Les 8 Entretiens (4ème Partie du 2ème Entretien)

Ce qui va se passer, si nous pensons « « ça », ce n’est pas Dieu ! », c’est que nous allons revenir vers ce « ça », de façon obsessionnelle, de façon intense, jusqu’à ce que nous reconnaissions que c’est Dieu Lui-même…

Parce qu’il y a quelque chose en nous, probablement « l’Âme » en nous dans tous ses aspects, qui ne peut pas envisager que « ça », ce ne soit pas Dieu. 

Notre mental encore ombreux, lui, il a pu imaginer ça… mais notre Âme, Elle, Elle ne le peut pas : Elle ne connaît que Dieu en tant que Tout, puisqu’Elle est une parcelle de Dieu Lui-même en nous ! 

Et donc, nous allons revenir, et revenir encore et encore, sur cet aspect de l’existence que nous avions prétendu séparé du Tout ! Et ceci, jusqu’à ce que notre conscience s’ouvre et que nous osions voir la Lumière là où nous ne l’avions pas reconnu, c’est à dire dans cet aspect particulier. C’est tout !

Et après ? Après, nous passons à autre chose ! Évidemment, puisque c’est l’Infini…

  

Évolution spiralée

Oui ! Il n’y a pas de soucis, pour moi, c’est complètement cohérent.

C’est révolutionnaire !

C’est révolutionnaire par rapport à l’ombre ! 

Mais, ce n’est pas révolutionnaire par rapport à la Lumière !

Non, non ! Mais je veux dire comme mécanisme de vie. 

C’est une approche qui peut vraiment aider. C’est une autre perception du quotidien de tout un chacun, par rapport à nos habitudes passées…

Bien sûr, c’est vrai !

C’est comme si ça me donnait un bâton pour marcher… C’est une autre façon… 

Parce que c’était exactement ma problématique. En ce moment, je cherchais à me resituer dans tout ça… dans ce quotidien.

Avec les changements qu’il y a eu du fait du confinement de la Covid 19, j’ai été renvoyée à un autre quotidien que ce que j’avais vécu jusqu’à là.

Mais du coup, je me suis dit : « Il faut vivre ! » C’était un quotidien qui m’était assez « antithétique » (Je ne sais pas si ça se dit ?), par rapport à tout ce que j’avais vécu jusqu’à là, avec toutes mes activités habituelles… et là, c’était un peu différent !

Je n’avais plus, j’allais dire, les armes pour vivre… 

Oui ! Tu veux dire les outils, les habitudes pour gérer ce genre de situation nouvelle que le confinement nous proposait.

Oui ! Et j’étais, avec tout ce que je faisais, dans une situation de critique vis à vis de ce que je faisais : ce n’était pas assez grand, pas assez valable… Et cela, tout en sachant que ce qui est petit fait bien sûr partie de la vie…

« Je ne suis pas assez libre pour reconnaître le Divin dans « ça » » par exemple ?

Voilà ! C’est exactement ça !

« Pour reconnaître le Divin, il faudrait que je puisse aller où je veux, quand je veux » … par exemple, ou quelque chose de ce genre ?

Oui, ou bien que je fasse des choses très intéressantes, très coopératives, parce qu’il faut donner pour rendre service… et que me donner « à moi », cela ne compte pas ! 

Je sais ! C’est plein de contradictions…

  

Transcendance naturelle

Cette situation d’isolement était une invitation à un changement de paradigme… C’était une crise de transcendance ! Une belle crise, bien sûr…

Oui, oui ! C’est pour cela que je n’arrivais pas trop à critiquer, non plus… parce que je me suis dit : « C’est nouveau… c’est autre chose… c’est parce que tu ne sais pas faire ! » … et donc je cherchais, je cherchais !

Tu veux dire : C’est parce que tu ne « savais » pas faire.

Oui, tu as raison : parce que je ne « savais » pas faire.

Oui, c’est important et vrai ! Parce que à partir du moment où tu oses penser que « tu sais » le faire… ça va se faire ! Ce n’est même pas que ça va se faire, c’est que c’est fait : « C’est fait ! »

  

Pensée Naturelle

Il faut vraiment que nos pensées retrouvent leur place réelle… Il faut que l’on progresse à propos de l’usage de cet aspect de nous qu’est la Pensée (qui n’est pas un outil) … et que cette Pensée (que nous sommes) nourrisse les faits, le Corps, que nous sommes à partir de l’Âme que nous sommes.

Oui, c’est vrai !

Notre Pensée est le « lien » naturel, obligatoire, entre l’Âme et le Corps et non pas un mur imaginaire entre l’Âme et le Corps !

Mais, là, même le mot « lien » n’est pas le mot vraiment juste pour décrire l’unité de la Pensée avec l’Âme et le Corps.

La simple Réalité, c’est que l’Âme, le Corps et la Pensée, c’est un seul et même Être…

Parce que, trop souvent, notre Pensée a été envisagée, et c’est là le fait de notre ombre, comme un obstacle entre l’Âme et le Corps. 

L’ombre (qui, rappelons-le ici, est simplement la perte de conscience de la Lumière Éternelle) a mis en place une illusion de séparation de l’Âme et du Corps… et donc une perte de conscience de l’Âme et un dysfonctionnement du Corps.

Il faut que notre Pensée soit l’expression toujours plus précise de l’Âme pour nourrir le Corps, c’est à dire pour alimenter les faits.

En fait, ce que je voulais dire tout à l’heure, par rapport à l’humilité, ça concernait l’humilité de la Pensée. Il n’y a qu’elle qui permet cette sensation de gérer, de commander, de combler… 

  

Pensée Parfaite… et son usage

Oui, ça c’est une description de la pensée ombreuse… mais, ce n’est pas la « Pensée » … parce que la Pensée, elle, elle est Parfaite, c’est le Don de Dieu Lui-même… 

C’est la perte de conscience de Dieu dans la Pensée qui nous a posé un problème.

Ah oui ! Je vais faire attention à ne pas, non plus, généraliser ma Pensée en y mettant des choses qui effectivement ne sont que le résultat de son utilisation.

Oui ! La Pensée, c’est Dieu qui l’a créée, qui l’a donnée… donc, elle ne peut être que Parfaite !

Oui, bien sûr, je suis d’accord.

Le processus de pensée, « la Pensée », c’est comme l’Âme, c’est comme le Corps, c’est comme l’Être qui, Lui, est ces trois aspects en un… C’est Éternellement Parfait !

C’est l’usage erroné que nous avons fait de cette merveille depuis le presque début de l’humanité qui a été le problème !

Nous avons simplement fait un mesusage de « la Pensée », qui a la base est créée par Dieu pour prendre conscience de son union avec l’Âme et le Corps, et ainsi vivre le Paradis sur la terre… (ou quelque chose comme ça, car on a eu plein d’images différentes pour exprimer ça !) … 

À un moment nous avons, donc, fait un mesusage de la merveilleuse Pensée pour imaginer une séparation de l’Âme, du Corps et de la Pensée… pour nous donner « l’illusion » d’une séparation entre ces trois aspects de notre Être…

  

Rien ne peut séparer ce que Dieu a Uni

Nous disons : « illusion » d’une séparation… Car rien ne peut séparer ce que Dieu a uni… 

Et donc rien ne peut séparer l’Âme, la Pensée et le Corps… que Dieu Lui-même a créé « Un » avec Lui-même.

Mais, là, avec cette illusion de séparation, nous avions inventé l’ombre… qui était simplement « cette perte de conscience de l’Unité Éternelle de Dieu », avec son corollaire « l’inconscience du Fait Éternel que Dieu est Tout ».

Et là, dès que cette illusion a été mise en place, tout s’est compliqué : il y a eu le bon et le mauvais qui se combattaient, il y avait le noir et le blanc qui s’opposaient, le haut devenait l’ennemi du bas, la droite était mieux que la gauche etc. etc.

C’est tellement basique ! On se demande comment on a pu arriver à faire une telle séparation.

  

L’illusion de la séparation

Tu veux dire : comment avons-nous pu « imaginer » une telle illusion de séparation ?

Eh bien ! Ça c’est toute l’astuce de l’ombre : « L’ombre sait se faire belle » ! Et, par notre choix, nous nous sommes trompés avec elle pendant des dizaines de milliers d’années, depuis son origine sur la terre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité… 

Et puis, ensuite, pendant ces millénaires, quand nous regardions l’ombre, nous la regardions avec de l’ombre déjà installée dans notre regard… et donc, « Ombre plus ombre a donné plus d’ombre » ! 

C’est la caverne de Platon !

Et, là, tous les mécanismes de pensée ont été pervertis… Et ceci jusqu’à aujourd’hui !

Et donc, tous nos raisonnements ont été tordus, et retordus, et encore retordus ! Et cela a rendu le piège de l’ombre magnifique, très attirant, très efficace… Et l’ombre a rempli nos habitudes… et nos mémoires.

Et l’humanité a essayé sans cesse de solutionner l’ombre avec de l’ombre… presque seulement avec de l’ombre !

Évidemment, ombre plus ombre, ça n’a jamais fait de la lumière… mais cela a bien caché la Lumière à notre conscience un peu plus efficacement.

  

Une simple perte de conscience de la Lumière

La Lumière, Elle, existe éternellement, et il ne nous faut que reprendre conscience d’Elle, en tout ! 

… Et donc, il nous faut également reprendre conscience de la Lumière « dans l’ombre » qui l’a voilée depuis si longtemps, et si efficacement…

Regardons l’ombre du passé… regardons-là si bien, si profondément, avec toujours plus d’amour, jusqu’à ce que nous reprenions conscience de la Lumière « en » elle… 

L’ombre n’était que « notre » perte de conscience de la Lumière qui, Elle, Existe en Tout, Éternellement…

Tout ce que mes sens me montrent, tout ce que mes pensées pensent et, bien sûr, tout ce qu’est mon Âme, n’est-ce pas la Lumière Éternelle ?

Mais, reprendre conscience de la Lumière a toujours été interdit par l’ombre… Et cela depuis son tout début ! 

Oui, en effet, l’ombre a eu un début… et elle aura une fin.

Donc, nous retrouvons ce que tu disais tout à l’heure : « Nous sommes liés aux choses que nous n’aimons pas… par l’Amour… »

Oui ! « Nous avons été liés aux choses que nous avons « prétendu » ne pas aimer par l’Amour Inconditionnel… » 

Ne pas aimer a toujours été « une prétention ».

Nous ne pouvons pas « ne pas aimer », c’est impossible !

On est créés comme ça. C’est comme si on disait : « Je vis sans respirer », ou « je vis sans corps » … Non ! Nous respirons, nous sommes un corps par Décret Divin…

Eh bien, c’est pareil : nous sommes heureux, nous sommes la joie, nous aimons, par Création Divine ! Et là, nous ne pouvons rien y changer !

La seule chose que l’on a pu choisir, grâce à notre « libre arbitre », c’est la conscience ou l’inconscience que l’on a eu de cette Création Divine Parfaite que nous sommes.

  

Tout est une conscience en évolution

Nous sommes donc des consciences en évolution : toi, tu es une conscience en évolution… moi, je suis une autre conscience en évolution… 

Tout est une conscience de Dieu en évolution…

Même ces objets, ce bureau, ce stylo, ce sont des consciences de Dieu en évolution.

Si ça existe, c’est une conscience de Dieu !

Si je peux le nommer, alors c’est une conscience de Dieu… et même si je ne peux pas encore le nommer, c’est une conscience de Dieu.

Cet air qui est là, c’est aussi une conscience de Dieu, une conscience différente de celle qu’est le loup, mais c’est une conscience du Divin… en évolution.

Et encore, j’ai dit « différente », mais nous verrons ! Car nous avons une connaissance de l’air très limitée… Nous avons une connaissance du loup très limitée.

Finalement que connaissons-nous ? Très, très peu de chose… Seulement ce que l’on en connaît « pour l’instant » …

Mais, comme l’objet de notre conscience, c’est la Lumière Éternelle et Infinie, nous aurons une conscience toujours plus grande de cette Lumière en tout… et donc, dans l’air, dans le bureau… dans le Corps, dans la Pensée et bien sûr dans l’Âme.

  

Nul ne sait ce que peut le corps

Spinoza a dit : « Nul ne sait ce que peut le corps ». 

J’adhère à 100%… On ne sait pas ce qu’est un corps humain. Nous n’avons que des préjugés sur ceci, sur cela, sur nos possibilités…

La mémoire ? Nous ne savons pas ce que c’est ! Notre conscience évolue sans cesse à propos de la mémoire… Et il en est de même pour tout… 

Nous sommes toujours au début de nos connaissances, au tout début de la conscience que l’on a de Tout… Et ce sera toujours le cas… En effet, comment arriver au bout de l’Infini ?

Nous ne savons pas comment le Tout a voulu que tout cela fonctionne… Mais cependant, notre connaissance augmente chaque jour… 

Si nous regardons le passé, c’est bien ce que nous voyons : une évolution de la conscience, associé à une évolution du corps pour permettre cette conscience et associé à une évolution de l’Âme qui en est l’origine naturelle en nous.

Mais, là, nous voyons comment les choses ont fonctionné quand nous avons perdu conscience du Divin… Là, nous avons prétendu y voir un dysfonctionnement, une pathologie ! Mais nous ne connaissons toujours pas le vrai fonctionnement du corps, ni son vrai « dysfonctionnement » …

Comment fonctionnerait notre Corps, si depuis l’origine de l’humanité, l’Âme avait été la seule source de la Pensée humaine ? Dans quel état la terre serait-elle ?

Non ! Nous ne connaissons que très peu de chose du véritable fonctionnement de la Vie !

  

Une saine ignorance

C’est vrai que nous sommes ignorants, malgré tout ce que nous savons !

Mais, cela n’a pas été grave, car ce dysfonctionnement, nous revenons sans cesse vers lui, dans le but d’en comprendre le fonctionnement… C’est à dire que nous avons toujours cherché à comprendre le véritable fonctionnement du dysfonctionnement !

Si nous regardons le passé, nous pouvons voir que, sans cesse, nous sommes revenus vers l’ombre…

Mais, pourquoi cela ?

Mais, simplement pour y reconnaître la Lumière Éternelle qui, toujours, a été là… voilée en elle.

Cette Parfaite Lumière n’a pas changé lorsque nous en avons perdu conscience, imaginant ainsi l’ombre ! 

L’ombre n’a jamais eu de consistance, elle n’a été qu’une imagination de séparation de ce qui est Éternellement « Un ».

L’ombre n’a jamais existé en dehors de la Lumière…

L’imagination de l’ombre, par perte de conscience de la Lumière, n’a pas fait perdre à la Lumière Sa Réelle Existence Éternelle.

On avait imaginé l’ombre. C’est vrai !

  

L’ombre imaginée

Oui, l’ombre, c’est une imagination…Mais c’est une imagination pervertie, parce que dès l’instant où nous avons perdu conscience de la Lumière, tout ce que nous avons pu imaginer a été ombreux… au moins en partie.

Oui, bien sûr ! Tout à fait.

Et donc, chacun de nous a été une des origines de l’ombre… Et nous avons bien vu le résultat. Nous avons bien vu comment cela a fonctionné… et dysfonctionné… et l’impact que cela a eu sur la matière… 

La moindre particule chimique sur la terre a été impactée par la perte de conscience de la Lumière par l’humanité.

Tout ! Tout ! Là-bas dans l’océan, à des milliers de kilomètres, tel plancton a souffert de notre perte de conscience de la Lumière.

Et c’est là que nous nous posons la question : À quel moment ? Quel a été le micro-micro-mouvement qui a commencé toute cette ombre imaginée ?

Eh bien, nous avons appelé cela Caïn, pour l’instant… Caïn, tel que nous l’avons imaginé avec notre propre perte de conscience de la Lumière à nous…

Tout à fait ! Parce que cela m’a toujours perturbé…

  

L’ombre Aimée

Caïn ! Il a été super-tordu, super déformé, y compris par notre propre perte de conscience, en nous, de la Lumière.

Mais nous, nous pouvons nous poser par exemple la question toute simple : « Est-ce que le Christ Aime Caïn ? »

Silence…

Pour moi, cela ne fait aucun doute.

Oui, bien sûr ! Ce n’est pas possible autrement ! Sinon que voudrait dire par exemple : « Chaque brebis, même jusqu’à la dernière » ?

Voilà ! Bien sûr, pour nous, ici, il n’y a pas de problème sur ce fait… Nous n’avons aucun doute. Ce n’est pas possible autrement ! C’est mon avis également… 

La Conscience Absolue de la Lumière, c’est la Conscience Absolue de la Lumière !

Mais, nous ? Nous avons tellement manqué de courage, pendant des milliers d’années, … Nous avons tellement adhéré à l’ombre en la haïssant… 

Nous n’avons pas seulement subi l’ombre… Mais, nous avons bien participé, chacun de nous activement, à cette perte de conscience de la Lumière… Tous nous l’avons inséré dans notre quotidien depuis des millénaires, en la combattant.

Sans cesse, nous l’avons appris de nos parents multiples et nous l’avons enseigné à nos enfants multiples… Et voilà ! Et nous avons cru finalement que c’était la réalité et beaucoup de gens l’ont cru encore jusqu’à aujourd’hui.

  

Le courage

Mais, non ! Et c’est parce que les plus avancés des Êtres humains ont osé commencer, puis continuer, avec courage à voir la Lumière dans l’ombre que l’ombre va disparaître un jour… 

Il a fallu que l’Amour de l’ombre commence quelque part, dès le début de celle-ci… Et il faut que cela continue… Il n’y a pas de problème, c’est la seule façon de faire…

Donc, il faut voir à, comme le dit Gandhi « Devenir ce que nous voulons que le monde devienne ».

Eh oui, bien sûr !

Silence…

Au niveau symbolique… on a l’impression que la première sensation d’ombre, c’était le fait de se croire autre que la Lumière.

Voilà ! Dès que nous avons prétendu qu’il existait autre chose que la Lumière, nous avons inventé l’ombre.

Silence…

  

Le lien de l’Amour Inconditionnel

Vraiment, ça me met en travail, cette histoire : « Que je sois lié par l’Amour à tout ce que j’ai prétendu ne pas aimer ».

Oui ! Par l’Amour « Inconditionnel », par la Lumière « Absolue »… C’est à dire que nous avons un appel Absolu à une conscience toujours plus grande de cette Lumière…

Et nous n’arrivons pas à tricher ! Le coup de frein à notre ouverture de conscience n’est toujours que momentané.

Nous avons essayé de tricher, par habitude, par attachement à notre perte de conscience etc… Nous avons essayé de passer à droite, à gauche, au-dessus, en-dessous ! Nous avons essayé d’échapper à la conscience… Mais non ! C’est impossible ! 

Nous revenons toujours vers ce que nous n’avons pas aimé (ou plutôt vers ce que nous avons « prétendu » ne pas aimer) pour l’Aimer (ou plutôt pour reconnaître que nous l’avons toujours Aimé) … 

Et nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas réussi !

Alors, pour ça, il faut plusieurs vies !

Ça dépend ! Cela dépend des vitesses… La vitesse infinie, elle existe aussi… Cela dépend de nos attachements à nos pertes de conscience, c’est tout.

Tant que nous sommes attachés à une perte de conscience, nous la maintenons en place… Et ceci jusqu’à ce que nous puissions reprendre conscience qu’elle n’est faite que de Lumière Pure…

C’est fou, ce truc-là ! Ça me donne une ouverture pour comprendre un peu la pensée de Gandhi… parce que, sinon, ce n’était pas compréhensible… Ça faisait comme un extérieur d’amour, mais en fait, c’est plus simple que ça… 

C’est logique…

Oui, c’est plus simple que ça ! C’est infiniment plus simple que ce que l’ombre que nous avons imaginée, nous a enseigné depuis des millénaires et des millénaires…

C’est une logique totale : Nous ne pouvons pas tricher ! 

Les 8 Entretiens (5ème Partie du 2ème Entretien)

Oui, c’est plus simple que ça ! C’est plus simple que ce que l’ombre nous a enseigné depuis des millénaires…

C’est une logique totale : Nous ne pouvons pas tricher ! 

  

L’ombre a eu un début : elle a une fin

Eh bien, on a essayé… Nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas tenté de tricher… Nous l’avons tenté pendant des millénaires et des millénaires ! Mais nous n’y sommes jamais arrivés ! 

Cela a été impossible, parce que ce qui a essayé de tricher en nous, c’était l’ombre en nous… 

Et l’ombre, en nous, elle a un début et elle a une fin… La perte de conscience de la Lumière, en nous, a un début et une fin…

Mais la Lumière, dont nous sommes faits, Elle, Elle n’a ni début, ni fin : Elle est tout simplement… Éternelle.

Donc, pour nous, c’est évident… Nous savons que c’est la Lumière qui est là et qui a toujours été là et qui sera toujours là… Et la Lumière, elle ne va pas changer… Elle n’a pas disparu lorsque nous en avons perdu conscience.

Cependant, l’ombre, c’est à dire la perte de conscience, elle, elle a eu un début… et comme elle a eu un début, elle aura une fin. Ça, c’est sûr !

Eh bien, c’est bien !

Bien sûr que c’est bien.

Et, c’est vrai en plus !

Oui, c’est comme ça. L’ombre finira ! Ça, c’est sûr. L’ombre finira.

Nous pouvons avoir cet espoir absolu.

Moi, je l’ai. Ce n’est pas un souci… Je sais que l’ombre finira.

Voilà ! 

Eh bien, c’est de cet espoir, chez nous de plus en plus absolu, que naîtront les solutions au fur et à mesure… Et ceci, dans les situations de conscience que l’on va rencontrer chez nous-même et chez les autres…

Nous allons toujours persister et voir toujours mieux la Lumière en tout… Dans la Lumière bien sûr… mais aussi dans l’ombre que nous avons imaginée !

Et, là, nous voyons toujours mieux que l’ombre n’est « que » la Lumière dont nous avions perdu conscience.

On va faire ça, à droite, à gauche, dans tous les sens, jours après jours, vies après vies et ainsi, l’ombre va nécessairement diminuer et donc elle va finir.

La fin de l’ombre, c’est la Lumière !

Il n’y a pas d’autre fin que la Lumière pour l’ombre !

  

Nous sommes Amour

Est-on capable d’aimer ? …

Oui, surement ! Avec les pensées qui prennent leur source dans l’Âme.

Sommes-nous capables d’aimer ? 

Alors, là, si nous prenons comme point de départ l’éducation apprise de l’ombre, nous dirons : non ! En effet, l’ombre nous interdit de tout aimer… Elle nous interdit d’aimer sans condition… Donc elle nous interdit d’Aimer tout court !

Par contre, si nous partons de l’éducation de la Lumière, c’est à dire de la Grande Éducation Absolue que nous propose depuis toujours notre Âme… Eh bien, là, « nous sommes Amour », nous ne pouvons pas échapper à l’Amour que nous sommes… Nous ne pouvons même pas dire que nous ne pouvons pas aimer : nous « sommes » Amour. Un point c’est tout !

