, leurs Âmes se réincarnait dans un autre corps, peut être mieux adapté à la situation du moment. Et, Si c’était le cas, ce nouveau corps avait de meilleures qualités et pouvait mieux offrir à leurs Âmes une occasion d’élévation et à leurs consciences une occasion de s’ouvrir…

Une erreur sans libre conscience, c’est une chose… Mais, une erreur avec la libre conscience, c’est une autre chose !

L’ombre sans libre conscience, c’est une chose… Mais l’ombre avec la libre conscience, c’est une autre chose ! …

Ombre Lumineuse

Ça y est ! Je commence à voir ! En fait, c’est un phénomène naturel : pendant des milliards d’années, l’erreur a été un phénomène naturel que nous pourrions appeler « l’ombre naturelle » … 

Mais maintenant, chez l’Être humain avec sa libre conscience, celui-ci a pu avoir un ego qui n’a pas accepté l’ombre naturelle et qui en a finalement mésusée…

Et là, c’est ce que nous appelons habituellement dans nos discussion « l’ombre ». Cet « ombre » n’est qu’un mauvais usage de « l’ombre naturelle » qui était jusqu’à là, simplement, ce que nous appelions l’erreur ou l’échec, dans la nature…

Oui ! Nous pouvons nous amuser à dire qu’il y a « l’ombre lumineuse » : là ce sont des échecs, mais lumineux… C’est à dire que, finalement, ils participeront à l’ouverture de la conscience, autant que « les succès lumineux » … 

Et puis, il y a « l’ombre ombreuse » qui, elle, résulte d’une perte de conscience de la Lumière tant dans le succès que dans l’échec.

Parce que, par exemple, si Caïn avait eu une « jalousie naturelle », c’est à dire cette « saine jalousie » que l’on trouve chez le minéral, le végétal et l’animal depuis toujours… Cette saine jalousie qui a toujours participé à l’avancée de la vie et à l’ouverture de la conscience depuis son apparition dans l’univers et ceci bien avant que l’Être humain n’apparaisse… alors, les choses aurait été bien différentes !

En effet, si ce Caïn avait été capable simplement d’aimer, en toute conscience cette jalousie naturelle, reste d’animalité en lui, cela n’aurait posé aucun problème, comme cela n’en avait jamais posé chez l’animal… 

L’amour de cette jalousie lui aurait permis d’écouter le message de cette souffrance qu’est la jalousie, puis de la transcender et de la transmuter en une vertu supérieure…

Mais, là, à un moment donné l’ego, maladroitement manipulé par sa libre pensée humaine toute nouvelle, a fait qu’il n’a pas pu s’aimer tel qu’il était. Il n’a pas su accepter sa faiblesse naturelle, il n’a pas pu accepter sa jalousie. Et donc il n’a pas pu aimer sa jalousie ! 

Juste répétition

Alors, là, qu’est-ce qui se passe toujours quand nous n’aimons pas quelque chose qui pourtant, nécessairement, n’est « que » Lumière ? 

Eh bien, cette chose se répète, se répète inlassablement, pour que nous l’aimions, pour que nous la reconnaissions comme faisant partie de l’Unité de la Lumière… et ceci jusqu’à ce qu’elle obtienne justice ! 

Dans le cas particulier de cette émotion, si nous arrivons à utiliser et rentabiliser cette répétition de notre jalousie pour apprendre à l’accueillir et à l’aimer de mieux en mieux à chaque fois, à un moment donné la répétition atteint son but et nous guérissons…

Nous guérissons plus ou moins rapidement, selon l’inconditionnalité de notre amour… 

Et là, notre jalousie, n’est plus un problème ! C’est « une expérience », riche en belles conséquences, qui permet une augmentation des vertus en nous.

Oui ! C’est exactement la même chose que ce que l’on disait tout à l’heure par rapport à l’évolution : nous voyons bien que la nature, qui, avant l’homme, n’a pas ce souci d’ego, arrive à répéter en les accueillant et donc en les « aimant » toutes ses erreurs, parce qu’elles sont normales pour elle, et du coup ça bouge ! …

Oui ! « La nature, minérale, végétale et animale » n’a pas ce problème : elle n’a pas ce libre arbitre, et donc elle n’a pas la possibilité du mauvais usage de ce libre arbitre non plus !