On pourrait s’amuser à dire que nous sommes Amour, que nous le voulions ou pas… Mais, il est plus juste de dire : nous sommes Amour, que nous en soyons conscients ou pas.

Et nous ne pouvons plus alors nous poser la question : « Est-ce que nous pouvons » ou « Est-ce que nous ne pouvons pas aimer » ? … 

C’est que : « C’est » !

Tu vois ?

Oui ! Ça, c’est plus facile à observer.

Nous sommes Amour…

Oui, ! Nous sommes Amour… Ce n’est pas que « nous aimons » ou que « nous n’aimons pas » !

Nous sommes Amour… 

Et, à partir de cette État Fondamental et Éternel que nous sommes, grâce à notre libre conscience, soit nous en avons conscience, soit nous en avions perdu, momentanément, la conscience.

Si nous en avons conscience, alors nous pensons et disons que nous aimons… Nous nous exprimons comme cela… Nous vivons alors l’état de paix et de confort qui est l’Amour Lui-même.

Mais, tant que nous avons perdu conscience de cet Amour, dont nous sommes faits depuis toujours, nous avons pu prétendre, grâce à notre libre arbitre mal utilisé, dire et même vivre, que nous n’aimions pas… 

Et là, nous avons vécu un état d’inconfort, voire de grande douleur… et, du fait de notre fidélité absolue à l’Amour Inconditionnel, nous avons revécu, et revécu, la situation que nous prétendions ne pas aimer autant de fois que nécessaire pour que nous puissions reconnaître que nous l’aimons.

En effet, cette perte de conscience ne peut guérir qu’en reprenant conscience… Et donc, cette perte de conscience ne peut guérir qu’Aimée !

C’était de l’ombre et elle ne va guérir que reconnue Lumière…

Donc, l’ombre ne va retrouver sa Véritable Nature qu’en se fondant, qu’en se perdant délicieusement dans la Lumière, dont elle a toujours été faite depuis toujours, même bien sûr, quand nous en avions perdu conscience.

La Lumière seule guérit l’ombre

C’est important ! Ça me parle… 

Moi je sens… enfin je ne sens pas… Je ne sais pas comment dire : quand je devais dire « j’aime » ou « je n’aime pas », je n’arrivais plus ! J’ai toujours eu un problème avec ce mot !

Tu as raison ! Bien sûr ! Je comprends…

Mais le fait « d’être Amour », le fait de mettre un mot différent, là aussi, c’est comme si j’avais une autre porte qui s’ouvrait. Et je sens que cela fait quelque chose à l’intérieur de moi qui fait que cela devient possible.

Alors que le fait que « il faut que j’aime mon voisin, malgré toutes les difficultés qu’il me propose… »

Quand nous disons « J’aime mon voisin », ne signifions-nous pas simplement que « Je suis conscient de l’Amour dans ce voisin » ? ou que « Je suis conscient de la Lumière qu’est ce voisin » ?

Oui, c’est cela que nous faisons.

  

Seule la Lumière existe

Quand nous disons « Je n’aime pas ce voisin », ne nous disons-nous pas, en réalité : « Mon voisin est Lumière, mais je n’en ai pas conscience » ?

Nous ne nous rendons généralement pas compte que nous pensons comme cela… et nous disons simplement : « Je ne l’aime pas ! »

On prend un raccourci verbal qui nous permet d’échapper à la conscience de la Vérité… Cela nous permet d’échapper à la conscience que l’on avait perdu conscience…

Mais ce n’est pas grave ! En effet ce voisin, il va revenir et rester dans notre voisinage, réel ou virtuel, il va continuer à nous interroger, il va continuer à nous aider… Il va en effet essayer sans cesse d’obtenir la bonne réponse de notre part !

Sa merveilleuse question, dont il est rarement conscient, c’est : « Est-ce que tu peux encore, une fois de plus, « essayer » de m’Aimer comme je suis ? Est-ce que tu peux m’aimer sans aucune condition ? »

Et ceci, il me le demandera et me le redemandera, dans cette vie, comme il l’a fait dans toutes nos vies antérieures communes, et comme il le fera dans toutes nos vies communes futures, avec une fidélité totale, jusqu’à ce que j’y arrive ! 

C’est bien là, également, la question que pose sans cesse un enfant à ses parents, n’est-ce pas ? « Maman, Papa, est-ce que vous pouvez m’Aimer sans condition ? Est-ce que vous pouvez être heureux de tout ce que je suis, sans aucune condition ? »

C’est, également, la question que nous nous posons, toi et moi, l’un à l’autre, là, à cet instant même.

C’est la question universelle : « Est-ce que je peux être aimé sans condition ? ». 

C’est à dire, finalement, « Est-ce que Dieu existe ? »

Rires…

  

Dieu existe : peux-tu me Le manifester ?

Oui ! C’est vrai !

C’est cette question-là qui est essentielle ! Et donc, nous nous la posons, nous nous la reposons et nous nous la reposerons encore, à nous-même et aux autres, jusqu’à ce que nous obtenions la seule réponse qui satisfasse en même temps, notre Âme, notre Corps et notre Pensée… Ainsi que l’Âme, le Corps et la Pensée de l’autre !

Et ensuite, nous voulons sans cesse obtenir, à nouveau, la bonne réponse, la vraie réponse, répétée encore et encore plus ! Là, c’est pour nous rassurer que c’est vraiment, vraiment, vraiment Vrai ! 

Et nous poserons cette question jusqu’à ce que nous ayons la réponse manifestée, permanente, qui soit en accord avec la certitude absolue que nous avons dans notre Âme, à propos de tel ou tel sujet :

« Sur ce sujet, nous sommes aimés sans aucune condition ».

Et ensuite, seulement, nous pourrons passer à un autre sujet !

Et, bien sûr, à cette question essentielle, il n’y a qu’une seule réponse acceptable, c’est « Oui ! »

C’est « Oui, je t’aime inconditionnellement ! » ou « Oui, je m’aime inconditionnellement ! » …

Ou par exemple : « Cette odeur que je n’aimais pas, je l’aime inconditionnellement ! Je suis totalement heureux qu’elle existe »

Parce que à un moment, il faut l’acte de foi… On ne l’a peut-être jamais fait d’aimer cette odeur qui sentait mauvais… d’être heureux qu’elle existe !

  

Reconnaître la Lumière en tout

Non, si elle sent mauvais, non !

Mais, tu vois ce que je veux dire ! Comment allons-nous résoudre cela, sans l’aimer ? Si nous ne l’aimons pas, cette odeur, va persister, pour nous, sur la terre, de façon obsessionnelle… pour nous qui ne l’aimons pas.

Et le mécanisme pour qu’elle existe pour nous, existera, soit matériellement, soit dans notre esprit… et nous y aurons accès… matériellement ou virtuellement, dans le but de l’aimer, dans le seul but que nous soyons heureux qu’elle existe…

Nous existons pour tout aimer ! Nous existons pour être heureux de tout.

Nous sommes là pour tout aimer, pour tout élever ! Nous existons pour reconnaître, toujours plus, le Divin en tout.

Et, là, du coup, il n’y a pas des moments intéressants et d’autres moments sans intérêt : Il n’y a que des moments pour tout aimer ! Il n’y a que des moments pour être heureux de Tout !

Ce qui est aussi intéressant, c’est que, pour vivre ce phénomène…

Pardon, je te coupe ! Tu veux dire « pour en avoir conscience », parce que ce phénomène c’est ce que nous « vivons » à chaque instant de notre vie, à chaque instant de nos vies…

Oui ! … Alors, « pour avoir conscience de ce phénomène », ça te renvoie à la Lumière en toi !

Ça te renvoie à « la conscience » de la Lumière, en toi et en tout. Oui !

Parce que sinon, moi, dans un premier temps, je peux entendre : « Je vais » aimer ! Ou, « Je dois » aimer ! Ou, « Il faut » aimer ! Ou encore, « Aimez-vous les uns les autres » ! 

Bon, mais cela m’a toujours paru complètement creux ! Pas parce que c’est faux…

Mais cela me paraissait creux parce que j’étais dans une sorte d’incapacité de le faire… parce que c’était « moi » qui n’y arrivait pas …

Oui, c’était là le résultat de notre perte de conscience…

Alors que le fait de dire que « je suis Amour » et que c’est que « ça » qui va « Aimer » en moi … alors, là, tout est possible, tout est permis !

C’est marrant, parce que, sans arrêt, il faut réajuster la perception que tu as des mots… Je ne sais pas comment dire… C’est vachement important… Ce travail, il peut être si simple.

  

C’est la conscience qui fait toute la différence

Oui, on nous dit : « un mot égale une conscience ».

Oui.

Donc, il faut que nous choisissions la conscience que nous mettons dans le mot ! Ce n’est pas le mot pensé, dit ou écrit qui compte… C’est la conscience que nous y mettons.

Par exemple le mot « Dieu » … on peut en avoir une conscience très diverse… C’est : « Quelle conscience est-ce que je mets, à cet instant, dans ce mot « Dieu » ? »

Est-ce que j’y met la conscience la plus infinie que je suis capable d’envisager ? Est-ce que je « transcende » ce mot ? Est-ce que ce mot signifie pour moi « Dieu Est Tout » ?

Ou bien, est-ce que j’y met une restriction, un interdit, une séparation, du genre : Dieu est à droite, il n’est pas à gauche… ou Dieu est en haut, il n’est pas en bas… ou bien encore, Dieu est là-bas, il n’est pas ici…  ou, Dieu n’est pas en moi… ou, Dieu n’est pas en cette personne ou dans cette chose… etc.

Chaque mot a la valeur de la conscience que l’on y met… 

Mais, c’est la même chose de chaque regard, de chaque bruit que nous entendons, de chaque chose que nous touchons… Tout cela a la valeur de notre conscience !

  

Tout a la valeur de ma conscience

Quelle est la conscience de la Lumière que j’ai à cet instant dans ce que j’entends, dans ce que je touche, dans ce que je dis, etc.

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

Ben… c’est exactement ça… Le fait d’avoir, d’un coup, conscience de l’Amour en moi : il n’y a plus de problème !

Oui, bien sûr… Mais le problème, ce problème n’était pas obligatoire ! Il a été finalement utile, mais il n’a jamais été nécessaire…

Oui, mais c’est comme si on me donnait le passeport… 

■ 

Oui, c’est vrai ! Je comprends.

Mais sinon, je ne l’avais pas.

Nouvel instant, nouvelle libre conscience

■ 

Nous l’avons toujours eu ! Ce passeport nous l’appelons « le libre arbitre » ou la « libre conscience » …

Ce libre arbitre, nous l’avions depuis que nous sommes Êtres humains et, bien sûr, nous l’avons à cet instant également… Mais, nous l’avions utilisé jusqu’à un certain niveau et maintenant, nous l’utilisons à un nouveau niveau, plus élevé… 

Nous avions un feu, soit vert, soit rouge, à chaque nouvel instant ! Et c’est nous qui en choisissions la couleur. 

Mais, ce n’est jamais le même instant ! Ce n’est jamais la même conscience.

Nous ne pouvons pas vivre deux instants avec la même conscience. Ça, c’est impossible !

Notre conscience ne dure que cet instant ! 

Un instant, c’est une conscience… Un nouvel instant, c’est une nouvelle conscience !

N’empêche que ces mots, « l’Amour », « l’Instant » etc., c’est comme si ça me réunissait, alors qu’avant j’avais des parties, des morceaux… Alors que là, à l’instant, ça m’enveloppe moi…

Adoration Naturelle

Oui, Tu as raison !

Dès l’instant où nous avions perdu conscience de la Lumière, à ce même instant, nous avions perdu conscience de la Vérité, nous avions perdu conscience de l’Unité… Nous avions perdu conscience de tous les aspects infinis du Divin…

Donc, nous avons eu un sentiment de « séparation », puisque pour perdre conscience de la Lumière, nous avons été obligés d’imaginer autre chose que la Lumière… donc, il nous a fallu imaginer une séparation entre d’une part, la Lumière, et d’autre part, cette autre chose, soi-disant « hors » de la Lumière… 

Le dieu et le diable, si tu veux ! Ou n’importe quoi ! nous étions obligés d’imaginer une séparation ! Une opposition entre quelque chose et quelque chose d’autre… pour perdre conscience de la Lumière.

Sinon, si nous n’imaginons aucune séparation, il ne reste plus que Dieu ! C’est tout ! Il ne reste plus que l’Unité, la Lumière Absolue en toute chose…

Et, bien sûr, nous reconnaissons la Vérité : nous sommes Un avec le Tout.

Et à ce moment-là, le grain de poussière nous extasie… Tout nous émerveille, puisque nous sommes alors dans notre état naturel d’adoration du Divin dans tout ce que nous contemplons…. dans tout ce que nous vivons.

C’est vrai que ce moment est vraiment extraordinaire ! Parce que, quand nous voyons que, avec toute cette imagination de séparation que nous avions choisie jusqu’à maintenant, dans cette imagination de Dieu comme étant extérieur à nous, nous en arrivons quand même, en même temps, à cette sensation d’Unité…

Nous arrivons quand même à travailler là-dessus et avoir des instants de conscience de la Lumière…

C’est incroyable ! Malgré l’ombre, avec l’ombre, il y a la Lumière !

L’ombre n’était que notre perte de conscience de la Lumière

Oui ! C’est parce que l’ombre n’existait pas… Elle n’existait pas comme la Lumière. La Lumière c’est l’Existence Absolue, Éternelle, Infinie… 

L’ombre, elle, elle n’était que notre perte de conscience de la Lumière.

C’est quand même extraordinaire que l’on y arrive… aussi !

Oui, bien sûr, mais, en même temps, il n’y a pas d’autre solution ! 

Ce n’est pas que « c’est possible », c’est qu’il n’y a pas d’alternative… Nous n’allons pas « vers » autre chose : Nous étions baignés depuis l’Éternité dans la Lumière… et nous y baignons aujourd’hui, « comme d’habitude » !

C’est un voyage de la conscience… Nous allons vers une conscience toujours plus grande de la Lumière Infinie et ce voyage, il durera éternellement.

Nous n’arriverons jamais au bout de notre conscience de la Lumière !

Non… C’est vrai.

Donc, notre conscience de la Lumière va s’ouvrir éternellement ! Pour toujours !

Et il n’y a pas cette fin que toutes les religions nous ont proposée et nous proposent encore…

L’ombre que nous imaginions nous a toujours proposé une fin dans l’avenir, un aboutissement final, un paradis final ou un enfer final, un samadhi, une extase terminale, un moment où soit nous aurions tout compris de Dieu, soit nous serions rejetés hors de Dieu… etc… Et les variantes ont été innombrables…

Mais, non ! Nous avons compris le Divin, à cet instant, jusqu’à ce point-là, mais après, il nous reste le Tout Infini à explorer pour l’Éternité… comme d’habitude !

  

Les 8 Entretiens (2ème Partie du 3ème Entretien) 

Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.

Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »

Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.

Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !

Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…

Alors qu’en réalité l’ombre en nous n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.

Croire et vivre

Oui, je sais ! Mais, c’est comme ça que je l’ai vécu ! Le vécu est là…

Tu as bien raison de dire que tu « l’as » vécu… Parce que, actuellement, il est évident que tu es en train de vaciller largement ! 

Donc, aujourd’hui, tu ne le vis plus de façon aussi inconsciente que tu le vivais par le passé. 

Tu bascules de plus en plus souvent vers la conscience de l’Unité de la Lumière en tout… Et donc vers la conscience que ton « Âme » et ton « moi » c’est « Un ». 

Intellectuellement, au moins, ça c’est acquis ! 

Oui ! C’est vrai.

La patience des mémoires

Maintenant, et c’est normal, il faut qu’émotionnellement tous les plans de notre Être, avec tout ce qui les compose, reçoivent la même conscience de la Lumière. 

Il est donc nécessaire que nous acceptions et que nous nous ouvrions pour que cette conscience puisse circuler librement dans tous les plans et dans tous leurs contenus… et y danser ! Bien sûr ! 

Et c’est ce qui se passe ! C’est bien ce que nous sommes en train de faire ensemble, comme la plupart des gens sur cette terre actuellement…

Nos échanges n’ont pas d’autres buts que de favoriser cette conscience de la Lumière dans tous les aspects de nos Êtres : dans le moi, dans l’Âme, dans le Corps, dans la Pensée… etc…

Mais, c’est vrai, en même temps, il y a pleins de mémoires qui se présentent au portillon de notre conscience !

Et, c’est normal : ces mémoires attendaient depuis tellement longtemps la reconnaissance qu’elles ne sont que Lumière !

L’impatience des mémoires

Alors, ces mémoires sont maintenant là, aux portes de notre conscience ! Sentant que ce qu’elles attendent depuis si longtemps est maintenant possible, elles se présentent avec une espèce de frénésie…

Et elles viennent, elles viennent à notre conscience pour y être enfin reconnues pour ce qu’elles sont vraiment : Lumière Pure ! 

Mais, les mémoires parlent leur langage c’est-à-dire un langage largement ombreux, avec beaucoup de « Oui, mais… » 

Mais ce langage, aussi ombreux qu’il soit, qui exprime nos mémoires, veut être reconnu, d’abord en tant qu’ombre et ensuite en tant que Lumière… Tu vois ce que je veux dire ? 

Il faut d’abord que nous le voyons comme cela a été.

Et en effet, cela a été des faits : nous avons pensé « l’ombre », nous avons agit « l’ombre », et nous avons vécu « l’ombre » … 

L’ombre, n’est-ce pas, c’est la simple perte de conscience de la Lumière… Nous avons mis des mots, des raisonnements, des actes en place… Et tout cela en fonction de cette perte de conscience.

Oui ! nous avions avions mis en place tout un vocabulaire, et des masses de raisonnements, souvent très sophistiqués, et cela à partir de cette perte de conscience… 

Et toute cette perte de conscience dit, venant du plus profond d’elle : « Mais moi, la perte de conscience, l’ombre, ne suis-je pas Lumière moi aussi, comme Tout ? Ne puis-je pas, maintenant, être reconnue pour ce que je suis réellement : Lumière Éternelle ? ».

Le choix

Et c’est là, à chaque fois, que nous choisissons en répondant : soit « Non », soit « Oui » … Suivant en cela notre « libre décision ». Et personne d’autre que nous ne peut intervenir dans ce choix. 

Toi, tu ne peux pas intervenir sur mon choix et moi, je ne peux pas intervenir sur ton choix…

Nous pouvons en discuter ensemble, mais à un moment donné, finalement, le choix nous revient à chacun de nous… Et personne ne peut le faire à notre place.

Dieu Lui-même ne le fera jamais à notre place…

Lui, Dieu, Il ne reprend jamais ce qu’Il a donné ! Il ne reprendra donc jamais le Libre Arbitre Éternel qu’il nous a donné…

Dieu ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaites qu’il a Lui-même mises en place…

Ou plutôt, nous pouvons dire qu’il ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaite « qu’Il Est » !

Oui ! C’est évident…

Et donc, là, sans arrêt, nous nous encourageons les uns les autres. On se serre les coudes… Et c’est pour cela que nous discutons, tous les deux ensemble, tu comprends ? 

Mais, et c’est le Fait Éternel, nous nageons dans la Lumière depuis toujours et pour toujours ! Nous ne pouvons pas nous en échapper et c’est merveilleux ! Nous ne pouvons pas échapper à la Lumière !

Pour m’amuser, parfois, je dis en plaisantant que Dieu est la Prison Parfaite : il n’y a aucun mur, et nous ne pouvons pourtant jamais en sortir !

 Et, sans arrêt, nous revenons vers cet appétit insatiable de notre conscience de la Lumière… Lumière, dans Laquelle nous baignons depuis toujours et pour toujours… Lumière dont nous sommes totalement constitués.

Et c’est ainsi que depuis toujours, comme toute la création, nous avons augmenté notre conscience de la Lumière… 

Depuis le caillou

En effet, cela nous tient depuis que nous étions caillou ! 

Depuis toujours, la création a voulu ouvrir sa conscience de la Lumière !

Depuis toujours, le minéral veut élever sa conscience à la Lumière…

Les plantes, elles-aussi, veulent s’ouvrir toujours plus à la conscience de la Lumière…

Et les animaux, depuis qu’ils existent, ils cherchent eux aussi à ouvrir leurs consciences à la Lumière… 

Chacun à son niveau de conscience, mais tous ne cherchent qu’une seule chose… Et la création n’est, finalement, que la somme de toutes les consciences de la Lumière qui s’ouvrent, sans interruption, depuis toujours… Et pour toujours.

Et jusqu’à la conscience animal, il n’y a pas de possibilité de différence imaginée entre « conscience de la Lumière » et « la Lumière » Elle-même, parce que les animaux, comme les végétaux et les minéraux, n’ont pas de « Libre » Conscience… Ils n’ont pas encore de Libre Arbitre…

Et donc, jusqu’à ce niveau de conscience, les Êtres existant dans la création, en tous les cas sur la terre, n’ont jamais pu renier la Lumière… En imaginant une séparation entre Elle et quelque chose d’autre…

Mais pour nous, les Êtres humains, dès que le Libre Arbitre nous a été donné, il a pu y avoir une pensée de différence entre d’une part « la Lumière » et d’autre part « la conscience que nous choisissions d’en avoir » ! 

Cependant, bien sûr, quoiqu’il en pense, comme tout ce qui existe, l’Être devenu humain, depuis qu’il existe, cherche à ouvrir, lui aussi de son mieux sa conscience à la Lumière… Même si, souvent, il y a eu une grande, grande maladresse !

Le labyrinthe

Mais, depuis le presque début de l’humanité, cela n’a pas été facile de laisser notre conscience de la Lumière s’ouvrir naturellement, comme cela a toujours été prévu par la Vie, du fait que, pendant chacune de nos enfances, nous a été enseigné à nouveau, la plupart du temps, la perte de conscience de la Lumière, c’est à dire l’ombre ! 

Nous avons si souvent appris, et réappris, le labyrinthe de l’ombre…

Oui, c’est vrai !

Il a été dit une fois que c’était bien, mais beaucoup plus difficile, de remettre en cause nos certitudes plutôt que nos doutes. Tu vois ?

Oui, je vois…

Eh bien ici ça correspond ! Il y a là un aspect qui est en train de ressortir à ma conscience… Je vois bien, là, que je m’attache à mon idée que le travail doit être dur, difficile, qu’il faut que ce soit compliqué…

Non ! Tu t’y « attachais », mais tu y es de moins en moins attachée ! Sinon… tu ne pourrais même pas supporter d’entendre tous les concepts dont nous discutons ensemble depuis quelques temps…

Oui ! Mais, j’ai peur ! J’ai comme une peur de lâcher !

Oui ! Ça nous colle encore à la peau ! C’est normal ! l

Tu comprends bien que depuis, quand même, 150.000 ans environ notre cerveau a subi une propagande intense en faveur de l’oubli de la Véritable Lumière, Infinie et Éternelle ?

Cela nous a été enseigné des dizaines de milliers d’années et nous-mêmes, nous l’avons enseigné pendant ces mêmes dizaines de milliers d’années !

Heureusement qu’il y a eu des pauses, courtes mais intenses, où nos frères et nos sœurs les plus courageux nous ont enseigné la véritable conscience de la Vraie Lumière ! Et, bien sûr, nous avons ces souvenirs fortement inscrits en nous…

Oui, mais j’ai l’impression d’avoir cette peur de lâcher… J’ai l’impression que je ne vais plus rien faire, si je lâche ! Et je vais devenir un lézard au soleil et du coup je ne vais plus avancer…

L’ombre, peur de la Lumière

Tu veux dire que tu ne vas rien faire qui te déplaise ! Tu ne vas faire que ce que tu es heureuse de faire…

Mais est-ce que celui qui ne fait que ce qui lui plaît est inactif ?

Non ! En général, c’est vrai, les gens qui font ce qu’ils sont heureux de faire sont plutôt très actifs pour faire ce qui leur plaît… Ils y mettent d’ailleurs beaucoup d’énergie…

Tu vois ! Cela était donc un message de l’ombre. L’ombre nous détournait, en apparence contre notre gré, mais en réalité avec notre accord, de notre conscience de la Lumière… 

L’ombre nous détourne de notre travail intérieur naturel. Elle nous détourne de notre nature heureuse, de notre réflexion profonde et de notre méditation agréable parce que, sinon, eh bien nous allons prendre conscience de la plus profonde Vérité, nous allons prendre conscience de la Vérité Éternelle… 

Évidemment !

L’ombre en quête de Lumière

D’un côté, l’ombre a ce mouvement parce qu’elle est pervertie, elle est tordue, elle est compliquée, elle est un labyrinthe…

Et de l’autre côté, elle est pourtant également cet appétit éternel, originel, de la conscience de la Lumière !

Et c’est pour cela que, depuis des milliers d’années, malgré cette pression de l’ombre, qui a donc créé des cerveaux un petit peu… un petit peu…

Tordus !

… Oui, c’est cela : un petit peu « tordus », parce que nous nous transmettons ces torsions labyrinthiques de parents à enfants, par les gènes, par l’éducation qui décident de l’usage que l’on va faire de ces gènes etc… etc…

Oui, c’est vrai ! Nous pouvons le sentir de plus en plus !

Eh oui ! Les gènes fonctionnent selon les informations qu’ils reçoivent : soit ils s’activent, soit ils s’éteignent ! Nous le comprenons toujours mieux, aujourd’hui, grâce à l’épigénétique…

Et donc, globalement, il y a eu quand même, pendant des millénaires et des millénaires, l’installation d’un mode de fonctionnement des gènes selon nos vieilles mémoires trop souvent ombreuses… 

Et maintenant, par notre prise de conscience de la Lumière en toute chose, nous sommes en train d’agir sur chaque gène, l’un après l’autre, pour les modifier dans leur fonctionnement…

Si ces gènes étaient à « non », il faut peut-être que nous les réglions à « oui ». S’ils étaient réglés sur « oui » il faut maintenant souvent les régler sur « non » … Cela dépend bien sûr de ce que ces gènes gèrent…

Ceci pour que, finalement, notre merveilleux cerveau fonctionne selon les informations de notre Âme-Lumière et non plus selon les informations de nos mémoires bien grises.

Et en effet, l’ombre s’est appuyé sur les mémoires. Elle n’a jamais pu s’appuyer sur l’Âme… Elle n’a jamais pu s’appuyer sur la Lumière.

Et il y a ce genre de phrases dans un texte sacré :

« Nul ne peut servir deux maîtres à la fois » … 

« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » … 

Ce texte est à réviser dans le futur…

Mais, en même temps, si nous osons penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, notre foi la plus profonde nous rappelle sans cesse que l’ombre aspire à se soumettre à l’Âme à cent pour cent ! 

Notre ombre veut « guérir » plus que tout… 

Elle cherche, sans cesse, la sortie du labyrinthe terrible qu’elle a créé de toute pièce !

La conscience de la Lumière est son seul but réel !

Mais, quelle maladresse !

Quelle maladresse apprise et réapprise !

Il y a une chose qui aide et qui est très positive… c’est quand tu vis…

… Bon, ça m’a beaucoup travaillé ! Ça fait quand même un mois que je suis sur ce sujet et cela commence un peu enfin… à « être », à être vraiment !

Bien sûr ! Cela commence à s’installer… et à prendre de la place !

Ce qui est bien, c’est quand tu vis cela : tu le vis à un moment donné ! 

Hier j’ai passé une journée extraordinaire, avec beaucoup de vitalité, alors que j’étais crevée la veille ! Et tout ça parce que…

Et là, le téléphone sonne… mais je n’y répond pas…

Comment dire ? C’était une expérience et j’ai osé dire « Oui » simplement à ce qui se passait… Vraiment à tout ce qui se passait… 

Et là, j’ai retrouvé ma vitalité, j’ai retrouvé ma joie, ma disponibilité, j’ai retrouvé mon travail… Et c’est à ça que je m’accroche !

Le présent, mémoire du futur

Eh bien, maintenant, ce que tu me racontes là, c’est devenu une mémoire. Mais, bien sûr, là, c’est une mémoire « lumineuse » …

Alors, du coup, ça fait que ton stock de mémoire lumineuse a augmenté… 

Ah oui ! On en avait parlé…

Tu vois ? Chaque fois que tu vis cela, la couleur de ta mémoire, la moyenne de ta mémoire change ! Et donc, ta conception initiale évolue.

Ah oui, d’accord !

À chaque fois que nous sommes heureux, il y a plus de conscience de la Lumière et donc moins d’ombre dans nos mémoire ! Et cela fait, comme on dit en justice, « jurisprudence » !

Et ainsi, à chaque fois que nous ajoutons des instants d’ouverture de notre conscience de la Lumière à nos mémoires, qui, bien sûr, sont vécus comme des instants de joie, cela devient de moins en moins dangereux de se fier à nos mémoires dorénavant…

Il y a, en effet, à chaque fois plus de nouvelles mémoires lumineuses qui s’installent !

Ah oui ! Cela fait des traces dans le cerveau… Et dans tout le corps…

Oui ! Tu as raison ! Cela se traduit également par des modifications de fonctionnement physiologiques du cerveau ! Ça, c’est tout à fait vrai. 

Donc, il faut que nous comprenions que, au fur et à mesure où nous allons vivre des instants de conscience de Lumière, tout de suite, ces instants deviennent, tout de suite, des mémoires… et du coup notre stock de mémoire change de niveau, même si c’est légèrement… 

Mais hop ! En tous les cas, à chaque fois, notre mémoire devient un peu plus lumineuse !

Oui, je peux le comprendre… Je comprends

Et si, en plus, une mémoire ombreuse vient à notre conscience pour être aimées et que, à chaque fois, nous arrivons à aimer cette mémoire un peu plus, cela fait une mémoire de moins qui exprime une telle perte de conscience de la Lumière, puisqu’elle est transmutée par notre amour en une mémoire de plus qui exprime plus la conscience de la Lumière…

Donc, si tu veux, c’est un peu comme une question de pourcentage ! Petit à petit, avec le travail de la vie, comme nous le faisons là et comme tout le monde le fait, alors les mémoires s’éclaircissent… Il y a de moins en moins de lourdeur en elles !

Le fil d’Ariane se tisse à chaque instant

Oui ! Mais moi, je n’ai pas eu l’impression d’avoir aimé cette mémoire ombreuse…  Je n’ai pas l’impression d’avoir vu l’ombre pour l’aimer. 

J’ai plutôt l’impression d’être passé à autre chose… d’avoir accepté…

Quand tu dis « Je passe à autre chose », n’oublions pas ce que cela veut vraiment exprimer :

En effet, tu ne fait que passer de Dieu qui est Tout… à Dieu qui est Tout ! C’est tout ! Voilà ce qu’est cette « autre chose » en réalité ! 

Donc c’est en fait une autre forme, un autre aspect du Divin, et tu vas, probablement mettre d’autres mots pour « Le » désigner… Là, tu vas Le nommer « A » et puis là tu vas Le nommer « B » …

Mais l’ombre… là, je ne l’ai pas aimé ! De l’ancien système je suis passé rapidement à un nouveau système… Mais du coup, je n’ai pas l’impression d’avoir travaillé cette ombre qui faisait que j’étais grognon parce que je ne « travaillais pas » … 

Je ne sais pas trop comment le dire…

Eh bien, l’ombre, elle-même, nous a habitué à croire que l’ombre, ça se « travaillait » ! Mais non ! l’ombre ça ne se travaille pas… L’ombre « ça s’aime » !

Ce n’est simplement pas un travail, « d’aimer »… C’est un simple acte de bonté naturelle.

Oui, mais, là, je ne l’ai pas aimé ! Je suis passé à autre chose…

Si Dieu Est Tout, Tout en Un, « Tout Est Un », n’est-ce pas ? Tout ce qui existe bénéficie du temps que tu vis dans une conscience plus élevée de la Lumière ! D’accord ? 

Oui, d’accord.

Mettons que tu ais réussi à avoir une conscience plus élevée de la Lumière à propos de ce stylo, ou bien à propos de l’air dans cette pièce, ou à propos d’une mémoire dont tu n’es peut-être même pas clairement consciente, ou bien à propos du moi, ou à propos de l’Âme, ou bien à propos des concepts que tu découvres… 

Eh bien, du coup, hop ! Merveilleusement, tout le reste t’apparaît plus lumineux parce que tout était déjà Lumière, mais tu en as maintenant une conscience un peu, ou beaucoup, plus grande.

Donc, tac, tu regardes là, et tu choisis d’avoir une conscience plus grande de la Lumière… Tac, tu regardes ailleurs et, là aussi, tu choisis d’avoir également une conscience plus grande de la Lumière… Comme gratuitement !

C’est vrai que c’est ce que je remarque…

Mais, en Réalité, rien n’a changé ! Tout est Lumière comme d’habitude ! 

Mais toi, tu vois plus la Lumière à droite et, du coup, tu vois encore plus la Lumière à gauche… et en particulier tu as plus conscience de la Lumière dans tes mémoires… 

Mais, tu ne t’en rends même pas compte, parce que c’est confortable ! Parce que c’est facile !

Être heureux, c’est naturel

Effectivement, c’est facile ! Si nous voulons être heureux c’est vraiment facile !

Mais souffrir, ça c’est difficile !

En effet, être heureux, avoir conscience de la Lumière, c’est naturel, c’est confortable ! Depuis l’origine, nous sommes faits « pour » fonctionner comme cela… 

Tout a été créé par la Lumière pour que nous soyons éternellement heureux ! 

Mais, depuis longtemps, nous avons, maladroitement, choisi de dysfonctionner et là, oui, c’est devenu compliqué, c’est devenu difficile : il est toujours difficile et inconfortable de fonctionner avec une perte de conscience de la Lumière ! 

Dans ce labyrinthe imaginé par l’homme, depuis le presque début de l’humanité, nous avons cru devoir transpirer douloureusement, faire des efforts désagréables, « gagner notre pain à la sueur de notre front ». 

C’est une illusion! Mais nous avons cru cela et nous avons vécu dans ce fantasme douloureux qu’il faut peiner, que la vie est dure…

Mais quand ? Quand avons-nous été heureux de croire de telles choses une seule fois ? 

Jamais ! Mais nous l’avons beaucoup pensé.

Eh oui ! Nos parents nous l’ont dit de nombreuses fois, depuis le presque début de l’humanité… Nous-même, nous l’avons dit à nos parents d’autres fois, quand ils étaient nos enfants… 

Et, ainsi, nous nous sommes transmis ces erreurs, ce labyrinthe, comme un relais depuis des générations. 

Et nous avons, tous ensemble, constitué une masse de mémoires sombres auxquelles l’ombre a pu à nouveau se référer sans cesse, jusqu’à hier !

Et dans la tradition occidentale, nous avons souvent nommé cela « le péché soi-disant originel », le péché originel qui a résulté de la « chute soi-disant originelle » … Mais cela n’a absolument rien d’« Originel ».

C’est un « péché », si l’on veut garder ce nom, pour s’amuser… C’est un péché qui a sa source dans le presque début de l’humanité… Mais pas dans la véritable Origine de l’humanité, qui est la Lumière Elle-même !

Oui, mais, ce péché, nous pouvons le voir dans tous les aspects de notre vie…

Oui, mais pourtant, en Réalité, ce n’est pas difficile de voir la Lumière… Ce qui est difficile, par contre, c’est de ne pas La voir.

Et pourquoi cela ?

Parce que toute la création a été conçue pour avoir une conscience toujours plus grande de la Lumière et la vivre… et non pas pour ne pas La voir !

Et jusqu’à l’apparition de l’homme, cela n’avait jamais pu être remis en question, ni par la vie minérale, ni par la vie végétale, ni par la vie animale… 

Ce n’est que l’homme qui, depuis le presque début de son humanité, a pu perdre conscience de la Lumière Infinie, Éternelle, en mésusant de ce Merveilleux Don Divin qu’est le Libre Arbitre… Un des Dons qui fait justement de lui un Être humain.

L’ombre a un début et une fin

Mais, tout ce qui a un début a une fin… Et l’ombre a eu un début, et donc elle aura une fin !

Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière…

Et la fin de l’ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière, y compris « dans » l’ombre !

Un silence…

C’est à dire que je me questionnais un peu, par rapport à ce que l’on avait dit la dernière fois !

À un moment, j’avais vécu une baisse de conscience, je ne voyais pas la Lumière dans un fait, par exemple dans le fait de ne pas travailler…  Et puis, il fallait…

Et là, il y a un silence…

Remarque que c’est vrai que, de toute façon déjà, le simple fait de poser le problème et de me dire que « c’est simplement parce que je ne voyais pas la Lumière », et bien c’est déjà augmenter ma conscience de la Lumière dans l’ombre !

Et faire, ensuite, le choix de vivre mieux, cela augmente encore la Lumière de ce côté : je m’en suis rendu compte…

Alors, là, je suis obligé de t’interrompre pour te rappeler que ça « n’augmente pas » la Lumière… La Lumière n’augmente pas !

Oh, zut ! Oui, mais c’est vrai ! Nous ne pouvons pas augmenter la Lumière puisqu’Elle est Infinie !

Oui ! C’est « notre conscience de la Lumière » que nous augmentons ! 

Il faut vraiment que nous restions avec ce concept de la Lumière « Inaugmentable » !

Rires…

Sinon, nous retombons immédiatement dans le langage de l’ombre… et donc dans l’attachement à l’ombre… 

Oui, oui et oui ! C’est vrai! C’est vrai, bien sûr !

La Lumière en tout, à chaque instant

Mais, c’est normal que nous retombions ! C’est cela, sans arrêt ! Et nous nous entrainons les uns les autres à nous relever et à voir à nouveau la Lumière là où Elle est, c’est à dire en tout ! 

Tout le monde s’entraîne à ça, consciemment ou pas ! À propos de tout… et de rien ! 

Même si quelqu’un nous a tapé dessus… Eh bien, en vérité, cette personne nous a proposé, même si c’est inconscient de sa part, d’ouvrir encore plus notre conscience à la Lumière ! 

Chaque instant de tout ce qui vit n’a qu’un seul but : proposer une ouverture merveilleuse de sa conscience à la Lumière Éternelle…

Et ainsi, l’ombre ne veut qu’une chose, une seule chose : c’est « guérir ». L’ombre en nous est à la recherche constante de la Lumière… 

Mais, le problème, c’est sa maladresse : L’ombre a été, jusqu’à là en général, hyper maladroite !

Elle s’est emberlificotée dans des systèmes qui rendent très, très compliqué, pour elle, d’avoir conscience de la Lumière… 

Mais l’ombre, fondamentalement, c’est simplement du Divin Pur dont l’homme a perdu conscience en mésusant de son Libre Arbitre.

Et donc l’ombre ne cherche qu’à retrouver son ouverture naturelle de sa conscience de la Lumière, comme toute la création… Là, il n’y a pas de problème !

Et, ça : de dire ce que l’on est en train de dire, ça, c’est vraiment un changement ! Là il y a un paradigme fondamentalement nouveau… qu’il faut cependant annoncer avec prudence. 

Discrète Lumière

Oui, oui… C’est vrai, car il faut pouvoir l’entendre ! Il faut donc le présenter de façon « entendable » ! Je n’irai pas le crier sur les toits…

Oui ! Tu as raison… Donc, soyons prudents. Il faut le faire par petites étapes. 

Il faut que la personne puisse comprendre que le fonctionnement de l’ombre, c’est de lutter contre l’ombre, c’est « le combat » ! C’est le combat vis-à-vis de tout, y compris vis à vis de l’ombre !

L’ombre n’aime rien… Et en particulier, l’ombre n’aime « jamais » l’ombre !

Il ne peut y avoir de combat qu’entre l’ombre et l’ombre…

Oui ! Oui, oui, oui ! Je suis devenu moi-même plus sensible au vocabulaire de « combat ». J’ai remarqué que je regardais les choses différemment, j’écoutais les choses différemment : je voyais l’ombre se combattre, avec, d’ailleurs, toutes les meilleures intentions du monde, et passer son temps à tourner en rond.

Oui ! En fait, l’ombre s’entraîne…

 Elle s’entraîne ? Que veux-tu dire ?

L’ombre, elle cherche toujours la même chose : elle cherche à aimer quelque chose qu’elle n’a jamais aimé jusqu’à là… Elle cherche à aimer quelque chose qu’elle avait, depuis longtemps, prétendu ne jamais aimer…

Et pour apprendre cette chose, si difficile pour elle, comment fait-elle ? 

Et bien, elle répète ! et elle répète encore, et elle répète encore, jusqu’à y arriver !

Oui, mais en répétant toujours la même chose ?

La merveilleuse danse de l’ombre

Oui, c’est vrai ! Bien sûr ! En répétant toujours la même chose ! Mais comment faire autrement ?

Comment s’entraîner à aimer l’ombre ? Sinon en essayant, en essayant… et en essayant encore, sans y arriver… Jusqu’à y arriver un jour…

Les 8 entretiens (1ère Partie du 4ème Entretien)

­­­­19 juillet 2021

ENTRETIENS N° 4

De Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’autres : ■ et ●

Vaccins et bonheur

J’ai une question sur les vaccins… En fait, c’est un conseil que je demande, car je pense qu’à plus ou moins long terme nous allons être obligés de nous faire vacciner… ou pas… je n’en sais rien !

Est-ce qu’il y a des précautions à prendre, avant, pendant, après… ou pas ?

Eh bien, la première chose, et c’est la plus importante à mon point de vue, et je n’arrête pas de la répéter, c’est que, si jamais une personne est obligée de se faire vacciner, parce que, dans notre société, telle qu’elle est pour l’instant, elle ne peut pas légalement y échapper vu sa position sociale, il faut alors, absolument, qu’elle choisisse d’être heureuse d’être obligée se faire vacciner !

Être heureux, c’est un choix… C’est un choix essentiel !

Et plus nous pratiquons ce choix, plus il est facile de le faire…

… Rires…

Oui ! Ça, j’y ai pensé… 

Sinon, si nous ne savons pas être heureux d’être contraints de nous faire vacciner, nous allons vers des problèmes, comme trop de gens le font !

Et là, ils ont un effet « nocebo » maximum.

Être heureux, dans ce cas là comme dans beaucoup d’autres, c’est là la priorité des priorités ! Parce que si nous ne faisons pas cela, nous nous mettons en danger nous-même ! C’est comme si nous choisissions alors de nous mettre en danger…

Il faut donc, dans ce genre de situation, comme dans toutes les autres d’ailleurs, être heureux en remettant notre vie entre les mains de la Lumière !

Comme Elle l’est !

Oui, comme Elle l’est en Réalité, que nous en soyons conscient ou pas ! Tu as tout à fait raison… 

Mais, là, c’est vraiment le moment d’en avoir encore plus conscience… ou d’en prendre à nouveau conscience ! 

Il est totalement utile que nous ayons conscience de ce Fait Absolu : nous sommes entre les mains de Dieu… et nous sommes en sécurité… 

Notre foi doit augmenter chaque jour… Et chaque événement est l’occasion, pour chacun de nous, de l’augmenter.

Placebo

Ensuite, il faut soutenir, au niveau pratique, cette priorité sans laquelle nous ne pourrons pas « passer » sainement et agréablement à l’instant suivant…

Pour cela, il est donc utile que nous mettions en place le meilleur effet « placebo » possible, pour nous soutenir moralement…

Pour soutenir notre corps également !

Oui, bien sûr également, car le Corps et la Pensée ne sont aucunement séparés !

Donc, si tu te fais vacciner, ce que je conseille aux gens de faire après la vaccination… (et c’est ce que je ferais moi-aussi, si j’y étais obligé) : c’est de mettre un emplâtre d’argile verte pendant plusieurs jours à l’endroit de l’injection…

Oui, ça c’est un truc déjà connu !

Oui ! C’est tout simple et sans danger… Tu le mets le plus souvent possible, peut-être pendant la moitié des 1ères journées après la vaccination…

C’est pour cela qu’il faut essayer d’obtenir que l’injection ne soit pas faite trop haut dans l’épaule, mais plus bas sur le bras, car sinon, ce n’est vraiment pas pratique pour placer un emplâtre !

Cela étant, s’il y a tout de même des symptômes qui surviennent et que la personne n’a pas pu rester indemne face à cette intervention artificielle qu’est ce type de vaccination, alors là, il faudra étudier les symptômes… car, c’est en fonction des symptômes que l’on pourra proposer, par exemple, un traitement homéopathique pour stimuler le système homéostasique et l’aider à résoudre le problème qui est posé au « Corps-Pensée-Âme » et qu’il n’arrive visiblement pas à bien solutionner par lui-même.

En effet, s’il y a des symptômes, c’est qu’il y a un système de survie qui a été mis en place et que le corps cherche sa guérison sans y être, pour l’instant, arrivé : il cherche la solution… et alors il y a des symptômes !

Et c’est selon ces symptômes, qui sont personnels à chacun, que le thérapeute va choisir son attitude pour soutenir les effort de ce corps dans la recherche de son équilibre… 

Symptômes nos amis

Si les symptômes persistent, c’est que le corps n’y est pas encore arrivé et un traitement raisonnable aura pour but de le soutenir dans son effort de rééquilibrage… jusqu’au succès… et non pas de les supprimer, ces symptômes !

C’est ce que l’on dit pour la fièvre, qu’il faut soutenir, car cela fait partie des symptômes qui expriment l’effort que fait le corps pour retrouver son homéostasie ? 