Voilà ! Dans ce cas, c’est simplement une expérience qui échoue… Ce corps ne pourra pas exister, parce qu’il lui manque ceci ou cela : telle molécule, telle agilité ou tel autre élément ! Et c’est tout : ça ne pose pas de problème à la conscience du minéral, du végétal ou de l’animal…

Mais, à partir du moment où la conscience humaine est apparue, avec en particulier le libre arbitre et la possibilité de son usage maladroit ou adroit, très vite ça a pu poser un problème !

Cependant, cela s’inscrit dans un plan beaucoup plus large ! Nous, actuellement, nous sommes un peu le nez dans le guidon ! 

Oui, un peu !

La souffrance : utile, mais pas nécessaire

Alors? Il faut que nous prenions du recul et que nous comprenions que, de toutes les façons, tout ça va se résoudre très bien, parfaitement…

Et ce qui est « regrettable », peut-être, c’est la souffrance qui est vécue… en attendant !

Une souffrance qui n’est peut-être pas nécessaire ?

Non ! Ce n’est pas « peut-être » ! C’est une souffrance qui n’est « absolument » pas nécessaire à l’origine !

 Mais, c’est une perte de conscience de la Lumière, que nous appelons l’ombre, qui a prétendu que la souffrance était nécessaire, dans un but de manipulation… 

En effet, répétons-le : si l’autre est heureux, s’il ne souffre pas, il n’est pas manipulable !

Pour qu’un ego excessif puisse établir son autorité sur les autres, il faut absolument que les autres souffrent… ainsi que lui-même d’ailleurs !

Mais, aujourd’hui, il nous faut revenir à une relation harmonieuse entre les gens et reconnaître que chacun est égal, que chacun est parfait etc…

Pour cela, il faut que les ego retrouvent leur équilibre naturel : ils faut qu’ils collent simplement, chez chaque Être humain, l’Âme, le Corps et la Pensée ensemble et rien de plus… ni rien de moins.

Et là, il n’y a pas de problème, pas de guerre, pas de vol, pas de tentative de forcer l’autre à être autre chose que ce qu’il est !

Nous avons pu entendre : « Cesser de vouloir devenir pour accepter être » …

Eh bien, dans une situation saine et harmonieuse, nous cessons de vouloir que l’autre devienne pour accepter qu’il soit… 

En tout cas accepter déjà que l’autre soit tel qu’il est, c’est accepté aussi tout ce que nous sommes nous-même, parce que nous sommes tous pareils…

Le soleil s’éclaire lui-même…

Oui ! Tu ne peux pas le faire pour l’autre, si, toi, tu ne le fais pas pour toi-même.

Et c’est probablement pour cela que l’on nous a dit : « Aimez l’autre comme vous-même ». 

Donc, il faut d’abord m’aimer moi-même pour pouvoir aimer l’autre…?

Oui, nous sommes invités, par cette parole, à nous aimer d’abord nous-même… C’est le point de départ.

Même notre soleil s’éclaire d’abord lui-même, pour pouvoir nous éclairer !

Et ensuite chacun des Êtres, autour de lui, fait l’usage qu’il peut ou qu’il veut de sa lumière…

Et donc de même, nous, par notre témoignage, nous ne pouvons proposer à l’autre que l’amour que nous nous proposons à nous-même…

… Et là, l’autre, il en fait ce qu’il veut ! … et ce qu’il peut !

Oui, cela paraît logique !

Et là, évidemment il vit une situation idéale qui l’invite à choisir, quand il le désire, que sa conscience s’ouvre un peu plus à la Lumière. C’est sûr ! 

C’est magnifique, parce que c’est imprenable ! C’est parfait !