Exactement ! Il ne faut pas combattre l’effort que fait le corps pour retrouver son équilibre, mais au contraire, bien sûr, le soutenir ! La fièvre est l’un des moyens les plus importants que les corps ont mis en place depuis l’existence des corps à sang chaud et peut être même avant…

En effet, par exemple, en homéopathie, le remède a pour but de soutenir le système « soi-disant de défense » (je ne trouve pas ce terme judicieux, car il n’y a pas nécessairement d’attaque), donc plutôt « le système immunitaire » peut-être… 

Mais pas que ! … car tout le corps est un système de maintien de sa propre vie… y compris le système immunitaire, bien sûr !

Tout traitement efficace, quel qu’il soit, aura comme effet d’accompagner le corps dans la direction, que « lui » choisit, pour l’aider à résoudre « son » déséquilibre !

En homéopathie, donc, on donnera au corps des informations à l’aide d’une substance « dynamisée » qui sera la même que celle qui a donné les mêmes symptômes lorsqu’on l’a administrée à une personne saine au cours des expérimentations;

Oui ! Oui, j’ai été soigné pendant longtemps par l’homéopathie…

L’avantage de l’effet placebo

Voilà, mon point de vue : c’est celui-ci… Mais, il y a des gens qui prennent des remèdes avant un événement particulier, comme pour « préparer » leur corps à cet évènement …

Je pense que l’homéopathie n’est pas prédictive… Cela se place dans le présent : le corps a une réaction pour pouvoir se rééquilibrer et on va donner une substance pour aider l’action que le corps a lui-même, déjà, engagée.

Donc, pour moi, prendre un traitement à l’avance, n’est pas logique, au point de vue purement « homéopathique » … 

Mais, par contre, cela a un avantage qui n’est pas à négliger : c’est « l’effet placebo », que l’on a toujours, et qui est plus ou moins puissant selon notre croyance, lorsque l’on choisit d’utiliser un traitement, quel qu’il soit !

 Ah oui ! Il est là… Il est bien, cet effet placebo…

Il y a, en effet, toujours l’effet placebo ! Et c’est pour ça qu’il ne faut jamais décourager quelqu’un (et c’est pour cela que je ne le fais pas), il ne faut donc jamais décourager quelqu’un qui croit que, parce qu’il prend, par exemple, Arnica avant une intervention chirurgicale, ça va mieux se passer ! C’est parfait : qu’il en prenne !

Au niveau purement homéopathique, c’est, peut-être, pensé inefficace… En revanche, il y aura toujours l’avantage de l’effet placebo !

Oui, oui ! C’est logique…

L’effet placebo est toujours à encourager

Il faut donc soutenir toute personne dans l’effet placebo qu’elle a choisi ! Peu importe quelle forme cela prend : il faut le soutenir ! Plus l’effet placebo sera important, plus le corps sera soutenu dans son effort de rééquilibrage !

Et ce n’est jamais, bien sûr, un bon choix de diminuer l’effet placebo que la personne a choisi, en le critiquant ou pire en s’en moquant… Il faut, au contraire, le soutenir et l’encourager !

Chez l’Être humain, dès qu’il pense, il y a toujours un effet placebo… Ou nocebo !

Oui, il ne faut vraiment pas oublier ça !

 L’effet placebo c’est, tout simplement, l’effet de la pensée ! Souvent, on n’ose pas le dire ouvertement, mais l’effet placebo, c’est, tout simplement, « le pouvoir de la pensée » ! 

Si tu veux, « c’est la conscience qui fait toute la différence ». Quelle conscience, de ce qu’elle vit, la personne va-t-elle choisir ?

Mais, c’est un peu plus que ça quand même… Parce que quand on fait des tests classiques scientifiques, les gens ne savent pas s’ils prennent le placebo ou le médicament.

■ 

Oui c’est vrai tu as raison ! Normalement, ils ne devraient même pas savoir qu’ils font partie d’une étude qui compare 2 groupes différents… 

Oui ! Mais, en revanche, ils ont confiance dans leurs médecins et c’est pour cela qu’ils choisissent de subir ce traitement, quel qu’il soit… en ne sachant pas ce dont il retourne.

Et leur confiance en leur thérapeute, c’est leur placebo ! Plus leur confiance est grande dans les thérapeutes qui s’occupent d’eux, plus leur effet placebo sera puissant ! Et mieux leur corps retrouvera son équilibre…

Oui, c’est vrai, bien sûr !

 Conscience et inconscience entremêlées

Mais, la conscience, c’est à la fois simple… et compliquée ! 

Ce n’est pas aussi carré que nous le pensons en général… Il n’y a pas « conscience » et « inconscience » séparées l’une de l’autre, avec une sorte de barrière fixe entre les deux, une ligne qui serait très fine entre les deux qui ne varirait pas… 

Non ! La frontière entre la conscience et l’inconscience est très, très mobile et donc très flou ! Par exemple, nous savons plein de choses que nous ne croyons pas savoir et à l’inverse nous ne savons pas plein de choses que nous croyons savoir…

Ah oui, ? Il y a des niveaux de conscience entremêlés… Je n’avais pas pensé à ça ! Mais, c’est vrai… Il y a l’intuition… Et puis, le corps peut te parler d’une certaine façon !

Donc, tu vois, c’est très flou ! En fait, c’est un halo total… C’est un mixe infini… 

Parce que, si nous sommes dans un moment merveilleux de croyance totale en Dieu Infini, Éternel, Omniprésent… là, nous savons que Dieu est Tout ! 

Alors, cette conscience, c’est donc Dieu ! Mais, puisque Dieu « est » Tout, l’inconscience, c’est aussi Dieu… 

Donc, la totalité de notre conscience + la totalité de notre inconscience, c’est le Divin… Et il n’y a pas de séparation entre ces différents aspects de Dieu, mais bien une Unité Absolue !

Rires…

Oui ! C’est toujours pareil ! Donc, ce n’est pas aussi simple que ça…

Non, ce n’est pas une ligne droite avec une frontière immobile et stable entre l’inconscient et le conscient. 

Une preuve, parmi d’autres, c’est que parfois on peut être conscient pour l’autre, on peut savoir une vérité sur l’autre que lui ne sait pas à cet instant… 

Il ne le sait pas lui-même, mais quelque part, il en est conscient puisqu’il y a des réactions dans sa vie, des manifestations dans son corps, qui lui ont fait se poser des questions ! Et c’est pour cela qu’il communique avec toi…

Et puis, lorsque tu lui exprimes la conscience que tu as à son propos, il peut, s’il le veut, prendre conscience de son inconscience… et hop ! sa vie peut changer…

Oui, oui, oui ! C’est bien comme cela que ça se passe, souvent…

Donc, c’est très, très, flou… Mais, en général, on fait comme ça : nous séparons nettement la conscience de l’inconscient, ce qui est souvent pratique pour réfléchir jusqu’à un certain point… 

Mais, en réalité, cette séparation, elle n’existe pas… Elle n’existe pas dans l’Unité de Dieu qui est Tout !

Petit schéma

Pour illustrer ce que nous venons de dire, nous pouvons faire un schéma très simple : Prenons une feuille blanche, en A4 par exemple, qui est rectangulaire… Mais là, nous, pour notre discussion, nous allons imaginer que cette feuille blanche, elle est sans limite à l’infini… Et ainsi elle va symboliser, pour nous, l’Infinité de Dieu… 

Et puis là, sur cette surface imaginée Infinie, je dessine une surface limitée par un trait rouge très floue qui symbolise ma conscience finie qui se trouve à l’intérieur de cette surface infinie (je la nomme conscience de 1 dans le schéma ci-dessous)…

Et donc tout le reste de cette surface infinie qui est à l’extérieur de ma conscience, c’est mon inconscience infinie (nommée inconscience de 1)…                 

                                           

Donc, en fait, je suis conscient de Dieu ici à l’intérieur, puisque je ne peux être conscient que de Lui… Et je suis inconscient de Dieu à l’extérieur, puisque je ne peux être inconscient que de Lui… Puisqu’Il Est Tout ! 

Mais, cette ligne qui représente la limite entre les deux, elle n’est pas fixe, mais elle est infiniment mobile… Sans arrêt ça bouge ça fluctue, un peu comme les limites d’une amibe sous le microscope !

Ici, j’ai essayé de représenter ce mouvement incessant par une zone de floue… Mais, ce serait pratique, plutôt, de parler de cela avec une vidéo qui donnerait un mouvement incessant de cette soi-disant limite…

En effet, parfois, je suis fortement conscient de quelque chose, c’est à dire d’un aspect particulier de Dieu et j’oublie le reste dont je suis alors inconscient…

Et puis l’instant d’après, je vais me concentrer sur autre chose, c’est à dire sur un autre aspect de Dieu et perdre conscience du reste… etc… etc… Et ceci évolue sans cesse, d’instant en instant !

Maintenant, si je dessine la conscience et l’inconscience d’une autre personne, en violet (conscience de l’autre nommée : 2) … On voit bien que sa conscience et la mienne (1 = conscience de moi) se chevauchent en une conscience commune nommée 3...

La zone 3, c’est notre conscience commune du Divin… à un moment donné seulement, puisque tout cela est complètement mobile … Et donc cette conscience commune 3, elle va évoluer sans cesse ! 

Ensuite, il y a également une zone où je suis conscient et où l’autre personne est inconsciente (1 – 3 : 1 moins 3)… Et réciproquement, il y a une zone ou l’autre, lui, est conscient et moi, je suis inconscient (2 –3)…

Et tout cela change également sans cesse.

Et, enfin, il y a tout le reste, qui, quelle que soit les évolutions incessantes de nos deux consciences qui augmentent sans cesse, ce reste qui est cet Infini où nous sommes tous les deux inconscients de Dieu, évidemment. 

Mais, tout ça, est mobile, rien n’est fixé…

Nos conscience augmentent sans cesse dans un Infini qui reste « Infini ».

Joie et souffrance

Maintenant, en utilisant toujours ce simple genre de petit schéma, nous pouvons parler de « la joie » et de la « souffrance » et de leur relation avec la conscience et l’inconscience : 

La Joie c’est, en effet, ce que nous ressentons chaque fois que nous expérimentons une « augmentation de notre conscience du Divin » : à ce moment-là, il y a une ouverture de notre conscience… Et nous vivons la Joie !

Sur notre schéma cela se dessine comme une sorte de hernie qui se fait à partir de la limite de ma conscience, et qui schématise une augmentation de notre conscience qui se fait dans une direction ou dans une autre ! 

En revanche, chaque fois que nous souffrons, notre « Souffrance » est un merveilleux signal d’alarme qui nous permet, si nous l’écoutons, de savoir, avec une mi-temps de retard, que nous venons de « freiner l’expansion naturelle de notre conscience de la Lumière » … Soit un peu, soit beaucoup !

Également, la zone « 3 » où les 2 consciences se recouvrent est très importante dans nos échanges entre Être humains… C’est en effet la zone de notre conscience commune… Nous communiquons essentiellement à partir de cette zone de conscience commune qui, pourtant, est si mobile…

Cette zone 3, c’est en effet une zone à partir de laquelle on peut s’entraider beaucoup à favoriser l’ouverture de nos consciences, et l’un et l’autre…

En effet, au bord de cette zone, l’un des deux est conscient et l’autre ne l’est pas, à ce même instant. Et là, si nous pouvons avoir une communication unitaire efficace, on va avoir comme résultat que chacun va gagner de la conscience sur sa propre inconscience grâce à la conscience de l’autre … et de même également, symétriquement l’autre peut le faire aussi s’il le veut, bien sûr… 

Et cela permet à chacun d’ouvrir un peu plus sa conscience à la Lumière… et donc de vivre un instant de Joie !

Voilà, ceci est un petit schéma tout simple, tout bête, mais qui dit bien des choses ! Il serait pratique de faire une vidéo pour imager cette notion, ces notions, plus justement. Mais, pour l’instant, j’ai fait ce schéma-là… et il m’aide beaucoup depuis de nombreuses années…

Donc, la joie, c’est ce que nous ressentons chaque fois que nous favorisons « l’ouverture naturelle de notre conscience » (et chacun peut sentir cette ouverture qui a, également bien sûr, une manifestation physique).

Et la souffrance, c’est l’alarme bienveillante qui sonne pour me prévenir d’un frein que je mets à l’ouverture naturelle de ma conscience de la Lumière… (et là chacun, également, a pu sentir la rétraction, le resserrement, y compris bien sûr, au niveau de son corps)

La souffrance, une invitation à la joie

Et donc, finalement, la souffrance est une invitation à favoriser un lâcher-prise pour permettre une ouverture de conscience supplémentaire plus grande !

Et voilà, nous revenons à notre sujet !

En réalité donc, je ne crois pas que l’on puisse « perdre » conscience… Je ne le crois vraiment pas.

Mais, nous ne pouvons que mettre « un frein » à notre ouverture de conscience naturelle… Nous pouvons probablement le faire en sclérosant, en fixant, en rigidifiant notre conscience, en tous les cas, ses limites… Mais reperdre conscience, je ne peux pas croire que ce soit possible.

Je ne serais vraiment pas heureux de le penser… Alors, je ne le pense pas !

Et puis, sinon, pourquoi ne pourrions-nous pas perdre la libre conscience humaine pour retrouver une simple conscience animale ou végétale ?

Mais on ne le peut pas ! On ne peut donc que ralentir, que retarder, une augmentation naturelle de notre conscience de la Lumière… qui est « inéluctable »… 

À ce moment-là, ce n’est pas tout à fait pareil… Nous pouvons la nier…

« L’ouverture de conscience » est un Don de Dieu que personne ne peut nous enlever… pas même nous-même… 

Nous ne pouvons que la retarder ! Et encore la retarder par rapport à quel programme ? Y-a-t-il un programme pour un Être doté du libre arbitre ?

Alors pouvons-nous réellement parler de « retard » ? Comment comparer deux êtres qui, tous les deux, ont le libre arbitre ?

Il n’y a qu’un seul repère fixe ! C’est Dieu Lui-même.

Et si deux Êtres humains prennent Dieu comme seul point de repère fixe… Alors là, c’est hypersimple :

Si nous avons le courage de nous comparer à l’Infini, nous faisons la seule comparaison qui soit raisonnable…

Alors, là, nous ne pouvons que prendre conscience, en effet, que tous les Êtres qui existent ont encore à parcourir exactement le même Infini… Et cela, quel que soit le kilométrage déjà parcouru !

Nous sommes tous, « tous » les Êtres de l’Univers, face au même Infini.

Et le Libre Arbitre qui nous est donné depuis le début de l’humanité, ne permet aucun programme pour parcourir cet Infini !

Il y a un Plan Divin, mais pas de programmes pour les hommes…

Mais, c’est un peu le même problème de partout… La conscience, nous l’avons au départ !

Le Don de l’ouverture de conscience

Nous sommes, en effet, créés parfait par le Divin… Alors, je vais dire plutôt que dès le départ, ce que nous avons, c’est « le Don de l’ouverture de conscience » … Nous l’avons depuis le début de la création et pour toujours ! C’est à dire depuis toujours et pour toujours…

Nous sommes créés en tant que « mouvement d’ouverture de conscience »…

Toute Création de Dieu est un « mouvement », pas un état immobile !

Nous « sommes », tous les Êtres, un mouvement de conscience…

Nous faisons partie d’une ouverture de conscience illimitée.

Donc… C’est un mouvement d’expansion ?

Oui ! Un mouvement d’expansion naturelle, obligatoire et illimitée… rapide ou lent selon notre conception du temps.

Donc, en fait, cette soi-disant perte de conscience est une illusion ?

Oui, de mon point de vue, une illusion qui est un aspect de l’illusion de l’ombre.

Nous sommes créés Parfaits par le Divin ! Mais le réaliser de plus en plus, en prendre de plus en plus conscience, va nous prendre un temps infini ! 

Il est en effet facile de réaliser que pour prendre conscience de l’Infini, il nous faut l’Éternité…

Je vais le dire autrement : nous sommes créés « en mouvement d’ouverture de conscience ». 

Nous « sommes » un mouvement d’ouverture conscience… 

Chacun de nous est une conscience qui s’ouvre depuis toujours et pour toujours !

Tout ce qui existe est une ouverture de conscience

Mais, ceci n’est pas propre à l’homme ! 

C’est tout ce qui existe qui grandit en conscience :

Le minéral, lui, a une conscience « minérale » qui s’ouvre…

Puis le végétal, lui aussi, a une certaine conscience « végétale » qui est plus grande que la conscience minérale et qui s’ouvre…

Puis l’animal a encore une conscience « animale » qui s’est encore élargie et qui continue à s’ouvrir…

Et enfin, pour l’instant, il y a eu depuis peu une « libre conscience humaine » qui s’élargit à un rythme qui dépend du Libre Arbitre qui a été donné à chacune de ces consciences humaines …

Donc, la conscience du Tout s’ouvre depuis toujours !

Et cette conscience s’ouvrira toujours !

Donc… C’est un mouvement d’expansion…

Oui ! Oui, c’est un mouvement d’expansion naturelle et obligatoire… plus ou moins rapide ou lent !

Mais, je pense pour l’instant que ce mouvement n’est pas le même lorsque nous freinons l’ouverture naturelle de la conscience que lorsque l’expansion de la conscience suit son évolution naturelle, parce que : 

Effectivement, dans la soi-disant perte de conscience nous ne perdons pas ce que nous avons gagné… mais nous pouvons le nier ! 

Alors que dans l’ouverture de conscience, nous gagnons pour toujours la conscience que nous avons gagné !

Nous pouvons donc nier la conscience de la Lumière que nous avons eu… mais elle est toujours là pour toujours ! Sinon, nous n’aurions même pas la possibilité de la nier ?

Oui, c’est cela, à mon avis… Je ne pense pas que nous puissions réellement « perdre » conscience de ce dont nous avons eu conscience…

Par exemple, on ne peut pas revenir en arrière, à une conscience strictement animale, ou strictement végétale, ou strictement minérale. Nous avons, pour toujours, ces différentes consciences en nous… Mais depuis peu, nous avons aussi la conscience humaine, avec ce fameux Libre Arbitre…

D’ailleurs, si nous pouvions « perdre » vraiment notre conscience… et bien, par exemple, si nous allions à l’extrême, nous pourrions revenir à une conscience uniquement minérale… 

Mais ce n’est pas possible ! Une conscience de la Lumière est acquise pour toujours !

Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné !

Dans son Amour Parfait, Dieu ne sait donner que pour toujours…

Donc, pour toujours, l’homme a la conscience minérale, la conscience végétale, la conscience animale en lui et, bien sûr, depuis très peu de temps, la libre conscience humaine qui lui ont été donné pour toujours…

Nous sommes de, très, très jeune « libre conscience humaine » !

Et cela se voit !

Les 8 entretiens (2ème Partie du 4ème Entretien)

Oui, c’est cela, à mon avis… Je ne pense pas que nous puissions réellement « perdre » conscience de ce dont nous avons eu conscience…

Par exemple, on ne peut pas revenir en arrière, à une conscience strictement animale, ou bien strictement végétale, ou strictement minérale. Nous avons, pour toujours, ces différentes consciences en nous… Mais depuis peu, nous avons aussi la conscience humaine, avec ce fameux « Libre Arbitre »…

D’ailleurs, si nous pouvions « perdre » vraiment notre conscience… Et bien ! Par exemple, si nous allions à l’extrême, nous pourrions revenir à une conscience uniquement minérale… 

Mais ce n’est pas possible ! Une conscience de la Lumière est acquise pour toujours !

Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné !

Dans son Amour Parfait, Dieu ne sait Donner que pour toujours…

Donc, pour toujours, l’homme a la conscience minérale, pour toujours, la conscience végétale, pour toujours, il a la conscience animale en lui et, bien sûr, depuis très peu de temps, la libre conscience humaine qui lui a également été donné pour toujours…

Nous sommes donc de, très, très jeune « libres consciences humaines » !

Et cela se voit !

La Lumière Éternelle

Oui ! C’est comme quand nous faisons l’expérience de la joie : nous pouvons peut-être, pendant un temps, ne plus la faire, mais nous ne pouvons pas dire que ça n’a pas existé ! Nous avons donc eu notre augmentation de conscience…

Oui, c’est marqué pour toujours…

Nous sommes « des êtres d’ouverture de conscience » et nous sommes beaucoup, beaucoup, plus conscients… que ce que l’ombre prétend. 

Parce qu’en effet, c’est l’ombre en nous et autour de nous qui a prétendu que nous n’étions pas conscients… 

Oui ! C’est l’ombre qui a prétendu que nous avions perdu la conscience ? 

Oui ! Et, malgré de nombreux « resets » faits par les Êtres les plus élevés, les religions, qui ont été à chaque fois l’héritage de leurs enseignements, ont toutes été, rapidement polluées, dès leurs débuts, pour entériner cela et pour enseigner l’erreur à nouveau… Et cela s’est passé de bien nombreuses fois !

Ces religions nous ont dit pendant des millénaires, et nous avons adhéré à cette vision… Elles nous ont dit : « Nous, on sait ce qu’il faut faire… vous, vous ne le savez pas… On va vous enseigner ! »

Mais, dans sa douleur, dans sa prétendue perte de conscience de la Lumière, ce n’est qu’aimée sans condition que l’ombre peut faire l’expérience de cesser de freiner l’expansion naturelle, originelle, de la conscience de la Lumière… Ce qui, à chaque fois, se manifeste par l’expérience de la Joie !

Mais, en réalité, nous sommes une Âme, il n’y a que Dieu en nous…

Nous sommes des parcelles de Dieu, et nous avons donc toute la conscience de cette parcelle que nous sommes depuis toujours et pour toujours !

Personne ne peut perdre Dieu

C’est important de savoir que l’on ne peut pas la perdre !

Oui, c’est optimiste et c’est agréable. 

C’est rassurant !

Encouragés par l’ombre, nous avons pu faire semblant que nous avions perdu quelque chose que Dieu nous a donné pour toujours, mais, bien sûr, nous n’avons jamais rien perdu réellement !

Qui peut perdre quelque chose que Dieu lui a donné ?

Et c’est d’ailleurs tout le problème de la conscience ! C’est pour ça qu’une phrase vraiment clé dans ma vie qui a été dite et que j’ai écrite et que je continue à méditer chaque jour est la suivante : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ». 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ». 

En fait nous ne « travaillons » que sur la conscience, ou, plus précisément, sur le rythme d’ouverture de la conscience que nous sommes… et pas sur la Réalité Divine !

Nous ne pouvons pas travailler sur la Réalité Éternelle ! Nous ne pouvons pas travailler sur Dieu… En effet, la Réalité Éternelle, avec un grand R, c’est Dieu Lui-même !

Nous ne travaillons donc que sur notre conscience ?