Décrire la Perfection

Nous sommes en train d’essayer, là, de notre mieux évidemment, de décrire la Perfection. Et nous progressons et nous progressons encore… et nous l’appliquons de notre mieux… à ça… et puis à ça… et puis à ça encore…

La Lumière est Omniprésente ! Et on avance nos pions de conscience, à droite, à gauche et on récupère du terrain soi-disant « perdu » et donc de la conscience de la Lumière qui aurait soi-disant été perdue à un moment donné ! Cela se fait naturellement… dans le plaisir et dans la joie !

La conscience de la Lumière, donc, ça commence bien par soi !

Ah ben, oui ! Si nous prenons l’exemple de la lumière physique, exemple qui a ses limites bien sûr, mais qui peut nous rendre service pour comprendre un peu, la Vraie Lumière : Eh bien ! Pour qu’une lampe éclaire, il faut qu’elle s’éclaire d’abord elle-même ! Et ensuite, à partir d’elle cette lumière se répand partout autour d’elle… Mais, là, nous parlons, bien sûr, de la lumière physique.

En effet, attention ! La Lumière dont nous parlons en général dans nos entretiens n’est pas cette lumière-là, ce n’est pas la lumière physique, c’est la Vraie Lumière Absolue, c’est la Lumière qui est absolument partout à tout instant ! 

Elle, cette Lumière Absolue, Infinie, Éternelle, Elle ne chemine pas pour aller d’un point à l’autre : Elle est déjà partout depuis toujours et pour toujours ! Elle est Omniprésente…

Mais notre conscience, elle, elle n’est pas partout ! Nous pouvons soit accélérer, soit ralentir notre ouverture de conscience à la Lumière… Cependant cette ouverture est « inéluctable »…

C’est d’ailleurs par cette conscience-là que nous pouvons aimer l’autre. Sinon, c’est débile… Non, mais, c’est sûr qu’il ne faut pas faire les choses à l’envers !

Si nous les faisons à l’envers, cela ne va pas durer longtemps parce que, avec notre esprit actuel, nous allons rapidement souffrir… Et cette souffrance, c’est le message d’erreur : elle nous signale que l’on vient de freiner à nouveau notre ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière.

Message d’erreur

Nous allons souffrir parce que ça ne va pas marcher, ou alors c’est le message d’erreur qui est la souffrance ?

C’est le message d’erreur qui « est » la souffrance.

La souffrance, c’est toujours un message d’erreur… Et cela bien avant que l’homme ne soit apparu sur notre terre.

Nous, si nous reconnaissons que c’est un message d’erreur, nous ne « sur-souffrons » pas ! 

À peine sentons-nous un léger malaise, à peine nous sentons que nous n’avons pas autant de joie que d’habitude, que nous nous disons : « Tiens, j’ai commis une erreur » !

Voilà ! Alors, acceptant l’invitation de notre malaise, nous regardons mieux et nous pouvons choisir d’aimer ce que nous venons d’oublier d’aimer…

Et là, nous voyons la vérité à nouveau : nous reconnaissons à nouveau la Lumière qui réapparaît ainsi à notre conscience à laquelle nous avons permis de reprendre son rythme naturel d’expansion !

Et avec une mi-temps de retard, nous pouvons observer ce qui s’est passé en nous : « Là, j’avais perdu conscience… Là, j’ai eu peur… et je n’ai pas su décider d’aimer ma peur assez rapidement ! »

Mais, là, maintenant, nous pouvons nous décider à aimer cette peur que nous avons eu… Et alors hop ! La peur nous révèle son message…

Et là hop ! Notre conscience à la Lumière reprend son mouvement naturel originel d’ouverture … Et nous vivons à nouveau ce que nous appelons la joie…

Et cette joie, n’est-ce pas ce que nous vivons, chaque fois que nous permettons un peu plus à l’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière Éternelle de reprendre son rythme originel ?

Mais, du coup, c’est bien d’être attentif, à ces messages d’erreur : ils sont vraiment importants !

Le cadeau

Oui! Ils sont importants et ils sont constants ! Nous en aurons besoin tant qu’il y aura de l’ombre sur cette terre… C’est à dire tant que nous, les Êtres humains, mettrons des freins à l’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière

Si tu veux, c’est le cadeau que nous offre l’ombre !