Oui ! Oui !Nous ne pouvons pas travailler sur Dieu, nous ne travaillons que sur l’ouverture de notre conscience à Dieu.

Ou plutôt, pour être plus précis, nous ne travaillons que sur la vitesse d’ouverture de notre conscience à Dieu… C’est vraiment la seule chose que nous pouvons modifier et sur laquelle nous pouvons agir…

Et, également, remarquons que chaque Être humain est « absolument le seul » à pouvoir agir, grâce à son libre arbitre, sur ce rythme de cette ouverture de conscience qu’il est.

Cohérence

Oui c’est cohérent ! Mais, si tu veux, depuis le début de notre travail, depuis le début de notre communication, tout me paraît cohérent et logique, incontournable et sans soucis. 

C’est vrai !

Alors, je me suis dit : « Mais là où j’achoppe un peu, c’est dans la pratique ! Dans l’expérience … »

Tu veux dire, dans le quotidien ? 

Mais, pas seulement dans le quotidien ! Au niveau des principes également… 

Je suis en train de retranscrire notre dernier entretien… Et par exemple, nous avons parlé de différentes choses… Et à un moment, tu disais, et c’est tout à fait logique avec tout ce que nous avons dit jusqu’à maintenant : « Si nous sommes pauvres, il faudrait que nous soyons heureux d’être pauvres… etc… »

Ça, ce n’est pas quelque chose que tu peux dire comme ça, ouvertement, à n’importe quelle personne : ce n’est pas possible !

C’est vrai, c’est logique… mais, c’est énorme !

Oui ! Cela a été rendu énorme par la pression de l’ombre ! C’est le travail de l’ombre sur des millénaires et des millénaires qui a fait que nous avons perdu conscience de la Réalité Divine sur plein de points. 

Et, de ce fait, nous avons un schéma, une vision du fonctionnement de nous-mêmes et de la vie qui est voilée, mais très fortement voilée, par le programme de l’ombre, c’est à dire par sa propagande multimillénaire !

La Lumière dévoile l’ombre

Et nous le voyons bien, actuellement, nous sommes dans une espèce de caricature extrême de sa propagande !

Mais c’est très, très, parlant ! Et cela va nous inviter, avec une force jamais atteinte, à nous dépasser, c’est à dire à ouvrir notre conscience comme nous ne l’avions jamais fait ! 

Les réactions des gens autour de nous, nos réactions personnelles face à ce déferlement de propagande qui nous est proposé, etc… Tout cela nous oblige à vraiment avancer fermement dans notre foi, dans notre espoir, dans notre amour… et ceci de façon vraiment irréductible ! 

Nous ne pouvons, maintenant, plus refuser de laisser, naturellement, s’ouvrir notre conscience à la Lumière…

Quand je me mets en face d’une situation comme ça, c’est à dire de n’importe quoi de très douloureux ou, en tous les cas, de n’importe quoi de ressenti comme très douloureux, je reviens au principe d’un petit problème que j’avais eu à un moment donné : c’est cette « dissociation », que j’avais évoquée dernièrement ! 

Je sens bien que, en fait, ça peut être l’occasion d’un élargissement de conscience et il faut simplement que je sorte de cette identification à ce « moi », à ce moi soi-disant petit, réduit et ombreux…

Tu veux dire ce « moi » amputé par l’ombre…

Oui ! En fait, je suis « Âme », entièrement Âme, et c’est parce que je suis « Âme » que je vais pouvoir vivre des choses comme ça dans la Joie ! … Et pas autrement !

Oui ! Il n’y a pas d’autre solution !

Il n’y a donc vraiment pas d’autre solution !

Et effectivement, je suis bien d’accord avec toi ! Et je l’ai vu avec le confinement… Le premier confinement, qui a été un réel ébranlement, avec toutes ses conséquences ! 

Mais, c’est grâce à ça que, moi, j’ai commencé un autre travail et je suis convaincue que tout ce qui se passe actuellement va permettre, obligatoirement, aux personnes qui le choisissent de permettre à l’élargissement de leur conscience de reprendre son rythme naturel. Parce que ça va être le seul moyen de se sortir de là…

Tu as raison…

C’est le seul moyen, en apparence, évidemment… 

Mais attention ! Tout ça, c’est à dire toute cette accélération de l’ouverture de conscience, aurait pu se passer dans le confort absolu !

La souffrance est utile, mais elle n’est pas nécessaire…

Nous sommes créés pour vivre heureux ! Nous existons pour « vivre » vraiment… Vivre et non pas pour survivre !

Mais, non ! Là, ça ne se passe pas comme ça !

Mouvement Originel

C’est le problème du « caïnisme » ! C’est le problème qui résulte d’avoir adhéré pendant des milliers d’années et des milliers d’années à l’option de Caïn…

C’est-à-dire que nous avons accepté la diminution de la vitesse naturelle de l’ouverture de notre conscience à la Lumière qui, depuis, nous a été proposée par l’ombre à chaque nouvelle incarnation de nos Âmes…

Mais la Réalité, La Réalité Divine, Elle, Elle n’a pas changé… 

Non ! C’est toujours la même !

Et à tout instant nous pouvons, instantanément, retrouver « notre mouvement d’origine, notre mouvement originel d’ouverture de conscience à la Lumière » … et avoir donc ce sentiment de joie qui est inhérent à cette ouverture…

Dès que notre ouverture de conscience reprend son mouvement naturel, originel, nous retrouvons le sentiment de la Joie Naturelle qui nous a été donnée depuis toujours et n’a jamais pu nous être enlevée !

Qui peut nous enlever ce que Dieu donne ?

Pas même nous-même !

Le sentiment de joie, c’est ce qui nous signale que nous sommes dans notre mouvement naturel, originel d’ouverture de conscience…

 La joie nous signale que nous ouvrons la conscience comme nous désirons toujours l’ouvrir. C’est l’indice absolu ! Nous sommes heureux et il n’y a pas de cause !

Nous ne sommes pas heureux parce que nous avons reçu de l’argent, ou parce que nous guérissons d’une maladie…

Non ! Nous sommes heureux, parce que nous sommes Heureux, c’est tout !

Nous sommes heureux parce que nous avons retrouvé la conscience de ce que nous n’avions jamais perdu…

Nous sommes heureux, parce que Dieu l’a voulu ainsi… et que nous adhérons librement à « Son » Plan… Notre joie n’a pas d’autre cause que la Lumière ! 

Et la Lumière, Elle, Elle est Éternelle !

Communication prudente

Alors, ça je l’ai entendu ! Ça, ça marche pour moi… Je l’expérimente… Il n’y a, là, pas de souci de compréhension, ni de conscience… 

Cependant, confrontée à une personne qui avait des soucis, j’ai eu la tentation de vouloir faire passer ces concepts… Pas comme nous en parlons ensemble, mais un petit peu quand même ! Et lui dire « Ah ! Tu sais, la vie est belle etc… »

Et là, je me suis rendu compte que, pour elle, ce n’était pas comme ça du tout ! Elle s’est accrochée à sa pensée que la vie était laide… Elle a défendu la pensée qu’elle n’était pas heureuse de penser… Elle l’a défendu de toutes ses forces !

En fait, finalement, d’après tout ce que tu m’as dit, j’ai réalisé que la seule façon d’aider cette personne, c’était de l’aimer là où elle est ! 

Oui ! Tu as raison !

Toi tu es dans une certaine conscience de la joie… et l’autre personne, tu ne vas pas, parfois, lui dire quoi que ce soit, tu vas simplement l’aimer !

Oui, c’est vrai! Dès que nous enseignons, nous prenons le risque d’avoir un problème… Parce que nous sommes alors en autorité, parce que nous nous situons peut-être ailleurs que là où elle se trouve : nous prétendons savoir et nous prétendons que l’autre ne sait pas ! Nous avons même probablement la pensée que cette personne est fragile, qu’elle est faible etc. ! 

Donc, là, nous avons adhéré à l’ombre… Nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle.

● 

Oui ! C’est intéressant de s’en rendre compte…

Nous étions là en train de fonctionner à partir de l’ombre., c’est à dire de la perte de conscience de la Lumière Absolue, de la Perfection de la situation. Nous avons prétendu que la situation n’était pas parfaite et qu’il fallait la réparer… 

Bref ! Nous avons prétendu que Dieu avait fait une erreur…

Rires…

● 

Oui, c’est ça !

Qu’Il aurait oublié un boulon !

C’est une attitude qui a été vraiment très commune… et que moi je connais bien…

Oui ! C’était une attitude ombreuse normale ! Pas naturelle, mais normale au sens de la normalité… Oui, c’est important, ce que tu dis.

Le plus grand courage

C’est vrai que pour moi, c’était quand même des choses qui n’était pas très naturelles…

Non, non ! Au contraire, « C’est Naturel » ! C’est Naturel, avec un grand « N », mais ce n’était pas commun de le penser naturel dans notre monde ombreux jusqu’à aujourd’hui ! 

Ah non !

C’est pour ça que je dis, et que je pense vraiment, que le plus grand des courages sur la terre telle que nous nous la vivons pour l’instant, le plus grand des courages, c’est d’être heureux ! 

Il n’y a pas de plus grand courage que d’être heureux, sans condition, dans ce monde pour l’instant très ombreux… Dans ce monde où, nous-même, nous avons de l’ombre en nous-même !

Donc, il nous faut être très courageux pour éclairer cette ombre, pour voir la Lumière « dans » cette ombre ! 

Mais, ce n’est vraiment pas du tout ce qui a été enseigné par l’ombre : 

L’ombre elle-même, autour de nous et en nous, nous a enseigné que l’ombre c’était l’ombre… Et qu’elle était opposée à la Lumière, ennemi de la Lumière ! Qu’il fallait la combattre, qu’il fallait l’éliminer etc… !

Mais, si je combats l’ombre, ne suis-je alors pas un artisan de l’ombre ?

Comment « ombre + ombre » va-t-il donner plus de Lumière ?

Comment « Une perte de conscience de la Lumière + une autre perte de conscience de la Lumière » va-t-il donner « Plus de conscience de la Lumière » ?

N’a-t-il pas été dit : « Aimes ton ennemi » ?

Est-ce que l’ombre n’est pas l’ennemi à aimer ?

Est-ce que « Aimer son ennemi », ce n’est pas « Aimer l’ombre » ?

Un silence…

Être heureux… Être heureux…

Tu peux être heureux sans le montrer ? 

Parce que c’est souvent presque une agression pour l’autre…

Mensonge Lumineux

Oui ! C’est vrai ce que tu dis… Il faut être pratique…  Il faut reconnaître en fait que, pour l’instant sur cette terre, il y a deux types de mensonges : il y a « le Mensonge Lumineux » et il y a « le mensonge ombreux ».

Le mensonge lumineux ?

Commençons par le mensonge ombreux : eh bien, là, nous ne sommes tout simplement pas heureux de le faire ! Nous n’avons pas de joie à mentir… Aucune joie !

Nous mentons douloureusement parce que nous avons peur ou parce que nous adhérons à la perte de conscience de la Lumière… etc.

Nous avons perdu conscience que nous vivons, depuis toujours et pour toujours, dans la Lumière et de la Lumière… Et dans cette perte de conscience, nous essayons de nous en sortir, dans cette inconscience, en mentant douloureusement…

Évidemment, cela ne marche pas… Nous ne nous en sortons pas ! Personne ne peut s’en sortir sans corriger cette erreur de base et donc sans reprendre conscience de la Lumière ! 

Et puis, maintenant, nous avons le Mensonge Lumineux, c’est-à-dire heureux… Ce mensonge, que nous sommes heureux de faire, va partir du constat que la personne est « parfaite ».

Il ne va pas partir du constat illusoire que la personne est incomplète, que chez elle Dieu a oublié quelque chose, qu’un boulon n’a pas été mis au bon endroit et que nous devons réparer cette erreur divine… ce qui est une perte de conscience de la Lumière évidente…

Non ! Cette personne « est » parfaite… Elle est parfaite telle qu’elle est ! Et, justement, par respect, dans cette foi en sa perfection et par cette certitude qu’elle a tous les éléments de la Vérité en elle, nous allons donc, peut-être, mentir.

Et ce mensonge va, le plus souvent, consister tout simplement à rester discret… C’est un mensonge de discrétion… C’est mentir par omission amoureuse… 

Là, nous allons, le plus souvent, comme reculer d’un pas et créer, par l’expression de notre amour, un espace de confiance que nous allons lui offrir…

Dans cet espace de sécurité mis en place par l’amour que nous allons lui manifester de notre mieux, cette personne va avoir l’occasion, peut-être, d’explorer cette conscience qu’elle n’a pas encore et, ainsi, pouvoir voir enfin ce qu’elle est réellement, elle-même : un bel Être !

Et elle va, si elle le choisit, découvrir, à son rythme à elle, que tout est Lumière en elle, y compris l’ombre dans laquelle elle à cru jusqu’à là !

Toutes ces possibilités s’ouvrent à elle, simplement, parce que nous lui exprimons notre joie qu’elle soit ce qu’elle est, dans un domaine où elle-même n’a, à ce point, jamais su le faire elle-même…

Sécurité

Dans mon dessin reproduit à nouveau ci-dessous (voir l’article précédent : 1ère Partie du 4ème Entretien), cela se passe au bord de notre conscience commune, nommée « 3 »…

Là, à la limite floue entre notre espace de conscience commun à tous les deux, que l’on nomme « 3 » et notre conscience à nous « 1 » (que, elle, elle n’a pas encore), nous créons de la sécurité… 

Comment ? En l’aimant et en le lui manifestant… Nous créons cette espace et elle peut exprimer un truc et, nous, nous savons en être heureux : donc, nous sommes alors la personne qui, peut-être pour la première fois dans ses vies, est heureuse de ce qu’elle exprime, à nouveau, à cet instant… Alors que, jusqu’à là, elle ne savait pas en être elle-même heureuse… Et que personne n’avait pu lui manifester de l’amour à propos de ce point particulier…

Tu vois ?

Oui ! Et hop ! Nous sommes pour elle l’occasion d’un possible élargissement de sa conscience !

Voilà ! C’est cela.. Cela lui permet du coup un élargissement de sa conscience et elle peut, si elle le veut évidemment, profiter de cette sécurité qu’elle ressent grâce à la vision lumineuse que nous avons d’elle sur tel ou tel aspect de son Être…

Par exemple, nous avions parlé de la culpabilité, il y a peu… Eh bien, grâce à notre vision aimante de « sa » culpabilité, elle pourra, quand elle le choisira, adhérer à une vision aimante de la culpabilité, elle aussi… Et même, finalement, quand elle y sera prête, elle pourra choisir d’aimer « sa » culpabilité. 

Et ça change tout ! Là, au lieu de pousser la personne, par derrière et de la forcer à aller vers l’avant, nous créons une espèce d’aspiration gentille, amoureuses, qui fait qu’elle peut faire des expériences… Et elle peut voir effectivement que, quand elle ose penser ce qu’elle est la plus heureuse de penser, eh bien ! elle sent quelque chose qui change… Elle sent une différence en elle… Elle sent une douce chaleur, elle sent que son corps change de fonctionnement et qu’il y a des répercussions sur tous les aspects de son Être…

Les personnes le sentent !

Les gens me le disent souvent. Il me disent souvent qu’ils sentent une chaleur douce, aimante, qui se répand en eux… Il y a comme une détente ! Simplement parce qu’ils ont osé, souvent pour la première fois de leur vie, penser qu’ils aiment quelque chose qu’ils n’avaient jamais, jamais, envisagé, même seulement, d’aimer jusqu’à là…

Long silence…

… Je reconnais que c’est assez difficile… C’est vrai que nous avons toujours ce désir de rendre service ou d’aider… Mais à la façon ombreuse !

Oui, bien sûr, il faut, bien sûr, aider… Mais, rendre service, c’est d’abord être heureux, soi-même ! C’est donc être un témoin de la joie, un témoin de la paix…

Oui, mais il y a des automatismes…

Nous tout entier

Oui ! Mais ces « automatismes ombreux » eux-mêmes font partie du témoignage que nous offrons… 

Notre témoignage, « c’est nous, tout entier » : c’est la Lumière en nous, bien sûr, mais aussi notre perte de conscience de la Lumière… 

Et, bien sûr, ce « nous tout entier », c’est ce courage d’accueillir avec bienveillance cette perte de conscience que nous avons, nous-même, eu de la Lumière…

Et c’est le fait que nous sommes heureux en présence de l’autre qui lui donne une garantie, qui le sécurise et qui lui permet de faire des explorations qu’il n’aurait jamais pu faire sans cette garantie de notre joie qui tend vers « l’inconditionnel » …

C’est marrant… Pour l’instant, cela touche ces deux points de conception et de pratique complètement nouveaux pour moi : c’est à dire vis à vis de moi-même et vis à vis de l’autre !

Maintenant…

Maintenant, si tu regardes tranquillement la relation que tu as avec un ami parfait, cet ami agit complètement comme ça… 

Ton ami parfait ne fait pas un pas de plus que ce que tu lui demandes… 

Mais, cependant, tu as son amour inconditionnel qui te garantit… Mais, cet ami, idéal qu’il est, ne te dira pas un truc que tu ne veux pas entendre, ni un truc que tu n’es pas prête à entendre… 

Ah non ! Bien sûr !

Et même, quand il y a un groupe de personnes, cet ami parfait, il va doser son langage en fonction de la personne qui, dans ce groupe, a le moins de conscience de la Lumière, à cet instant, pour l’instant… 

C’est sûr ! Par sécurité. Pour ne blesser personne… Pour ne déranger personne inutilement dans cette ouverture de conscience que tous les Êtres de la terre vivent, chacun à leur rythme ! Mais, il n’y a aucune intrusion… aucune !

Et c’est comme cela que nous devons faire. Il faut que nous apprenions à ne pas être intrusif. 

Oui ! Et pour cela, il faut vraiment avoir l’amour de l’autre !

Lumière Totale

Soit, nous avons conscience que « Dieu Est Tout » et, donc, cette personne n’est faite que de Dieu… et elle a Tout Dieu en elle… 

Soit, nous perdons conscience que « Dieu Est Tout » et, donc, nous imaginons que « Dieu n’est pas Tout » … Et alors là, nous pouvons imaginer qu’il y a « des trous de Dieu » dans cette personne et là, c’est le problème ! C’est le problème des soi-disant trous de Dieu…

Problème pour nous d’abord… Puisque nous souffrons d’avoir choisi de perdre conscience de la Lumière…

Et ensuite problème pour elle, si elle adhère à cette perte de conscience que nous lui proposons, et que cela approfondie sa perte de conscience personnelle de la Lumière en elle !

En effet, depuis des millénaires, la croyance que « Dieu n’est pas Tout » était répandue. 

Donc, cette personne a pu avoir facilement cette croyance, car depuis des millénaires, donc, une propagande ombreuse nous l’a serinée sans cesse… Encore et encore…

Nous l’avons subi nous-même, puis nous l’avons infligé aux autres, selon les moments, selon que nous étions un enfant ou un parent !

Nous nous sommes donc transmis cette erreur de générations en générations !

Le « péché originel », dont il a été question, ce n’est rien d’autre que cette perte de conscience de la Lumière que l’on s’est transmis de générations en générations… C’est tout ! 

En fait, alors, la solution est assez simple, au départ !

Ah ! C’est rustique ! La solution de l’ombre est tout à fait rustique… C’est vraiment accessible à tous et c’est l’essentiel. 

C’est comme si on revenait à la base…

C’est l’essentiel, c’est tout simple !

Le Christ a toujours été là que pour ça ! L’un des buts du Christ en chacun de nous est que nous reprenions conscience du Paradis qui a toujours existé et qui a toujours été disponible à chaque instant, mais dont nous avions seulement perdu fortement conscience !

Le Paradis a toujours existé et il reviendra… Il reviendra à notre conscience !

Il n’y a pas de doute là-dessus. Cela a été exprimé très, très clairement…

Oui, c’est vrai !

Mais, je me souviens aussi d’une phrase qui a été dite : que « nous devrions aimer l’ombre » !

Le labyrinthe de l’ombre

C’est vrai ! Il n’y a pas d’autre solution. 

Mais, face à cette solution, la seule solution, dans un premier temps, l’ombre en nous et autour de nous « panique » complètement ! 

En effet, dans un premier temps, l’ombre ne peut pas le croire… Alors son combat pour la perte de conscience redouble de force !

Cela fait des millénaires et des millénaires que l’ombre, en nous et autour de nous, a été, dans ce labyrinthe de souffrance, à tourner et à tourner encore ! 

L’ombre « est » ce labyrinthe ! 

À force de buter sans cesse contre tous ces murs qu’elle a mis en place, à force de se retrouver des milliers de fois et des milliers de fois face à ces mêmes murs qu’elle a érigés elle-même, les uns après les autres… Elle avait perdu espoir !

Et quand elle voit le fil d’Ariane, la Lumière, qui trainait par terre parce qu’elle L’avait ignoré, parce que la propagande qu’elle avait imaginée et qu’elle s’était auto-infligée pendant des millénaires, lui avait interdit de Le voir… elle a une peur panique de se décevoir une fois de plus !

Cette « panique », terrible, de l’ombre, c’est le résultat de la rencontre, à un même instant, d’une part de « son espoir immense de ne plus souffrir » et d’autre part « de ses mémoires de toutes les déceptions immenses passées » !

Il y a au même moment le « frétillement angoissé » de savoir, que d’une part, nous pouvons guérir de nos tourments extrêmes qui nous semblent durer depuis toujours et, d’autre part, que nous pouvons, une fois de plus, revivre la déception démesurée que nous avons vécu si souvent dans le passé !

C’est ça, « la panique de l’ombre » !

En effet, nous n’avons jamais perdu conscience de la Lumière dans la joie ! L’ombre n’a été « que » souffrance… 

Cela a été une immense souffrance que nous avons vécu pendant chacune de nos nombreuses vies passées… 

Mais, il n’y a que la conscience de la Lumière qui puisse rendre à l’ombre sa Vérité … On ne peut pas faire autrement !

Et, depuis le début de l’ombre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, chacun d’entre nous, y compris les plus sombres, ne rêvent que d’en être soulagés !

Oui, c’est vrai, nous le rêvons tous !

 Mais combien, combien ont vécu, avant ce jour, leur rêve jusqu’au bout ?

Cette ombre doit révéler la Lumière qu’elle ne peut qu’être.

Oui! Cette ombre, imaginée par elle-même, doit révéler la Vraie Lumière Merveilleuse qu’elle Est depuis toujours et pour toujours !

Les 8 entretiens (5ème Partie du 4ème Entretien)

Les 8 entretiens (5ème Partie du 4ème Entretien)

L’instant est toujours grandiose

Oui ! C’est « ça » l’entraînement dont nous avons parlé tout à l’heure. 

Il n’existe pas un seul moment de notre vie où il n’y ait pas une possibilité de voir le Divin et de prendre conscience, encore plus, de Sa Lumière…

Pas un seul moment, puisque, chaque instant, c’est Dieu Lui-même ! 