Pour parler plus précisément, c’est le cadeau de la Lumière lorsque nous freinons notre ouverture de conscience à Elle… Car c’est cela que nous appelons « l’ombre ».

Oui ! C’est vrai ! C’est, en réalité, un cadeau…

Oui ! C’est le cadeau de l’ombre ! C’est le cadeau de la Réalité de l’ombre… Et la Réalité de l’ombre, c’est la Lumière !

Oui ! En réalité, l’ombre en elle-même, c’est de la Lumière Pure, puisque la Lumière est la seule Réalité qui soit… Et donc l’ombre, en elle-même, a la solution…

Il n’y a rien qui soit imparfait ! Même pas l’ombre !

Un instant que nous vivons est toujours Parfait !

Quoi que nous en pensions, cet instant ne peut pas être autre chose que le Divin Parfait qui est Tout. 

Nous, parfois, nous avons pu regarder un instant avec nos yeux d’ombre… Alors, nous avons jugé que nous étions séparés… C’est à dire que nous avons imaginé une séparation entre l’ombre et la Lumière, une séparation entre nous et la Lumière… Nous avons imaginé des compartiments qui s’opposent les uns aux autres… qui se combattent.

Mais, en réalité, à chaque instant, la conscience que nous sommes ne peut que contempler la Lumière Pure : il n’y a rien d’autre à voir !

Nous ne sommes que des éclats de cette Lumière Pure qui regardons la Lumière Pure et Omniprésente.

Toute situation est donc, bien sûr, vraiment Parfaite !

Si Dieu est Tout

Une situation est parfaite, comme Dieu l’a créée depuis toujours et pour toujours… 

Répétons-le :

« C’est « notre » conscience qui fait toute la différence. »

Chacun peut librement le croire… ou ne pas le croire ! Mais l’ombre ne peut être « faite » que du Divin… Il n’y a que Dieu en elle !

Si Dieu est Tout !

Donc l’ombre c’est le Divin lui-même et rien d’autre ! Le problème : c’est seulement que nous en avons perdu conscience… 

Si nous en reprenons conscience, la solution de l’ombre est là, et nous nous apercevons que, cette solution, elle est incluse en cette ombre même : la solution ne s’est jamais perdue !

La solution de l’ombre, c’est la Lumière Pure qui est la source de l’ombre, qui est la trame de l’ombre, qui est la Réalité de l’ombre illusoire !

Plus qu’hier et bien moins que demain

À chaque instant, malgré nous, malgré les coups de frein que nous donnons, nous pensons de plus en plus que La Lumière est Infinie, Éternelle, Omniprésente, Amour…

Mais en fait, toujours, l’instant d’après nous réalisons que c’était bien plus que ce que nous avions pensé jusqu’à là !

C’est drôle, hein ?

C’est une conception originelle de la Vie Originelle…

Mais, depuis le presque début de l’humanité et jusqu’à aujourd’hui, c’est une conception qui, dans notre société, est souvent difficile à exprimer pour qu’elle puisse le reconnaître, en être heureuse et l’aimer, et cela uniquement parce que notre société a été fortement « propagandée » à l’envers ! 

Personne sur cette terre ne peut avoir totalement échappé à cette propagande de l’ombre imaginaire…

Et donc, pour l’instant, presque toute l’humanité est organisée en fonction de cette propagande passée… et cela depuis des millénaires et des millénaires… 

Ainsi, c’est l’ombre qui a imprégné les organisations politiques, les organisation financières, le commerce, la science, les relations humaines etc… etc…

Et cela a finalement contaminé la terre entière dans tous ses aspects…

Et Gaïa souffre, pour l’instant, dans ses recoins les plus secrets…

Silence…

Même si, comme Hercules, nous avons coupé et coupé les têtes de l’Hydre de Lerne, elles ont repoussé et repousseront tant que, comme Hercules, nous ne nous déciderons pas à prendre toute l’Hydre elle-même pour l’élever enfin en entier au-dessus de notre tête, pour la rendre à Dieu en entier… Pour n’y re-connaître que… Dieu !

Alors, là, j’aime mon ennemi… Et c’est la fin de tout combat ! 

La fin de tout combat

Tu sais ? Il y a peu de personnes à qui je peux parler de ça… même parmi mes amis les plus proches  !

C’est vrai que même avec nos bons amis il faut que chacun de nous soit respectueux. 

Si, nous voulons, nous pouvons en parler, mais d’abord, il faut que notre ami le veuille bien… Et puis, il faut y aller doucement… Il faut bien sûr qu’il y ait cette ouverture qui se manifeste par la joie d’écouter puis d’entendre… et ensuite la joie de réfléchir librement à ce qui a été entendu…

À ce moment-là, il n’y a pas de soucis… C’est possible.

Mais, il faut qu’il y ait cette ouverture… C’est l’autre qui doit avoir de l’appétit…

Parce que, au départ, je vois bien que cela marche pour moi ! Je vois que cela marche pour toi également…

Peut-être sommes-nous privilégiés ?

Rien dans la vie ne peut être privilégié par rapport à quoi que ce soit d’autre.

Dieu n’a pas de chouchous !

Donc, nous ne sommes pas privilégiés !

Oui, bien sûr ! Tu as raison : l’Amour Divin ne connaît pas de direction, Il est Omniprésent … Bien sûr !

Comme le soleil Il éclaire tout, mais Lui Il éclaire absolument tout de l’intérieur de tout ce qu’il éclaire !

C’est un Soleil Omniprésent…

Mais, au niveau pratique, c’est par là qu’il faut commencer… Il faut commencer par là où ça marche, c’est à dire à petit pas… autour de nous.

Mais, surtout, surtout, il faut que nous soyons d’abord l’exemple, le témoin vivant, de ce que nous exprimons !

OUI ! Je le vois pour moi-même, c’est le Paradis, en ce moment ! C’est vrai : en ce moment je n’ai pas de soucis, je n’ai pas de malheurs, je n’ai pas de douleurs… Alors, bien sûr, cela me semble assez simple…

Mais là, en cette période de l’humanité en crise où ça commence à être un peu plus difficile… Eh bien, il faut bien que nous nous entraînions pour être prêt lorsque la tempête arrivera ! 

C’est bien maintenant que, lorsqu’il y a une petite difficulté dans notre vie, il faut choper le coup ! C’est à dire, qu’il faut voir si nous pouvons vivre cette petite difficulté un peu différemment ! 

Sinon, si déjà que trop souvent les gens ont du mal à être heureux quand tout va bien…

Le Paradis a existé sur la terre

Alors là, je te dis : « non, non et non » ! Depuis le presque début de l’humanité, jamais tout est allé vraiment « bien » ! Cela n’a jamais existé depuis ce presque début ! 

Attention ! Ça a existé avant, au tout début ! Le Paradis a bien existé pendant très peu de temps, trop peu de temps, au tout début de l’humanité ! Mais, il faut comprendre que quand tu dis que tout allait bien il y a 10 ans : Là, non ! 

Depuis que, très tôt, nous avons accepté de perdre la conscience de la Lumière, « cela n’a jamais été vraiment bien » ! Nous ne savons pas réellement ce que veut dire « aller bien » aujourd’hui…

Non ! Il faut en prendre conscience ! Il y a 10 ans, il y a 1000 ans, il y a 10 000 ans, tout n’allait pas « bien » : il y avait, quand même, une perte de conscience de la Lumière énorme, c’est à dire qu’il y avait beaucoup d’ombre sur la terre qui se manifestait fortement, par des injustices énormes… 

Et, actuellement, il n’y a pas, encore, une plus grande perte de conscience de la Lumière qu’il y a 10 ans, 1000 ans ou 10 000 ans… 

Mais, c’est vrai, il y a, en revanche, un énorme remue-ménage de l’ombre. C’est à dire pour parler avec plus de précision un énorme remue-ménage qui est causé « par  notre perte de conscience humanitaire de la Lumière » !