Par exemple là ce livre, il est bleu : tu dis « Ah, c’est bleu ! »

Oui, c’est un joli bleu !

Oui, c’est bleu ! Mais c’est le bleu de Dieu… Il existe, ce bleu de Dieu, pour que tu en sois heureuse.

Et ça ? C’est noir ! 

Ah, oui ! Mais ça, c’est la couleur noire de Dieu… Ce noir existe pour que tu t’en régales…

Tu vois ce que je veux dire ?

En fait, je comprends, c’est reconnaître Dieu dans toutes les secondes et les millièmes de secondes… Là où Il Est, c’est à dire Partout ?

Voir Dieu où Il Est : Partout, Tout le Temps

Oui, tout simplement ! 

Mais, c’est bien la Réalité Divine que nous voyons à chaque instant. Il n’y a qu’Elle à voir !

C’est tout simplement être « naturel » … comme un enfant le fait encore !

Eh oui !

Comme un enfant fait tant que nous ne lui avons pas ré-appris autre chose !

Long silence…

Il n’y a pas de différence entre un instant et un autre instant ou bien entre un endroit et un autre endroit :

Ce n’est que Dieu que nous vivons à cet instant ou à cet autre instant…

Ce n’est que Dieu que nous voyons à cet endroit ou à cet autre endroit…

Ah ! c’est important ça ! Nous le savons, mais ça a besoin d’être dit ! Je trouve important que ce soit dit. 

Ah oui, bien sûr, la communication, c’est très utile… 

La communication est la voie de la conscience de l’Unité.

Parce que c’est vrai ! Ça paraît évident… Ça se comprend…

D’ailleurs c’est ce que nous essayons de vivre tout le temps… Mais, c’est bien de le rappeler parce…

En effet, la Beauté, je ne la voyais que dans les « grandes » choses, alors qu’en fait la Beauté existe à chaque seconde et dans tout ce qui existe y compris dans les toutes petites choses…

Cet instant n’est « que » Dieu

« Un instant » : c’est « obligatoirement » Dieu lui-même ! 

Oui ! Un instant, c’est Dieu ! Que je le reconnaisse ou pas, c’est Dieu…

Que je l’aie reconnu ou pas dans un instant passé, c’était Dieu !

Et l’avenir qui arrive, ce sera Dieu, bien sûr… et rien d’autre !

Donc, c’est là qu’il faut acquérir cette espèce de virtuosité à reconnaître la Lumière en tout… donc tout de suite, à cet instant !

L’image qui me venait, c’était comme si on m’offrait à boire tout le temps, mais que je ne pensais pas à boire à chaque fois… alors que j’ai soif, très soif !

Boire ? Eh oui ! Tu as raison… C’est tout bête ! Est-ce que ce n’est pas Dieu que de boire ? Est-ce que ce n’est pas de la Lumière Pure que de boire ?

C’est comme si toute la Perfection était là, mais que je ne la prenais pas…

Oui ! Mais, ça c’était parce qu’il y a eu cette perte de conscience de la Lumière en telle chose ou en telle autre chose… Et beaucoup de choses, qui sont toutes merveilleuses, ont été assombries de cette perte de conscience…

Donc, si tu veux, tu te disais : « Ça c’est un mauvais moment à passer, je suis obligé de le faire, alors je le vis, je n’ai pas le choix de ne pas vivre cette douleur… » 

Ou bien, tu te disais : « Ça, c’est un bon moment, mais il est tout petit et donc cela n’a pas de valeur… Non ! Ce qu’il me faut c’est le grand truc, une « grande » conscience, avec un samadhi, une illumination grandiose etc… »

Humilité

Exactement !                                                                                               

Mais ça c’était prétendre que Dieu était dans tel type d’instant grandiose, mais qu’Il n’était pas dans les autres instants… Donc il y avait une illusion de séparation… il y avait une incroyance en l’Omniprésence de la Lumière.

Et, alors, instantanément nous ressentons, là, la souffrance salvatrice !

Exactement… Ça va loin ce petit truc ! 

Tu vois ?

Je vois rès bien ! Très bien, très bien ! Je commence à sentir. Mais j’avais besoin de le réentendre… 

On en a tous besoin : « Apprendre, c’est répéter ! Enseigner, c’est répéter ! » disait mon père.

Il faut le dire, il faut l’entendre pour pouvoir le dire… et puis il faut le réentendre… C’est sans arrêt ! Il faut donc beaucoup, beaucoup, répéter… 

Et il faut surtout être heureux de répéter !

Eh bien ! Il faudra donc entendre et réentendre.

Cette perte de conscience de la Lumière, dont nous parlons, nous a touché pendant des milliers et des milliers d’année… depuis le presque début de l’humanité. 

Cela a touché tous les aspects de la vie qui ont été teintés de cette perte de conscience, donc de l’ombre ! 

Et donc, il faut quand même un certain travail d’accueil, une certaine attention agréable, pour décliquer, pour déshabiller chacun de ces instants d’inconscience et, finalement, en aimer le voile qui cachait leur Réalité. 

Si la couleur est bleue… et que bof ! Oui bon ! il y avait un voile bleu ! Et alors ? Voilà ! Ce n’était pas très intéressant…

Mais, si je ne vois pas la Réalité de ce bleu, si le Bleu de Dieu n’est pas intéressant pour mois qu’est-ce que c’est qui est intéressant ? 

Non ! Ce bleu particulier-là, à cet instant-là, c’est une couleur unique de Dieu à un instant unique de Dieu ! 

Déguster les couleurs

Et là, ça prend une autre dimension. Là, nous sommes naturels ! Et nous nous émerveillons de ce bleu-là, comme un enfant s’émerveille de « ce » bleu-là, lorsqu’il le voit pour la première fois… et qu’il va essayer de le toucher, de le sentir et même de le goûter !

Tout à fait ! Tout à fait ! C’est vrai que les enfants, pour le coup, sont des modèles…

Les enfants s’émerveillent encore à chaque instant, car, pour eux, c’est, encore, toujours leur premier instant !

Mais pour nous ? C’est bien la même chose… En réalité, c’est bien toujours la première fois que nous vivons cet instant, n’est-ce pas ? Chaque instant n’est-il pas Divin et donc Unique… et donc Merveilleux ? 

Oui, les enfants sont, en général encore, dans leur émerveillement naturel ! Pour eux, chaque instant est une proposition d’émerveillement !

Est-ce que nous allons oser, nous aussi, alors que nous sommes devenus adultes, continuer à nous émerveiller de ce petit instant « normal » ? 

Est-ce que nous allons avoir le courage de nous émerveiller ? Ou est-ce que nous allons encore être craintif et avoir peur d’être anormal vis-à-vis des gens qui nous entourent… et ne pas nous émerveiller ? Ne pas oser nous émerveiller ?

Cela dépend de nous !

Chaque instant est un réveil

J’ai l’impression, parfois que c’est plutôt un endormissement…

Oui, oui ! Mais avec un endormissement, il y a toujours un réveil… Il n’y a pas de soucis là-dessus !

Rires…

Oui… c’est vrai !

Nous voulons simplement être heureux… 

Nous avons un instant par instant pour être heureux… 

Nous avons « cet » instant pour être heureux

Et tout marche bien, quoi ! Tout est bien goupillé ! C’est Parfait… Tout est prévu parfaitement, évidemment… Nous ne pouvons pas attendre autre chose de Dieu, que la Perfection ! Donc, c’est Parfait.

Et donc, si je me pique avec une aiguille c’est aussi parfait que si je prends un café avec des amis ! Il faut arrêter de dire : « Je me pique avec une aiguille : c’est un problème ! » Ce n’est pas un problème, c’est une expérience, donc une expérience de Dieu. C’est nécessairement une expérience du Divin !

Oui ! Il n’y a pas d’autres options ! 

De mon point de vue, nous n’avons pas d’autre option, en effet… Il faut que nous arrivions à cette virtuosité qui fait qu’à ce moment-là nous passons, en toute conscience, d’un « instant de Dieu » à un autre « instant de Dieu », de plus en plus courageusement… et de plus en plus efficacement… 

Et, là, nous sommes alors en train de mettre en place un îlot de Paradis, nous devenons, nous-même, une mini-référence paradisiaque.

D’où l’importance du courage… parce que c’est vrai qu’il faut du courage…?

Oui ! Toutes les vertus, évidemment, demandent du courage… C’est le Courage Naturel qui a été déposé depuis toujours en nous par la Lumière.

Et la douleur physique ?

Parce que, par exemple, pendant la douleur physique, il faudrait garder cette conscience de la Lumière … ?

Oui ! Bien sûr !

Remarque que d’un autre côté, le fait d’y arriver nous soulage tout de suite… Donc, ce doit être possible.

À chaque fois ! c’est vrai ! Ça marche à tous les coups, de toutes les façons… quelle que soit la douleur.

C’est vrai ! Il y a quelques mois, je me suis fracassé l’épaule droite, fort, très fort ! Et j’ai eu l’une des plus grandes souffrances physiques que j’ai connue dans cette vie-ci… 

C’est vrai ?

Oui ! Et là, j’ai décidé de ne rien faire d’autre que d’apprendre à aimer cette douleur terrible… Je n’ai utilisé aucune autre technique thérapeutique quelle qu’elle soit. Et cela pendant des mois…

J’ai choisi de faire cette expérience sur moi-même. En effet, j’aime bien faire ce genre d’expérience…

Et j’ai eu pendant longtemps, à des moments, des mouvements que je ne pouvait pas faire et qui étaient limités par ma douleur… Mais j’ai continué à apprendre à aimer cette douleur de mieux en mieux en jouant avec elle, en flirtant avec elle !

Cette douleur a reculé, d’ailleurs, au fur et à mesure où j’ai osé avancer avec amour vers elle.

Mais, j’ai vu aussi des moments d’hésitation de ma part, des moments de doute, qui sont donc Divins, eux aussi, mais dans lesquels je perdais la conscience de la Lumière dans la douleur. 

Et j’ai vu ainsi comment j’avançais.. Mais j’ai avancé !

Tout en te soignant quand même ?

Non ! C’était « mon » soin… C’était mon seul soin…  Oui, mais là, c’est « mon » choix sur mon corps !

Oh, non, non, non ! Ce n’est pas possible…

Si, c’est le choix que j’ai fait pour expérimenter. 

Mais, bien sûr, je ne dirais à personne de faire la même chose ! De toute les façons, il n’y aurait pas beaucoup de gens qui oserait le faire. 

Mais, c’est « mon » choix à moi : j’ai choisi d’aimer cette douleur terrible et de l’accueillir jusqu’au bout et de reconnaître le Divin dans cette situation de mon épaule, blessée comme elle l’a été…

Mais, bien sûr, j’aurais pu aussi faire des examens médicaux modernes, prendre des antalgiques et des anti-inflammatoire, ainsi que des opiacées, comme cela est proposé de plus en plus souvent, et même peut-être accepter que soit utilisé la chirurgie pour réparer les tissus déchirés etc… 

Et tout cela aurait été, bien sûr, aussi Divin. Oui, c’est vrai ! Mais cela n’aurait pas été la même expérience… Moi, c’est « cette » expérience-là que j’ai voulu faire cette fois-ci, comme d’ailleurs d’autres fois dans cette vie-ci !

Pour les gens, en général, c’est plus facile d’être heureux de prendre un antalgique que d’être heureux d’avoir mal… 

Et ces deux choix sont, vraiment, aussi Parfait l’un que l’autre !

Cela étant, je comprends que ton expérience a été intéressante… Elle a pu t’aider à apprendre quelque chose d’important, sans aucun doute…

Nul ne le sait…

Oui ! Pour moi, c’est une expérience de thérapeute que j’ai choisie en toute conscience pour avoir une idée plus profonde de ce dont le corps est capable, si je suis heureux !

C’étais pour voir comment je peux aider ce corps que je suis à se rééquilibrer en étant le plus heureux possible… Alors, j’ai choisi d’être le plus heureux que j’étais alors capable d’être qu’il ait été si violemment déséquilibré…

La conscience d’être heureux, inclus l’Âme, le Corps et la Pensée… Il n’y a pas de raison que ça ne fasse pas quelque chose… C’est vrai… c’est vrai…

On nous dit que les miracles n’existent pas… mais cependant, tout est possible… 

Oui, bien sûr… Je n’ai pas de doute là-dessus… Plusieurs fois dans ma vie j’ai vécu ce genre de miracle… Des miracles « au ralenti »… Des miracles qui prennent du temps !

Mais, le problème, c’est notre perte de conscience de la Lumière.

« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…

Cette pensée, depuis que j’en ai pris connaissance dans cette vie, m’a toujours beaucoup plu et j’aime l’explorer…

Et cette petite expérience avec mon épaule, parmi d’autres, c’est ma petite manière à moi de savoir, un peu plus, ce que peut mon corps !

Qu’est-ce que le Corps, qui est un avec la Pensée et l’Âme, peut réaliser malgré les limites que je lui impose, pour l’instant, par mon ombre ?

Oui c’est une expérience intéressante de voir l’impact du bien-être sur le corps, puisque tout se joue sur tous les plans de notre Être… au même instant.

Il a été dit : « Les miracles n’existent pas » ! Mais tout est possible et nous ne savons pas vraiment ce dont le corps est capable…

Si certaines conditions sont remplies, au même instant au niveau de la Pensée, de l’Âme et du Corps, peut-être le corps peut-il manifester des choses que nous jugions jusqu’à là impossibles ?

Oui ! Peut-être qu’il pourra faire tout à fait naturellement ce que nous avons appelé jusqu’à là des miracles.

Oui ! Nous savons ce que le corps peut vivre « avec » les limites que nos pensées ombreuses lui imposent. 

Mais qu’est-ce que pourra vivre notre corps au fur et à mesure où nos pensées vont de mieux en mieux exprimer la Lumière Infinie qu’est l’Âme en nous ?

Oui, comme le dit Spinoza, « nul ne le sait » !

Nous ne vivons que l’ombre que nous imaginons

Le problème a été de prétendre… ou plutôt d’avoir perdu conscience de l’Amour Inconditionnel… Je veux dire, par exemple : pour marcher sur l’eau sainement, il faut, probablement, être infiniment heureux de ne pas le faire !

Rires…

En effet, si de marcher sur l’eau reste, en nous, une « condition » de notre bonheur, nous restons dans la perte de conscience de la Lumière qui, Elle, est Inconditionnelle…

Avec cette condition, même si jamais j’y arrivais par l’usage de technique particulières qui le permettraient sans être parfaitement heureux, je resterais prisonnier de mon ombre…

Il y aurait alors, certainement, un ego qui collerait tout… et toute une construction malsaine serait mise en place, avec la souffrance qui continuerait à sonner pour me prévenir sans cesse de mon erreur !

C’est l’Hydre de Lerne, si tu veux ! Je suis heureux à condition que je coupe des têtes… mais, alors, elles repoussent sans cesse… La seule vraie solution, c’est que je sois heureux sans condition, et que j’offre l’Hydre, en totalité, à la Lumière, « avec » toutes ses têtes, avec toutes ses souffrances !

Une des conditions essentielles pour marcher sur l’eau « sainement » … c’est d’être heureux de ne pas le faire… !?

Je suis obligé de réfléchir à chaque fois… ce raisonnement n’est pas encore fluide.

Rires…

Être heureux de ne pas faire… pour pouvoir faire

Il faut être infiniment heureux de ne pas le faire…

Si quelque chose devient une « condition » de notre bonheur, alors, nous croyons bien vivre dans l’ombre !

Oui, ce n’est pas possible de se libérer de l’ombre en combattant l’ombre… c’est à dire en ajoutant encore de l’ombre à l’ombre…

… L’ombre n’est jamais une solution pour l’ombre !

Mais, ce type de raisonnement, pourtant plus lumineux, a contredit les constructions neuronales que l’on avait mises en place jusqu’à là… 

Eh oui ! À chaque fois, je dois être, pour l’instant, bien attentive pour que ma pensée exprime au mieux la Lumière… Alors qu’un enfant, non encore ré-éduqué, lui, le fait spontanément !

À chaque fois que nous découvrons un nouveau raisonnement que nous sommes « plus heureux » de faire, nous créons dans notre cerveau, un nouveau chemin, une nouvelle construction neuronale qui est différente des constructions mises en place par l’ombre jusqu’à là… Et, au début cela demande une grande attention de notre part !

Mais, quand nous le faisons comme tu viens de le faire, petit à petit nous créons un nouveau système, ou plutôt un nouveau circuit neurologique pour arriver à penser de cette nouvelle façon… 

Parce que, si nous n’avons pas la matière physique pour penser quoi que ce soit, nous ne pouvons pas le penser ! 

C’est cela qui fait que, quand nous abordons quelqu’un, il faut que nous soyons prudents, parce nous allons, peut-être, lui dire certaines choses… et qu’il n’a peut-être pas encore les circuits physiques de neurones pour penser ce que nous allons lui dire… et donc, pour lui, c’est l’inconnu… Et cet inconnu peut lui paraître inquiétant… 

L’Inconnu, cet Ami dons nous avons peur

Et même, peut-être, irrecevable ! 

Oui ! Irrecevable et inquiétant…

Cela peut, en effet, révéler chez lui plein d’ombres, plein de pertes de conscience de la Lumière, qui lui rendent difficile de reprendre conscience de la Lumière à propos du sujet nouvellement abordé… 

Alors, cette personne peut penser : « Bah ! Oui, moi je ne suis pas capable de comprendre ça ! » ou bien « Cette personne est complètement stupide de me parler de choses qui n’existe pas ! », ou bien peut-être même « Cette personne est folle, elle est dangereuse » etc…

Pourtant, jusqu’à là, elle a pu chercher des solutions à sa souffrance qui signalait cette perte de conscience de la Lumière de sa part…

Et le plus souvent elle l’a fait « dans » la peur et la souffrance, et là, elle a pu parfois trouver des solutions momentanées dans d’autres pertes de conscience de la Lumière… etc… Et cela a fait des nœuds… et cela a fait encore des nœuds ! Et cela est devenu de plus en plus compliqué pour elle ! 

Or, nous, nous ne désirons pas que cette personne mette à nouveau une ribambelle de nœuds supplémentaires en place, pour pouvoir se sécuriser face au danger qu’elle croit ressentir lorsque nous lui parlons « trop beau » … 

Nous ne voulons pas qu’elle s’enfonce dans sa perte de conscience… Nous désirons simplement l’aider à ouvrir sa conscience à la Lumière, « si elle le veut bien » !

Il est nécessaire donc d’aider cette personne à ce qu’elle dénoue des nœuds mentaux et physiques… et pour cela, il faut aller à « son » rythme et non pas au notre ! 

Alors, il ne faut surtout, lui dire que ce qu’elle est capable d’être heureuse d’entendre…

Ce que nous voyons là est important ! Nous sommes, en effet, confrontés sans arrêt à l’autre ! Et quand, nous, nous prenons conscience de choses qui nous semblent merveilleuses, cela nous donne, bien sûr, envie de les partager avec les autres… Et en fait non ! Je me suis dit : on va y aller doucement ! 

C’est vrai que cela n’a aucun intérêt d’être trop rapide… Mais c’est toujours la même chose : nous avons toujours le même élan à dire : « Moi, je sais et je vous donne la solution, toute prête, à votre problème ! »

C’est vraiment bien que je me rende compte à chaque fois que « l’autre est parfait, là où il est » … Alors je ne vais pas le déranger inutilement !

Pour l’instant, il faut à chaque fois que je réfléchisse… Il me faut prendre du temps à chaque fois !

Le temps, l’ami de chaque instant

Tu as raison… Il nous faut prendre du temps…

Il faut prendre du temps tant que l’on n’est pas virtuose…

Alors, il faut répéter !

Oui, c’est vrai ! Il faut répéter… pour arriver un jour à la virtuosité, 

Et pour l’instant, c’est pour la parole, comme pour la pensée ! Nous sommes obligés de prendre un temps d’arrêt avant de parler… 

Simplement, le temps de vérifier si, à cet instant, notre Âme nous invite à dire ou à ne pas dire, à exprimer ou à ne pas exprimer, à cet instant, la pensée que nous sommes bien, pourtant, le plus heureux de penser… Et ceci, à cette personne particulière ou à ce groupe de personnes particulier…

Pour l’instant, il nous faut prendre un peu de temps à chaque fois parce que nous ne sommes pas encore virtuose !

En effet, de même qu’il faut répéter un mouvement de danse pour devenir de plus en plus rapide et harmonieux dans son exécution, de même, bien sûr, il faut répéter un mouvement de pensée pour être de plus en plus rapide et harmonieux à penser cette pensée… 

Et ceci jusqu’à devenir un virtuose à penser ce que l’on est le plus heureux de penser !

Pour l’instant nous avons encore des mécanismes ombreux qui retardent la prise de conscience de la Lumière à chaque instant… 

Mais, ce temps de retard va de plus en plus se raccourcir, c’est inévitable avec notre entrainement par la répétition… 

Et, au fur et à mesure, des circuits neurologiques vont être mis en place pour pouvoir penser et reconnaître de plus en plus vite la Lumière là où Elle est… C’est à dire Partout !

Silence…

Les 8 Entretiens (8ème Partie du 4ème Entretien)

La Lumière fait feu de toute ombre !

Et en effet, si nous regardons bien, finalement, l’ombre nous a permis d’apprendre « la fidélité au courage » … 

Je veux dire que, dans toutes ces situations où nous avons vécu une perte de conscience de la Lumière, il a bien fallu que nous développions beaucoup de courage pour pouvoir, cependant, continuer à chercher toujours plus de conscience de la Lumière, malgré cette illusion d’opposition, cette illusion de séparation, que notre perte de conscience de la Lumière, c’est à dire notre ombre, nous avait proposée. 

Grâce au courage, nous avons osé continuer notre chemin vers l’ouverture de notre conscience de la Lumière, alors que c’était interdit par notre ombre imaginée !

Oui, c’est vrai ! Cela demande du courage !

Tu vois ? Là, il nous a fallu reconnaître en nous un gros courage, un courage grossier, un courage archaïque… Mais, qui en même temps a mis en place tous les éléments pour nous permettre de retrouver, un jour, le Véritable Courage qui est simplement « L’Élan de Vie » dont nous avons parlé, il y a peu !

Une transmutation du plomb en or

C’est quand même toute la puissance d’un mot… et ce que l’on met derrière ce mot…

C’est comme tout à l’heure, quand nous parlions « d’erreur » ou plutôt de « souffrance » … C’est vrai que : ce qu’exprime le mot ne disparaît pas, mais ça devient autre quand même ! Il y a une mutation du plomb illusoire de ce mot en l’or qu’il est réellement…

À ce stade-là, je vois maintenant que Dieu nous a tout donné depuis toujours et pour toujours… Il a tout prévu et tout est Parfait de Sa Perfection : que ce soit le Courage, la Peur, la Jalousie… etc.