En effet, dans sa panique dont nous avons parlé il y a peu, l’ombre de l’humanité sort ses « griffes de panique » au maximum ! Et cela fait beaucoup de bruit ! Vraiment beaucoup de bruit ! Ça grince de partout…

Eh oui ! Au même instant, notre perte de conscience veut guérir… et au même instant, elle a une trouille bleue de guérir…

Chacun de nous, individuellement, nous connaissons ça… Nous connaissons tous, intimement, ce désir de la Lumière et en même temps cette peur de la même Lumière qui est Une et Unique !

Nous sommes ambigus… pour l’instant ! 

Et tant qu’il y aura de l’ombre sur la Planète, tant qu’il y aura encore une perte de conscience de la Lumière chez un seul d’entre nous, nous aurons cette ambiguïté qui résulte de notre Unité… 

En effet, notre Unité existe, même lorsque nous l’ignorons.

La solution de l’ambiguïté

Et il y a une seule solution face à cette ambiguïté : c’est que chacun de nous devienne un petit centre de conscience grandissante de la Lumière Absolue… Il nous faut donc choisir de voir, enfin, la Lumière « dans » cette ambiguïté-même ! 

Nous ne pouvons plus en rester à penser que cette ambiguïté, c’est de l’ombre où il n’y a pas de Lumière ! Là où il y a l’ombre, il y a la Lumière Absolue dont nous avons simplement, c’est vrai, perdu conscience ! 

Il n’y a, en effet, que la Lumière qui « Soit » …

Reconnaissons donc, de mieux en mieux, que « tout est Lumière » …

Et là, au fur et à mesure où cette évidente certitude que la Lumière Absolue est vraiment Absolue s’installe chez un plus grand nombre d’entre nous… alors là, notre humanité se détend !

Et, là, notre Véritable Intelligence se déploie…

… Et là, les solutions pratiques apparaissent…

Parce que, tout à l’heure, je te disais que, en ce moment, nous ne sommes pas encore complètement en face des énormes difficultés que l’on peut imaginer et qui semblent arriver…  Et donc, pour l’instant, c’est un peu plus facile d’effectuer ce travail de bien-être… En tout les cas de s’y entraîner…

Virtuoses de la Joie

C’est toujours, toujours, le meilleur moment pour s’entraîner à être heureux !

Mais, c’est vrai, ce que tu dis est vrai ! C’est une bonne idée de nous entraîner maintenant, alors que la vie est peut-être un peu plus facile, en tous les cas pour nous, ici !

C’est pour cela qu’il faut que nous devenions des « virtuoses de la joie », des virtuoses de la conscience de la Lumière, et cela dans tous les domaines ! 

Dans toutes les positions et dans toutes les situations, à l’envers… à l’endroit… Il faut que l’on devienne des virtuoses en conscience de la Lumière…

Parce que, évidemment, là où nous avions, auparavant, trois jours pour nous décider à être heureux sans trop souffrir, à un moment donné nous n’aurons peut-être qu’une seule seconde ! 

Et si nous ne sommes pas assez virtuoses et qu’il nous faut trois jours pour nous décider à être heureux dans la tempête, alors, nous allons souffrir pendant trois jours, énormément… Et, après cela, allons-nous sortir indemnes de cette souffrance ?

Il faut donc oser prendre la décision que nous sommes le plus heureux de prendre « instantanément » ! 

Et, pourtant, le plus souvent, cela contredit tous les enseignements que l’ombre nous avait donnés jusqu’à là… Cela contredit nos habitudes ombreuses restantes, cela contredit les gens les plus proches de nous qui peut-être, eux, réagissent eux-aussi selon leur ombre, selon leur perte de conscience de la Lumière !

Il nous faut donc avoir ce courage d’être heureux face à toutes les situations, quelles qu’elles soient…

Il nous faut pouvoir dire instantanément : « Non ! Là, je vais là où je suis le plus heureux d’aller ! Je fais ça parce que c’est ce que je suis le plus heureux de faire ! Je choisis ça parce que c’est ce que je suis le plus heureux de choisir ! » …

Et pour faire cela rapidement, il nous faut bien être capables d’une excellente réactivité ! Tchik… Tchik… Tchik… Il faut y aller ! Alors, on y va !

On y va ?

Il faut y aller ? Mais nous n’avons pas vraiment une grande expérience à nous décider dans l’instant, comme ça, sur ce thème de la joie : sommes-nous capables de répondre en moins d’une seconde à la question : « Qu’est-ce qui va me mettre le plus en joie ? »

Oui ! Nous en sommes capables, nous en sommes capables parce que c’est la nature en nous qui s’exprime alors ! On a une grande expérience de tout ça ! On peut même dire que l’on a eu des expérience innombrables de cela…

En effet, sans arrêt, depuis le minéral, puis le végétale, puis l’animal, et même depuis que nous sommes humains, nous avons eu cette expérience qui a consisté à choisir ce que nous étions le plus heureux de penser, de dire ou de faire un nombre innombrable de fois ! 

Nous n’avons pas été malheureux tout le temps ! Nous n’avons pas été « que » malheureux pendant des milliards d’années !

On a eu des instants innombrables de joie… Et ces instants innombrables de joie sont marqués, imprimés dans nos mémoires depuis le début de cet univers et même certainement avant… 

Ils sont d’ailleurs bien plus nombreux, infiniment probablement plus nombreux, que les instants de souffrance et ils sont des repères beaucoup plus solides que les récents instants ombreux où, humains, nous avons perdu la conscience de la Lumière…

Je dis « récent », car l’humanité n’existe que depuis peu, depuis très, très peu ! C’est ce que nous dit la science actuelle… Seulement, peut-être depuis 100.000 ou 200.000 ans pour homo sapiens, alors que cet univers semble exister depuis environ 13 milliards de nos années terrestres !

Ah oui ?

Oui !

C’est vrai que la perte de conscience de la joie a été également imprimée, mais « irréellement » ! Légèrement ! Ça n’a aucune réalité… c’est une illusion, c’est une impression contraire, totalement contraire, à notre nature heureuse fondamentale  ! 

Tandis que quand, infiniment plus souvent, dans notre passé, depuis des milliards et des milliards d’années, nous avons expérimenté la joie c’est la conscience de Dieu lui-même qui s’est imprimée dans nos mémoires… Et ça c’est du vraiment solide ! C’est notre Réalité… c’est de l’Éternité ! 

Et nous cherchons toujours, malgré nos difficultés, à en retrouver la conscience… et à revivre la joie que nous avons vécu si souvent et qui nous est si naturelle !

C’est marrant ! Parce que, moi, je pensais que nous nous rappelions surtout ces moments agréables-là événements-là parce qu’ils étaient rares.

La voiture démarre : Quelle merveille !

Non !

Non ! C’est l’ombre qui, depuis peu, nous a appris à ne pas reconnaître, à ne pas valider, ces innombrables expériences de joie que nous avons vécues pendant des milliards d’années.

Par exemple, si nous entrons dans notre voiture et que, lorsque nous tournons la clef du démarreur, elle démarre : C’est une merveille ! C’est une merveille… et nous voulons être totalement heureux qu’elle démarre… C’est là un miracle et l’occasion d’un instant de conscience de la Lumière et donc d’une joie magnifique ! 

Mais, avons-nous pris conscience que cet instant exprime la Merveilleuse Lumière Éternelle ? 

Non ! Trop souvent, la voiture a démarré… et nous n’en avons eu rien à faire ! Nous étions tellement concentrés sur les nombreux problèmes irréels que nous imaginions à ce même instant !

La conscience des innombrables miracles que nous avons vécus a été, trop souvent, obscurcie par notre souffrance que nous avons obligée à crier toujours plus fort. Quel gâchis cela a été !

Ah… Mais c’est intéressant, ça ! C’est un aspect que je n’avais jamais vu… Moi, quand on parlait de joie je voyais un état plutôt grandiose…

Mais non! Non  ! La joie, c’est le quotidien ! 

Ah oui ! Mais ça, c’est bien !