Tout ce que nous vivons, c’est du Divin Pur qui a été créé Lumineux, Absolument Lumineux !

Et en effet, on nous dit souvent que l’ombre est simplement un « mésusage » de la Réalité Lumineuse. 

Oui ! C’est vrai ! Ce n’est qu’un mésusage…

Oui ! Nous avons pris ce don de Dieu, qui est éternellement Parfait, et nous en avons mésusé… Nous l’avons utilisé autrement que selon le Plan Divin, nous l’avons utilisé selon notre ego déséquilibré… 

Et là nous revenons vers un « usage sain » et non plus ce mésusage.

Et on quitte progressivement le mésusage du courage, le mésusage de la peur, le mésusage de l’erreur, le mesusage de la souffrance, pour en faire un bonusage selon le Plan de Dieu. C’est à dire le Véritable Usage !

C’est ce Véritable Usage que les Êtres les plus beaux de notre humanité sont venus et revenus nous enseigner depuis son début…

D’où, effectivement, le fait que « rien n’est à supprimer » ! Tout est Divin et à reconnaître comme Tel ! Il faut simplement cesser d’en mésuser…

Voilà ! Il faut simplement reconnaître et non pas supprimer ! Ou plutôt prétendre supprimer !

À la place de vouloir supprimer ce dont nous avons mésusé, comme l’ombre nous l’enseigne, il faut simplement lui redonner son véritable usage, son véritable fonctionnement, sa véritable signification.

Et, du coup, reconnaissons que ce mot que nous utilisons, quel qu’il soit, n’exprime que « la Lumière ». Donc, déshabillons-le gentiment de l’ombre que nous lui avons imaginé, de l’ombre dont nous l’avions habillé !

Mais, il faut faire cela avec beaucoup de finesse, de douceur, de respect, d’amour !

C’est beau ! Je le vois bien ! Je sens que nous allons tous être dans le bon mouvement de la vie…

Rire…

Mais, je dois avoir une horloge dans la tête, moi ! … Je crois que c’est l’heure…

La merveilleuse horloge dans la tête

C’est vrai, il est 11 heures pile… si tu veux, pour l’heure de l’horloge, les deux heures, c’est vrai… Mais, en réalité, nous avons commencé avec 10 minutes de retard…

Rires…

C’est affreux ça ! Parfois, je me dis : mais pourquoi, j’ai cette horloge, si précise, dans la tête ?

Non ! C’est bien ! C’est parfait ! C’est bien pratique d’avoir cette horloge dans la tête ! Ce n’est pas affreux, c’est tout à fait pratique…

Oui, c’est assez pratique, mais… 

Mais, si tu choisis d’en être heureuse, cela ne pose aucun problème !

Non ! Mais ça devrait se corriger quelque part… mais bon…

Ah non ! j’y vois plutôt un don !

À un moment donné, tac ! je sais que c’est l’heure…

C’est un don merveilleux que tu as ! C’est super pratique… et cela ne fait du mal à personne

Là où je trouve que ce don est moins lumineux que ça, c’est que…  C’est que cela me donne un rail dans la tête, quand-même ! … Je n’arrive pas à l’oublier…

Mais, ça ! Tout ce petit raisonnement que tu viens de me faire là, tu l’as bien piqué dans tes mémoires ? Ce n’était pas ton Âme qui en était la source ? On est bien d’accord ?

Rires…

Oui, c’est bien vrai ! Ce n’est pas mon Âme qui est la source de ces pensées !

Donc, tu l’as piqué dans tes mémoires et tu en as fait un assemblage de pensées que tu n’étais pas heureuse de faire, mais que tu avais l’habitude de maintenir en place : « Ah la-la ! Savoir l’heure qu’il est, naturellement, spontanément, facilement, comme je le fais, c’est un problème ! »

C’est un problème, oui ! En tous les cas, c’est comme cela que je l’ai pensé…

La Réalité, bien sûr, c’est que c’est du Dieu Pur ! Comme tout ce qui existe…

C’est un don que tu as probablement reçu du fait de ton cheminement dans les vies et que tu as laissé plutôt intact, en fait… Et qui n’a pas été abîmé, en tout cas pas trop, et qui te permet de savoir l’heure quand tu en as besoin. 

C’est tout ! Ce n’est rien d’autre que ça. C’est un don de Dieu Parfait qui te reste malgré les critiques que tu lui portes… 

Rires…

C’est vrai qu’il est solide, celui-là, franchement !

Mais, quand même, ce don, il est resté dans ta conscience : ce don a pu t’échapper et se dépiéger de toi-même… Et voilà que tu continues à savoir l’heure quand tu en as besoin, malgré toi ! 

Oui, c’est vrai : en réalité, cela devrait être un vrai bonheur, une vraie joie !

« Oui ! Tu sais l’heure »… et puis c’est tout !

C’est bien pratique ! Tu peux abandonner la montre, tu peux être libre ! Et lorsque tu « sais » que c’est l’heure d’arrêter notre travail, tu arrêtes… C’est si simple !

Oui ! C’est vrai ! C’est une sensation : je sens que « ça y est » !

C’est parce que, simplement, tu écoutes ton Âme… Malgré les pensées que tu as à ce propos, ton Âme, elle , elle sait que c’est l’heure, elle sait que c’est le moment de passer à autre chose.

Voilà ! C’est ça…

Et tu as raison de l’écouter !

Par exemple, lorsque je travaille, il y a un moment où je ne comprends pas ce qui se passe : je me lève et je pars !

Oui, bien sûr ! Et c’est très juste : chaque fois que tu as fait un cycle… tu passes à autre chose… Tu reprendras cette activité plus tard…

C’est vrai ! Je n’avais jamais fait attention à cela sous cet angle…

Si j’ai faim, au moment où j’ai faim, si je mange, ça va… Mais si je ne mange pas, je n’ai plus faim après ! Si j’ai sommeil et que je n’écoute pas ce besoin d’aller dormir, après, j’aurai plus de mal pour m’endormir !

Je trouve que… c’est animal, en fait…

Oui, c’est vrai ! C’est naturel ! Nous avons des cycles naturels comme ça, comme les plantes que nous avons été et qui changent leur fonctionnement parce que le soleil disparaît ou bien parce que c’est l’hiver ou bien l’été etc…

C’est comme tout ce qui existe qui respecte des cycles, dans la nature…

Oui, c’est vrai, ça ! C’est vrai ! Il n’y a que des cycles dans la nature.

Pour moi ceci est un don lumineux… qui a heureusement échappé, chez toi, au massacre de l’ombre !

… Il a échappé à ma psychorigidité sur les autres plans !

Oui, c’est peut-être ça ! Tu as essayé de le faire rentrer dans les clous de l’ombre, mais tu n’y es pas arrivé…

Ce don a échappé à tes critiques… 

Oui, c’est vrai… Je ne suis jamais arrivé à l’éliminer…

Tant mieux !

En fait, je constate que mon corps est beaucoup plus libre que je ne le pensais.

Oui, ça c’est sûr ! et c’est vrai pour nous tous.

Pensée-conscience ou conscience-pensée

C’est ce que l’on avait dit à un moment donné à un de nos entretiens : en fait, ce sont les pensées… tout vient des pensées… Et ça m’a frappé, parce que…

En effet, « Pensée » égale « conscience » !

Voilà ! Parce que, j’ai toujours eu l’impression que je suis rigide et tout… mais ce n’est pas mon corps…

Non ! Alors, toi, en réalité, tu n’es vraiment pas quelqu’un de rigide… Tu es d’ailleurs même particulièrement souple pour pouvoir accepter de participer aux entretiens que nous avons ensemble…

C’est, en fait, par mes pensées que je me rigidifie !

Oui, nous pouvons dire que tu t’es imposé un jugement qui est probablement l’héritier d’un jugement bien plus ancien… qui vient, peut-être, de 1000 ans et plus !

Mais, c’est un jugement que tu n’as jamais été heureuse de porter… 

Mais toi, en réalité, tu n’es certainement pas rigide !

Physiquement, si ! J’ai toujours été raide… Je veux dire : je ne suis pas quelqu’un de souple de corps.

Oui, bien sûr, cela est possible… C’est vrai, nous sommes tous plus ou moins souple de corps ! Pour l’instant nous avons des corps qui semblent avoir des limites, d’autant plus que nous les imaginons séparés de l’Infini… Du coup, nous ne pouvons pas faire certaines choses…

Regarde, nous sommes bien rigides, puisque nous ne pouvons pas nous élever au-dessus du bureau : nous ne pouvons pas flotter dans la pièce… Nous sommes rigides ! Pourquoi ne pourrait-on pas le faire ! Tu vois ?

Mais, nous pouvons être complètement heureux de ne pas pouvoir voler… Cela n’a rien à voir avec notre joie qui ne peut être qu’inconditionnelle…

Non, tu sais ce que je fais là ? C’est vrai ! Je suis en train de projeter une forme de rigidité mentale sur le corps.

Oui, peut-être !

C’est incroyable, ça !

Toutes les mémoires sont à aimer

Non ! C’est assez habituel pour l’instant chez les Êtres humains… Ce sont des habitudes… Peut-être que quelqu’un, dans cette vie ou dans une autre, t’a dit un jour, sans être heureux de le dire : « Tu n’es pas souple ! Tu es souple comme un balai ! Ou quelque chose de ce genre » Et, paf, tu as pris ça comme une vérité, pourtant fausse et donc douloureuse…

Tu ne pouvais pas à l’époque, probablement, te poser, par exemple, la question la plus importante que nous choisissons de nous poser dans le jeu du BeHappy :

« Est-ce que je pense là ce que je suis la plus heureuse de penser ? Oui ou Non ?

Et alors, tu t’es mis à le penser régulièrement comme une vérité… qui pourtant est fausse !

Mais, tout cela ne sera pas inutile, finalement ! C’est probablement pour arriver, un jour, à être heureuse qu’on t’ai dit une chose si désagréable… C’est une occasion de plus pour pouvoir « aimer notre ennemi »…

C’est ça le courage de vouloir aimer tout !

Oui, oui… Tu as raison… C’est simplement une pensée…

Et puis, après, tu l’as fait fructifier et tu en as fait un truc normal, habituel qui colle avec la société : « Moi je ne suis pas souple » etc… 

Mais, de toute les façons, à la base, notre bonheur, notre conscience de la Lumière ne dépend de rien… Et certainement pas de la souplesse de notre corps, évidemment !

Notre corps est Lumière, souple ou pas… Et la souplesse et la rigidité sont autant « Lumière » l’une que l’autre. 

Nous pouvons choisir d’arrêter d’imaginer une séparation et une opposition ombreuse.

Évidemment qu’il y a des personnes plus souples que d’autres… Évidemment qu’il y a des moments où je suis plus souple qu’à d’autres…

Mais, à cet instant, le plus important, c’est bien d’avoir encore plus conscience de la Lumière en toute chose… Donc, dans ma souplesse ou bien dans ma rigidité selon les instants, je choisis d’avoir encore plus conscience de la Lumière !

Souple ou pas souple, qu’est-ce que l’on en a à faire ? Nous sommes ce que nous sommes : Lumière ! Et, seulement, Lumière.

« Cessons de vouloir devenir pour accepter être ».

Je cesse de vouloir devenir souple pour accepter d’être peut-être pas si souple que ça !

Voilà !

Oui ! Mais, c’est un sacré voyage… C’est bien ! C’est un travail essentiel d’acceptation de soi.

J’accepte mon ouverture naturelle de conscience

Mais, nous voyons là, que vraiment, à chaque instant, chaque idée que nous avons est l’occasion d’une ouverture de conscience à la Lumière.

Nous pouvons même dire que c’est « la manifestation » d’une ouverture de conscience à la Lumière.

Nous pouvons parler de souplesse, de raideur, nous pouvons parler de peur ou de courage… 

Oui, nous pouvons parler d’heure… Oui ! Nous pouvons parler de n’importe quoi, mais je réalise que c’est toujours de la Lumière dont nous sommes en train de parler ! C’est vrai ! C’est vrai !

Et, en réalité, à chaque instant, nous sommes en train d’essayer de laisser s’ouvrir un peu plus notre conscience à la Lumière. 

Et dès que nous avons cette attitude en toute conscience, dès que nous avons cette conscience, nous sommes dans l’expérience de ce mouvement infini de la Joie …

Et le Paradis, à mon avis, c’est ça ! Le Paradis, il est là… Et l’ombre que nous avions imaginée n’y peut vraiment rien !

Et, à la limite, nous pouvons imaginer que l’on puisse même mourir et rester cependant dans la Joie, si nous en avons le courage, si nous avons la virtuosité pour le faire…

Oui ! Nous pouvons rester toujours dans la Joie, c’est à dire dans cette conscience de la Lumière toujours croissante…

Alors, nous allons rester au Paradis, alors que notre corps sera peut-être en train de mourir ou bien dans n’importe quel autre situation que l’ombre nous avait décrit comme dramatique…

Tu vois ! Et ceci n’est pas une exagération.

Oui ! Ce qui est aussi très… jubilatoire, c’est que c’est tout le temps ! Il n’y a pas un but à atteindre qui serait définitif, non ! C’est « tout le temps » que notre conscience s’ouvrira à la Lumière Infinie … 

En effet, dans la Lumière, ce que, nous, nous avons prétendu ne pas ne pas avoir réussi là, ce n’est pas dramatique, ni irrémédiable.

Nous y reviendrons pour essayer à nouveau de le faire… Et un jour, bien sûr, nous réussirons… Cela est absolument sûr ! Et ça, comme pensée qui allège, c’est pas mal !

C’est comme si nous pouvions jouer au casino avec une somme infinie d’argent ! Nous pourrions perdre ou gagner, perdre ou gagner encore… et être toujours heureux… de « jouer » ! …Jouer !

C’est un peu ça ! Oui…

Mais, toi, comme tous les Êtres que nous sommes, « tu as » réellement une Source Infinie de conscience… Alors, ce n’est qu’un jeu !

Parce que, nous disons : « jouer au casino » … Mais, trop souvent, jouer au casino, cela n’a pas été un véritable jeu pour les gens… cela a été dramatique, c’était douloureux, c’était compliqué… Parce que ils étaient limités en argent et ne savait pas en être heureux…

Alors qu’en fait, si on « joue » vraiment, la vraie vie n’est que de la joie de « A » jusqu’à « Z » …

La Vie, un jeu… pour jouer

Oui ! J’ai pris conscience de cela il y a peu…

En effet, il y a quelque temps ma petite-fille était là… et moi je ne suis pas habituellement une joueuse, vraiment pas ! Je n’ai jamais aimé jouer, même avec les gamins… Mais bon, elle était là et il fallait l’occuper un petit peu et j’ai chargé un Yam sur mon ordi… C’est un jeu de dés où il faut faire une certaine combinaison. Nous y jouions aussi avec ma grand-mère … et je me souvenais que c’était rigolo… 

Mais, là, si tu avais vu comment nous hurlions, chaque fois que nous faisions les 5 dès qu’il fallait faire ! 

Et je me suis dit, c’est « ça » le jeu : là, tu es pleinement dedans… Tu éclates de joie quand tu gagnes et tu joues à râler quand tu perds… 

Et c’est ça, le beau Jeu de la Vie ! Ce côté jubilatoire, moi, je suis en train de le trouver… Parce que jusqu’à là, je ne le connaissais pas, en fait !

Tu le connaissais, sans aucun doute, mais tu en avais peut-être, trop souvent perdu la conscience… Parce qu’en fait, le Jeu, c’est notre Être Éternel.

Oui, c’est vrai ! La vie est un jeu… et je commence à m’en rendre compte, de mieux en mieux. 

Jusqu’à maintenant je cherchais, je cherchais… pour arriver quelque part, je cherchais sans cesse, avec une tension douloureuse, le point « B » loin du point « A » dont nous avons parlé…

Eh oui ! Ce fameux point « B », là-bas, là-bas… toujours ailleurs qu’ici, toujours ailleurs que maintenant ! Ce point « B »… inatteingnable !

Alors que le point « B » il est en nous ! Comme le point « A ».

Et si là, je n’ai pas le point « B », ce n’est pas grave, je recommence !

Non ! Tu l’as obligatoirement, ce point « B » … Tu es obligatoirement ce que tu dois être, mais il est vrai, nous pouvons choisir d’en être inconscient.

Mais notre inconscience ne fait rien disparaître de la Vraie Réalité Éternelle.

Oui, c’est vrai : encore une fois, je ne le voyais pas… en moi ! J’ai choisi d’imaginer, une fois de plus une séparation… et donc un combat, un effort douloureux…

Eh oui ! Nous ne le voyions pas ce point « B » … Nous le mettions toujours au-delà de notre horizon … mais, là, nous commençons à le voir, en nous… à cet instant, il est là… en moi !

Et nous nous en régalons, n’est-ce pas ?

Oui ! C’est vrai ! C’est à faire et à refaire !

C’est la Belle Vie !

Eh oui, quand même ! Le nombre de sujets, le nombre de concepts, le nombre de mots qui existent pour en prendre conscience, pour y penser et pour en parler… C’est immense !

Nous pourrions nous amuser à prendre tous les mots du dictionnaire, les uns après les autres… 

… Et oser y voir la Lumière ?

Oui, c’est cela ! Chaque mot a son histoire, sa mémoire : il est Lumière depuis toujours et pour toujours…

Mais, à un moment donné, il a été entaché de nos pertes de conscience de la Lumière qui lui ont donné ensuite un autre sens, une signification ombreuse que les gens ont utilisée pour parler de ceci ou de cela.

Alors, c’est simple, redonnons à chaque mot sa véritable signification qui est, nécessairement, « Lumière ».

Osons rendre chaque mot à la Lumière !

Il y a, en effet, beaucoup de mots, beaucoup d’émotions, beaucoup de mémoires… Et en plus, ce n’est pas seulement que les mots français que nous utilisons là… Non! Il y a les mots des Japonais, les mots des Chinois, et tellement d’autres qui nomment des traditions différentes… etc. 

Là, dans cette vie-là, nous ne connaissons pas toutes les traditions de la terre… Mais toutes sont la Lumière Pure…

La Lumière est aussi chinoise

Oui ! C’est tout à fait vrai ! Là, en ce moment, je suis en train de lire un livre chinois. Il est écrit par un chinois qui a vécu en France et, du coup, il a intégré les deux civilisations… C’est assez intéressant, parce que c’est la première fois que j’ai une approche de la culture chinoise intégrée, compréhensible ! Et du coup, c’est assez fascinant de voir, vraiment, une autre culture…

Il n’y a pas beaucoup de cultures qui soient si dissemblables les unes des autres… et la culture chinoise, c’est particulier… pour nous, en tous cas !

Attention ! Nous, nous sommes européens, donc nous avons cultivé l’impression que la seule culture qui soit, à la base, c’est la culture européenne, alors qu’il y a des milliers d’autres cultures…

Des milliers ? Je ne sais pas…

Oui, tu as peut-être raison, actuellement, beaucoup de cultures ont perdu petit à petit leurs couleurs… et se sont occidentalisées.

Il y a peu de cultures qui se sont établies sur de vastes territoires… Tu as le Japon, tu as la Chine, tu as l’Inde… Mais la culture chinoise me fascine parce que c’est un peu un autre monde, profondément différent.

En effet, leur appréhension du Divin, leur représentation de la terre, de la nature… est différente.

Ce que tu dis confirme ce que j’ai voulu dire : ce que tu es en train de faire à travers la lecture de ce livre, c’est ce que nous faisons tous : nous travaillons ainsi la conscience de l’humanité au sens large… 

C’est à dire que nous travaillons à nous ouvrir à toutes les consciences qui existent et qui ne sont pas prioritaires dans notre vie d’aujourd’hui, parce que nous vivons en France et que donc nous sommes à l’intérieur de certaines frontières de la conscience… 

Mais ces frontières, elles sont souples et poreuses.

Et, en réalité, nous travaillons à chaque instant pour ouvrir et explorer toutes les consciences locales qui existent dans toutes l’humanité !

Mais, là, avec la lecture de ce livre, cette confrontation m’apporte une ouverture… C’est un autre horizon, par rapport à ces mots, justement ! Je découvre qu’il y a tout le reste de l’humanité qui ne met pas la même chose derrière un mot que ce que j’y met moi-même…

Alors peut-être qu’il faudrait « voir » autrement aussi…

Oui, bien sûr !

Et c’est comme si ça entrainait, chez moi, une flexibilité, quelque part !

Oui ! De toute les façons, c’est grâce à la communication que ça se passe. C’est toujours grâce à la communication que nous ouvrons notre horizon…

Tu vois bien que, là, à travers un livre, tu communiques avec une personne… et, également, à travers elle, avec toute une civilisation !

Et nous pouvons croire, également, qu’en lisant, nous communiquons en sens unique de l’auteur vers nous… Mais ce n’est qu’une apparence qui n’est que matérielle… Parce qu’il y a de nombreux autres niveaux de communication : par exemple, nous communiquons tous par le corps biomorphogénique, qui est probablement une communication fondamentale… et qui, elle, se fait dans toutes les directions et à toutes les distances…

Voilà, donc… Mon horloge intérieure m’a dit que c’était l’heure !

Oui ! Bravo ! c’est très, très, bien.

Là, nous avons dit, en effet, assez de bêtises pour aujourd’hui… Nous avons pris une bonne dose de rêves… Comme d’habitude, nous avons vraiment bien joué !

Et maintenant, continuons à vivre cette Belle Réalité ! 

Cette Belle Réalité, c’est que ce que nous vivons : « C’est la Belle Vie ! »

Clic ! Nous cessons cet enregistrement…

 Et c’est la fin de de ce 4ème Entretien qui a été divisé en 8 Parties…

Les 8 entretiens (5ème Partie du 5ème Entretien)

Les 8 entretiens (5ème Partie du 5ème Entretien)

L’humilité de l’instant

Mais non ! Ça revient parce que nous avançons… La roue de la colère tourne pour que nous avancions… et une partie d’elle touche le seuil de notre conscience une première fois… Pour que nous continuions à avancer, il faudra bien que cette même partie de la roue touche notre conscience de nombreuses fois…

Et à chaque fois peut-être, nous penserons : « Zut ! je n’ai rien compris ! » Mais ce n’est pas vrai… nous avançons toujours… toujours !

Ayons cette « humilité de l’instant » … 

L’humilité de ce petit travail « local » …

« L’humilité de l’instant » ? C’est beau !

Ne détournons pas notre regard de l’instant, sinon nous nous retardons en ne validant pas cet instant… en ne reconnaissant pas Dieu dans ce petit instant que nous venons de vivre…

Et nous avons souvent prétendu que nous ne pouvions reconnaître Dieu que d’un seul coup dans tous Ses Instants à la fois ! Ou pas du tout !