La joie, c’est : tu mets tes lunettes sur ton nez et tu vois mieux ce que tu regardes… 

Regarder et mieux voir, c’est bien une joie !

Ah… C’est le nuage que tu regardes et qui, pour ta plus grande joie, ressemble à de la neige ou à de la crème chantilly… Oui, c’est vrai !

Voilà ! C’est n’importe quoi puisque « Tout est la Lumière »… Il suffit d’en prendre conscience : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence » …

Voilà ! Par exemple, tu as regardé les vêtements que tu avais dans ton placard et tu as décidé : « Tiens, ce matin, je vais mettre ça » et tu as été heureuse de mettre ce vêtement… Et, ça, c’est bien la belle vie ?

Mais avons-nous eu conscience de cette joie qui tisse toute notre journée ? C’est pourtant là que se joue l’essentiel !

Si nous ne l’avons pas reconnu, c’est dommage ! Nous n’avons pas joui de la conscience du Divin dans cet instant…

Mais oui, tu as raison ! C’est un très bon entraînement, ça !

L’instant est toujours grandiose

Eh oui ! C’est ça l’entraînement ! 

Et c’est un entrainement commando ! C’est à chaque instant…

Mais moi, encore une fois, je voyais ça comme quelque chose de grandiose, quoi ! Tu vois ?

C’est « ça » l’entraînement dont nous avons parlé tout à l’heure. 

Il n’existe pas un seul moment de notre vie où il n’y ait pas une possibilité de voir le Divin et de prendre conscience, encore plus, de Sa Lumière…

Pas un seul moment, puisque, chaque instant, c’est Dieu Lui-même ! 

Par exemple là ce livre, il est bleu : tu dis « Ah, c’est bleu ! »

Oui, c’est un joli bleu !

Oui, c’est bleu ! Mais c’est le bleu de Dieu… Il existe, ce bleu de Dieu, pour que tu en sois heureuse.

Et ça ? C’est noir ! 

Ah, oui ! Mais ça, c’est la couleur noire de Dieu… Ce noir existe pour que tu t’en régales…

Tu vois ce que je veux dire ?

En fait, je comprends, c’est reconnaître Dieu dans toutes les secondes et les millièmes de secondes… Là où Il Est, c’est à dire Partout ?

12 • Raconte-moi une histoire !

Raconte-moi une histoire !

Toujours, l’enfant aspire à l’histoire que nous lui racontons…

Nos paroles, nos livres, nos films parlent toujours de lui,

Ton enfant !

Tous, nous sommes l’ombre et la Lumière de toutes ces histoires

Qui coulent dans notre voix

De notre passé vers notre avenir…

Nous sommes Tes rayons de Lumière Éternelle

Qui, toujours,

Éclaire l’ombre que nous avons imaginée…

C’est notre histoire !

Nous la vivons à chaque instant !

Nous ne parlons que d’elle :

Depuis que nous avons fermé nos yeux,

Nous racontons :

Ta Lumière Originelle,

Dans laquelle, lorsque nous sommes conscients,

Nous vivons l’Éden…

Mais, pour l’instant,

Nous ne pouvons ignorer notre ombre

Que nous avons inventée, une nuit,

En perdant conscience de Toi.

Et ce soir, comme chaque soir,

Avant de s’endormir,

L’enfant veut entendre, encore et encore,

Cette histoire véritable :

L’histoire

De l’Espoir,

De la Foi,

De l’Amour

Qui éclairent, pour toujours, son ombre… !

Et, là, centre de ce qu’il entend,

Il s’endort en me tenant la main,

En aimant mieux demain…

Lundi 15 Mai 2017

10 • Ô Joie

Ô Joie

Tu ruisselles, paisible,

Des sources à la mer…

Dans le lac, Tu reposes,

Dans le ciel, Tu T’élèves…

Mon Âme, née de Toi,

Tend vers Toi

Et,

Pour son voyage infini,

Passe en Toi…

C’est par Toi,

Que se transcendent

Toutes les émotions…

Cœur de l’expérience,

Tu nourris notre conscience !

Ô Joie…

Dimanche 14 Mai 2017