Oui, c’est vrai, j’ai tellement prétendu ne le reconnaître que « parfaitement » et « définitivement »…

Voilà ! c’est ça ! C’est un peu comme si nous disions, je ne prendrai cette première bouchée de mon repas que lorsque mon repas sera terminé…

Tant que nous persisterions dans cette attitude, nous maigririons… jusqu’à, finalement, mourir !

Et si nous reprenons l’exemple de la colère, c’est comme si nous décidions de ne commencer à essayer d’aimer notre colère qu’une fois que nous aurions réussi à l’aimer !

N’oublions surtout pas que Dieu est Infini et que pour en prendre conscience il nous faut, tout simplement, Son Éternité…

L’échec est la route du succès

Si, à chaque instant, nous ne cessons jamais d’essayer sans réussir, nous réussirons !

C’est comme le jeune enfant qui apprend à marcher en essayant et en échouant un grand nombre de fois, 2000 fois en moyenne… jusqu’à ce qu’il réussisse.

Et là, à l’instant où il a réussi à marcher quelques pas pour la première fois, que voyons-nous dans ses yeux ?

Donc, finalement, tu veux dire que nous vivons ces colères répétées pour apprendre à les aimer ?

Oui, bien sûr ! 

Comment apprendre quelque chose sans le répéter ?

Comment apprendre à reconnaître la Lumière dans notre colère sans répéter cette colère ? 

Et comment y arriver d’un seul coup dans cette vie, alors que depuis des vies et des vies la colère nous a été interdite à tous… 

Seules les autorités malades ont eu la permission, voir le soi-disant devoir, de d’exprimer leur colère ? Mais, là, elles, sans jamais en être heureuses !

Alors, cela nous demande un certain nombre de répétitions pour apprendre à aimer quelque chose dont il nous a été interdit d’être heureux depuis le presque début de l’humanité !

Et c’est encore plus difficile, si nous sommes seuls, isolés, dans un milieu qui combat et condamne l’ombre, plutôt que d’envisager de l’accueillir et de l’aimer !

Oui, oui ! Je comprends et je suis d’accord avec cela…

Alors, il faut vraiment nous entraider et travailler, instant par instant, sans jamais accepter l’échec comme un échec, mais seulement comme un moyen de réussir…

Oui ! C’est cela…

 Et c’est, sans aucun doute, l’instant précédent dont il est le plus facile d’avoir conscience ! 

Par exemple, on vient juste de vivre une colère… Et la mi-temps d’après nous avons une chance merveilleuse de pouvoir choisir une conscience de la Lumière encore plus claire « dans » cette colère que nous venons de revivre là, juste à la mi-temps précédente…

Un pas après l’autre… C’est comme lorsque nous marchons pour aller d’un point à l’autre… Apprenons à vivre cet instant comme le seul instant à vivre !

Oui, sinon, en détournant notre regard de cet instant immédiat, nous nous imaginons verrouillés… Nous imaginons notre labyrinthe, mais sans fil d’Ariane ! 

Tout cela parce que nous ne validons pas cet instant, parce que nous ne reconnaissons pas Dieu dans cet instant, dans ce tout petit instant !

Et nous prétendons ne vouloir reconnaître Dieu que dans tous ses instants à la fois…

Eh Oui… Parfaitement, définitivement etc…

D’une certaine façon vouloir ça, c’est ne pas vouloir jouer le jeu ?

La fuite nous a si souvent sauvé la vie

Mais en même temps, c’est une prudence… C’est parce que, pour l’instant peut-être, je ne suis vraiment pas capable d’aimer cet instant, je n’y arrive pas du tout ! 

Alors, je le fuis… je fuis sagement ! Pour l’instant…

Est-ce que c’est mal ? De mon point de vue, non… C’est Parfait !

Parce que la fuite dans l’instant est aussi Parfaite que de se mettre au travail !

Eh oui, c’est vrai, si Dieu est tout !

Mais, nous avons eu en nous encore peut-être cette idée ombreuse que c’était mieux de se mettre au travail que de « fuir » … 

Et donc, nous avons mis en place des séparations… Nous avons prétendu que là, dans notre travail, il y avait plus Dieu que là, dans notre fuite ! 

Nous avons pu prétendre qu’il y a plus Dieu dans la croyance que dans l’incroyance… ou bien dans le haut que dans le bas… ou bien dans le courage que dans la peur, etc.

Mais, comment cela est-il possible, si « Dieu Est Tout » ?

… Je reconnais que ça bosse en moi… Parce que… c’est difficile à dire… Mais, c’est assez curieux… Parce que j’ai noté des instants… Je pourrais dire des pulsions qui m’ont surprise…

Des pulsions sans arrière-pensées… C’est très curieux… Ce n’est pas souvent, ou alors, je n’avais pas remarqué pour l’instant en avoir… Et là j’ai eu des petites choses comme ça… Paf ! Et je sentais qu’il n’y avait rien derrière et rien devant et que j’étais juste dans « cet instant unique »…

La joie : une surprise naturelle

Tu as été surprise par une nouvelle prise de conscience de la Lumière… Tu as été surprise dans la Lumière… Tu te surprends alors comme étant « dans » la Lumière… c’est à dire dans ton état « naturel »…

C’est léger… C’est très, très fugace… Mais c’est, comme si tout d’un coup, il n’y avait plus le sac à dos !

Oui, bien sûr…

Parce que, à un moment donné, pendant un instant, tu t’es fait surprendre, naturellement ! C’est une surprise Naturelle, Lumineuse… Tu t’es faite surprendre par la conscience de la Lumière… Et tu as été consciente de la Lumière dans ce que tu venais de vivre… ou dans ce que tu venais de penser…

Mais même, je n’ai pas pensé à la Lumière : j’ai vécu, point-barre !

J’ai rencontré quelqu’un… et pouf ! j’étais contente de le voir ! Alors que j’ai des arriérés derrière… et là, ça a changé… pendant un instant !

Chaque instant laisse sa marque pour toujours

Oui, mais ça fait une marque… L’instant d’après, cela fait partie de tes mémoires… Et même de nos mémoires !

Ce petit moment lumineux, simple te « tombe » dessus, comme tu dis… mais en fait, il « te semble te tomber dessus », car en réalité, c’est le résultat de multiples choix dans ton passé et dans le passé de l’humanité… 

Alors, tu as ce petit cadeau qui semble te tomber dessus : un petit moment de légèreté, un petit moment de vie naturelle… de vie selon le Plan de Dieu… OK ?

Oui ! un peu…

Eh bien voilà ! L’instant d’après, tac, c’est dans « nos » mémoires…

Oui, je crois que je l’ai enregistré, parce que j’avais cette sensation de ne pas avoir mon sac à dos… Ça, c’est marrant !

Le sac à dos lourd, c’est toutes les mémoires que nous n’avons pas encore aimées !

Mais dès l’instant, ou pendant une seconde peut-être, nous arrivons à aimer ce sac à dos, à aimer toutes ces mémoires… dès cet instant où nous arrivons, par surprise, à être plus heureux que nous ne l’avons jamais été de cet instant que nous sommes en train de vivre, avec toutes les mémoires passées qu’il contient et tous les futurs possibles qu’il contient… alors, nous n’avons plus cette sensation de poids sur le dos… 

Et maintenant, merveilleusement, c’est inscrit dans nos mémoires qui s’en trouvent allégées !

Oui, c’est vrai… C’est vraiment ce que je ressens…

Et maintenant, si nous continuons à travailler dans cette direction, il va y avoir de plus en plus souvent ce sac à dos qui s’envolera de nos épaules… À tel moment… Puis à tel autre moment…

Et alors cela nous encourage… Cela nous donne envie de continuer, même quand le sac à dos est revenu sur nos épaule !

La légèreté se densifie… les mémoires légères se condensent… Chaque fois, il y a plus de mémoires de notre conscience de la Lumière… Et automatiquement, nos mémoires s’allègent…

Oui, c’est ce qui se passe…

Maintenant, le truc, c’est de le faire jusqu’au bout !

C’est ce que nous allons faire… Mais combien de temps nous faudra-t-il ? Je ne le sais pas.

Oui, combien de temps nous faudra-t-il ?

L’Eden reconnu

Je ne le sais pas… Mais, ce qui est sûr, c’est que si nous faisons cela régulièrement, il y aura de moins en moins de mémoires ombreuses… Et à un moment donné, il n’y aura plus aucune mémoire qui n’aura pas été aimée, qui n’aura pas été reconnue pour ce qu’elle est : Lumière… 

Elles se seront toutes présentées le nombre de fois nécessaire et paf ! paf ! paf ! nous aurons finalement osé les aimer de plus en plus, les unes après les autres… et c’est toujours à l’instant présent que l’on aura osé les aimer…

Alors, là, il n’y aura plus que de la conscience de Lumière dans nos mémoires… Et là, c’est l’état d’Éden, enfin reconnu !

C’est notre état Originel d’Éden que l’on a connu au début de l’humanité, pendant presque une génération… et que l’on va retrouver.

Mais, tout cela, ce n’est pas quelque chose de calculé… Cela aussi, c’est nouveau pour moi : ce n’est pas calculé… c’est spontané !

Le « calcul », c’est long… Il faut le comprendre : quand on pense à partir de nos mémoires ombreuses, il faut sans cesse beaucoup réfléchir pour choisir un chemin dans ce labyrinthe de toutes les séparations que nous avons imaginée…

Oui, alors que là, je ne vais pas me faire un programme de travail… Ça ne marche pas comme cela ! 

Mais cela entraîne chez moi un certain désarroi !

Tu n’as pas besoin d’un « programme », puisque c’est l’instant !

Oui, c’est vrai.

De toutes les façons, il n’y a que l’instant d’avant à aimer, avec notre mi-temps de retard.

Chaque instant, tu l’utilises pour aimer l’instant d’avant !

Donc… Nous ne pouvons pas calculer !

Du coq à l’âne : de Dieu à Dieu

Non ! Nous n’avons pas besoin de programme : chaque instant est programmé par la Lumière Elle-même !

C’est assez désarçonnant ! Ce n’est pas mon habitude…

Oui, c’est vrai !

Mais, c’est ce qui fait que c’est quelque chose que tu as en toi et qui t’est naturel ? …

Mais, tu le vois bien dans nos discussions : depuis le début, elles ne sont pas organisées… Nous sautons du coq à l’âne sans arrêt, parce que, en fait, nous suivons, pas trop mal je crois, ce programme que nos Âmes nous proposent à l’unisson à chaque instant…

Donc, cela nous permet de vivre une discussion inattendue, souvent philosophique, profonde, dans laquelle, nous découvrons « ensemble » des choses qui nous intéressent beaucoup… 

Mais nous ne savions pas au début de la conversation que nous allions passer par-là, puis par-là, puis par-là… Nous ne pouvions pas le deviner : nous n’avions pas de programme conscient.

Nous avons commencé à parler de ta fille… et puis paf ! paf ! paf !

Oui, c’est vrai… Je ne savais même pas avant notre rencontre que j’allais parler d’elle…

Non, c’est vrai ! Nous ne savions vraiment pas de quoi nous allions parler… Nous avons seulement décidé de passer un moment agréable ensemble en échangeant nos pensées…

C’est dans le Plan de la Lumière que se trouve inscrit notre programme réel… et nous le suivons de notre mieux…

Mais, nous ne pouvons pas le programmer nous-même… nous ne faisons que le suivre… Si nous le voulons !

Comment procédons-nous pour suivre ce Plan de Lumière dont nous sommes souvent inconscients ?

Le programme ? Être heureux ! Quand ? Tout de suite

Quand, avec notre mi-temps de retard, nous décidons d’être heureux de l’instant précédant, nous sommes en train de suivre le Plan… 

Quand nous sommes heureux, c’est le Plan-Lumière qui se propose à nous et que nous acceptons comme « notre » plan.

Quand nous calculons, c’est nous qui imposons notre plan personnel ?

C’est alors nous qui disons : « Il faut que j’aime ceci ! Il faut que j’aime cela ! Il faut que j’aime ma fille ! Et chaque fois que j’y pense, il faut que je sois heureux d’y penser ! »

Nous mettons alors des conditions, la plupart du temps irréalisables, à notre bonheur… « Je serai heureux, à condition que je fasse cela… Et ceci… Et ça encore ! Et je dois le faire comme ceci et comme cela ! » … Et nous nous faisons tout un programme !

Et là, ça devient vraiment… compliqué… 

Pourtant, en même temps, tout ceci est aussi de la Lumière Pure, bien sûr… Mais le voile d’ombre est tellement épais, l’inconscience de la Lumière est tellement grande que nous n’arrivons plus à voir la Lumière que c’est… Et qui pourtant est là, partout, Infinie et Omniprésente…

L’ombre se complexifie et du coup, nous nous perdons…

Et c’est là que nous vivons ce sentiment de dédale… 

Labyrinthe-Lumière

Oui, c’est le fameux labyrinthe…

 ■

Oui, c’est ce fameux labyrinthe qui est à la fois si mythique et qui nous semble si réel ! On l’a complètement imaginé et cela nous semble si compliqué d’en sortir !

C’est vrai que la vie nous semble souvent bien compliquée…

Mais, non, ce n’est pas vrai ! En fait la vie n’est pas compliquée ! Elle est complexe, mais pas compliquée : c’est simplement un instant après un instant…. 

Un petit pas de conscience plus grande de la Lumière après un autre petit pas de conscience plus grande de la Lumière…

Et là, tout se révèle simple : Le fil d’Ariane, c’est notre conscience de la Lumière Omniprésente : pour nous, pas à pas, il y a la Lumière et rien d’autre ! C’est le fil d’Ariane…

Cela nous a été dit : une marche après l’autre ! et surtout ne pas sauter de marche… « Une marche après l’autre… »

Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cela va très bien comme ça !

Et nous pouvons vraiment nous entraider efficacement et simplement…

C’est accessible, c’est disponible :  nous n’avons pas besoin d’être spécialistes de quoi que ce soit. 

Tout le monde peut fonctionner comme cela : c’est naturel ! 

Nous sommes faits pour fonctionner comme cela… avec cette mi-temps de retard qui est là pour nous permettre d’aimer l’instant précédent !

Ah oui… nous avons notre merveilleuse mi-temps de retard…

Eh oui, avec notre belle mi-temps de retard, la vie se présente calmement et on passe d’un instant à l’autre tranquillement… 

Parce que, en fait, notre avenir, il est plein de notre ombre passée que l’on va aimer !

Alors, il n’y a pas de soucis, « C’est la belle vie ! » La Lumière c’est le Plan… Et le Plan c’est la Lumière

Il suffit donc de suivre cette ouverture naturelle, spontanée, originelle de la conscience de la Lumière…

Et c’est simple : 

« Chaque fois que nous sommes heureux, c’est que nous sommes en train d’ouvrir notre conscience à la Lumière… »

Oui, mais là, comment « décider » d’ouvrir notre conscience à la Lumière ?

Eh bien, c’est également tout simple : 

« Nous décidons d’ouvrir notre conscience à la Lumière en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant ! »

Oui, mais comment savoir si ce que je pense est bien ce que je suis la plus heureuse ou le plus heureux de penser ?

Eh bien, tout simplement en se posant la question suivante !

« Est-ce que je pense là ce que je suis la plus heureuse ou le plus heureux de penser, Oui ou Non ? » 

Et là, j’ai moins d’une seconde pour connaître la réponse… J’ai moins d’une seconde pour répondre…

Si je mets plus d’une seconde, c’est que je viens de me compliquer la vie.

Il n’y a en effet là que deux réponses possibles : « Oui » ou « Non » …

En effet, pour une question aussi essentielle : 

« Toute réponse qui n’est pas un « Oui » spontané en moins d’une seconde est un « Non » ! »

Mais, je ne peux pas réfléchir, avant de répondre ?

N’as-tu pas remarqué que plus une question est importante, moins nous avons besoin de réfléchir ?

Oui, c’est vrai !

Là, la question n’est pas seulement importante, elle est fondamentale, elle est essentielle à ma vie ! 

Si nous reconnaissons que notre but le plus important dans notre vie, c’est d’être heureux… 

Si nous reconnaissons que nous ne pouvons être heureux qu’en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser… 

Alors, là, il n’y a pas de question plus importante que nous puissions nous poser ! 

Oui ! Je reconnais que « être heureux » est la chose la plus importante dans ma vie… et je suis consciente que je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser… C’est vrai !

Une exigence simple et absolue… en moins d’une seconde

Alors là, il faut avoir cette « exigence absolue » quant à la qualité de la réponse à cette question que je répète ici : 

« Est-ce que j’ai pensé là ce que je suis la plus heureuse de penser, Oui ou Non ? »

Cela veut dire que si nous mettons plus d’une seconde à répondre « Oui » à cette question fondamentale, il faut absolument que nous reconnaissions que c’est un « Non » … 

Sinon, dans notre inconscience, les yeux fermés, nous allons nous reperdre dans notre labyrinthe de souffrance… 

Par exemple, un « Oui, mais… », un « Je ne sais pas… », ou bien « une hésitation d’une seconde » : tout cela est un « Non » et doit être reconnu comme un « Non ».

Il faut donc vraiment une exigence aussi absolue pour vivre heureux ?

Oh oui ! une telle exigence est absolument nécessaire pour une réponse à une question aussi simple et importante que celle-ci !

En effet, regardons ces deux exemples : 

Si je pose à ma compagne une question aussi banale que « Est-ce que tu veux un café ? » et qu’elle hésite plus d’une seconde, pour me répondre finalement « Je ne sais pas, je verrai tout à l’heure »… Là, cela n’a vraiment aucune importance parce que la question est sans importance…

Mais, si je posais clairement une question aussi fondamentale pour notre couple que « Est-ce que tu m’aimes ? » … et que ma compagne ne me réponde pas spontanément un « Oui » avant que je n’aie fini ma question, mais plutôt un « Je ne sais pas, je verrai tout à l’heure » ! Là, nous serions conscients que nous avons un problème !

Imagine qu’elle me réponde « Je ne sais pas… » ou bien « Je vais y réfléchir », ou bien simplement qu’elle reste silencieuse : là nous aurions bien un gros problème dans notre couple, n’est-ce pas ?

Rires…

Oui, c’est sûr !

Chaque fois que nous posons une question essentielle, nous attendons une réponse spontanée, c’est à dire une réponse directe de l’Âme… Et non pas une réponse qui se base sur une réflexion d’après nos mémoires.

L’Âme c’est « l’instantanéité » … Les mémoires, c’est la réflexion… Et il faut du temps pour réfléchir ! Les mémoires, c’est beaucoup, beaucoup, de dossiers dont un bon pourcentage sont ombreux ?

Pour être heureux, il faut vivre selon l’Âme, c’est à dire selon la Lumière en nous… n’est-ce pas ?

Oui ! C’est vrai… Tous les sages nous l’ont dit d’une manière ou de l’autre.

La réponse de l’Âme est toujours « spontanée » … une réponse d’après nos mémoires ne va jamais être spontanée… Elle sera nécessairement réfléchie et elle prendra du temps.

La question : « Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser, Oui ou Non ? », avec cette exigence d’un « Oui » spontané en moins d’une seconde, permet donc facilement de savoir si nous pensons à partir de notre Âme ou bien à partir de nos mémoires…

Et notre Âme, n’est-ce pas la Lumière en nous ?

Pour toute personne qui est consciente qu’elle veut être heureuse c’est une question essentielle à se poser régulièrement… C’est un petit outil, simple, pratique, accessible à tous !

Là, un long silence s’installe… et puis…

L’ombre a toujours une bonne raison de se manifester

Ce qui est bien, c’est que je me vois en train de vivre instant par instant…

Mais, c’est comme si, tout d’un coup, je devais quitter tout mon système de pensée et d’organisation. 

Mais, alors là, je me dis, mais attends ! Comment… ? Là, dernièrement, je me suis vu dans deux situation qui ont illustré le fait que quand je ne vais pas bien je perds mon ouverture de focus.

Par exemple : je me suis retrouvée dans une grande ville, dans une situation où il faisait une chaleur horrible et j’étais épuisée et fatiguée… Je n’avais qu’une hâte c’était de m’asseoir et de boire… Et là je me suis vu passer devant quelqu’un pour arriver à la terrasse et m’assoir… tu vois ?

Une autre fois, de la même façon, je me suis vue stressée de ne pas avoir mon test à la pharmacie pour pouvoir prendre mon train pour revenir ici… et, alors que j’étais assise, je n’ai pas vu qu’une dame enceinte attendait debout depuis un certain temps.

Moi aussi, je vois ce genre de phénomène dans certaines de mes journées.

C’est des trucs comme ça que j’ai vécu qui m’ont permis de constater que, quand je n’étais pas en état de calme et de bien-être, j’avais des réactions plutôt négatives.

Oui, mais attend ! Pourquoi as-tu eu, réellement, cette réaction de passer devant l’autre ?

Parce que j’ai peur, parce que je suis tendue…

Oui, d’accord ! Mais ça ce sont des analyses traditionnelles de ce type de situations et de réactions… Ce sont des réponses superficielles…

Mais, pourquoi ? pourquoi « réellement », du point de vue de la Lumière, ce type d’instant se présente à ta conscience ? 

… Et voilà que tu te retrouves, encore, en train de passer devant quelqu’un…

C’est pour que je puisse entendre la conférence d’hier qui m’a permis de me rendre compte qu’avec un peu de cohérence cardiaque je serais peut-être arrivée à améliorer les choses ?

Rires…

L’ombre demande justice : elle veut être aimée

C’est encore un raisonnement qui est intéressant mais qui ne va pas au cœur de la situation…

Est-ce que ce qui s’est présenté à toi, là, n’était pas une perte de conscience de la Lumière ? 

Ah oui, vraiment !

Est-ce que l’on n’a pas appelé « ombre » cette perte de conscience de la Lumière ?

Oui ! Nous l’avons répété plusieurs fois : l’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière…

Et pourquoi, cette ombre se présente-t-elle à ta conscience ? Pourquoi, réellement… au plus profond ?

Silence…

L’ombre se présente toujours à notre conscience pour être reconnue pour de la Lumière, c’est à dire pour être aimée … toujours !

Et elle se représentera à nous tant que nous ne l’aimerons pas…

Silence…

Elle a raison… Cette ombre a raison ! Elle ne demande que justice ! Elle veut être guérie.

7 • Toi, le Merveilleux

Toi le Merveilleux

Toi, le Merveilleux,

Toi, l’homme-Christ-Dieu,

Seul Vrai

Roi de l’Univers

Que Tu nous offres,

Ta Lumière est Ta Couronne.

Toujours plus conscients,

Infinis princes,

Nous vivons d’Elle…

Minéraux,

Végétaux,

Animaux

Et depuis peu Humains,

Nous vivons de Toi

Chacun des Instants Éternels

Que Tu nous offres…

Mercredi 12 Avril 2017